Catégorie : Plantes méditerranéennes

  • Le genévrier cade, arbrisseau aux maintes vertus

    Le genévrier cade, arbrisseau aux maintes vertus

    Baies_de_genvrier_cade Vous l’avez peut-être rencontré un jour en vous promenant dans les terrains secs du pourtour méditerranéen. Cet arbuste ne passe pas inaperçu avec son feuillage persistant formé d’aiguilles gainées de blanc et ses petites baies d’un ton brun-rouge.

    C’est un arbrisseau qu’ici on appelle tout simplement "cade" et qui affectionne les lieux arides, les sols rocailleux, les terres calcaires. Bref, un sujet de taille raisonnable qui pousse tout seul sans rien demander (ni taille, ni arrosage) et qui peut atteindre l’age avancé de 200 ans.

    Le cade est un arbuste aromatique dioïque, les fleurs mâles et femelles ne sont pas sur le même pied. L’arbuste fleurit en mai et les fruits(galbules) n’arrivent à maturité qu’au bout de 2 ans. Elles  font le régal des oiseaux et sont aussi comestibles pour nous, on les utilise pour les préparations culinaires.
    Bois et feuillages sont connus depuis  l’antiquité pour leur vertus désinfectantes et cicatrisantes, on les a pendant des siècles fait brûler pour prévenir les épidémies de choléra et de peste.
    L’huile obtenue par distillation entre dans la préparation de certains produits notamment des shampoings anti-pelliculaires très efficaces. Une des dernières distillerie se trouve encore dans le village de Claret (Hérault)
    Vous pouvez adopter chez vous cet arbuste si peu exigeant, plantez-le à l’automne ou au début du printemps. Vous pouvez aussi le semer ou faire des boutures en fin d’été .

    J’allais oublier de vous indiquer une autre de ses qualités et non des moindres: il éloigne les insectes et fait fuir les rongeurs!

  • le calcaire : un ami qui peut nous vouloir du mal

    BignoneLe calcaire… voilà un élément essentiel du sol qui devient en cas d’excès le pire ennemi du jardinier.

    En effet en petit quantité ce calcaire sous sa forme ionique permet la cohésion du sol en stabilisant l’argile et l’humus et en empêchant les éléments nourriciers d’être lessivés. Cependant ce même pouvoir de rétention devient très gênant en cas d’excès de calcaire, car celui-ci en augmentant empêche alors les plantes d’accéder aux éléments du sol et notamment au fer.

    Le fer intervient dans le métabolisme de la plante, à tel point que ci celle-ci en manque elle finit par mourir. Auparavant, le limbe jauni alors que les nervures restent vertes puis la plante dépérit et finalement meurt. Un apport de fer liquide redonne aux feuilles un bal aspect vert, mais ce n’est que de courte durée, et il est tout de même préférable de choisir des plantes adaptées aux sols très calcaire : les plantes calcicoles. Elles possèdent la faculté d’extraire le fer et le magnésium nécessaire à leur croissance des sols calcaires. Voici une liste non exhaustive bien sûr, n’hésitez pas à ajouter vos propres expériences en commentaires !

    Arbousier, agave, canes de Provence, rose trémières, buddleia, bignone, valérianes, arbre de judée, albizzia julibrissin et toutes les cistes et beaucoup d’autres encore…

  • Les charmes discrets des jardins de l’Abbaye Saint-André

    Les charmes discrets des jardins de l’Abbaye Saint-André

    Glycine
    Face à l’immense Palais des Papes d’Avignon et le légendaire Rocher des Doms, sur l’autre rive du Rhône, on peut visiter l’imposant Fort Saint-André, édifié sur le Mont Andaon par le roi Philippe Le Bel, pour protéger la belle abbaye bénédictine et les bourgs environnants. Cette abbaye a une très longue et passionnante histoire, ses origines remontant à des temps très anciens. Lors des invasions sarrasines, elle fut sans doute très abîmée et endommagée. C’est autour de l’an 980 que l’évêque d’Avignon entreprit de la faire resurgir et renaître de ses ruines, commandant ainsi sa reconstruction et érigeant trois églises différentes.

    Aujourd’hui, évidemment, bien de l’eau a coulé sous les ponts et l’Abbaye Saint-André connut de nombreuses évolutions dont le sol garde une précieuse et limpide mémoire … Parmi ses nombreux trésors, il est un jardin merveilleux, se déployant au-delà des murs de la façade. Un lieu tranquille où l’on peut venir y respirer une savoureuse quiétude, l’ombre parle un langage discret, le vent parfois engage le dialogue entre les grands pins parasols. Les arbres parlent aussi, comme des dieux … On y pense souvent aux dieux quand on pénètre dans les carrés aux tapis verdoyants et brodés des fleurs du printemps, Pan et les nymphes s’y divertissent, c’est là que croissent et s’épaississent, dans un silence tout religieux, des oliviers millénaires, à l’écorce dégoulinante, imitant la roche gorgée de Soleil qui affleure partout dans cette lumineuse région. Visiter ce jardin secret, c’est s’imprégner de la luxuriante beauté végétale de la Provence et de sa douceur de vivre, c’est attendrir son regard dans un dédale d’iris, d’acanthes, de pierres, de rocailles, de glycines, d’ails, de cactées, de joubarbes, de rosiers grimpants et que sais-je encore, les essences y sont si nombreuses que l’on se sent étourdi et ivre, pareil à un papillon qui aurait goûté toutes ces fleurs ! Chapelle_et_massif

    Un jardin des délices que des moines bénédictins, armés de patience, ont soigneusement cultivé au fil des saisons, dans un esprit de douceur et de légèreté, intégrant avec sensibilité toutes ces espèces au paysage rocailleux, privilégiant l’harmonie et les ressources qu’elles prodiguent. Un lieu de pèlerinage et d’inspiration pour tout jardinier épris du paysage et de la nature provençal. Oliviers

    D’autres photos du jardin de l’Abbaye Saint André sur le site Flickr.

    À signaler la sortie aujourd’hui du film chinois « Les filles du Botaniste » réalisé par Dai Sijie. Si vous l’avez vu et que le film vous a plu ou alors pas plu du tout, laissez-nous un comentaire que l’on puisse en parler.

  • Promenade bucolique dans la garrigue

    Promenade bucolique dans la garrigue

    GlaugesAu coeur de la Montagnette, non loin du massif des Alpilles, on trouve une enclave à demi sauvage où le Soleil doux du printemps (parfois rafraîchi par un Mistral “à décorner les boeufs” !) a fait sortir de la terre qui se réveille, et pour le plus grand plaisir du promeneur bucolique, une variété incroyable et merveilleuse d’herbes et de fleurs qui font toujours le bonheur des cuisiniers …
    Ainsi, au bord des sentiers et chemins qui s’égarent dans la colline, on rencontrera le Romarin offrant de belles grappes de fleurs, une boisson tonique, une tisane parfaite pour les soirées d’hiver, aux côtés du thym qui lui aussi, choisit de fleurir en ce moment et d’embaumer la garrigue de son parfum.

    Thym voudrait, d’ailleurs, dire parfum dans l’ancienne langue grecque ! Tout autour de ces vénérables “herbes de provence”, constellant le sol de petites tâches bleutées, notre regard est inévitablement attiré par les beaux iris jaunes que l’on ne trouve que par ici, jonchant le sol calcaire et différents de ceux qui ornent nos jardins (également en floraison en ce moment), qui se nomment les “Glauges” ou “iris des rocailles”. Autre curiosité de ce pittoresque terroir provençal, appréciant un sol calcaire et résistant aux manques d’eau : l’Asphodelus Microcarpus ou Asphodèle, longue tige soutenant un épi de fleurs blanches étoilées, une “plante compagne” (dixit l’excellent ethnobotaniste Pierre Lieutaghi) comme on en rencontre de nombreuses sur les pentes de ces collines si verdoyantes en cette saison et qui possèdent, dit-on, des racines comestibles et des vertus médicinales qu’avait noté dans l’antiquité, le grec Dioscoride. À son époque, la mythologie associait la plante à la résurrection et le poète Homère raconte dans l’”Odyssée” que les Morts qui sont aux Champs-Élysées aimaient s’en nourrir ! Les bourrasques de vent transportent ces bouquets de senteurs, nous enivrant de ces innombrables essences de simples. Les simples que l’on retrouve dans tous les jardins et les recettes des bons élixirs des moines. Non loin de là, on aperçoit les flèches des clochers de l’Abbaye de Saint Michel de Frigolet où la communauté, depuis 1133, a choisi de se recueillir dans ce bel havre de paix, prépare, entre autres, de délicates liqueurs et invite à l’exploration des grands “jardins sauvages” qui l’entourent, en compagnie du groupe “Cueillette, cuisine et compagnie” et de savourer ensuite les récoltes.

  • Sonnez le réveil pour vos cactées

    Sonnez le réveil pour vos cactées

    Echinocactus2 Depuis novembre, vos cactées ont été rentrées et placées dans une pièce très lumineuse, fraîche, quasiment sans arrosage.
    Nous sommes en mars, les cactées peuvent commencer à sortir de leur repos hivernal et bénéficier de vos premiers soins de printemps mais sans excès.

    En premier lieu, un arrosage léger, sans fertilisant (engrais)… c’est une règle générale d’ailleurs, pas d’engrais lors du premier arrosage… en effet, à ce stade, les cellules des racines sont déshydratées donc fragiles, elles brûleraient au contact du produit.
    Une dizaine de jours plus tard, on peut commencer la fertilisation notamment avec un engrais que l’on dilue dans l’eau.
    Il existe des engrais spécifiquement préparés pour les cactus et les plantes succulentes mais un engrais pour les géraniums ou les tomates fera l’affaire.

    Echinoinsecte Si votre cactée est un peu à l’étroit dans son pot, il faut envisager de la rempoter… alors là, attention, des précautions et des gants sont nécessaires.. ou toute autre astuce, comme la "pince de Christine".

    On peut alors profiter de ce rempotage pour mettre dans le terreau, un engrais à libération lente, généralement sous forme de granules qui se dissolveront au fur et à mesure des apports d’eau… mais toujours modérément, le jardinier est un homme de mesure et il sait prendre son temps.
    Ainsi préparées, vos cactées vont retrouver vigueur et croissance.
    Aux beaux jours, à partir de mai, vous pouvez les sortir, jusqu’en octobre. Choisissez un emplacement très lumineux, pas toujours en plein soleil car ils ont connu une lumière tamisée pendant de longs mois et les rayons direct du soleil peuvent provoquer des brûlures.

  • Le retour du bambou…

    Le retour du bambou…

    Phyllostachys_viridiglaucescens_1 Les bambous ont le vent en poupe; on les met donc dans toutes les situations, sans forcément penser aux redoutables conséquences d’un mauvais choix; il est vrai que le choix, dans les bambous, c’est pas ce qui manque, sans compter qu’avec des noms botaniques aussi "rébarbatifs" il est un peu difficile de s’y retrouver.

    Alors pour faire simple et rester dans les grandes lignes, il existe des bambous de toutes les tailles, des nains (ex: les Sasas et les Pleioblastus) aux géants (ex: phyllostachys vivax) en passant par les tailles moyennes, idéales pour les haies et les écrans (ex: les Fargésias).

    Les feuillages et les chaumes (tige) offrent aussi des variantes au bambou classique, avec des coloris variés; "Sasa veitchii" est un classique des bambous nains avec ses longues feuilles originales, marginées de blanc crème. Les chaumes colorés des phyllostachys aureosulcata et spectabilis jaune teinté de rouge sont aussi superbes que ceux du phyllostachys nigra (bambou noir).

    En dehors de ses qualités de plante au feuillage léger, décoratif et persistant, le gros problème du bambou, (quand je parle plus haut de redoutables conséquences), c’est l’envahissement; ses racines traçantes sont capables de le faire ressortir au bout de quelques années, à plusieurs dizaines de mètres du lieu de plantation et même de soulever des terrasses. Malheureusement ces variétés traçantes sont en même temps les plus rustiques supportant aisément  -20°C. Deux solutions, soit les planter très loin à l’écart de l’habitation et des autres cultures, soit les canaliser derrière une barrière anti-rhizomes, un mur, ou dans de grandes poubelles dont le fond aura été découpé.

    Par chance, Il existe tout de même des bambous "cespiteux", c’est à dire, non traçants; le problème est qu’ils sont un peu moins rustiques que les autres, mis à part le genre "Fargésia" qui réunissant les 2 qualités (cespiteux et rustique) serait un bambou idéal….

    Pour la plantation: mettez les bambous au soleil ou à mi-ombre, dans un sol bien drainant, car bien qu’ aimant l’humidité, ils n’apprécient pas les sols détrempés (sauf P.heteroclada); Si votre terre est lourde, faites un apport de sable qui l’allègera tout en améliorant le drainage.

    Pour les grandes jardinières de terrasse, en voilà 2 qui se comportent bien: pseudosasa japonica et sasa cernua.

  • Arbre de la chance, le Clérodendron!

    Arbre de la chance, le Clérodendron!

    Clerodendrum_thomsoniae_c Originaire d’Afrique occidentale, cette plante qui vit en extérieur sous climat doux, devient une superbe et volubile plante d’intérieur ou d’orangerie, sous tout autre climat.

    Parce-que son nom vient du grec Kleros qui veut dire "chance" et dendros, "arbre", le clérodendron, l’arbre de la chance, vous séduira par sa belle floraison, calice blanc au coeur rouge-sang, faisant penser à une constellation de papillons sur fond de lianes feuillues.

    D’abord compacte ou tout juste buissonnante, cette plante grimpante peut atteindre 4 mètres de haut et une belle vigueur en 2 ou 3 ans dans une serre ou une véranda; De jolies fleurs apparaissent après l’hiver, de mars à octobre, regroupées en bouquets le long des tiges.

    Elle a besoin d’une lumière intense, sans soleil direct et d’un repos hivernal à 10, 12°C pour pouvoir fleurir au printemps. Arrosez-la régulièrement, le terreau doit rester humide sans être détrempé et brumisez son feuillage tous les jours, si possible; Prévoyez une treille ou tout autre support solide pour pouvoir l’accrocher au fur et à mesure de sa croissance.

    Au printemps, rempotez dans un pot étroit, dans un mélange de terreau, de tourbe et de terre de bruyère.

    Autre belle variété aux grappes blanches: Clerodendron wallichii.

  • Mettez le voile

    Mettez le voile

    Voile Avec les habitudes que nous avons prises de cultiver des plantes exotiques et autres plantes peu adaptées à nos climats, chaque début d’hiver, nous renvoie aux soucis de protection de ces chères "frileuses".

    Bien mieux que le film en plastique qui empêche la plante de respirer, favorise la condensation, et le développement des champignons, vous trouverez dans les jardineries et magasins de bricolage, des voiles sous l’appellation  "voile d’hivernage", "voile de protection" ou "voile de forçage".

    Ce voile, véritable couverture thermique est en textile de synthèse, non tissé, léger et perméable vendu au mètre ou déjà prédécoupé; il laisse passer l’eau et la lumière tout en permettant à la plante de rester au chaud et de respirer.

    Emmaillotez donc vos plantes sensibles au froid, plantes de terrasse ou de jardin, potées émaillées craignant le gel, dans un ou plusieurs tours de voile, selon le climat; Maintenez le tout à l’aide de tendeurs qui sont faciles à enlever; il faut en effet qu’au moindre redoux ou à la faveur de journées ensoleillées, il soit possible d’ouvrir facilement ce voile, quitte à le remettre pour la nuit. 

    Pour les palmiers, commencez par envelopper les palmes dans du voile avant de mettre un paillon ou de la brande autour du stipe; le seul qui ne craigne rien: le palmier de chine.

    Pour les autres plantes, agapanthes, fuchsias, sauges, lauriers roses…il est utile de recouvrir au préalable le pied avec un lit de feuilles mortes ou de la paille.

    Pour les grosses potées, je découpe un rectangle de brande de la hauteur du pot et de la longueur de sa circonférence; je l’enveloppe et maintiens le tout avec un tendeur de couleur sombre; c’est joli et efficace. Je fais de même autour des troncs des dracaenas, pour les mêmes raisons.

  • L’arbousier, l’arbre aux fraises

    L’arbousier, l’arbre aux fraises

    Arbousier_fleurs_fruits_mvc093f L’arbousier (arbutus unedo), connu aussi sous le nom d’"arbre aux fraises", pousse naturellement dans le maquis méditerranéen mais se cultive bien au-delà, notamment sur le littoral atlantique.

    D’un intérêt plutôt décoratif, ses fruits rouges et jaune-orangé à la peau granuleuse, sont du plus bel effet sur fond de feuillage vernissé; leur goût, par contre, est fade et laisse une sensation âpre et râpeuse. On ne les utilise guère que pour la fabrication des confitures et de la liqueur d’arbouse.

    Autre atout de ce bel arbuste, une floraison en grapillons de petites fleurs blanc-vert en même temps que les fruits (de la saison précédente, devenus mûrs) qui lui donnent un petit air d’"arbre de noël", boules et luminions compris. Ajoutez à cela une forme un peu torturée et une belle écorce brune qui s’exfolie naturellement et vous serez impatients de planter cette curiosité pleine de charme et d’exotisme.

    L’arbousier se plait naturellement en climat doux, jusqu’en région parisienne. Plantez-le dans un sol bien drainé, fertile même un peu calcaire, à l’abri du vent, en plein soleil; il vous faudra être patients, sa croissance est lente et il lui faudra plusieurs années avant de donner des fruits.

    Seul inconvénient à noter, le danger de ces petits fruits rouges, qui à pleine maturité jonchent le sol, s’écrasent sous nos pas, nous entrainant, à coup sûr, dans d’incontrôlables et périlleuses glissades…

  • Paillons pour protéger du froid

    Paillons pour protéger du froid

    Phoenix_canariensis_protection_hivernale Les plantes méditerranéennes, les plantes fragiles et les palmiers doivent être protégés des fortes gelées à partir de début novembre.

    La gelée représente un risque certain sur des plantes ne supportant pas les températures infèrieures à -8°C, mais le plus gros danger vient de l’humidité au niveau des racines.

    Ainsi une plante qui en principe gèle à -8°C supportera des températures bien infèrieures si le pied est protégé de la pluie.

    Le premier geste essentiel est donc de maintenir le pied au sec avec un lit de paille ou de feuilles et même carrément un abri; une cloche en verre ou en plastique remplie de paille fera l’affaire pour les petites plantes.

    Pour les palmiers, il suffit de remonter les palmes autour du coeur, ce qui a pour effet de créer un nid douillet où la température sera toujours plus élevée. Maintenez les palmes à l’aide d’un raphia, et entourez le tout d’un paillon ou d’un rectangle de brande maintenu par des tendeurs( de couleur sombre); c’est plus esthétique et ça s’intègre mieux dans un joli jardin qu’un voile de protection un peu trop blanc…

    Cela dit les voiles sont très pratiques pour protéger les agrumes sur une terrasse, à condition de les mettre en double, voire triple épaisseur selon les régions et l’exposition.