Catégorie : Plantes méditerranéennes

  • Le zamia, un cousin des cycas

    Le zamia, un cousin des cycas

    Zamia1 Pour les amateurs de plantes exotiques, le zimia furfuracea, ou z.pumila, originaire du Mexique, rappelle en de nombreux points le cycas; même culture, même port élégant à l’allure à la fois de petit palmier et de fougère; seule différence, ses feuilles coriaces et sombres sont plus grandes et plus larges que celles du cycas.

    Le zimia peut être planté au jardin dans les régions méditerranéennes, à condition de lui trouver une bonne exposition sans trop de soleil, dans un sol riche, frais et bien drainé.

    Dans toutes les autres régions, il est prudent de le cultiver en pot afin de le rentrer dès les premiers froids; installez-le dans une pièce peu chauffée, autour de 15°C, mais avec beaucoup de lumière. Il poursuivra ainsi sa croissance lentement, pour atteindre au final une hauteur maximale de 1m environ.

  • Le pimelea ferruginea

    Le pimelea ferruginea

    Pict0026_1 D’origine australienne, le pimelea ferruginea, est un joli petit arbuste compact, au feuillage vert brillant, qui peut nous rappeler, le buis ou même l’hébé;

    Plus connu outre atlantique, ou on le surnomme "bonne petite", il vous offrira entre mai et juillet une belle floraison de petites fleurs rondes d’un rose soutenu.

    Idéal pour les jardins de bord de mer, il se cultive aussi facilement en pot, ce qui permet de le rentrer en hiver dans une pièce fraîche et claire, une véranda par exemple.

    Trouvez lui un emplacement bien ensoleillé, mettez un lit de gros graviers ou de billes d’argile au fond du pot pour le drainage et plantez-le dans une terre légère, mais bien enrichie en compost; en été, les arrosages seront fréquents, surtout en pot, mais modérés.

  • Une merveille, le yucca rostrata

    Une merveille, le yucca rostrata

    Yucca_rostrata_2_g Dans la famille des yuccas, qui comprend plus de cinquante espèces, le yucca rostrata est sûrement le plus beau; originaire d’Amérique du nord, il pousse très lentement, pour atteindre une hauteur adulte de 2 à 4 m.

    De son stipe, à l’allure de moon-boot, lorsqu’il est recouvert de sa jupe de feuilles sèches, emerge une belle couronne de feuilles longues et fines, recouvertes d’une cire qui lui donne sa couleur bleutée. La plante peut même vous gratifier au printemps, d’une longue inflorescence blanche de 1,50m.

    Vous le trouvez à un prix quelque peu élevé, dans les jardineries, du fait de sa lente croissance, mais en contre partie, il offre une beauté originale, et une excellente résistance au froid, entre -15 et -20°C.

    Mettez-le plein sud, isolé sur une pelouse ou aux abords d’une piscine, bien en évidence, pour un effet exotique garanti. Tout sol bien drainé et sec lui convient, surtout en hiver, mais l’été, vous pourrez l’arroser régulièrement sans problème!

  • L’hélianthème

    L’hélianthème

    Heliantheme_149 Proche parent du ciste, l’hélianthème comprend une centaine d’espèces, plus ou moins herbacées ou arbustives, persistantes, qui se plaisent au soleil dans des terrains secs, sableux ou caillouteux, comme dans les rocailles.

    Son nom provenant du grec se traduit par "fleur du soleil", c’est dire combien il apprécie les expositions plein sud et supporte sans problème la sécheresse; plantez-le sur des talus bien ensoleillés, sur un muret, entre les pierres d’une allée; peu exigeant, il prospérera dans les milieux les plus exigus, pourvu qu’il soit au chaud et au soleil.

    Taillez-le après la première floraison printanière, pour éviter qu’il ne s’étiole et qu’il ne monte en graine; rabattez des 2/3 toutes les branches à la cisaille, il conservera ainsi un aspect de coussin bien compact, et refleurira jusqu’aux gelées.

    A fleurs simples ou doubles, l’hélianthème nous offre un grand choix de coloris allant du jaune (hélianthème mumulaire) au rouge, en passant par le rose, l’orangé, ou le saumon. Préférez les variétés à fleurs doubles qui conservent mieux leurs fleurs dans la journée; optez pour le beau rose d’"Annabel", la teinte abricot de "Primadonna", ou le blanc (à fleurs simples) de "The Bride".

    La manière la plus simple de les multiplier, est le bouturage des pousses latérales dans un mélange sableux maintenu humide, et gardé tout l’hiver à l’abri du gel, dans un local frais et lumineux. Au printemps, les jeunes plants seront installés en pleine terre, et pincés régulièrement pour étoffer le pied.

  • Un goût de miel et de soleil, la figue

    Un goût de miel et de soleil, la figue

    Jeannerotvincentbranchedefiguier12107017Le midi serait, dit-on, la terre d’élection du figuier; c’est du moins ce que l’on pense en général; en fait, il est très possible de le cultiver presque partout en France, à condition de choisir la bonne variété, et de le mettre en situation abritée, dans les régions les plus froides.

    Autant reconnaître quand même que la récolte sera plus abondante au sud, avec souvent deux fructifications, au lieu d’une.

    Voici, pour satisfaire chacun, quelques variétés adaptées aux régions froides: d’abord, La Ronde de Bordeaux, noire et sucrée, qui se récolte en septembre. La Sultane, noire à chair rouge, se récolte de juillet à septembre; Dalmatie, également, mais le fruit est vert à chair rouge. La Madeleine des 2 saisons, qui se récolte tout l’été, jusqu’à octobre, ou encore Brunswick, Violette de Sollies, Goutte d’or, Longue d’août.

    Pour les régions du midi, Dauphine, produit de gros fruits en juin, et en août; Col de Dame, est une figue d’arrière saison, mais au goût délicieux; La Marseillaise, au goût très sucré, fruit vert, est à maturité en septembre; La Grise de st Jean, vous donne une belle production en juin, et en août.

    Plantez votre figuier dans un bon sol fertile, en situation abritée, et taillez le jeune plant fin mars à 15cm du sol; c’est la taille de formation; ensuite il suffira de faire une taille d’entretien: pour les variétés qui produisent à l’automne, on peut couper comme on veut, les fruits venant sur les rameaux de l’année; pour les autres qui donnent des fruits en juin et septembre, on raccourcit la moitié des rameaux seulement des deux tiers, en coupant surtout les branches intérieures, pour aérer la ramure, et laisser le soleil y pénétrer.

  • Nouvelle tendance, l’exotisme gagne les balcons

    Nouvelle tendance, l’exotisme gagne les balcons

    Giraffebaobabknp La mode nous vient, comme toujours, de la capitale, ou l’on note un intérêt grandissant pour l’exotisme au niveau des balcons; exit, les jardinières de géraniums, pétunias, et autres banalités! la terrasse est devenu la vitrine du cadre intérieur et du niveau de vie; alors on se démarque en affichant une opulence exotique et originale. Palmiers, bougainvillées, bananiers, agapanthes, daturas, callistémons, bambous, sont devenus "les" plantes à adopter; folie du jardinage, snobisme ou tout simplement envie d’évasion, nul ne s’en plaindra, puisque le spectacle est offert, et qu’il est de bon goût.

    Je vous livre la dernière tendance, qui fait l’objet des plus fortes demandes; il s’agit du baobab, appelé encore l’arbre-bouteille! alors si l’envie de dépaysement vous titille, inutile de prendre un billet pour des horizons lointains, une simple visite en jardinerie vous aidera à choisir votre "petit" baobab.

    Pour le conserver, l’hiver est une période difficile durant laquelle il perd ses feuilles et ne demande que très peu d’eau, son tronc lui servant de réserve; quelques cuillères à café, pas plus, par mois sont suffisantes, et une température de 10°C. Les arrosages ne doivent reprendre que fin avril, au moment de la sortie de la plante à l’extérieur, et se feront progressivement.

    Si vous plantez les graines, faites-le au chaud, et comptez quelques semaines, voire quelques mois pour les voir germer…et puis, n’espérez pas voir un jour les fruits du baobab sur votre balcon; pour admirer les calebasses pendantes, il vous faudra alors, prendre un billet pour l’Afrique!

  • Tailler la Bougainvillée

    Tailler la Bougainvillée

    Bougainvillee_orvio Cette grande liane d’origine brésilienne, ne peut vivre en pleine terre que dans le midi de la France; partout ailleurs, elle sera conservée hors gel, dans une véranda, durant les mois d’hiver et de printemps.

    Elle devra être taillée régulièrement pour limiter son exubérance et favoriser aussi sa floraison. Les fleurs fanées seront supprimées au fur et à mesure, en coupant à 2 ou 3 feuilles en dessous du bouquet, comme pour les rosiers.

    Chaque année, en février, réduisez de moitié la longueur des tiges, puis en cours de saison, répétez l’opération, à chaque fois que nécessaire, toujours au-dessus d’un bourgeon bien formé.

    Si votre plante refuse de fleurir, encouragez-la, en taillant les rameaux secondaires à 2 ou 3 feuilles, une à deux fois dans la saison.

    Comme il est dommage de jeter les branches taillées, profitez en pour faire des boutures; ne conservez que celles ayant formé du bois, et repiquez-les dans un terreau humide, à une température autour de 20°C; comptez 3 mois pour l’enracinement.

  • Menton, le mois des jardins

    Menton, le mois des jardins

    Menton Menton, la ville la plus ensoleillée de la côte d’azur, surnommée "la perle de la France", fête ses jardins tout le mois de juin.

    Un micro-climat subtropical exceptionnel permet d’y trouver des espèces tropicales, des palmiers, et des plantes d’orangerie, côtoyant les succulentes et les oliviers.

    Une quarantaine de sites sont répertoriés, parmi lesquels des jardins d’artistes, des propriétés historiques, des jardins d’agrumes et des oliveraies; A voir en priorité:

    – La villa Fontana Rosa, ou jardin des romanciers, créé en 1924 par Blasco Ibanez, jardin de céramiques et de sculptures.

    – Le jardin de Maria Serena, réputé comme étant le plus tempéré de France, c’est un jardin de plantes tropicales.

    Le jardin d’agrumes du palais Carnolès, sur 1ha.

    La Serre de la Madone, jardin classé.

    Le Clos du Peyronnet, jardin de collection botanique.

    Le jardin méditerranéen des Colombières.

    Le jardin botanique du Val Rahmeh.

    L’oliveraie du parc du Pian.

  • Acclimater les exotiques

    Acclimater les exotiques

    Fleur1_1024_blogimage Poussés par nos envies de dépaysement et par la beauté des plantes exotiques, nous nous laissons bien souvent tenter par l’achat de ces plantes superbes en pépinières;  mais il arrive pourtant que, sorties de leur milieu de culture idéal, et privées de soins adaptés, elles se révèlent bien vite décevantes.

    A cela plusieurs raisons;

    – la terre contenue dans les pots est en majorité constituée de tourbe, et la plante jusqu’ici n’a été nourrie que par des engrais savamment dosés; il faudra donc rapidement la rempoter, pour lui donner une terre nourricière riche, un terreau pour plantes fleuries, par exemple.

    – Les plantes ont vécu dans un milieu douillet idéal; ne les mettez pas directement le premier jour en plein soleil, habituez les progressivement à des sorties quelques heures au soleil, et rentrez-les le soir; elles s’endurciront, et fabriqueront des tiges et des feuilles plus résistantes.

    – En cours de saison, si les plantes s’étiolent par manque de lumière, ou deviennent au contraire envahissantes, n’ hésitez pas à les rabattre, et à supprimer les branches gênantes.

    – Dès le mois d’août, commencez à préparer l’hivernage, d’abord en stoppant les apports d’engrais, ensuite en diminuant les arrosages petit à petit, en fonction de la température. Vous les rentrerez assez tôt avant les premières gelées, et les mettrez dans une pièce claire, mais non chauffée et hors gel.

    Tout cela est valable pour les plantes d’orangerie.

  • Plantez des lavandes

    Plantez des lavandes

    Lavande_bj La lavande est la plante de Provence, par excellence, qui a réussi à s’adapter à toutes les régions; très odorante, elle est utilisée en cuisine mais surtout en parfumerie en tant qu’huile essentielle.

    Offrez-lui un coin sec, voire caillouteux de votre jardin, mais en plein soleil, car cette sudiste redoute l’humidité; en bac, veillez à bien drainer le fond avec des tessons de pots en terre ou des cailloux.

    On trouve de nombreuses lavandes dans les pépinières; des espèces dont les feuillages, la vigueur et les  nuances de bleus sont très variés:

    L. angustifolia, "Hidcote Blue ou Pink" porte de jolis épis violets ou roses, et reste très compacte, alors que L. x allardii, peut atteindre 1,50m.

    Certaines supportent un peu mieux les excès d’eau, c’est le cas des hybrides de L.latifolia, telle que "Dutch" au feuillage très gris.

    Une variété très décorative, la lavande "Papillon" (L. stoechas) est par contre moins parfumée que les autres et davantage frileuse;

    "nana compacta" reste petite, mais offre une belle floraison d’épis bleu-lavande;

    la variété "rosea", un peu plus haute est d’un beau rose-lilas.

    Pour son originalité, et sa couleur qui peut créer de jolis contrastes, choisissez "Alba", une variété à fleurs blanches.

    Afin de leur conserver un joli port compact, taillez-les 2 fois; la première taille se fait en fin d’hiver, et la deuxième après la floraison, toujours dans le bois vert.