Catégorie : Les bons trucs

  • Quelques travaux d’avril au jardin

    Quelques travaux d’avril au jardin

    Girofles3 En avril ne nous découvrons pas d’un fil comme le dit si bien le dicton, mais retroussons quand même largement nos manches car il y a beaucoup de travail qui nous attend au jardin.
    C’est un mois où le temps commence à se stabiliser, aprés les giboulées parfois neigeuses de mars, le temps redevient plus serein mais les petites gelées sont encore à craindre surtout dans les régions de montagne.

    Jardinons en fonction de notre climat, il est inutile de se précipiter si c’est pour voir nos efforts anéantis par une période de froidure. Dans le nord de la France attendez donc encore une quinzaine de jours avant de semer en place ou de planter certains végétaux peu rustiques.

    Les travaux d’avril sont nombreux, Avant tout il faut tailler tous les arbustes qui ont terminé leur floraison comme les forsythias. C’est aussi le moment de semer en place certaines annuelles ( pourpiers, cosmos…ou bisannuelles (pavôts, oeillets…), ces dernières fleuriront l’année prochaine.

    Vous voulez encore planter quelques arbres ou arbustes? C’est possible mais uniquement s’ils sont en conteneurs car c’est bien trop tard pour ce qui concerne ceux qui sont à racines nues, pour eux il vous faudra attendre la fin de l’automne.
    Les bulbeuses à floraison estivale sont mis en terre en avril-mai, il faudra surveiller les premières pousses pour éviter qu’elles ne fassent le régal des escargots et des limaces.
    Les rosiers sont bien avancés, mais ils ne vont pas tarder à être attaqués par les pucerons si vous n’y faites pas attention, alors soyez vigilant et traitez avant que la plante ne soit infestée (traitements bio de préférence) veillez aussi à l’oïdium qui sévit souvent au printemps.
    Enfin, occupez-vous du bassin, il a besoin de vos soins mais nous en reparlerons trés bientôt.

  • Saint Jean de Beauregard les 11- 12 – 13 avril 2008

    Saint Jean de Beauregard les 11- 12 – 13 avril 2008

    Beauregard_aff_04_200872dpi17cm On ne présente plus le domaine de Saint-Jean de Beauregard où se déroulent chaque année des manifestations appréciées de tous les amoureux des plantes qu’ils soient ou non jardiniers.
    Du 11 au  13 avril, le domaine  sera le point de ralliement de tous ceux qui veulent tirer le maximum de satisfaction de leur jardin sans avoir pour autant trop d’heures à lui consacrer.

    Cette année le thème retenu est :"valeurs sûres au jardin", c’est dire que vous saurez exactement quelles plantes faciles à vivre  vous pourrez installer chez vous. Elles sont assez nombreuses du reste et vous y retrouverez sans aucun doute les alchemilles, les ancolies, les gauras, les digitales, les gaillardes, les géraniums vivaces, les sauges

    Allez donc au domaine de Saint Jean de Beauregard , partez à la découvertes de toutes ces plantes vigoureuses aux formes et aux couleurs multiples, vous pourrez en plus bénéficier des conseils des professionnels européens présents pendant ces 3 jours et assister aux conférences et ateliers organisés.

    En voici le programme:

    Les conférences

    Vendredi 11 avril 2008

    10h30 : Daniel LEJEUNE : "Gestion de l’eau face au changement climatique".

    15h    : Denis DUJARDIN : "Un mixed border d’un demi-kilomètre à Ostende".

    Samedi 12 avril 2008

    11h : Jean-Luc RIVIERE : "La pivoine, une plante ancestrale aux multiples facettes", suivie de la signature de son livre ("Pivoines", Ed. Laroussse).

    15h : Arnaud MAURIERES : "Les jardins de Ossart et Maurières, l’art de vivre dehors", suivie de la signature de son livre (Ed. du Chêne).

    Dimanche 13 avril 2008

    11h : A. DELAVIE : "Le traité des fleurs", suivie de la signature de son livre (A. DELAVIE, G. GOULFIER, N. VIALARD, Ed Rustica).

    15h : Patrck de SEZE : "Hortensias et hydrangeas", suivie de la signature de son livre (Ed. Larousse).

    Animations

    Remise des prix et des trophées "Saint-Jean de Beauregard" attribués par un jury international : Vendredi 11 avril à 14h.

    Durant les trois jours :

    • Ateliers d’enfants : stand Cabane des Jardins du Conseil Général de l’Essonne 91
    • Bourse d’échange de plantes : stand Vivaces et Cie
    • Point conseil, Docteur plantes : stand S.N.H.F.
    • Restauration sur place possible

     

  • La légendaire résistance  des joubarbes!

    La légendaire résistance des joubarbes!

    Joubarbes Nous avons déjà parlé de ces petites plantes qui ressemblent à des artichauts, leurs feuilles sont disposées de façon à s’emboiter les unes dans les autres pour former une  rosette.

    Ces plantes poussent tellement facilement qu’un rien de terre leur suffit, dans les jardins autrefois on les installait dans des récipients les plus inattendus: marmites, coupelles au fond percé mais aussi dessus d’un mur avec une terre pratiquement inexistante.

    Les joubarbes sont extrêmement résistantes, les canicules les plus fortes ne les incommodent pas, le froid hivernal non plus d’ailleurs. Vous l’avez compris, c’est la plante sans souci par excellence.

    Mais comment se fait-il que cette plante toute pimpante puisse rester quasiment sans apport d’eau? La plante  est astucieuse et a adapté sa morphologie ce qui lui permet de survivre même en milieu aride.
    Ses feuilles légèrement recourbées vers l’intérieur lui permettent de capter la moindre humidité et comme elles sont en plus charnues car gorgées d’eau, elles ont ainsi des stocks de dépannage qui leur permettent de tenir dans le temps.
    Pour se protéger de l’ardeur du soleil certaines ont un fin duvet qui recouvre les feuilles mais d’autres ont un aspect cireux qui évite la transpiration. Ajoutez à cela un système racinaire efficace puisque trés fin et trés étalé en surface et vous avez là tout un ensemble de conditions qui font de cette plante une championne de sobriété.
    Associez-les aux sédums et aux échéverias, ils sont aussi sobres qu’elles et ont une jolie floraison: tout pour plaire.

  • Que de taupinières!

    Que de taupinières!

    Taupinires Il y a des endroits comme ça où elles aiment bien s’installer et vous vous rendrez trés vite compte de leur présence car des tas de terre vont voir le jour, espacés un peu les uns des autres comme si la taupe suivait un itinéraire. Et en fait c’est à peu prés ce qu’il se passe, elle creuse de nombreuses galeries souterraines tout autour de ce qu’on appelle "la chambre" et elle arpente ces passages en quête de nourriture.

    Vers de terre, larves diverses lui servent de repas mais ce n’est pas un animal nuisible, la taupe est même une espèce protégée dans certains pays. 
    Par contre, c’est vrai, côté esthétique tous ces tas de terre, ça laisse à désirer!

    Celles que j’ai prises en photos en février étaient prés d’un potager, elles m’ont surprise par la rapidité de leur arrivée : pas là la veille et bien présentes le lendemain! C’est que les taupes bougent dans leurs galeries souterraines et aiment bien s’installer dans les terres fertiles et notamment dans les pelouses bien vertes.

    La terre ainsi évacuée par les taupes au moyen de leurs pattes, est celle qui provient des galeries qu’elles creusent. Vous pouvez profiter de cette terre bien aérée et en mettre dans vos potées mais si vous ne voulez pas vous lancer dans ce travail, au moins arasez ces petites buttes, cela sera plus facile pour passer la tondeuse.

    Je ne vous recommande pas les pièges plutôt barbares, essayez les plantes qui les font fuir, c’est moins dramatique. Parmi ces végétaux répulsifs  il y a : l’euphorbia lathyris, l’incarvillée, la fritillaire impériale, la jacinthe, le ricin, l’ail… Les taupes ne supportent pas ces odeurs, elles partent vers des lieux plus attrayants!

    Sinon comme ce sont indiscutablement des animaux bénéfiques pour la terre qu’ils contribuent ainsi à aérer, vous pouvez vous contenter d’étaler les taupinières nouvellement formées…

  • Des pommiers en fleurs

    Des pommiers en fleurs

    Pommier Vous avez taillé votre pommier cet hiver et maintenant le voilà couvert de fleurs. C’est un arbre trapu aux multiples fleurs blanc-rose qui est d’une culture extrêmement facile. Autrefois, le pommier était de tous les vergers et il était présent au jardin où il  avait une place d’arrière-fond, on allait au bout du jardin pour ramasser les pommes.

    Il y a de nombreuses variétés de pommiers et leur fructification est étalée dans le temps. Les plus précoces commencent leur floraison, mais c’est vrai qu’ici, dans le sud la végétation est toujours un peu en avance!

    Avant de planter cet arbre chez vous, renseignez-vous sur sa hauteur future et sur son mode de pollinisation, ce sont deux éléments importants.

    Sa taille : les variétés les plus hautes atteignent 10 à 15 m, cela convient à un grand jardin mais si ce n’est pas le cas du vôtre, préférez les plus petites (celles qui font entre 3 et 10m de haut) voire même les variétés naines mais l’inconvénient de ces dernières est d’avoir une fructification que ne dure pas plus de 15 ans.

    La pollinisation : Pour la grande majorité des pommiers les agents pollinisateurs sont les abeilles et les bourdons qui transportent le pollen, il est donc judicieux de planter au moins 2 pommiers pour que cela se passe bien. il existe quelques variétés autofertiles, renseignez-vous au moment d’acheter votre arbre.

  • Une glycine rebelle

    Une glycine rebelle

    Glycine Admiratif de cette belle grimpante, vous aviez craqué et vous en aviez installé une pour orner une pergola. L’idée était bonne et vous vous félicitiez vraiment de votre décision, attendant impatiemment de voir retomber les premières grappes de fleurs.

    Las, quelques années ont passé et votre glycine ne vous offre toujours pas de floraison. Votre désappointement est à la hauteur de votre déception car la plante se porte visiblement bien, elle pousse normalement et fait de belles feuilles. Alors que se passe-t-il? Pourquoi cette grimpante refuse-t-elle obstinément de fleurir?

    Les trois premières années, ce manque de floraison n’est pas anormal, la plante s’installe. Passé ce délai de "mise en route" le manque de fleurs pose problème et il faut en trouver la raison.
    Si vous avez acheté un pied issu de semis vous allez attendre encore longtemps une mise à fleurs qui peut prendre de longues années…Mais en général les glycines que nous achetons sont des plants greffés et donc aptes à fleurir aprés leur période d’installation.
    Il se peut qu’un rejet parti sous le point de greffe soit devenu dominant et que ce soit lui qui constitue la plus grande partie de la plante, c’est le cas le cas quand une glycine bien florifère arrête sans raison apparente de produire des boutons floraux.
    Et puis veillez aussi à tailler vigoureusement votre plante car si vous la laissez pousser comme elle l’entend, elle fera plus de feuilles que de fleurs.

  • Les lys dans un bouquet

    Les lys dans un bouquet

    Bouquet Habitués que nous sommes à les voir dans les bouquets, nous ne nous posons guère de questions à leur sujet. Bouquets rond, bouquets structurés, simples ou trés élaborés, la plupart du temps les lys sont présents pour donner une touche de charme à l’ensemble.

    Associés aux gerberas, aux roses, aux alstroemères, aux delphiniums, aux oeillets, au lysanthus ou aux asters, les lys sont des fleurs qui se marient aux fleurs les plus variées et qui donnent une touche élégante au moindre bouquet.

    Quand ils sont seuls, l’effet est tout aussi réussi et croyez-moi, un bouquet de lys simplement accompagné de quelques feuilles de fougères ou d’eucalyptus, cela a vraiment de l’allure.

    Les lys asiatiques sont dans les tons rouge-orange, les lys orientaux ont des fleurs en forme de trompette et sont trés parfumés, les lys de Pâques ont quant à eux de belles fleurs blanches que l’on utilise souvent dans les bouquets de mariée.
    De nombreux hybride permettent d’avoir une gamme de coloris plus étendue, aussi pour vos bouquet vous avez un vaste choix. Pour les compositions et les réalisations un peu délicates, faites confiance à votre fleuriste, ce professionnel sait parfaitement associer les fleurs qui vont ensemble et vous fera un bouquet sur mesure.
    Pour conserver longtemps un bouquet il vaut mieux changer l’eau de temps en temps afin qu’elle ne croupisse pas: vos lys resteront un peu plus longtemps dans leur vase.

  • Originale, la lavande papillon!

    Originale, la lavande papillon!

    Lavande_papillon De la lavande elle a la couleur et le feuillage mais sinon les épis sont vraiment différents. Regardez bien cette lavande papillon avec ses ailettes qui se dressent en haut de l’épi, c’est une étrange fleur, appréciée des amateurs de lavande mais aussi de bon nombre de jardiniers.

    Une aubaine cette plante! La lavande papillon est trés facile à cultiver, elle est belle, elle a un parfum agréable et est mellifère, voilà beaucoup de qualités pour une plante. Sa floraison dure jusqu’au mois de juillet-août et dans le commerce vous pouvez déjà en trouver en fleurs. Si vous plantez cette variété avec les lavandes aspic, les plus connues, vous aurez une longue floraison dans ce coloris  inimitable.

    La lavande papillon est une labiée, cet arbrisseau originaire du bassin méditerranéen supporte pourtant quelque peu le gel mais à condition qu’il ne soit ni trop fort ni trop long dans sa durée. Si vous craignez pour sa survie en hiver, n’hésitez pas à l’installer en bac plutôt qu’en pleine terre, elle y sera trés bien.
    C’est le bon moment pour planter cette vivace, mais ne vous préoccupez pas trop de la nature du sol susceptible de lui plaire car cette lavande est vraiment peu exigeante en la matière. Sol ordinaire, sableux, calcaire, voire même pauvre, tout lui va du moment que le terrain est parfaitement drainé.

    Tentez les semis maintenant si vous voulez vous lancer dans cette opération, sinon plantez des lavandes achetées en godets, elles seront déjà bien avancées, cet été vous pourrez vous essayer au bouturage en prélevant des petits rameaux de 10 cm.

    J’allais oublier de vous parler de l’importance capitale de la taille de cette plante! Il faut absolument couper les tiges aprés la floraison et faire une bonne taille pour éviter qu’elle ne se dégarnisse de la base, cela arrive souvent aux lavandes et ce n’est pas trés esthétique.

  • Indispensable plante de rocaille: le saxifrage

    Indispensable plante de rocaille: le saxifrage

    Saxifrages Les saxifrages que l’on trouve dans la nature sont des plantes sauvages que l’on voit facilement. En montagne on les rencontre dans les endroits les plus inhospitaliers, au creux des rochers ou sur des pierres, trés peu de terre leur suffisent. Les variétés qui poussent dans les sous-bois aiment les endroits frais et se complaisent dans ces lieux lorsqu’il y a de l’eau à proximité.

    Ces saxifagracées forment une vaste famille mais les saxifrages qui nous intéressent aujourd’hui, sont ceux qui sont cultivés dans nos jardins et qui font de remarquables coussins de fleurs dans nos rocailles. Plante décorative toute l’année, vous serez enchanté de sa présence.

    De petite taille puisque cette plante ne dépasse pas les 20 cm, il faut la planter dans un sol bien drainé et de préférence à mi-ombre, mais la terre ordinaire fait bien l’affaire et le soleil lui convient aussi s’il n’est pas brûlant. Vous voyez, le saxifrage est trés accommodant!

    Les plants que vous avez mis en terre il y a 4 à 5 ans commencent à fatiguer? Attendez la fin de la floraison et divisez les touffes, gardez seulement les rejets qui se trouvent autour du pied mère, ils seront bien plus florifères.
    Les saxifrages s’étalent et forment des tapis denses mais pour obtenir ce résultat, il faut veiller à ce que ces plantes ne souffrent pas de la sècheresse en été sinon vous allez avoir le triste spectacle de touffes à moitié dégarnies et avouez que ce serait dommage!

  • Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Chenilles_processionnaires Promenade avec une amie. Appareil photo en bandouillère, nous marchons sur des petites routes et des sentiers bordés de pins. Il fait beau, les bas-côtés remplis de thyms en fleurs sentent  bon, c’est un moment agréable. Bart, son petit chien nous suit, il renifle à droite, à gauche, ne se méfie de rien… et pourtant! Autour de nous les pins portent de gros cocons blancs et les chenilles qu’ils renferment sont bien connues pour leur dangerosité.
    A moment donné, nous croisons sur notre route tout un ensemble de ces chenilles, elles ont été soigneusement écrasées et forment un long fil sur le goudron.
    Et puis à la fin de la promenade, devant nous une file de ces "bestioles" avance. Accrochées les unes aux autres elles forment un train qui déambule lentement.
    Mon  amie appelle vite son chien et le tient à l’écart, moi je sors mon numérique!

    Ces chenilles vivent dans les pins jusqu’au printemps, elles descendent alors de leur nid et cherchent un endroit à leur convenance pour s’enterrer et chacune forme alors un cocon dans lequel elle se développe et se métamorphose jusqu’à ce que le papillon en sorte par un soir d’été.
    Ce sera alors le moment venu de l’accouplement puis de la ponte sur une branche du pin, et puis l’éclosion des oeufs et l’arrivée des petites chenilles qui vont se nourrir des aiguilles de pin. A l’automne elles vont construire un grand cocon où elles passeront toute la mauvaise saison, à l’abri des intempéries. Elles ne sortent alors que pour se ravitailler.

    Le contact avec ces chenilles provoque des nécroses des tissus cellulaires qu’il faut soigner sans attendre. Le venin contenu dans les glandes se situant sous leurs poils est virulent même quand ces "bestioles" sont mortes alors il vaut mieux prendre des précautions pour ne pas avoir à les toucher.
    Si vous en trouvez chez vous, faites attention!