Catégorie : Plantes méditerranéennes

  • Ne négligez pas vos cactées!

    Ne négligez pas vos cactées!

    Cacte De culture trés facile, ces plantes sont charnues et épineuses, il faut faire attention quand on les manipule et porter des gants épais, on à même intérêt à les attrapper avec des pinces en bois lorsqu’on veut les rempoter.
    La famille des cactées est trés vaste, elle compte plus de 2000 espèces qui sont originaires d’Amérique, où elles sont bien adaptées aux endroits arides.
    Plantes aux tiges gorgées d’eau et aux feuilles réduites à de simples aiguillons pour mieux résister à la sècheresse, les cactées se suffisent de peu et sont capables de vivre longtemps sur leurs réserves.

    Habituées des lieux secs et ensoleillés, celles que nous gardons chez nous doivent retrouver un minimum de conditions de vie acceptables.
    Vous le savez, il leur faut beaucoup de lumière. A l’intérieur placez-les devant une fenêtre ensoleillée et en été, installez-les dehors elles vont apprécier.
    Soyez trés modérés avec les arrosages, laissez bien sécher le terreau entre deux apports d’eau et rappelez vous que ces plantes craignent vraiment les excès en la matière.
    Vous voulez les voir fleurir? Alors laissez-les au repos en hiver. Ne les arrosez pratiquement pas pendant cette période et laissez-les dans une pièce fraîche.
    Pas la peine de vous précipiter pour les rempoter dés l’arrivée du printemps, ces plantes poussent trés lentement et les changer de pots tous les 3 ans est largement suffisant, sauf si celui que vous venez d’adopter est dans un mini pot.
    Pour ce faire utilisez un terreau poreux qui évitera la stagnation de l’eau, elle est responsable du pourrissement de la plante.
    Avec ces quelques soins, vous allez pouvoir les garder bien longtemps.

  • Le ciste cotonneux, ami de la sécheresse

    Le ciste cotonneux, ami de la sécheresse

    Ciste1 Pour apprécier la beauté des fleurs du ciste, regardez-les le matin quand le soleil est encore bas et qu’il joue avec les pétales, c’est superbe!
    Cette plante typiquement méditerranéenne est un arbuste qui pousse à l’état naturel dans la garrigue et le maquis, comme certains autres végétaux du sud, il est pyrophyte c’est à dire qu’il se régénère et se multiplie aprés un incendie.
    Ce buisson compact a un port étalé et est décoratif par son feuillage duveteux et persistant de couleur vert-gris, mais aussi par sa belle floraison rose qui dure d’avril à juin.

    Lorsque le bouton s’ouvre, les pétales roses tout chiffonnés mais soyeux se déploient pour une journée, car telle est la durée de vie de chacune de ces fleurs. Heureusement l’arbuste porte une multitude de boutons floraux et la floraison est ininterrompue et spectaculaire pendant 3 mois.
    En bonne méditerranéenne, cette plante aime la chaleur, le soleil et les sols secs, voire même caillouteux.
    Pas besoin de lui donner de l’engrais, pas besoin non plus de le tailler si ce n’est pour enlever le bois mort, le ciste est vraiment l’arbuste idéal pour le jardin où il a sa place dans les massifs, les rocailles, les talus à couvrir…Seul bémol à tous ces compliments, sa faible rusticité, pas de problème dans les zones à climat doux, mais ailleurs il faut le protéger en hiver.

    Pourquoi ne pas réaliser un coin méditerranéen au jardin, en associant le ciste aux lavandes, aux  santolines, aux iris violets, aux coronilles?

  • Les arbres de Judée sont en pleine floraison

    Les arbres de Judée sont en pleine floraison

    Arbre_de_jude1 Un arbre aussi appelé gainier, qui se plait dans le midi et dont la floraison exceptionnelle transforme la garrigue en un jardin de couleur. Beau spectacle. On le trouve aussi au bord des chemins, dans les terrains à l’abandon, et bien sûr dans les parcs et jardins où il est trés ornemental.

    Pourquoi l’avoir appelé "arbre de Judée"? Pour certains, ce nom viendrait du fait qu’il est originaire de Judée mais pour d’autres qui se réfèrent à la légende, il tiendrait son nom de Judas qui se serait pendu à une de ses branches. Laissons les deux thèses s’affronter nous n’aurons sûrement jamais la réponse…

    Quoiqu’il en soit, c’est un bel arbre à la floraison d’un rose vif tirant sur le violet. Dés la mi-mars, les fleurs apparaissent. Regroupées sur les branches nues elles les recouvrent et donneront des fruits en forme de gousses aplaties que vous pourrez récupérer quand ils seront mûrs pour tenter des semis. A moins que vous ne préfériez faire des boutures en août ou prélever des drageons pour multiplier votre arbre de Judée.

    Si vous décidez d’opérer ainsi sachez que sa croissance est plutôt lente et qu’il vous faudra être trés patient pour voir les premières fleurs, je vous conseille de planter un sujet adulte qui vous donnera pleine satisfaction.

    Cet arbre aime les sols parfaitement drainés voire même secs et a une prédilection pour le calcaire, ce qui explique qu’il se plaise tant dans le midi, d’autant qu’il adore le soleil au point de trés bien supporter la sécheresse. Par contre il n’a pas une grande résistance au gel donc pas question de l’installer dans les régions aux hivers trés rigoureux.

    Choisissez-lui un emplacement abrité du vent du nord pour que ces fleurs ne soient pas endommagées et surtout ne le changez pas de place, il déteste être transplanté.

    Vous aurez le temps d’en profiter largement car il vit une bonne centaine d’années !

  • Le bel amandier au seuil du printemps

    Le bel amandier au seuil du printemps

    Dscn2609 Il est encore en fleurs dans le jardin mais plus pour longtemps car il a débuté sa floraison en février et maintenant un tapis de pétales blancs jonche le sol. J’aime la période où il se couvre d’un voile de fleurs blanc rosé, quand la couleur des fleurs tranche sur le bleu du ciel .
    Précoce, il est le premier arbre fruitier à fleurir et sa floraison trés attendue est fascinante.

    Il fait partie de la famille des rosacées et nous vient du Moyen-Orient et de Grèce d’où il a été exporté vers le sud de la France. C’est un vrai méditérranéen, il aime la chaleur, supporte  la sècheresse et craint le froid.

    L’amandier est à réserver aux zones à climats doux et aux terres chaudes, pierreuses et calcaires, inutile d’essayer de le planter en sol humide il n’appréciera pas du tout le lieu !
    Plantez-le en automne-hiver dans un endroit bien ensoleillé et laissez-le vivre sa vie qui du reste est longue puisqu’il peut atteindre les 100 ans.

    Contentez-vous de tailler les branches mortes et d’aérer l’intérieur de la ramure pour que le soleil arrive au coeur du feuillage.
    La floraison est suivie de l’arrivée des feuilles et de la formation de petites amandes qui sont des drupes ovales veloutée dont la coque renferme le fruit comestible.
    Si vous voulez le multiplier vous pouvez vous lancer dans le greffage sur un prunus (en juillet-août) ou essayer le semis de coques, il réussit plutôt bien (pour cette opération,récuperez les amandes en fin d’été quand elles sont sèches).
    Ces fruits se récoltent et se consomment verts en juillet ou secs en août -septembre.

    Attention de ne pas confondre ces amandes douces avec les amandes amères qui sont toxiques. Ces dernières sont issues de l’amandier sauvage et se distinguent des amandes douces par leur taille, elles sont en effet bien plus petites.

  • Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Pomelos Le citrus x paradisi est un arbuste à feuillage persistant d’environ 4 à 6 m quand il est planté en pleine terre mais dans les régions où il est particulièrement bien acclimaté comme en Californie, en Israêl ou en Espagne, il peut atteindre 12 m. Cultivé en pot il sera bien sûr plus petit mais fructifiera quand même.

    Ses fruits sont de gros agrumes à la belle couleur jaune, au goût légèrement sucré et acidulé, ils sont rafraichissants et pleins de vitamines. La récolte s’effectuant à partir de novembre, on peut tout l’hiver consommer ces pomelos à chair jaune ou rose que l’on choisira bien fermes et bien lourds.

    Mis à part en Corse et sur le littoral méditérranéen, il vaut mieux planter ces citrus dans de grands bacs qui resteront dehors au soleil à la belle saison et qui passeront l’hiver à l’abri du gel dans une serre froide, une véranda, un garage ayant une ouverture vitrée…

    Cet agrume n’est pas une plante d’appartement et souffre beaucoup de la chaleur désséchante de nos intérieurs. Vous l’avez sûrement remarqué si vous avez installé votre pomelo dans une pièce chaude de la maison, il a les feuilles qui se recroquevillent puis qui jaunissent, la plante peut mourir de ce traitement, laissez-la donc au frais, loin des courants d’air et brumisez son feuillage.

    Attention aux arrosages, ils doivent être réguliers mais bien dosés, pendant la période de croissance qui se produit quand la température augmente, veillez à ce que le substrat ne se déssèche pas et fertilisez avec un engrais spécial agrumes.

    Les insectes sont assez nombreux à aimer cette plante, les pucrerons, les mouches blanches, les cochenilles et les araignées rouges viennent se repaitre de sa sève, il faut surveiller et traiter avant toute invasion.

    Vous avez semé des pépins dans un pot ? Vous n’aurez pas à attendre longtemps avant de voir sortir une petite plantule, mais il faudra par contre être patient pour voir les premiers fruits .

  • Des fleurs en hiver grâce au laurier-tin

    Des fleurs en hiver grâce au laurier-tin

    Laurier_tin_en_fleurs Ils sont en fleurs et depuis un moment déjà ! Ce sont des arbustes trés présents dans le midi, ils font partie de la végétation spontanée que l’on rencontre dans la garrigue ou le maquis. Ils se développent à l’état naturel dans tout le bassin méditérranéen et jusqu’au Proche-Orient.

    Dans mon jardin ils poussent tout seuls sans entretien et se ressèment volontier un peu partout. Les lauriers-tin sont vraiment faciles à vivre et en plus constituent un décor permanent car les fleurs qui apparaissent en début d’hiver cohabitent avec les baies bleues-noires de l’année précedente, le tout sur fond de feuillage persistant vert soutenu.

    J’aime cette floraison hivernale. Les boutons qui apparaissent sont roses puis ils s’ouvrent et les fleurs regroupées forment des bouquets blancs qui sont légèrement odorants.

    Vous voulez planter des lauriers-tin chez vous, dans le jardin ou en bac sur le balcon ? Pas de problème cet arbuste aime tous les sols, résiste bien aux parasites, à la pollution, aux embruns, au vent, et au gel (jusqu’à -10 degrés) que demander de plus ?

    Leur entretien est réduit au minimum, quelques arrosages s’ils sont en pots et éventuellement une petite taille. Si vous devez tailler vos lauriers-tin, notamment si vous avez constitué une haie avec cette espèce, attendez la fin de la floraison pour le faire (au mois d’ avril).

    Plantés en isolé ou en bosquet, ces arbustes n’ont besoin que d’une légère taille d’entretien pour garder un joli port mais ce n’est pas obligatoire, vous bénéficierez alors de la couleur bleutée de leurs baies. Elles restent trés longtemps sur les branches et font le régal des oiseaux.

    Attention, les baies du laurier-tin sont toxiques

  • Le mimosa au soleil du midi

    Le mimosa au soleil du midi

    Le_mimosa Ces arbres au feuillage persistant dont les branches croulent sous les fleurs jaune d’or ont plus d’un atout pour eux et apportent tout le soleil du midi à ceux qui en fleurissent leur maison car les rameaux de mimosa font de superbes bouquets odorants que l’on conserve longtemps en vase.

    On doit un grand merci au navigateur James Cook d’avoir ramené d’Australie des graines de cette légumineuse. Ce n’est qu’au XIX ème siècle que ces arbres ont commencé à être plantés dans le sud de notre pays et là ils ont trouvé des conditions de vie tellement bien adaptées à leurs besoins qu’ils se sont développés et même naturalisés.

    Mimosa d’hiver ou mimosa des quatre saisons ? Leur feuillage est différent, leur époque de floraison aussi. Avec le mimosa d’hiver vous aurez des fleurs à foison de février à mars, avec le mimosa des quatre saisons ce sera moins spectaculaire mais vous en profiterez plusieurs fois dans l’année et surtout au printemps et à l’automne.

    Ce sont tous des acacias et ils ont les mêmes exigences mais la deuxième variété (acacia retinode) est un peu moins résistante au froid que la première (acacia dealbata). Leur résistance au froid ne dépasse toutefois pas une certaine limite et au delà de -10 si le gel dure l’arbre en meurt. De toutes façons, il vaut mieux les protéger. Leurs racines sont superficielles et  risquent de geler, mettez-leur un paillage pour éviter le pire et pour cette même raison, installez-les à l’abri du vent qu’ils craignent énormément.

    Ils aiment le soleil, la chaleur, les terres bien drainées et ne supportent ni l’humidité stagnante du sol ni le calcaire, encore que la variété "retinode" soit plus tolérante sur ce sujet, c’est du reste pour cela qu’on l’utilise maintenant comme porte-greffe des autres mimosas.

    Si vous aimez ces arbres dont les fleurs, emblème de la "Journée de la femme" (8mars) ont un parfum exceptionnel, suivez La Route du Mimosa, un parcours de 130 km qui, entre Bormes les Mimosas et Grasse vous fera découvrir tout le charme de ces acacias bien méditerranéens.

  • Le cedrat main de bouddha, le fruit porte-bonheur

    Le cedrat main de bouddha, le fruit porte-bonheur

    Un_cedrat Un drôle de fruit par sa forme, mais un agrume qui est tout un symbole. Offert à Bouddha, cadeau du nouvel an en Chine où il est considéré comme porte-bonheur à cette occasion, le cédrat main de Bouddha est surprenant avec son aspect de main aux doigts pendants.

    Mais quel est l’arbre qui porte un fruit aussi extraordinaire ? C’est le cédratier, un agrume épineux, voisin du citronnier et qui appartient à la famille des rutacées. Il trouve son origine en Asie, est connu en Europe depuis fort longtemps. Il y a d’autres variétés de cédratiers qui font l’objet d’une culture productive en Corse, au Maroc et en Crête, mais leurs fruits ne sont pas digités.

    Si vous voulez adopter cette plante chez vous c’est possible, mais cultivez-la en pot ou en bac car elle ne supporte pas le froid.

    Prévoyez un contenant suffisamment grand et que vous pourrez déplacer facilement car le cédratier aime bien passer la belle saison dehors au soleil ou à mi-ombre. En hiver par contre, laissez-le à l’abri car les températures inférieures à 0 degrés ne lui conviennent pas du tout.

    Donnez-lui un substrat bien drainant, arrosez-le régulièrement et faites des apports d’engrais comme pour tous les agrumes. Cet arbuste a une croissance plutôt lente, mais il arrive à avoir une belle hauteur qui toutefois ne dépasse pas les 3 à 4 m lorsqu’il est planté en pleine terre en région trés douce.

    La floraison blanche est trés odorante, les fruits digités sont jaunes à maturité et se récoltent en hiver, ce sont de gros fruits qui peuvent  peser jusqu’à 4 kg et mesurer 25 cm pour les plus gros.

    Vous vous demandez s’ils sont comestibles ? Mais oui et ils sont même bons, la chair n’est pas juteuse mais est parfumée et on en fait des confitures, des gelées, des fruits confits, des crèmes…

    C’est sûr, avec un cédratier installé chez vous, vous allez épater le voisinage !

  • La salsepareille, une grimpante agressive

    La salsepareille, une grimpante agressive

    Baies_de_salspareille_1 Son nom vous dit peut-être quelque chose car cette plante est très connue en tant que plante médicinale.

    Voilà un sous-arbrisseau qui se plait dans les terrains incultes et secs du pourtour méditérranéen et qui prospère dans la garrigue, les sous-bois,  où il s’accroche aux haies et aux buissons.

    Cette vivace fait partie de la famille des liliacées et est couramment appelée salsepareille rugueuse ou liseron épineux car ses tiges portent des épines plutôt disuasives.

    Salsepareille La salsepareille grimpe si elle trouve un support sinon elle s’étale. Dans le jardin elle pousse un peu partout même dans les massifs où elle est indésirable. Elle est très difficile a enlever car les racines sont fortes et bien ancrées, de plus du fait de ses épines il vaut mieux se munir de gants pour effectuer cette opération et tant que vous y êtes faites attention à vos vêtements auxquels elle va s’accrocher sans vergogne! Un bon point pour cette vivace, lorsqu’elle pousse dans les haies libres elle devient un bon obstacle infranchissable et constitue une bonne protection.

    Son feuillage est persistant et ses feuilles coriaces en forme de lance sont tachetées de blanc, la floraison odorante a lieu en été et est suivie en automne de grappes de baies d’un beau rouge vif, elles sont très décoratives.

    La plante est surtout connue pour l’utilisation médicinale que l’on fait de ses racines. Elle soignent entre autres, les rhumatismes et les maladies de peau, on considérait autrefois que la salsepareille avait des pouvoirs magiques, peut-être parcequ’elle soignait des maladies diverses et variées.

    Attention, les baies sont toxiques.

  • L’olivier, un arbre de légende

    L’olivier, un arbre de légende

    Oliviers_1 Connu depuis plus de 5000 ans, l’olivier est le symbole de la paix, le représentant de la région méditerranéenne et le signe de la longévité. Cet arbre vit très vieux, le plus agé recensé en Provence se trouve dans les Bouches du Rhone, il a 1800 ans.

    Bien droit quand il est jeune, en prenant de l’age il devient de plus en plus tortueux et noueux comme un vieillard chenu.
    Sa hauteur est raisonnable, sa ramure a une forme caractéristique. Son feuillage persistant  vert dessus et argenté dessous en fait un bel arbre d’ornement qui actuellement est très à la mode. Vous pouvez aussi le cultiver en pot il s’y plait bien.

    Il a la réputation d’être immortel mais il faut relativiser cela, en fait on dit qu’il ne meurt jamais car lorsqu’il atteint un très grand age, sa souche developpe des pousses qui prennent la relève. On peut prélever ces rejets et les replanter pour avoir un nouvel arbre.

    Les oliviers très présents sur tout le pourtour méditerranéen sont des arbres qui s’adaptent aux sols ingrats de cette région, ils peuvent pousser sans soin mais demandent pour fructifier un minimum d’attention.
    Quelques binages en été, quelques apports de fumure, des traitements contre les cochenilles qui les colonisent facilement et surtout une bonne taille, tout cela les comble!
    La taille est une opération qui demande une certaine maîtrise, ici on dit qu’une colombe doit pouvoir se poser au milieu de l’arbre une fois la taille terminée. C’est qu’il faut aérer au maximum le centre pour que le soleil pénètre bien la ramure afin que les olives mûrissent dans les meilleures conditions.
    Cet arbre résiste  parfaitement à la sècheresse mais il craint le gel et lorsque celui-ci est prolongé il fait de gros dégats dans les plantations comme en 1956.

    Avoir un olivier chez soi, le soigner, le voir grandir tout doucement et se dire qu’il est là pour plusieurs générations, voilà qui  fait rêver plus d’un amateur de jardin!