Catégorie : Fleurs

  • Les pivoines, vedettes du printemps

    Les pivoines, vedettes du printemps

    Pivoine_rouge Impossible de se lasser de ces plantes qui ont toujours eu la faveur des jardiniers. C’est normal car elles ont une élégance peu commune et des fleurs que l’on attend avec impatience le printemps venu.

    Simples, doubles, parfumées ou non, dans les tons pastels ou les rouges soutenus, les pivoines forment des touffes chargées de fleurs imposantes par leur dimension. Il vaut mieux penser à les tuteurer pour éviter qu’elles ne s’affaissent.
    Elles sont originaires d’Europe et de Chine et ont maintenant une famille bien à part, celle des paéoniacées.

    Exigeantes les pivoines ? Oui, c’est la réputation qu’elles ont, et capricieuses aussi car la plupart ne fleurissent qu’au bout de 2 à 3 ans, ce qui impatiente les jardiniers que nous sommes, mais quelle récompense quand les premiers boutons floraux arrivent !

    Arbustives ou herbacées vous avez le choix si vous voulez les installer au jardin, c’est surtout une question de taille de la plante car leurs fleurs sont toutes aussi magnifiques.
    Elles aiment les sols profonds et riches en humus, inutile de vouloir les planter en sol calcaire ou caillouteux elles détestent cela.
    Installez-les au soleil, c’est l’exposition qu’il leur faut et apportez-leur de l’engrais riche en potasse et en phosphore pour favoriser la floraison. Pensez à étaler au pied de vos pivoines une bonne couche de compost au début du printemps, elles en seront ravies.
    Dernière recommandation, choisissez un endroit abrité car souvent les boutons floraux  sont brûlés par les gelées tardives.
    Les pivoines sont sujettes aux maladies cryptogamiques dont le mildiou et peuvent souffrir de pourriture au niveau du collet en cas de forte humidité, surveillez-les de près.

    J’allais oublier de vous mettre en garde, une fois bien installée et bien adaptée à son milieu, cette plante n’aime pas être déplacée, alors réfléchissez bien à son lieu de plantation pour ne pas avoir à la déranger.

  • L’ornithogale en ombelle, la dame de 11heures

    L’ornithogale en ombelle, la dame de 11heures

    Ornithogale Dame de 11 heures ? Quel surnom étrange pour une fleur, mais celui-ci est mérité car la belle n’est pas matinale et il faut attendre que la matinée soit bien avancée pour la voir s’épanouir et découvrir la blancheur immaculée de ses pétales. Lorsque le soleil qui l’a réchauffée toute la journée disparait, elle se referme pour la nuit.

    L’ornithogale fait partie de la famille des liliacées, elle est originaire d’ Europe mais aussi d’Asie.  C’est une plante qui est d’une grande facilité de culture, elle ne demande pas de soins particuliers et se multiplie sans problème.

    Ce sont des vivaces bulbeuses qui se plantent à l’automne pour avoir une floraison printanière. Une terre ordinaire leur convient parfaitement et vous pouvez les installer en bordure ou en rocaille elles y refleuriront tous les ans. Plantez-les à 6 cm de profondeur dans un endroit ensoleillé ou à mi-ombre et pour plus d’effet, associez-les à des plantes colorées comme les muscaris, les tulipes, les pensées, les hostas…  leur blancheur éclatante ajoutera de la  lumière.

    Si vous souhaiter les multiplier, rien de plus facile, il suffit de récuperer les bulbilles enterrés au pied de la plante et de les installer ailleurs.

    Les ornithogales sont utilisées par les fleuristes car elles ont une bonne tenue en bouquet. Je vais de ce pas en faire un pour la maison!

  • Petits muscaris  au bleu si intense

    Petits muscaris au bleu si intense

    Muscaris Une petite plante certes, qui ne dépasse pas les vingt centimètres fleur comprise. Il faut donc se baisser pour admirer ces fragiles clochettes regroupées en grappe au sommet de la tige. Mais quel couleur, quel bleu intense!

    Pour apprécier ces tons il faut bien sûr que les muscaris soient regroupés de façon à former un ensemble coloré. Mais il est bon de les associer à d’autres plantes comme les crocus, les tulipes, les aubretias, les narcisses…Vous imaginez ce tapis de couleur? Superbe!

    Cette liliacée fleurit en avril-mai, mais quand l’hiver est doux, la floraison débute en mars, prévoyez des vivaces qui prendront la relève tout l’été.

    Les muscaris sont assez arrangeants, ils demandent toutefois un sol bien drainé pour que leurs bulbes ne pourrissent pas. Installez-les au soleil, ils pousseront à mi-ombre mais à cette exposition ils développeront beaucoup de feuilles et donc moins de fleurs.
    Les bulbes se mettent en terre à l’automne, à une profondeur de 8 à 10 cm , n’hésitez pas à en mettre en nombre pour avoir un bel effet.
    La floraison terminée, les feuilles étroites et charnues vont se déssecher et disparaitre, les bulbes entreront alors en dormance, vous pourrez en profiter pour diviser les touffes et replanter les bulbes ailleurs.
    C’est une plante trés rustique, elle convient aux régions les plus froides. Si vous voulez, vous pouvez choisir de mêler des muscaris ayant différents tons de  bleus et même en mettre quelques-uns de couleur blanche. 

  • Le choysia ternata, un bel oranger du mexique

    Le choysia ternata, un bel oranger du mexique

    Choysia_ternata1 Un parfum comme cela, je vous garantis que vous ne pourrez pas l’oublier. Le choysia ternata comme les autres orangers du Mexique a une floraison blanche trés pure et ses nombreuses fleurs attirent nombre d’abeilles et de papillons en emettant une fragrance incomparable.

    Cet arbuste buissonnant est connu en Europe depuis le début du 19 ième siècle, il vient du Mexique, d’où son nom commun "d’oranger du Mexique".
    C’est une rutacée aux feuilles composées de 3 folioles ce qui  différencie ce choysia d’autres variétés tout aussi odorantes.

    L’arbuste n’est pas trés haut, il convient trés bien aux petits jardins où il peut être planté en isolé car son feuillage persistant et vernissé est décoratif toute l’année. Froissez une feuille entre vos doigts, vous sentez cette odeur aromatique?
    La floraison a lieu du printemps, au début de l’été, et le choysia se couvre alors de bouquets de fleurs blanches, cet arbuste est à découvrir si vous ne le connaissez pas.

    Si vous voulez en planter un dans votre jardin, prévoyez de l’installer dans un sol riche en humus et parfaitement bien drainé, au soleil ou à mi-ombe. Il a une assez bonne rusticité mais protégez quand même le pied en hiver dans les régions froides et surtout évitez-lui les endroits exposés au vent du nord. Pas de problème par contre avec la sécheresse, il la supporte trés bien.
    Sauf si c’est vraiment nécessaire, ne lui infligez pas de taille, il a naturellement un port gracieux.

  • le sédum Palmeri, toujours présent

    le sédum Palmeri, toujours présent

    Sedum Plantez-le et vous le verrez proliférer, s’épanouir et refleurir d’une année sur l’autre avec pour seule exigence qu’on lui évite les hivers trop rudes et surtout trop humides. C’est une plante tellement facile à vivre qu’on oublierait presque de s’en occuper!

    Voilà une crassulacée originaire du Mexique qui s’est parfaitement bien adaptée chez nous et qu’ on  rencontre trés fréquemment dans les jardins. Elle y investit rocailles et murets qu’elle pare de son feuillage en rosettes et de sa floraison jaune d’or qui apparait en fin d’hiver.

    Cette succulente a des feuilles épaisses d’un vert tendre qui prennent une teinte rouge quand le froid arrive. C’est une tapissante efficace car ses rameaux se couchent sur le sol et font des racines ce qui donne de jeunes plants, vous pouvez d’ailleurs procéder ainsi si vous voulez la marcotter ou bien couper des tiges et les replanter, la reprise de ces boutures est quasiment garantie.
    Rustique? Non, pas vraiment, ce sédum craint le gel, surtout si il est accompagné d’humidité. C’est le problème avec les plantes succulentes, elles sont gorgées d’eau et leurs tissus éclatent avec le gel. En dehors des zones à climat doux, abritez-les en hiver.

    Installez vos sédums au soleil, ils adorent ça et se rient de la sécheresse qui leur convient même plutôt bien, et ne vous tracassez pas si votre sol est pauvre, c’est tout à fait ce qu’il leur faut .
    Vous voyez, question exigences c’est vraiment le minimum!

  • La bourrache, belle,  bonne et tellement utile!

    La bourrache, belle, bonne et tellement utile!

    Bourrache2_2   Ornementale, officinale, comestible, que peut-on demander de plus à une plante si ce n’est sa facilité de culture? Eh bien, là aussi elle va vous surprendre car elle ne demande pratiquement rien pour vivre et pousse la bonne volonté jusqu’à se ressemer abondament toute seule pour vous éviter du travail!

    La bourrache est une borraginacée, c’est une annuelle buissonnante qui porte entre autres le joli nom de "boursette".
    Regardez-la, elle est recouverte de longs poils brillants, a des tiges épaisses, des feuilles charnues et des fleurs d’un bleu magnifique portées par un long pédoncule.

    Voilà une plante qui pousse naturellement en Europe occidentale, on la rencontre fréquemment dans les terrains vagues, les lieux secs et ensoleillés. Elle aime les sols pauvres, calcaires et résiste parfaitement bien à la sécheresse.
    Vous pouvez la semer chez vous au printemps et en place, dans les massifs ou les rocailles. Elle attire les abeilles ce qui fait qu’elle est de bonne compagnie pour toutes les fleurs pollinisées par ces insectes.
    Au moyen Age, la bourrache servait de légume et était utilisée pour soigner certaines maladies. Aujourd’hui elle est cultivée pour son utilisation pharmacologique et l’huile extraite des graines a un grand pouvoir hydratant, elle permet de ralentir le vieillissement de la peau.
    La bourrache est un légume quelque peu oublié et pourtant son goût de concombre en fait un bon ingrédient des salades. Feuilles (cuites ou crues) fleurs (surtout confites, ou en beignets) sont comestibles et se prêtent à de nombreuses recettes.
    Les bourraches sont en pleine floraison en ce moment alors allez vite à leur recherche…

  • Préparez-vous un environnement de senteurs au balcon

    Préparez-vous un environnement de senteurs au balcon

    Girofle Imaginez un doux soir de fin de printemps ou d’été. Vous êtes là, paisible, pénétré du parfum des fleurs qui vous entourent… Vous voilà projeté dans un petit coin de paradis qui pourra être le vôtre si vous sélectionnez bien  les plantes que vous allez installer dans vos potées ou vos jardinières.

    Trop souvent, au moment des plantations, le choix est guidé par la beauté des fleurs, par la rusticité ou la facilité de culture de la plante, on oublie l’attrait que représente leur parfum, et pourtant, c’est un plaisir incomparable que d’être entouré de senteurs florales.

    Alors, allez-vous me dire, quelles plantes faut-il privilégier ? Donnez-nous des noms !
    Pour celles à installer sur le balcon vous pouvez miser sur les tabacs, les lavandes, les pétunias bleus, les oeillets, les belles de nuit, les brugmansias qui sont un véritable enchantement tout comme les giroflées, les pois de senteur et les géraniums odorants…
    Ces plantes usent de tous leurs atouts pour attirer leurs pollinisateurs et nous profitons grandement de tous les efforts qu’elles déploient.
    Ne regroupez pas toutes ces plantes ensemble, mettez-les avec d’autres espèces pour éviter d’avoir un mélange trop lourd en senteurs. Faites plutôt des îlots fleuris dans lesquels vous installerez celles dont vous préférez le parfum.
    Mettez-vous aux plantations dés maintenant, je vous garantis que vous aurez des soirées enchantées .

  • Viburnum carlesii, encore une jolie viorne

    Viburnum carlesii, encore une jolie viorne

    Viburnum_carlesii Décidement les viornes nous offrent de beaux sujets. La viorne de Carles est une caprifoliacée  qui n’est pas trés connue, et pourtant elle a des qualités indéniables.
    C’est un arbuste ornemental qui nous vient de corée, l’Europe l’a découvert seulement au tout début du 20 ième siècle et sa culture n’a jamais fait l’objet d’un grand engouement.
    Dommage, cette plante mérite qu’on s’interesse à elle.

    C’est un arbuste trés florifère à feuillage semi-persistant, ses boutons floraux rose foncé sont regroupés en inflorescence et en s’ouvrant les pétales offrent leur joli ton blanc, de ces fleurs émane un délicieux parfum.

    La floraison a lieu au printemps, elle est suivie de baies rouges qui deviennent noires, cela  va bien avec le feuillage qui en automne prend une couleur rouge-orange assez vive.

    Cet arbuste est d’une excellente rusticité, il résiste à des températures inférieures à -25 degrés. Il supporte aussi la sécheresse et le calcaire mais ce ne sont pas ses conditions de culture préférées et vous obtiendrez de bien meilleurs résultats si vous lui donnez une bonne terre de jardin et si vous l’installez dans un endroit où le soleil n’est pas brûlant.

    Pour multiplier cette viorne, vous pouvez faire des boutures en début d’été ou faire des semis de graines en septembre-octobre.
    Le viburnum carlesii est classé parmi les plantes toxiques.

  • Une orchidée sauvage parmi tant d’autres

    Une orchidée sauvage parmi tant d’autres

    Orchide_sauvage Regardez celle de la photo, c’est une orchidée trés connue dans le midi où elle pousse naturellement mais elle a un nom un peu compliqué, on l’appelle "himantoglossom Robertianum" ou "Barlia Robertiana". C’est une adepte des terrains secs, des talus, des broussailles, elle est trés présente dans la garrigue dont elle apprécie le sol calcaire.
    Voilà une vivace qui revient chaque année et qui fleurit de fin février à fin avril. De jolies bractées rose violacées chapeautent la hampe florale qui se dresse au dessus d’une rosette de feuilles charnues et brillantes. Plutôt rare autrefois et espèce protégée elle est devenue une orchidée trés commnune dans le sud de la France.

    Nous nous extasions souvent devant les orchidées horticoles, mais à nos pieds, la nature nous offre de magnifiques spécimens différents selon les régions.
    Les orchidées sauvages ont chacune leur lieu de prédilection, certaines aiment le soleil, d’autres l’ombre. Quelques-une se plaisent dans les sols secs, d’autres apprécient l’humidité, la chaleur ou le froid…

    La plupart de ces orchidées "régionales" ont des noms originaux, c’est un de leur charme. Jugez-en, voici l’orchis mâle, l’orchis punaise, l’orchis bouffon, l’orchis araignée, l’orchis singe, l’orchis grenouille, l’orchis bouc, l’orchis brûlé…et il y en a tant d’autres!

    Surtout abstenez-vous de les déterrer dans la nature, beaucoup de ces orchidées sont  protégées.

  • Les coronilles croulent sous leurs fleurs

    Les coronilles croulent sous leurs fleurs

    Coronille1 Un buisson tellement fleuri que le feuillage disparait et que l’arbuste se pare d’un beau jaune d’or, telle est la coronille, bonne fille peu exigeante qui dans le sud pousse partout dans les terrains les plus secs. Et son parfum, l’avez-vous senti ? Les quelques pieds qui sont dans le jardin embaument tout l’air avoisinant, c’est un plaisir d’être immergé dans une telle senteur.

    Cet arbuste de la famille des fabacées n’est pas trés haut (1,5 m à 2m à peu prés) mais sa croissance est trés rapide et la floraison dure longtemps, c’est vraiment une plante que l’on à plaisir à avoir chez soi.

    La coronille se contente de terrains pauvres voire même secs et caillouteux, mais il lui faut du soleil, beaucoup de soleil. Les deux espèces les plus répandues n’ont pas la même rusticité, si vous habitez une région aux hivers un peu rudes, adoptez la "coronille emerus", elle supporte trés bien le froid mais son feuillage est caduc. Pour tous ceux qui résident en zone à climat doux, la coronille valentina"glauca" se révèle être un bon sujet qui plus est ,son feuillage est persistant.

    Le bois de cette plante est fragile, il se casse facilement surtout quand la pluie vient alourdir les rameaux couverts de fleurs. La taille proprement dite est inutile mais vous pouvez toujours raccourcir une branche génante.
    Pour multiplier votre coronille vous pouvez effectuer des boutures mais je vous garantis que si vous en avez déjà installé une au jardin, vous allez avoir un peu partout des jeunes plants issus de semis spontanés !