Catégorie : Légumes

  • Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Hortensia Chaque année, c’est la même chose, dés que la chaleur s’installe, le sol durcit autour des plantes et ne retient pas l’eau.
    Les végétaux souffrent de ces conditions et vos arrosages continuels sont ruineux. A l’heure où l’eau représente un élément à préserver, il convient d’utiliser tout ce qui est à notre portée pour réduire la consommation que l’on en fait au jardin.

    Bien sûr les mieux organisés ont pu récupérer cette année de grandes quantité d’eau de pluie, une eau non calcaire parfaite pour les plantes, mais tout le monde n’a pas l’équipement adéquat, alors, pour limiter les arrosages, pensez au paillage.

    L’intérêt de ce procédé est multiple : il protège la terre lors des violents épisodes orageux, il garde une certaine fraicheur au sol, l’enrichit et évite la pousse des mauvaises herbes. Reconnaissez que cela vaut la peine d’installer une telle protection!
    Les paillis peuvent être fait avec divers matériaux : déchets de tonte, tapis de feuilles…on trouve dans le commerce des sacs de paillis prêts à l’emploi qui contiennent souvent des cabosses de cacao, des écorces ou de la paille broyée…
    Le mieux est d’installer ce paillage au printemps mais si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous mettre au travail. Désherbez l’endroit concerné et humidifiez bien la terre avant de mettre votre paillage.

    La fraicheur persistera et vous verrez comme cela sera bénéfique à vos plantes!

  • Juin au jardin

    Juin au jardin

    Osteospermums Et nous voilà déjà en juin, mois où le jardin nous récompense de nos efforts en offrant de belles floraisons et où le potager est en pleine évolution.

    Certes, il a beaucoup plu un peu partout dans l’hexagone et  vous commencez peut-être à vous désoler de ne rien pouvoir faire dehors, surtout qu’en cette fin de printemps il y a encore à faire pour les jardiniers que nous sommes.

    Allez, à la première éclaircie reprenez les outils : binette, sécateur, pulvérisateur et pensez que vous pouvez encore faire quelques semis.

    Parlons d’abord des graines que l’on peut encore semer. En prévision d’une floraison à venir au printemps prochain, vous pouvez semer des bisannuelles comme les giroflées, les myosotis, les pensées, les campanules et les lunaires.
    Il est encore temps de procéder à certains semis qui donneront des fleurs cet été ( c’est le cas de l’alysse, des pois de senteur, des tournesols, des capucines…) mais c’est la dernière limite, dépêchez-vous.
    Au potager? Les semis de juin concernent les carottes, salades, cornichons, haricots grain…). Vous avez de quoi faire!
    C’est le mois où il faut supprimer les gourmands des arbustes comme les rosiers et enlever bien sûr les fleurs fanées qui épuisent inutilement les plantes.

    Binez, enlevez les mauvaises herbes, traitez contre l’oïdium, la rouille, le marsonia… surveillez les infestations de pucerons et continuez à faire la guerre aux escargots et limaces qui en ce moment se régalent à vos dépens.
    Vous voyez, ce n’est pas le travail qui va nous manquer en ce mois de juin mais les jours sont longs et ça nous laisse beaucoup de temps pour nous occuper au jardin.

  • Le chou, les parasites l’adorent!

    Le chou, les parasites l’adorent!

    Chou_fris il n’y a rien de plus râlant que de voir sa récolte réduite, abimée ou même anéantie par de petites bêtes voraces. C’est souvent le cas au potager où  les insectes s’attaquent volontiers à ce qui est planté. Les choux sont particulièrement visés par ces parasites qui en sont friands, et vous ne pouvez que constater les  dégâts si vous n’êtes pas intervenus pour les empêcher de nuire.

    Sujets également sensibles à certaines maladies, il faut les installer dans les meilleures conditions possibles pour qu’ils soient vigoureux, ce qui leur permet de mieux résister. Donnez-leur une terre riche, pralinez leur racines au moment de la plantation, ne les serrez pas trop, il faut les espacer d’au moins 60 cm pour qu’ils ne soient pas les uns sur les autres.

    Vous avez trouvé vos choux avec les feuilles en forme de dentelle? Je me doute que cela ne vous a pas fait plaisir! La piéride est sûrement la grande coupable de ce dégât.

    Il y a beaucoup d’ insectes qui viennent visiter les choux en dehors de cette petite chenille, notamment: la noctuelle, l’altise, la mouche, le charançon et bien évidemment les pucerons toujours de la partie quand il s’agit de se régaler…Vous voyez, les ennemis du chou sont nombreux et vous avez fort à faire si vous voulez avoir de beaux choux bien pommés et bien nets.
    Côté maladies, ces légumes craignent la rouille, le mildiou et la pourriture du collet due à un excès d’humidité, il faut donc bien les surveiller.

    Traitez pour éviter ces problèmes et utilisez de préférence des insecticides à base de plantes, ils sont efficaces et moins dangereux que les traitements chimiques.

  • Quand le pourpier comestible s’installe au jardin

    Quand le pourpier comestible s’installe au jardin

    Pourpier_comestible Rien à voir avec le pourpier aux belles fleurs que l’on plante pour avoir de belles potées ou pour fleurir les rocailles. Celui-ci que l’on appelle pourpier potager est un légume oublié, il n’a pas une floraison extraordinaire, elle est même plutôt insignifiante, mais les feuilles de cette succulente sont charnue, brillantes et ont la particularité d’être excellentes en salade, en soupe ou en accompagnement de viandes.

    Autrefois cultivé, ce pourpier tend à disparaitre des potagers, il faut dire qu’une fois semé il a tendance à devenir bien envahissant, sortant de son carré et faisant preuve d’une capacité d’envahissement assez impressionnante.

    C’est une annuelle de la même famille que le pourpier ornemental, celle des portulacacées. Ses feuilles bien vertes sont disposées en rosette, ses fleurs jaunes de petite taille sont dentelées et apparaissent au centre des rosettes, et les tiges gorgées d’eau s’allongent démesurément, rampent et  prennent une teinte un peu rougeâtre.
    Cette plante est une habituée de la nature, on la retrouve dans les terrains incultes, secs et bien drainés, vous pouvez la semer chez vous dans votre potager car son goût est agréable en cuisine mais méfiez-vous, vous allez en retrouver partout au jardin.
    Pour l’utiliser en salade ou autres, récoltez votre pourpier avant l’arrivée des fleurs.

  • Tout doux les poivrons

    Tout doux les poivrons

    Poivron_2 C’est une solanacée comestible qui vient des zones tropicales de l’Amérique et qui est cultivée en annuelle car elle est gélive.Sa forme est allongée, en forme de piment ou bien dodue et large. Les poivrons que nous consommons sont doux, ils n’ont pas le piquant des piments.

    Verts avant leur maturité, ils prennent de belles couleurs quand ils sont mûrs et deviennent rouges, jaunes,oranges, parfois même violets. Ils sont alors plus digests et ont une saveur plus agéable.
    Gorgés de vitamines, peu énergétiques, ce sont des fruits-légumes qu’il ne faut pas bouder et qui poussent même en pots.

    Les poivrons aiment la chaleur, c’est là une donnée incontournable, aussi si vous habitez au nord de la Loire, cultivez-les en serre. Vous pouvez effectuer vos semis en mars, à température de 18 degrés minimum. la levée prend une dizaine de jours, il faudra ensuite repiquer les plants en godets au mois d’avril et attendre la fin des gelées de printemps pour les installer au potager, à exposition ensoleillée.

    N’oubliez pas de mettre des tuteurs sinon vos pieds de poivrons risquent de s’effondrer lamentablement sous le poids des fruits. Donnez-leur un engrais riche en potasse cela favorise la fructification.
    Profitez-en car les premiers froids seront fatals à ces plantes qui ne supportent pas les températures trop fraiches.

  • Attention aux ravageurs de la carotte

    Attention aux ravageurs de la carotte

    Carottes Quelle déception! Vous voilà au potager parti récolter quelques unes de vos carottes et en les sortant de terre, vous les trouvez en piteux état. les racines sont creusées de galeries qui ont un  l’aspect noirâtre.
    Ces carottes qui auraient dû être belles et appétissantes ont vilaine allure et ne font guère envie. Ce légume à trois ravageurs qui lui causent de gros dégâts.

    La mouche est le plus connu de ces indésirables, mais il y a aussi le charançon, la cicadelle et quelques autres. Les deux premiers insectes sont nuisibles par leurs larves, la cicadelle de l’aster quant à elle transmet une maladie qui entraine de grosses perturbation chez la plante atteinte.

    Mouches et charançon pondent des oeufs au pieds des plants, leurs larves pénètrent la racine et y creusent des galeries. Pour savoir lequel des deux est le fautif, il suffit de regarder où sont situés les dégâts: si le haut de la carotte est abimé, il s’agit du charançon, si c’est la partie inférieure, alors c’est la mouche qui est coupable. La cicadelle transmet à la plante la maladie de la jaunisse qui rend la racine chevelue et qui entraine le jaunissement du feuillage.
    Comment lutter? Voici quelques petits trucs qui pourront vous aider dans votre lutte sans utiliser de produits chimiques.
    La mouche est incommodée par certaines odeur et en particulier par celles des oignons, plantez-en entre les rangs de carottes et étalez des pelures d’oignons, c’est efficace. Vous pouvez aussi planter de l’armoise bisannuelle, du romarin ou de la sauge ils jouent le rôle de répulsif. Un autre petit truc consiste à arroser avec un mélange d’eau et de cendre, à vous d’essayer…

    Le charançon lui, est un insecte assez sédentaire, il ne s’éloigne pas beaucoup de son territoire aussi il vaut mieux éviter de semer des carottes dans les rangs où elles étaient infestées l’année précédente.

    La cicadelle. Sa présence est favorisée par certaines plantes sauvages qui lui servent d’abri, éliminez toutes celles qui sont proches de vos rangées de carottes et qui leur servent d’hôtes( chicorée sauvage, chardons, pissenlit, plantain..)
    Bonne lutte contre ces ravageurs!

  • Des artichauts, au potager ou dans les massifs?

    Des artichauts, au potager ou dans les massifs?

    Artichaut_1 Les artichauts ont une couleur d’un violet tellement lumineux, ils ont un feuillage tellement décoratif que de nombreux jardiniers ont adopté cette plante uniquement pour bénéficier de ses qualités esthétiques.
    Ces plantes sont des astéracées qui fleurissent en été, si vous les cultivez au potager, vous pouvez récolter vos artichauts pour les consommer dès qu’ils sont suffisamment gros mais encore jeunes et fermes, en tous cas n’attendez pas trop car après ils fleurissent! 

    Les égyptiens connaissaient cette plante qu’ils cultivaient, les grecs et les romains l’utilisaient pour ses qualités médicinales, elle est réputée soigner les problèmes digestifs.
    Plante comestible, décorative et médicinale, décidément, l’artichaut nous comble.

    La plantation peut se faire à l’automne mais il vaut mieux l’effectuer au printemps, en avril, quand le sol est bien réchauffé. Placez vos ‘œilletons’ d’artichauts dans un trou au fond duquel vous aurez mis du compost, recouvrez de terre en faisant attention de ne pas recouvrir le coeur, arrosez copieusement jusqu’à la reprise car les racines s’enfoncent profondément dans le sol.
    Placé en plein soleil, vos pieds d’artichaut vont se développer correctement si vous leur apportez un "engraissement régulier" car ils sont gourmands.
    Gélifs, ils ne restent vivaces que si la température ne descend pas en dessous de -5 et même dans ce cas il faut prévoir une protection en faisant une buttée pour que la souche ne gèle pas.
    L’artichaut est fréquemment attaqué par les escargots et les limaces, il est sujets aux infections dues à la présence de champignons, pensez aux traitement de type bouillie bordelaise.

  • Les doryphores passent à l’attaque

    Les doryphores passent à l’attaque

    Doryphore Celui que vous voyez sur la photo a été surpris alors qu’il se promenait tranquillement sur les feuilles d’un pied d’aubergine, en y regardant de plus prés on a pu constater qu’il n’était pas tout seul, une vraie ribambelle de doryphores étaient installés sur les plants!

    Ce coléoptère se voit facilement car il mesure entre 1 à 2 cm et avec sa couleur jaune et ses élytres rayées de noir il est aisément reconnaissable.
    Grand amateur de feuillles de pomme de terre, on le trouve aussi mais moins fréquemment sur les feuilles de tomates, de poivrons ou d’aubergines dont il se régale.

    Les femelles pondent leurs oeufs en amas au revers des feuilles ce qui les protège des intempéries, du soleil mais aussi des prédateurs. Les larves qui apparaissent sont rouges avec des taches noires sur l’abdomen, elles sont extrèmement voraces, peut-être même plus que les adultes.
    Capables de dévorer trés rapidement les pousses et les feuilles des plantes qu’ils affectionnent, les doryphores sont une vraie plaie au potager ou dans les aires de cultures. Les végétaux ainsi défoliés sont fragilisés, la photosynthèse ne se fait pas et forcément la récolte est compromise.

    Il faut essayer d’éradiquer ce fléau et pour commencer il faut inspecter trés régulièrement les plantes concernées et ramasser à la main tous ces coléoptères. Il existe des traitement efficaces pour se débarrasser de ces nuisibles mais malheureusement la plupart sont nocifs pour d’autres insectes utiles que nous aimons bien comme les coccinelles, alors finalement la ramassage manuel est une bonne solution, mais il n’est possible que sur de petites surfaces.

    Certaines plantes s’entraident sans le savoir, essayez donc de planter un datura stramoine à côté de vos plants dévorés par les doryphores, les larves s’empoisonneront avec cette plante qui est toxique par ingestion, pour elles comme pour nous.

  • Un légume plein de soleil, l’aubergine

    Un légume plein de soleil, l’aubergine

    Aubergine Les aubergines que nous avons l’habitude de consommer sont d’un profond violet bien brillant, il existe cependant des variétés de couleur blanche mais je suis bien incapable de vous dire si elles ont la même saveur que les autres car je ne les ai jamais goûtées.

    Bien connues et appréciées dans la cuisine du sud, elles ont été introduites en France au XV ème siècle et nous venaient d’Inde. Vivaces par leur type de végétation, les aubergines sont chez nous cultivées en annuelles car elles sont trés sensibles au froid.

    La culture de ces plantes est facile, elles poussent même en bac, vous pouvez tenter d’en installer sur votre balcon, leur fleurs mauves sont agréables et les fruits superbes!

    Les semis se font entre janvier et février, à une température de 20 à 25 degrés, le mieux est de mettre 2 à 3 graines dans chaque godet et de ne garder que le plant le plus développé, il doit être mis en pleine terre en mai ou en juin. Si vous n’avez pas effectué de semis, achetez donc des plantes vendues en pot elles sont déjà de bonne taille et produiront assez vite.

    Les pieds d’aubergines doivent être installés dans un trou profond dans lequel un tuteur aura été prévu, une terre riche en humus est ce qui leur convient le mieux, mais il faut qu’elle soit bien drainée.

    Ces plantes aiment le soleil et la chaleur, demandent des arrosages réguliers et des apports d’engrais riches en potasse, il est bon d’incorporer du compost au moment de la plantation et de pailler leur pied pour maintenir une certaine fraîcheur.

    Comme pour les tomates, la taille est importante pour avoir une bonne récolte, alors otez les pousses latérales pour ne pas que la plante s’épuise inutilement.

    Il ne vous reste plus qu’à chercher de bonnes recettes pour les préparer en attendant qu’elles soient arrivées à maturité.

  • Réussir les plantations en pot

    Réussir les plantations en pot

    Pote_osteospernum Tous les jardiniers le savent, pour réussir de belles potées qui feront de l’effet et seront votre fierté, il faut respecter certaines règles de base.
    Les plantes installées en pot vivent dans des conditions plus difficiles que lorsqu’elles poussent en pleine terre, il faut veiller à leur apporter des soins particuliers au moment de la plantation, et leur donner tout ce dont elles ont besoin pour bien se développer.
    Vous pouvez mettre toutes sortes de plantes dans des contenants, des vivaces (lantanas, sauges..) des annuelles (oeillets d’Inde, cosmos…) mais aussi des arbustes (forsythias, laurier roses…) et même des fruits et des légumes (poivrons, fraisiers, tomates).

    Tout d’abord, choisissez bien la taille du contenant, il doit être adapté à la plante, un hortensia a besoin d’un grand pot alors que les ficoïdes se contentent de jardinières peu profondes.
    Le terreau doit aussi être sélectionné en fonction des besoins de chaque plante (terre de bruyère pour les azalées, les rhododendrons..) bon terreau pour la plupart des autres.
    Avant de remplir le pot de terreau, il faut s’assurer que le drainage est suffisant, on met donc au fond, des graviers ou des billes d’argile qui permettront au surplus d’eau de s’évacuer.
    Sur le lit de drainage, je pose toujours un feutre non tissé qui retient la terre et l’empêche de partir avec l’eau, vous pouvez utiliser une vieille serpillière c’est aussi trés efficace.

    Rien ne vaut un bon bain pour les plantes avant leur plantation. Mettez les godets à tremper dans une bassine et laissez-les se gorger d’eau une bonne vingtaine de minutes.
    Le contenant une fois rempli de terreau, il ne reste plus qu’à installer la plante, à rajouter du substrat et à bien tasser avec la main.
    Un bon arrosage et voilà votre potée est prête!