Catégorie : Haies

  • « Ciel mon jardin est malade »

    « Ciel mon jardin est malade »

    Ciel_mon_jardin_est_malade Le printemps et l’automne sont des saisons où il faut tout particulièrement surveiller les végétaux qui sont souvent victimes de maladies et de parasites.
    Comment les reconnaître? Que faire? Voilà un petit guide qui va vous être bien utile et que vous pourrez ressortir au moindre doute à chaque inspection de vos plantes.

    Ce guide :" Ciel mon jardin est malade "de Pierre Nessmann édité chez Aubanel est une aide précieuse pour tous ceux qui se trouvent désarmés en constatant que leurs plantes ont un problème.

    L’état des feuilles, des fleurs, des fruits et de l’écorce des végétaux est un précieux indicateur de santé.
    Feuillage tacheté de points orangés, feutrage blanc recouvrant tiges ou feuilles, limbe découpé, dentelé…voilà de quoi se poser bien des questions sur l’origine du mal.
    Une fois celui-ci identifié il faut aussi en venir à bout et je pense que  ce petit  livre va vous être utile car il va vous aider à trouver des solutions de traitement respectueuses de l’environnement. Voilà qui devrait vous intéresser!

  • Quels arbustes sélectionner pour une haie?

    Quels arbustes sélectionner pour une haie?

    Baies Une haie ne doit pas seulement être là pour s’isoler, il faut qu’elle s’intègre au jardin et qu’elle lui donne un charme supplémentaire.
    Haie libre où taillée avec rigueur? Voilà une question de goût et chacun a ses préférences, j’avoue que personnellement j’ai un faible pour les haies qui poussent à leur guise, en ayant un petit air naturel juste maîtrisé pour que l’esthétique soit préservée.
    Arbustes à fleurs, arbustes au beau feuillage, arbustes flamboyants en automne et couverts de baies tout l’hiver…Persistant ou caduc? A vous de faire votre sélection!

    Le choix est vaste. Si vous voulez installer une haie fleurie essayez de planter des arbustes à floraison décalée, votre haie sera attrayante pendant longtemps. Par exemple, plantez des forsythias (floraison précoce ) avec des deutzias (floraison à la fin du printemps) et des corêtes qui eux seront en fleurs jusqu’à la fin de l’été.
    Vous préférez une haie toujours verte? Pensez aux bambous, aux fusains, aux cotinus qui en plus ont des plumeaux trés vaporeux.
    Et n’oubliez pas les arbustes à feuillage persistant,  ceux qui se parent de belles couleurs automnales ou qui portent des baies colorées: laurier-tin, pyracanthas, sureaux, skimmias,nandinias, photinias
    Ce sont les oiseaux qui vont être contents de venir chez vous!

  • Un bel écran de bambous…à maîtriser

    Un bel écran de bambous…à maîtriser

    Bambous " J’aimerais bien cacher mon mur qui est haut et laid mais je ne sais pas quoi installer". Vous êtes nombreux dans ce cas à vouloir un écran, une haie verte toute l’année et qui plus est, avec des plantes à croissance trés rapide.
    Eh bien la solution se trouve dans une plante nommée communément bambou.

    Les bambous vous les connaissez bien sûr, ils bougent au gré du vent, ont la réputation doublement justifiée d’être faciles à cultiver et d’être envahissants : c’est là qu’il faut se montrer vigilant et prévoyant.

    Si l’envie vous prend de constituer une haie avec ces grandes graminées, pensez à installer une barrière anti-rhizomes sinon vous allez vite être envahis et vous aurez beaucoup de mal à maîtriser le problème.
    Les racines traçantes de cette plante s’étalent, avancent et finissent par coloniser tout l’espace;  il est trés difficile de les enlever car elles sont dures et bien ancrées au sol.
    Installez donc une barrière en polypropylène ou autre matériau suffisamment solide pour contenir les racines. Avant de planter les bambous, creusez une tranchée afin d’y mettre cette protection qui en général fait 70 cm de large, avec ce système, vous serez tranquille, les racines se détourneront de leur chemin.

  • Plantes toxiques : soyons vigilants!

    Plantes toxiques : soyons vigilants!

    Pommier_damour C’est un sujet sérieux car les cas d’intoxication par les plantes existent, même s’ils restent heureusement peu nombreux. Il y a  toute une liste de végétaux dont il faut se méfier car ils sont potentiellement dangereux. La toxicité peut concerner les fruits, les feuilles, les deux, les racines ou les bulbes,  voire même la plante dans son intégralité.

    La toxicité par ingestion est la plus grave, mais les allergies de contact sont aussi à prendre en compte et peuvent avoir des conséquences importantes.




    Le problème vient surtout du fait que les jeunes enfants portent tout à la bouche et qu’ils peuvent avaler des baies ou mâchouiller des feuilles. Il vaut mieux donc savoir ce qui est dangereux et être attentifs.

    Bien sûr il y a toutes ces plantes exotiques qui sont de plus en plus nombreuses à décorer nos maisons.  Du spatiphyllum au dieffenbachia en passant par l’anthurium, le ficus ou le philodendron, la liste est longue et les plus toxiques devraient être installée hors de portée, en hauteur.

    Au jardin, méfions nous de ces arbustes porteur de baies que les enfants peuvent confondre avec des fruits comestibles surtout quant elles ont de belles couleurs vives comme celles du pyracantha, du cotonaester, if, chèvrefeuille…Et puis il y a toutes ces plantes dont la sève est dangereuse mieux vaut éviter de toucher celle des euphorbes par exemple et bien sûr ne pas porter à la bouche certains bouts de bois tel celui du laurier-rose.

    Soyons donc vigilants, mettons quand c’est possible, ces plantes hors de portée des jeunes enfants et apprenons à ces derniers quelles sont les plantes auxquelles il ne faut pas toucher. Ne pas oublier non plus que les animaux domestiques sont aussi victimes de ce type d’intoxication !

  • Le goyavier de Montevideo est un bel arbuste à fruit

    Le goyavier de Montevideo est un bel arbuste à fruit

    Myrtace Le goyavier qui illustre cette note a été photographié au mois de juillet alors qu’il était en pleine floraison, et quelle floraison! Si vous ne connaissez pas cet arbuste, vous allez être séduit par la beauté de ses fleurs aux longues étamines rouges.
    Arbuste ornemental de la famille des myrtaceaes, le goyavier de Montevideo nous vient d’Amérique du sud et pousse bien chez nous en pleine terre dans les régions où les températures ne descendent pas au-delà de -10 degrés. Sinon, comme il supporte bien la culture en bac, il faudra le rentrer en hiver.

    Adulte, ce goyavier mesure entre 3 et 5 m mais sa pousse est lente et il faut être patient! Par contre il ne donne pas beaucoup de soucis à son propriétaire si ce n’est une surveillance pour lui éviter d’être envahi de cochenilles et une taille sévère pour lui garder son port compact.

    Une terre bien drainée lui suffit même si elle est quelque peu calcaire mais il lui faut du soleil surtout si vous comptez obtenir une récolte.
    En massif, en isolé ou en haie, cet arbuste est décoratif toute l’année car son feuillage est persistant et à l’automne il porte de nombreux fruits qui sont absolument délicieux. Leur saveur délicate rappelle le goût de l’ananas, de la fraise : mangez-les tels quels ou  faites-en de la confiture vous vous régalerez!

  • Les viornes sont si variées!

    Les viornes sont si variées!

    Lauriertin Pas moins de 120 espèces pour ce genre qui compte des sujets à feuillage persistant aussi bien que caducs. Une floraison souvent parfumée dont on peut profiter  tout au long de l’année si on plante différentes variétés, une facilité de culture exemplaire, une résistance quasiment à toute épreuve : décidemment les viornes méritent qu’on s’intéresse à eux et qu’on leur donne une place un peu plus importante au jardin.

    Certaines sont originaires de Chine comme le viburnum davidii, d’autres comme le laurier-tin sont indigènes dans le bassin méditérrannéen.

    Une situation ensoleillée leur convient parfaitement mais les viornes sont arrangeantes et se contentent de la mi-ombre. Bien sûr plantées en isolé elles feront leur effet, mais elles constituent des haies bien compact et leur rapidité de pousse en fait des arbustes intéressants pour cette destination.
    Les viornes à feuillage persistant forment des écrans compacts, le viburnum rhytidophyllum est parfait en haie, il a  une floraison rose suivie de baies qui le rendent attrayant toute l’année.
    N’ayez pas peur de manier le sécateur, les viornes sont robustes et ont besoin d’être maîtrisées pour garder un joli port.

  • Connaissez-vous la germandrée?

    Connaissez-vous la germandrée?

    Germandre Vous ne trouverez pas de plante à ce nom dans les jardineries car elle est toujours indiquée par son nom botanique de teucrium fruticans.
    Et vous l’avez trés certainement déjà vue car elle est bien souvent présente dans les massifs, les bordures des parcs publiques où elle forme un joli buisson aux feuilles vert-bleuté sur le dessus et blanches en dessous.

    Cette différence de couleur sur les feuilles fait qu’un souffle d’air donne au teucrium des tons changeants qui éclairent les lieux où il est installé.
    Il nous vient de l’ouest de la méditerranée et fait partie de la famille des labiacées.

    La germandrée a des atouts : elle a une douce floraison bleue claire qui est présente pendant de longs mois, et elle forme des buissons à feuillage persistant qui peuvent atteindre 2 m de haut ce qui permet son utilisation en haie libre.
    C’est un arbuste facile à cultiver. Il accepte tous les terrains bien drainés même s’ils sont secs et caillouteux, il s’adapte à la sécheresse et ne demande aucun traitement vu qu’il n’est sensible ni aux insectes ni aux maladies.
    Seul travail que demande cette plante : une bonne taille même sévère pour la canaliser et lui garder un port compact car elle a tendance à pousser un peu dans tous les sens et devient vite hirsute.
    Le teucrium fruticans se multiplie trés facilement par marcottage ou par bouturage en fin d’été, essayez, vous serez  agréablement surpris du résultat.

  • Les liserons envahissent vos plantes?

    Les liserons envahissent vos plantes?

    Liserons Ce n’est pas que ces fleurs soient laides, au contraire, à mon avis elles sont charmantes avec leurs fleurs en forme d’entonnoir. Mais voilà  le problème avec les liserons c’est qu’ils poussent trés vite, rampent ou  s’accrochent à tout ce qui se trouve prés d’eux et bien sûr aux plantes que nous chouchoutons aprés les avoir choisies avec soin et installées avec mille précautions. Et voilà le liseron qui s’invite, s’enroule autour de nos favorites comme s’il voulait les étrangler!
    Plante adventice, robuste, pleine de vie et de vigueur, elle a vite fait de coloniser un massif pour y mettre le désordre si vous n’intervenez pas à temps.

    Ceux qui ont des liserons au milieu de leurs fleurs, dans leur potager ou dans leur haie le savent bien , ce n’est pas facile de ce débarrasser de cette plante sauvage qui a tendance à prendre ses aises et à se développer au détriment des autres.
    Que faire? L’élimination de ces vivaces herbacées n’est pas chose aisée car leur racine charnue a de bonnes réserves et a la faculté de refaire des pousses trés facilement.
    La meilleure des solutions n’est pas celle que vous préfèrerez peut-être employer car c’est la plus pénible mais c’est la plus efficace : il faut arracher la plante avec tout son rhizome sans en laisser un bout en terre et ne pas laisser trainer sur le sol ce qu’on a déterré. Pour que cette opération soit moins pénible, faites-la aprés une bonne pluie ou arrosez bien le sol, l’arrachage en sera facilité.
    Comme le liseron s’épuise s’il ne reçoit pas de lumière, débrouillez-vous pour le mettre dans le noir en le taillant puis en posant sur sa base un pot renversé (bouchez le trou de drainage) ou tout simplement une boite de conserve ou n’importe quel objet qui l’isolera de la lumière. Mais bien sûr cela est à utiliser seulement si vous n’avez que quelques pieds de cet indésirable.
    Il parait que les liserons fuient les lieux où sont installés les oeillets d’Inde, si vous avez en avez fait l’expérience merci de nous confirmer cette allégation.

  • Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Hortensia Chaque année, c’est la même chose, dés que la chaleur s’installe, le sol durcit autour des plantes et ne retient pas l’eau.
    Les végétaux souffrent de ces conditions et vos arrosages continuels sont ruineux. A l’heure où l’eau représente un élément à préserver, il convient d’utiliser tout ce qui est à notre portée pour réduire la consommation que l’on en fait au jardin.

    Bien sûr les mieux organisés ont pu récupérer cette année de grandes quantité d’eau de pluie, une eau non calcaire parfaite pour les plantes, mais tout le monde n’a pas l’équipement adéquat, alors, pour limiter les arrosages, pensez au paillage.

    L’intérêt de ce procédé est multiple : il protège la terre lors des violents épisodes orageux, il garde une certaine fraicheur au sol, l’enrichit et évite la pousse des mauvaises herbes. Reconnaissez que cela vaut la peine d’installer une telle protection!
    Les paillis peuvent être fait avec divers matériaux : déchets de tonte, tapis de feuilles…on trouve dans le commerce des sacs de paillis prêts à l’emploi qui contiennent souvent des cabosses de cacao, des écorces ou de la paille broyée…
    Le mieux est d’installer ce paillage au printemps mais si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous mettre au travail. Désherbez l’endroit concerné et humidifiez bien la terre avant de mettre votre paillage.

    La fraicheur persistera et vous verrez comme cela sera bénéfique à vos plantes!

  • Comme un jardin d’antan…

    Comme un jardin d’antan…

    Roses Nous avons tous dans un coin de notre mémoire le souvenir d’un jardin rencontré dans notre enfance. Jardin des grands-parents, jardin d’un ami, d’un voisin, jardin public où il faisait bon flâner pour la balade dominicale. Mon jardin d’enfance était trés fleuri, avec des senteurs de roses et de giroflées, des couleurs éclatantes apportées par les dalhias et les glaieuls. Rien n’était bien ordonné et dans mon souvenir de gamine, les massifs opulents voyaient s’entremêler des variétés de fleurs dont à l’époque j’ignorais le nom.
    Solidagos, roses trémières, heuchères, nigelles de Damas se mêlaient en un fouillis que je trouvais sympathique, en fait j’aimais ce joyeux désordre coloré et cette impression de liberté végétale.

    Certains essaient aujourd’hui de reconstituer ces jardins d’autrefois; chez eux (comme chez moi), pas de béton, pas de bordures en ciment mais des haies de végétaux, des bordures en pierres sèches, des allées simplement gravillonnées, des plantes choisies pour leur aspect nature comme les lilas, les campanules, les ancolies, les marguerites, ..Et les roses bien sûr, nos grands-mères n’auraient pas conçu leur jardin sans leur présence jugée indispensable.
    Un banc pour se reposer aprés avoir travaillé au jardin? Mais oui, un joli banc en pierres ou en bois qui s’intégrera parfaitement dans ce décor et vous permettra de passer un moment paisible à admirer le résultat de vos efforts. Et pourquoi ne pas l’installer prés d’un petit bassin où vous pourrez rêvasser en regardant évoluer les poissons?
    Il y a tant d’idées à reprendre, tant de choses que l’on peut faire pour embellir notre milieu de vie sans avoir à recourir à des moyens extraordinaires : restons prés de la nature c’est plus authentique!