Catégorie : Les bons trucs

Le cymbidium : secret de floraison
Une orchidée populaire ? le cymbidium bien sûr!
Peut-être avez-vous chez vous cette orchidée aux feuilles rubanées et aux grandes hampes florales qui présente l’immense avantage d’être trés résistante.
Le cymbidium est avec le phalaenopsis, l’orchidée la plus appréciée, celle que l’on offre en toutes occasions sachant qu’elle fera toujours plaisir.
Ce n’est pas une plante fragile et de plus, elle demande peu de soins : voilà qui réjouit tous ceux qui ont peur de ne pas pouvoir la garder.
Seul petit problème: arriver à faire refleurir cette orchidée.
Profiter plusieurs années de la floraison du cymbidium n’est pas bien compliqué quand on connait et qu’on respecte le processus qui conduit à l’émission des tiges florales.
Cette orchidée a besoin de grand air et d’écarts de température entre le jour et la nuit.
Tous les ans au mois de mai, j’installe le mien dehors sous l’ombrage du néflier du Japon, il y passe l’été et l’automne bien abrité de l’ardeur du soleil. Je le rentre courant décembre, quand il a bien profité des basses températures nocturnes. Mais ici c’est le sud, alors chez vous il faudra sûrement le mettre à l’abri plus tôt, en tous cas il ne faut pas qu’il gèle!
Quand vous le placerez dans la maison, ne le mettez pas dans une pièce surchauffée et surtout éloignez-le de toute source de chaleur, cela ferait avorter les boutons floraux.
N’oubliez pas pendant la floraison de donner à votre cymbidium, un engrais spécial orchidée, il en a besoin!
février 17, 2009
Semons les ancolies sous chassis
Belles fleurs à éperons aux couleurs variées, les ancolies sont des sujets de choix au jardin où elles trouvent leur place dans les massifs. Leur emplacement est fonction de leur taille : premier plan pour les plus petites (celles qui font une vingtaine de centimètres), fond de massif pour les plus hautes qui atteignent 80 cm.
Les ancolies sont appréciées pour leur généreuse floraison mais aussi pour leur beau feuillage, ce sont des plantes robustes que vous pourrez acheter en godets au printemps, mais vous pouvez d’ores et déjà faire vos propres semis maintenant, cela vous permettra d’en avoir un grand nombre et dans des coloris trés variés.
Les semis d’ancolies se font en février dans des caissettes remplies d’un substrat léger et installées sous châssis froid. Lorsque les plants seront suffisamment grands ( quand ils ont au moins 3 feuilles) il faudra les transplanter dans des godets de 10 cm de diamètre qui resteront encore quelques temps sous châssis. Il faut faire attention à ce que le soleil ne vienne pas taper sur les vitres de celui-ci, cela brûlerait les plants et vos efforts seraient anéantis. Prévoyez donc un système d’ombrage qui servira les jours de grand soleil.
L’installation au jardin se fera quand les gelées seront terminées.
février 16, 2009
Vos hellebores ne vont pas bien?
Les hellebores de votre jardin sont encore en fleurs, elles vous donnaient entière satisfaction jusqu’à présent, mais voilà, depuis quelques temps elles font grise mine et vous vous demandez ce qu’il leur arrive.
Ces plantes vivaces appelées roses de Noël, fleurissent au coeur de l’hiver, poussent dans des terres bien drainées, aiment être à l’ombre ou la mi-ombre, elles sont plutôt de culture facile, mais elles n’aiment pas être déplacées dans les premières années de leur plantation et ne sont pas à l’abri de maladies qu’il faut savoir identifier.
Les hellebores qui déclinent sont la plupart du temps atteintes par des champignons dont la présence peut avoir de graves conséquences.
La pourriture est certainement l’atteinte la plus fréquente que subissent ces plantes, elle se caractérise par l’apparition de taches brunes accompagnées d’une poussière grise qui macule le feuillage. Le responsable est un champignon qui se développe lorsque le sol est trop humide, il faut diminuer les arrosages, traiter avec un fongicide et veiller à ce que le sol ne soit pas trop lourd ( incorporez du sable à la terre si nécessaire)
La pourriture des tiges couplée à la venue d’un feutrage blanc est due à un champignon contre lequel on ne peut pas grand chose, le mieux est de suprimer la plante et de pulvériser un fongicide sur le sol pour le désinfecter.
Si vous constatez des taches noires irrégulières sur les feuilles et que ces dernières finissent par jaunir, c’est que le "coniothyrium hellebori" est là, il s’agit d’un champignon spécifique à cette plante, il faut effectuer des pulvérisations de bouillie bordelaise pour l’éradiquer. Cette opération doit être faite à titre préventif et avant la floraison : pensez-y l’automne prochain!
février 15, 2009
Plantons des rosiers!
c’est en hiver que l’on plante les rosiers vendus racines nues, ceux qui sont vendus en contenant peuvent l’être bien aprés cette période.
Les catalogues, les jardineries et les horticulteurs présentent de nombreuses variétés de rosiers avec des tailles différentes, des coloris trés variés et spectaculaires et des parfums sublimes.
De nouvelles créations apparaissent chaque année mais les roses les plus anciennes ont toujours autant de succès, il faut reconnaître qu’elles sont sublimes!
La rose, c’est la beauté et le parfum réunis pour notre plus grand plaisir!
Vous voilà avec vos rosiers à planter? Si vous les avez reçus par colis alors que le temps est au gel ou à la neige, attendez un peu pour les déballer et laissez-les au frais.
Avez-vous creusé un trou suffisamment large et profond? Il faut que les racines soient à l’aise, qu’elles ne soient ni repliées ni serrées les unes contre les autres. Le trou de plantation doit être bien préparé, le fond doit être ameubli et comporter un bon drainage si la terre est lourde.
Procédez à l’habillage des racines : recoupez- les et taillez toutes celles qui sont abîmées, faites un pralinage en les enduisant d’un mélange d’argile et de tourbe.
Installez la plante dans son nouveau lieu de vie, recouvrez de terre en tassant bien, faites une cuvette pour pouvoir arroser convenablement.
Voilà votre rosier installé pour de nombreuses années.
février 14, 2009
Quelques plantes officinales à adopter
Il est bon d’avoir dans le jardin ces plantes que l’on appelle aussi "les simples" et qui sont connues pour leurs effets bénéfiques sur la santé. Elles sont faciles à cultiver, ont des feuillages ou des fleurs intéressantes mais sont surtout de précieux alliés pour guérir certains maux. Mais attention il faut bien les connaître et savoir quelle partie de la plante utiliser : feuilles chez les unes, fleurs ou jeunes tiges chez les autres car sur un même sujet des parties peuvent être utilisées ou consommées alors que d’autres sont toxiques.
La plupart de ces plantes officinales poussent à l’état sauvage et on en trouve fréquemment au bord des chemins, mais on peut parfaitement les cultiver chez soi en faisant des semis comme pour l’angélique, la camomille ou la guimauve. La division des touffes afin d’avoir de nouveaux pieds s’effectue sur des plantes comme la tanaisie, le tussilage ou la mélisse.
Leur préférence concernant la qualité du sol est variable : l’armoise aime les terrains fertiles, la chélidoine se plait partout, l’hysope supporte les terrains secs alors que la valériane officinale aime les terrains humides, à vous de sélectionner vos plantes en fonction de la nature de votre terrain.
Installez-les au potager ou dans un massif de fleurs elles y seront en bonne compagnie.
février 10, 2009
La misère pourpre, une plante pour débutants
Un feuillage décoratif et trés coloré, des petites fleurs rose-pâle qui s’épanouissent tout l’été, ce setcreasea purpurea a beaucoup de charme. Son surnom de misère lui donne mauvaise presse mais c’est une plante vraiment facile à vivre et vous serez étonnés par sa rapidité de croissance.
Placé dans une suspension ou au pied d’une plante verte, cette misère va donner de la couleur et se développer suffisamment pour être un élément décoratif de premier ordre.
Seul petit inconvénient, les tiges sont trés fragiles et cassantes il faut donc installer cette plante dans un endroit peu passager afin d’éviter ce désagrément.
La misère pourpre demande un sol léger, des arrosages réguliers (laissez sécher la surface avant de redonner de l’eau) et quelques apports d’engrais du printemps à l’automne.
Cette plante n’aime pas les fortes gelées : à -3 elle résiste encore mais au delà c’est plus difficile. Pour le moment elle est encore dans la maison, dans une pièce non chauffée et cela lui convient bien, bientôt elle retournera dehors à exposition mi-ombre, cela lui fera le plus grand bien.
La rapidité de croissance de cette misère fait que les tiges ont tendance à s’allonger démesurément, il faut régulièrement pincer leur extrémité afin que la plante reste bien étoffée. Profitez aussi des morceaux de tiges qui se cassent pour faire des boutures, elles prennent trés facilement même dans un verre d’eau.
février 9, 2009
Les crocus commencent à se réveiller!
Hier, j’ai pu photographier ces quelques crocus qui, courageux, commencent à pointer" le bout de leur nez". Courageux ces crocus? Non, là où ils sont, bien à l’abri d’un mur qui les protège, ils ne craignent pas grand chose, d’autant qu’ici les jours se sont bien radoucis.
Ces bulbes que vous avez peut-être installés chez vous dans un massif ou des jardinières ont une floraison plus ou moins précoce selon les variétés, mais la plupart sont en fleurs en février ou mars. Ils côtoient volontiers les perce-neige qui eux aussi ouvrent leurs fleurs alors que l’hiver n’est pas fini, du reste ces derniers portent bien leur nom!
Installés à l’automne dans une terre bien drainée et à une profondeur suffisante, les crocus ne demandent rien, ils subissent le froid de l’hiver et finissent par se réveiller. Si les vôtres n’émettent aucune pousse dans les semaines qui viennent et s’il ne s’agit pas de variétés tardive c’est qu’il y a eu un incident de plantation. Peut-être que le sol trop détrempé les a fait pourrir, peut-être aussi qu’ils ont été mangés par des ravageurs…
Chez ces plantes, les fleurs épuisent le bulbe qui doit se régénérer pour pouvoir refleurir l’année suivante, il faut donc laisser le feuillage jaunir et faner avant de le couper. Vous pouvez laisser les bulbes en place aprés la floraison, l’an prochain ils seront de nouveau présents.
Pour le moment, ce n’est que le début de cette jolie floraison qui nous rappelle que le printemps n’est pas loin.
février 8, 2009
Plantes d’intérieur : quelques incidents de culture
Mais vous avez vu votre spatiphyllum? Ses feuilles sont nécrosées, il a perdu de sa prestance. Et votre ficus benjamina? Aîe, ces feuilles jaunies tombent et jonchent le sol. Et votre dieffenbachia? Vous ne comprenez pas son changement d’allure, lui si touffu s’étiole depuis quelques temps et s’allonge en donnant l’impression de manquer de vigueur…
Pourtant vous vous en occupez et je vous crois volontiers mais le problème c’est que vous êtes passé à côté de ce que demandent vos plantes, il suffira d’y remédier et de leur donner les soins appropriés pour les voir retrouver forme et beauté.
Les plantes dites d’intérieur viennent pour la plupart des zones tropicales, elles sont habituées à une bonne hygrométrie et à des température clémentes.
Dans nos maisons, elles se retrouvent dans des conditions de vie quelque peu difficiles pour elles : sécheresse de l’air, variations de températures, excès ou absence d’arrosages…tout cela est stressant pour elles.
Vous avez peut-être un jour vu votre plante se flétrir brusquement, ne cherchez pas bien loin quelle en est la cause, c’est qu’elle a été exposée même brièvement à un important changement de température ( ex un courant d’air froid dû à une fenêtre ou une porte laissée un instant ouverte)
Le jaunissement des feuilles et le flétrissement de la plante sont fréquents, ils signalent un problème d’arrosage : soit vous donnez trop d’eau soit vous n’en donnez pas assez. Dans le premier cas cessez les arrosages pendant quelque temps, dans le deuxième cas faites tremper le pot pour que le substrat se réhydrate convenablement.
Vous le savez, ces plantes ont besoin de lumière mais le soleil direct leur est néfaste et cause des brûlures au feuillage qui se couvre de taches brunes , choisissez soigneusement l’endroit où vous les installez.
L’hygrométrie est trés importante, si elle est insuffisante, les feuilles se nécrosent, leurs bords brunissent et sèchent. Solution pour éviter ce problème : brumiser régulièrement le feuillage.
Avec tous ces bons soins, vos plantes vont avoir "une santé de fer"!
février 7, 2009
Heureusement il y a le lierre!
Il y a au fond de mon jardin un vieux mur peu esthétique. Sur un côté se trouve un polygonum qui s’est beaucoup développé et qui en couvre une bonne partie mais il est trés échevelé et en cette saison comme il n’a pas de feuilles l’effet est plutôt médiocre en cette saison…de l’autre côté s’étendent des lierres et là c’est autre chose : bien vert pour l’un, panaché pour l’autre ils m’offrent un décor permanent que j’apprécie beaucoup.
Les lierres sont d’origine européenne et donc parfaitement adaptés partout en France, ils ne craignent ni le froid intense ni la sécheresse et en plus ils poussent quelque soit leur exposition, alors "vive les lierres"!
Cette plante grimpante n’a besoin de rien, elle se contente de pousser. S’il a un support il va s’y agripper au moyen de ses crampons, sinon il va s’étaler sur le sol et constituer un intéressant couvre-sol qui maintiendra une bonne humidité au pied des arbres sous lesquels il pousse.
Dans le jardin, le seul problème est de le contenir, il faut le tailler pour ne pas se laisser envahir mais comme il supporte fort bien les coups de cisaille ce n’est pas un problème.
Le lierre a une floraison plutôt insignifiante de couleur crème qui attire les insectes pollinisateurs , elle est suivie de petites baies dont il faut se méfier car elles sont toxiques.
Si vous installez un lierre en pot pour avoir une suspension agréable, pensez à s’y développera mais restera de proportion raisonnable, pensez à l’arroser et à le rempoter tous les 2 ou 3 ans.
février 4, 2009
Février au jardin
L’hiver n’est pas fini, mais il est bien entamé et comme les jours rallongent, les envies de jardinage nous prennent dés que le soleil est présent. C’est un appel irrésistible qui touche tous les passionnés de plantes et ils sont nombreux, et je vous assure que je ne suis pas la dernière!
Bref, il faut que je vous parle de ce que vous pouvez commencer à faire au jardin mais attention, pas question de planter ou de tailler s’il gèle, donc si c’est le cas chez vous, une seule consigne : attendre.
Février est un mois dont il faut se méfier car il peut-être clément certains jours et rude d’autres, les gelées sont souvent là et il vaut mieux se montrer prudent.
Par temps doux vous allez pouvoir effectuer certains travaux notamment : terminer la plantation et la taille des arbres fruitiers, taillez aussi les arbustes d’ornement à floraison estivale ( buddleia, hortensias, altéas), mais ne touchez surtout pas à ceux qui vont fleurir au printemps sinon vous n’aurez pas de fleurs cette année.
Désherbez les massifs de vivaces et de bisannuelles laissées en place, faites la même chose pour les allées avant que les mauvaises herbes ne soient trop développées et plus difficiles à enlever.
Commencez à mettre en terre les vivaces rustiques qui peuvent l’être en ce moment comme les primevères et les sauges, installez les lys et divisez les vivaces à floraison estivale comme les coréopsis ou les marguerites.
Les grimpantes ont aussi besoin de vos soins, c’est en février et par temps doux qu’on taille les glycines et les clématites qui fleurissent l’été, cette opération va leur permettre d’émettre des tiges florifères.
Enfin, c’est le bon moment pour traiter préventivement les arbres et arbustes en effectuant des pulvérisations de bouillie bordelaise.
Allez, il ne vous reste plus qu’à guetter le temps pour vous mettre au travail!
février 2, 2009