Catégorie : Les bons trucs

  • Un pêcher atteint par la cloque

    Un pêcher atteint par la cloque

    Cloque Feuilles recourbées, boursoufflées, froissées avec une couleur rouge inhabituelle : si votre pécher présente ces symptômes, pas de doute il est victime d’une maladie due à un champignon nommé taphrina deformans.

    Cette maladie porte le nom de cloque, dénomination qui rappelle la déformation des feuilles qui gonflent et épaississent puis flétrissent et finissent par tomber.

    Vous avez pu le constater si vous avez eu ce problème chez vous, cette maladie si elle n’est pas prise en compte revient d’année en année et épuise le pêcher de plus,  ce phénomène est parfois accompagné d’un écoulement de gomme ce qui marque une souffrance de l’arbre.

    Les arbres fruitiers ne sont pas des arbres tout à fait comme les autres du fait même qu’ils sont cultivés pour produire des fruits, ils demandent donc soins et attentions.
    La cloque qui sévit sur les feuilles des pêchers mais qui peut aussi atteindre les fruits est une maladie grave qui entraine le dépérissement des rameaux, cela a pour conséquence de fragiliser l’arbre et d’anéantir la mise à fruit.
    Il faut agir préventivement pour éviter l’apparition de ce problème et traiter à la bouillie bordelaise en automne dés que les feuilles sont tombées, puis au printemps avant l’éclosion des premiers bourgeons. Ce traitement anti-fongique va éliminer les spores des champignons présentes dans les écailles des bourgeons.

    Il y a quelques trucs qui parait-il sont efficaces pour lutter contre la cloque, je vous les livre tels quels mais je ne les ai pas essayés alors si vous le faites tenez-moi au courant. Enfouissez au pied de l’arbre des morceaux de zinc, de cuivre ou plantez-y de l’ail…radical à ce que j’ai pu lire et on peut toujours tenter l’opération car au moins c’est naturel et peu onéreux!

  • Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Salsifis_austral Habituée des terrain secs, cette plante sauvage que l’on appelle salsifis austral est une astéracée trés commune chez nous dans la zone méditérranéenne. Peut-être la connaissez-vous sous son nom de barbe de bouc ?

    Tige longue et glabre atteignant les 70 cm, fleurs de bon diamètre puisqu’elles font bien 6 cm, voilà une plante qui ne passe pas inaperçue pendant la floraison et même aprés car les graines regroupées en une grosse boule légère sont aussi agréables à regarder.

    Petite particularité de ce salsifis sauvage, si vous voulez le photographier n’attendez pas l’aprés-midi ce serait trop tard, il ouvre ses fleurs le matin et les referme en fin de matinée. Je vous le dis, c’est un original.

    Il y a beaucoup de plantes comestibles dans la nature, le salsifis en fait partie tout comme la violette, l’ortie, le pourpier, le pissenlit, la roquette si bonne en salade.

    Cette vivace bisannuelle fleurit de mai à juin, si vous voulez vous régaler de ses racines, il faut les récupérer bien avant la floraison au moment où elles sont les plus tendres. Crues ou cuites ces racines se cuisinent facilement.
    Vous préférez les boutons de fleurs? Pas de problème ils sont délicieux et se mangent comme les asperges.  Les jeunes feuilles peuvent être  utilisées en cuisine pour faire de bonnes salades mais on peut aussi les consommer cuites, c’est affaire de goût.

  • Des buissons de genêts

    Des buissons de genêts

    Genets Les terrains incultes, rocailleux sont leurs lieux de prédilection. Vous avez vu tous ces genêts en fleurs en ce moment? Ils mettent du jaune partout où ils se regroupent et s’ils ne sont pas d’une beauté extrordinaire en hiver, ils se rattrappent largement dés que la floraison commence.

    Ces plantes qui poussent naturellement dans les terres incultes et que l’on trouve fréquemment dans les fossés, les brouissailles et les talus, est une légumineuse originaire du bassin méditérranéen.

    L’espèce sauvage qui pousse dans la nature à donné grâce à l’hybridation, des variétés plus florifères aux coloris plus variés : rose, rouge, blanc orangé et panachés sont des tons qui viennent compléter la couleur jaune du genêt sauvage.

    Pour avoir un genêt chez vous, choisissez entre tous les hybrides qui sont sur le marché ils offrent de bonnes qualités de résistance et vous donneront des fleurs d’avril à août.
    Pour se plaire, le genêt a besoin de beaucoup de soleil, il tient cela de ses origines méridionales, donnez-lui aussi un sol bien drainé et si votre terre est calcaire il n’en sera que plus satisfait. C’est une plante trés facile à vivre que vous pouvez laisser seule en isolé ou installer dans un massif et même une haie.

    Il vaut mieux planter le genêt à l’automne mais par contre vous pouvez le semer actuellement.

    Faut-il le tailler? Ce n’est pas obligatoire mais il est quand même préférable de le faire car sinon la plante se dégarnit de la base et ce n’est pas trés esthétique. Cette opération se fait aprés la floraison.

    Attention le genêt est classé parmi les plantes toxiques!

  • Trop d’eau!

    Trop d’eau!

    Rose_blanche Dans certaines régions il pleut sans discontinuer depuis des semaines, certes la pluie est bienfaitrice lorsqu’ elle arrive raisonnablement mais quand elle s’installe pour durer c’est assez difficile à supporter pour les personnes et pour les plantes. Autant les végétaux se réjouissent et profitent des pluies ponctuelles, autant trop d’eau finit par être néfaste à la végétation.

    Faites le tour de votre jardin si une accalmie se dessine et vous constaterez sûrement quelques dégats! Tout n’est pas maitrisable mais il y a certaines astuces à utiliser pour éviter que vos plantes ne souffrent des conséquences d’un excès d’eau.

    Evidemment pour tout ce qui concerne les arbustes installés en pleine terre vous ne pouvez pas faire grand chose, surveillez quand même l’état des branches et taillez celles qui se sont cassées, ce qui arrive souvent quand fleurs et feuilles trop mouillées deviennent excessivement lourdes.
    Les averses de printemps sont souvent violentes et la pluie qui tombe drue endommage les plantes les plus fragiles essayez de mettre vos potées les plus délicates sous un abri pour que le feuillage ne soit pas haché.

    Le plus ennuyeux avec ces périodes humides qui durent c’est l’arrivée en masse des limaces et des escargots qui dévorent toutes les jeunes pousses, faites-y attention, il existe de nombreux moyens de lutte écologique comme la cendre de bois, les aiguilles de pins, les coquilles d’oeufs broyées, tentez l’expérience.

    Autre inconvénient majeur, le développement de certaines maladies comme l’oïdium  qui aime humidité et chaleur et qui demande à être traité. Si vous constatez que le feuillage de vos plantes devient blanc, c’est que la maladie est là, il faut agir.
    Vivement le soleil!

  • Le doux parfum du melia azedarach

    Le doux parfum du melia azedarach

    Melia je vous ai déjà parlé du melia azedarach qui garde tout l’hiver des grappes de fruits bien ronds et bien dorés : ce sont de vraies décorations extérieures en périodes de fêtes de fin d’année.
    En ce moment ce bel arbre ornemental est couvert de jolies fleurs trés odorantes et rien que pour vous les montrer en photos cela mérite une petite note.
    Etoilées, regroupées pour former des inflorescences de belles tailles qui  se touchent tellement elles sont nombreuses, voilà le portrait que l’on peut faire de ces  fleurs au beau coloris mauve-violet.

    Le parfum qu’elles émettent est doux et trés agréable, je vous assure qu’avoir cet arbre à proximité de la maison c’est un vrai plaisir!

    Le melia azedarach a de belles qualités, il a une croissance rapide, ne demande pas d’entretien et échappe aux parasites et aux maladies. Et pour cause, ces graines renferment une substance qui constitue un puissant insecticide.
    Que lui faut-il pour être au meilleur de sa forme? Du soleil, une terre bien drainée et des températures qui ne descendent pas trop bas en hiver. Voilà qui suffit à le satisfaire!
    En ce moment vous pouvez encore faire des semis de cet arbre ou le planter dans votre jardin (pensez à l’arroser la première année).

    Vous serez peut-être tenté de garder quelques bouquets de graines, en effet ces petites billes dorées sont jolies mais quand elles commencent à sécher elles dégagent une odeur trés désagréable et en plus elles sont toxiques, faites attention!

  • Vous aimez les strelitzias? Semez-les!

    Vous aimez les strelitzias? Semez-les!

    Strelitzia Cette belle plante exotique se sème en juin quand il commence à faire chaud, c’est le moyen idéal pour avoir des plants de façon économique et puis c’est toujours plaisant de voir pousser des plantules que l’on a soi-même semées.

    Le strelitzia
    que l’on appelle oiseau de paradis à cause de la forme de ses fleurs n’est pas difficile à cultiver en pot mais il faut lui éviter le gel en hiver tout en le laissant dans un lieu clair et frais. Les boutons floraux sont longs à éclore mais une fois épanouie, la fleur dure de longues semaines : c’est une des raisons qui fait qu’outre sa beauté, elle est trés utilisée en bouquet par les fleuristes.

    Pour réussir les semis il y a des petites astuces que vous pouvez utiliser.
    D’abord laissez tremper les graines dans de l’eau très chaude, le mieux est de le faire dans un thermos afin que la chaleur reste quelques heures. Laissez dans l’eau chaude au moins 24h puis mettez les graines sur un mélange de terreau et de sable (2/3 terreau, 1/3 sable), recouvrez-les de terreau trés fin. Humidifiez avec un pulvérisateur et maintenez le substrat humide.

    Pour pouvoir germer ces graines ont besoin d’une bonne température de fond : 20 degrés la nuit c’est un minimum et plus dans la journée bien sûr! Si vous avez une petite serre chauffante ou quelque chose qui peut en tenir lieu, c’est le moment de l’utiliser.
    Si les conditions sont idéales, les graines peuvent germer au bout de 2 mois, dans le cas contraire il faut être patient et attendre parfois beaucoup plus…Ne vous impatientez surtout pas, le résultat en vaut la peine!

  • L’entretien de la piscine

    L’entretien de la piscine

    Piscine1 Les beaux jours se font attendre mais ce n’est pas une raison pour laisser la piscine à l’abandon!
    Les piscines se sont beaucoup démocratisées ces dernières années et séduisent de plus en plus de propriétaires de villas qui trouvent là est un élément important pour valoriser leur jardin.
    Avoir une piscine chez soi, c’est un réel plaisir en été mais cela représente un travail d’entretien et exige une bonne surveillance de l’eau qui vire au moindre orage!
    La majorité des piscines fonctionnent avec un système de filtration utilisant le sable. En gros, l’eau aspirée par les skimmers  arrive dans le pré-filtre puis dans le filtre à sable avant de revenir dans la piscine par les buses de refoulement. Tout cela doit bien fonctionner et doit être vérifié et nettoyé régulièrement.

    Une fois la piscine remise en service, ce qui se fait en général en avril ou en mai, il faut assurer un entretien constant car il ne s’agit de laisser les choses en l’état.
    D’abord les parois et le fond doivent être trés souvent nettoyés, soit manuellement avec un aspirateur balai soit à l’aide d’un robot si vous en avez un. Les poussières s’accumulent et lorsque le temps devient orageux les algues se développent trés vite donnant une couleur jaune-vert aux parois. Sans intervention rapide c’est toute l’eau qui va changer de couleur et là croyez-moi, la piscine peut rapidement ressembler à une mare!
    Aprés chaque nettoyage pensez à vider le panier du pré-filtre qui récupère les feuilles, les insectes et autres petits débris tombés dans l’eau.
    Régulièrement, faites un lavage et un rinçage du filtre à sable et comme cette opération fait descendre le niveau d’eau, pensez à en rajouter pour ne pas faire désamorcer la pompe.

    Bien sûr en dehors de cet entretien il faut aussi apporter les produits adéquats pour traiter l’eau!

  • Je bouture mes fuchsias!

    Je bouture mes fuchsias!

    Fuchsias S’il y a une plante facile à bouturer c’est bien celle-là et je ne m’en prive pas. Chaque année, je profite de cette période où il fait doux et humide pour effectuer des boutures qui fleuriront tout l’été.
    Les fuchsias font partie de mes fleurs préférées, je les trouve craquants avec leurs pétales retombants d’où s’échappent de longues étamines.
    Il y a de nombreuses variétés de fuchsias et les botaniques côtoient les hybrides qui sont trés présents dans le commerce.

    Vous aimez ces belles vivaces? Faites comme moi, bouturez-les pour en installer partout où elles se plairont c’est à dire dans les lieux ombragés ou mi-ombragés, mais évitez-leur les situations quelques peu ensoleillées qui ne conviennent qu’a certaines variétés (le riccartonii est de celles-là).

    Comment procéder pour multiplier cette plante par bouturage?
    La méthode n’est pas compliquée : il suffit de suivre les quelques indications que je vais vous donner et vous réussirez sans problème.
    Coupez des extrémités de tiges d’une quinzaine de centimètres et comme pour les autres boutures, otez les feuilles en pinçant leur pétiole afin de ne pas abimer la tige. Gardez seulement les deux dernières feuilles (celles de l’extrémité) et coupez-les en deux pour réduire leur surface, cela permet de limiter l’évaporation et évite le dessèchement du limbe.
    Cette opération de préparation étant faite, il vous reste à installer la tige dans le pot préalablement rempli de d’un mélange de terreau et de sable (je mets 2/3 de terreau pour 1/3 de sable). Le mieux pour ce faire est d’enfoncer 1 bâton fin qui prépare le trou dans lequel vous glissez la tige jusqu’aux demi-feuilles restantes.
    Arrosez pour que le substrat se tasse bien autour de votre bouture, laissez le pot à l’ombre.

  • Visitez un jardin d’iris à Jouy-en-Josas (78)

    Visitez un jardin d’iris à Jouy-en-Josas (78)

    Franciris Le jardin d’exposition de Franciris est ouvert depuis le 13 mai et le restera jusqu’au 7 juin, allez le visiter  vous y verrez des iris absolument merveilleux!
    Franciris organise tous les 2 ans un concours international ouvert aux hybrideurs d’iris qu’ils soient professionnels ou amateurs.

    Il faudra attendre 2009 pour savoir quels seront les iris primés à ce concours mais en attendant vous êtes invités sur place à voter pour ceux que vous préférez. Choix sûrement difficile à faire car les 26 participants issus de 9 pays différents présentent une centaine de variétés.

    Le concours 2007 a primé de magnifiques créations, le premier prix a été attribué à ce superbe iris bleu-violet  (‘Solovinaya Noch’ : Nina Miroshnichenko, Ukraine.)

    Voici un court extrait tiré du site de Franciris, il vous donnera quelques indications sur le sujet.
    "Des iris modernes et inédits !
    Les iris évoluent : au fil des années, les hybrideurs enrichissent la palette des iris de formes, textures, dessins, couleurs et parfums nouveaux.
    Les iris créés aujourd’hui se distinguent clairement de leurs ancêtres d’il y a seulement 30 ans. Les connaissez-vous bien ?
    Le concours, le vote du public, contribuent à mettre en lumière les meilleurs inovations, les plus belles variétés, et participent ainsi à la sélection et à l’évolution des iris de demain.
    L’occasion d’admirer des iris, de les photographier ! de les choisir…
    En plus des iris du dernier concours, le jardin propose une sélection du concours 2005 et d’autres iris français, à admirer sans modération 😉
    N’hésitez pas à noter le nom des iris qui vous plaisent, pour pouvoir les retrouver dans les catalogues. Certains au moins y figureront bientôt.
    Parfois, quelques rhizomes d’iris issus du concours ou de la collection sont mis en vente (à l’automne ; au profit des élèves de l’école TECOMAH et de l’association.). C’est une occasion rare d’obtenir pour votre jardin les variétés modernes qui vous plaisent."
  • Arbre aux pochettes, arbre aux mouchoirs?

    Arbre aux pochettes, arbre aux mouchoirs?

    Davida_involucrata Une curiosité, une floraison tellement surprenante que l’on s’arrête longuement devant cet arbre, fascinés que nous sommes devant ces fleurs étranges qui bougent aux vent comme des mouchoirs que l’on agiterait.
    Cet arbre  exceptionnel qui doit son nom de davida involucrata au naturaliste français Armand David est originaire de Chine et est la star de certains jardins comme ceux de Bagatelle à Paris où il est classé arbre remarquable comme d’autres sujets interéssants comme un araucaria, un oranger des osages ou un plaqueminier lotier…
    Arbre aux pochettes, arbre aux mouchoirs, aux colombes ou aux fantômes, tous ces surnoms lui vont parfaitement et font référence aux longues bractées blanches à la légèreté incroyable.

    Ce beau spécimen vit vieux, il atteint facilement les 100 ans et sa pousse est rapide, on ne peut pas en dire autant de la germination qui prend prés de 2 ans. Avec le davida involucrata la patience est de mise si on veut se lancer dans les semis! Si vous voulez tenter cette opération, faites-le à l’automne avec un fruit mûr ou au printemps avec un fruit que vous aurez laissé au frais tout l’hiver. Planté…et attendez! Je vous conseille fortement de mettre une étiquette pour bien vous rappeler que les graines sont là car 2 ans c’est long.
    Si vous n’êtes pas du genre patient achetez cet arbre déjà grand, vous aurez du reste moins à attendre pour avoir une floraison car celle-ci intervient seulement au bout de 10 ans. Installez votre davida dans une terre riche en humus et surtout bien drainée, mais attendez l’automne ce sera le meilleur moment pour effectuer cette plantation.
    Pas de soleil trop brûlant, pas d’endroit trop venté mais ne vous tracassez pas pour le froid, il supporte des températures descendant jusqu’à -15 degrés.

    En ce moment ils sont magnifiques, ne ratez pas ce spectacle!