Catégorie : Plantes méditerranéennes

  • Cultivez les agrumes en pots

    Cultivez les agrumes en pots

    Agrume Il n’y a guère que dans les régions méridionnales que les agrumes peuvent être cultivés en pleine terre.

    Si vous avez envie d’avoir chez vous ces arbustes au port harmonieux, à la floraison odorante et aux fruits si colorés, installez-les en pots, ils y poussent très bien et fructifient sans problème.

    Certes, vous n’aurez pas une récolte aussi abondante que s’ils etaient installés au jardin, mais si ils sont dans des pots suffisamment grands et si ils reçoivent les soins appropriés, vous aurez des arbustes couverts de fruits de novembre à juin (et même toute l’année pour le citronnier).

    Nous sommes en novembre, et si cela n’a pas encore été fait, il est temps de rentrer vos agrumes afin de les protéger du froid.
    Evitez-leur les pièces chauffées, mis à part le calamondin, ce ne sont pas des plantes d’appartement et ils préfèrent passer l’hiver hors gel bien sûr, mais à la fraicheur dans un local lumineux: une véranda est l’endroit idéal pour eux durant la mauvaise saison; le reste de l’année, ils peuvent rester dehors, ils s’en portent très bien.
    Pendant cette période d’hivernage, soyez chiche en arrosages, les agrumes qui aiment recevoir de bonnes rations d’eau en été, se ressentent d’apports d’eau trop fréquents qui peuvent asphyxier les racines.
    Ainsi confinés, ils peuvent être l’objet d’attaques parasitaires. Cochenilles et pucerons les colonisent facilement, surveillez vos agrumes!

  • Petits sternbergias pour effet maximum!

    Petits sternbergias pour effet maximum!

    Sternbergia Il y a encore quelques sternbergias en fleurs au jardin. Regroupés dans certains coins bien exposés et protégés, ils y forment de lumineuses taches d’un jaune éclatant.

    Mais non, je ne les ai pas plantés, ils sont venus là tout seuls, quelle chance! Chaque année ils sont fidèles au rendez-vous, serrés prés des cailloux pour certains, accolés au mur ouest de la maison pour d’autres, mais tous au soleil car ils aiment la chaleur.

    On dirait des crocus : ils en ont la taille, le feuillage et la forme des fleurs bien que celles-ci soient un peu plus grandes avec des pétales plus évasés. La grande différence entre eux vient du nombre d’étamines, ce n’est pas une différence bien extraordinaire!

    Les sternbergias sont des plantes à bulbes de la famille des amaryllaceaes, ils ne demandent vraiment aucun entretien et sont indigènes sur tout le pourtour méditerranéen, c’est bien pour cela qu’ils se sont installés chez moi sans que j’ai eu à intervenir!

    De ces origines méditerranéennes, ils tiennent le goût du soleil et les terres bien drainées. Si vous voulez adopter chez vous ces jolies plantes à floraison automnale, installez leurs bulbes dans des endroits bien abrités du froid et du vent et exposés plein sud. Veillez à ce que le sol ne retienne pas l’humidité car les bulbes n’aiment pas cela, ajoutez éventuellement du sable au moment de la plantation (en été) pour éviter ce problème.

    Voilà une plante bulbeuse encore peu connue mais qui gagnerait à l’être davantage car elle illumine le jardin au moment où il commence à être un peu triste.

  • Protégez vos plantes frileuses

    Protégez vos plantes frileuses

    Lantanas Dans certaines régions le froid est arrivé et la nuit, les températures chutent. Avez-vous eu le temps de protéger vos plantes les plus fragiles, celles qui ne doivent pas rester dehors quand il fait aux alentours de 5 degrés?

    Bien sûr les plantes d’intérieur qui ont passé la belle saison dehors et se sont refait une santé ont regagné leur quartier d’hiver et sont à l’abri pour quelques mois, bien au chaud dans la maison. Donnez-leur de la lumière et une bonne humidité ambiante en effectuant des pulvérisations.
    Que faire des autres plantes gélives?

    Evidemment il est difficile de rentrer toutes les vivaces que l’on a apprécié pendant la belle saison mais si vous êtes comme moi, cela vous fera mal au coeur de les laisser au froid et de risquer de les perdre, alors protégeons-les!
    Les strelitzias, les mandevillas et mon plumbago vont être placés dans une pièce fraîche et claire, ils seront  peu arrosés pendant leur période de repos.
    Les fuchsias, lantanas, brugmansias, et autres belles plantes qui craignent le gel seront installées sous la terrasse et recouvertes de plusieurs épaisseurs de voile d’hivernage, mais les hivers ici ne sont guère rudes, ce qui n’est peut-être pas le cas chez vous, aussi je vous conseille plutôt de les laisser au garage ou dans votre véranda avec les pélargoniums et les anthémis.

    Pour toutes ces plantes mises à l’abri, réduisez les arrosages!

  • Figuier de barbarie : attention aux piquants!

    Figuier de barbarie : attention aux piquants!

    Figues_de_barbarie En voyant ces beaux fruits j’ai pensé que je pourrais en attrapper quelques-un sans me faire mal si j’évitais de toucher les raquettes de cette plante hérissée de piquants.

    Eh bien mal m’en a pris, j’ai vite abandonné l’idée de les cueillir car à peine avais-je touché une figue que j’ai ressenti des piqûres au bout des doigts : j’ai agi sans réfléchir, c’est sûr, il m’aurait fallu des gants bien épais!

    Le figuier de Barbarie pousse facilement dans le sud, il sert même de plantation défensive quand il est installé en haut d’un muret ou qu’il borde un terrain, il constitue alors une barrière infranchissable car il atteint de belles proportions.

    Plante d’une facilité de culture extraordinaire, elle ne demande rien si ce n’est du soleil et des hivers doux : le figuier de barbarie redoute le gel et a une prédilection pour les régions à climat aride ou semi-aride.
    Ici, il aime les sols secs et drainants mais n’atteint pas la taille qui est la sienne dans des pays comme le Mexique, le Chili, le Perou ou la Tunisie. Ce sont ces pays qui commercialisent les figues de barbarie devenues à la mode et que l’on trouve maintenant  sur les marchés.
    La floraison de ces plantes nommées "Opuntias" est remarquable et débute en juin-juillet, les fruits qui à maturité ont une jolie couleur rouge-orangé se cueillent en automne.

    C’est le moment de les déguster!

  • Et puis aussi du rose-mauve avec une pointe de bleu…

    Et puis aussi du rose-mauve avec une pointe de bleu…

    Podranea Certes le rouge et le jaune dominent dans le jardin mais il ne faut pas oublier le rose-mauve qui illumine les coins les plus sombres.
    Il y a beaucoup de fleurs dans ces tons au printemps mais elles sont moins nombreuses en automne aussi je les apprécie tout particulièrement.
    La teinte rose se décline en multiples variantes qui nous donnent les roses les plus pâles aux roses  soutenus tirant sur le mauve ou le violet, ces teintes s’accommodent bien entre elles et vous pouvez les associer au blanc, au crème et au bleu.

    Faisons un peu le tour de ce qui, dans ces tons, attire le regard en ce moment.
    D’abord, mon podranéa ricasoliana, je vous assure que cette grimpante vaut le détour tellement ces grappes de fleurs roses veinées de rouges sont extraordinaires. Il supporte bien les hivers peu rigoureux et est installé en pleine terre prés de la maison.
    Les fuchsias? Evidemment, ils sont bien présents et même si l’été trop chaud ne leur réussit pas trop, ils sont couverts de clochettes dés que l’automne arrive, si le temps demeure clément, ils le resteront encore quelques semaines.
    Les pélargoniums et les bégonias sont aussi là pour agrémenter le jardin, cette année ils ont côtoyé les pétunias mauves et ont bien cohabité.
    Les impatiens balfourii sont toutes pimpantes, elles portent de nombreuses gousses de graines en plus des fleurs: sûr, l’ année prochaine il va y en avoir partout!
    Et une petite touche de bleu pour accompagner tout ce rose? Le plumbago s’en charge, il a une couleur azur inmitable.

  • Un automne en rouge et jaune

    Un automne en rouge et jaune

    Abutilons Si vous naviguez sur internet, vous avez pu voir de magnifiques photos d’automne, feuilles brunes, pourpre, orangées, jaune d’or…toutes les couleurs de l’automne que vous pouvez rencontrer dans vos jardins ou au cours d’une balade.

    Mais il n’y a pas que les feuilles des arbres pour illuminer cette saison de transition, les fleurs ont encore des coloris vifs et en faisant un tour dans mon jardin ce matin je me disais que cette année le rouge et le jaune y étaient dominant, le résultat me plait!

    je ne vais pas vous parler de toutes mes protégées mais au moins de celles qui sont les plus présentes en ce moment.
    Rouge des sauges microphylla d’abord, elles forment de beaux buissons qui sont loin d’avoir fini leur floraison, ces plantes sont ici les bienvenues, je les ai tellement bouturées que j’en ai aux quatre coins du jardin! Rouge aussi des hibiscus rosa- sinensis qui profitent encore du soleil sur la terrasse mais il fait encore doux, ils ne risquent pas d’avoir froid, bientôt ils rejoindront la maison. Rouge encore des pélargoniums et des lantanas qui depuis le début de l’été ne désarment pas : quel tonus ces lantanas!
    Le jaune n’est pas encore sur les feuilles mais mon regard est attiré vers lui par le biais des anthémis qui cette année se sont surpassés, mais aussi par les jolis ostéospermums, une de mes plantes préférées pour sa résistance et sa beauté, et puis les gaillardes toujours là,  fidèles pendant de longs mois. Je n’oublie pas mes abutilons bien sûr, l’été ils souffrent un peu de la chaleur mais maintenant ils sont superbes!
    Evidemment il y a d’ autres plantes pour donner le change, je vous en parle demain…

  • Psoralée : ce nom vous dit quelque chose?

    Psoralée : ce nom vous dit quelque chose?

    Psorale Je vous avoue que je suis allée chercher des renseignements sur cette plante qui pousse naturellement tout au fond du jardin.

    La plante est assez haute ( 0,50 cm à 1m), la fleur est agréable, le coloris des pétales est d’un bleu-mauve superbe, les feuilles sont allongées mais disposées comme celles du trèfle.

    Voulant couper la tige avec les mains, j’ai froissé le feuillage et là, j’ai été surprise de sentir une détestable odeur de goudron émanant de la plante. Pas étonnant qu’on l’ait nommée : psoralée bitumeuse!

    Vous pouvez la rencontrer au bord des chemins, dans les terrains secs et pauvres. Elle est présente dans la zone grand sud et fleurit de juin à novembre.
    Cette plante est une vivace ligneuse, elle se dresse sur de hautes tiges grêles et pousse de ci-delà sans être bien gênante.
    L’arracher? Pourquoi ? La psoralée est certes une plante sauvage mais  elle est trés attractive pour les insectes pollinisateurs et a sa place au côté des gesses et vesces qui jouent le même rôle.
    Eh oui, je fais partie de celles et ceux qui n’enlèvent pas systématiquement tout ce qui pousse naturellement au jardin…mais attention il y a des limites et certaines herbes ne me résistent pas!

  • Des plantes succulentes trés florifères :les ficoïdes

    Des plantes succulentes trés florifères :les ficoïdes

    Delosperma Imbattables pour la durée de leur floraison, imbattables aussi pour ce qui est de leur facilité de culture, les ficoïdes sont originaires d’Afrique du sud et se contentent de milieux plutôt pauvres. Leur croissance est rapide et ils forment rapidement des tapis fleuris.

    Ce sont vraiment des plantes à recommander à tous les débutants et à tous ceux qui veulent avoir une profusion de fleurs sans avoir à leur consacrer trop de temps.

    Il y a plusieurs plantes nommées ficoïdes, ce sont des succulentes, leurs feuilles sont gorgées d’eau, leurs fleurs sont colorées et elles ont toutes un air de famille.

    Delosperma, aptenia, griffes de sorcière, lampranthus …sont trés présents dans les jardins et pas seulement dans le midi.
    Ces plantes aiment le soleil et les terres sablonneuses, elles supportent parfaitement bien la sécheresse et se passeraient même d’arrosages, mais si vous les chouchoutez en leur apportant un peu d’eau en été, elles seront encore plus belles et pousseront encore plus vite.
    Vivaces mais souvent cultivés en plantes annuelles du fait de leur faible résistance au gel, les ficoïdes se bouturent trés facilement : un petit bout de tige reprend sans problème si vous le plantez dans un pot rempli de terreau et de sable.

  • Ces vivaces qui refleurissent chaque année

    Ces vivaces qui refleurissent chaque année

    Gaillarde J’adore les vivaces, pas vous ? Une fois plantées elles sont fidèlement au rendez-vous pendant plusieurs années. Pas besoin de les semer, inutile de les protéger en hiver pour  la plupart car elles sont trés rustiques. Le choix est immense et comme nous les achetons en conteneurs, il n’y a guère de surprise.

    Certaines sont de haute taille  comme les  asters, les delphiniums, les lupins, les valérianes… elles gagnent à être installées dans des massifs. D’autres tels les aubriètes, les ibéris, les saxifrages sont plus petites et font de belles bordures.
    Il y en a pour tous les coins du jardin!

    Quand doit-on planter les vivaces?
    Tout dépend de votre climat et aussi de la date de leur floraison. Si vous habitez une région aux hivers trés rigoureux, attendez plutôt le printemps car le gel et l’humidité risquent de compromettre la reprise des plantes, par contre dans les zones plus clémentes, il est recommandé de mettre ses vivaces en terre dés l’automne pour qu’elles aient le temps de bien s’enraciner. Ici, dans le sud j’ai fait l’expérience des plantations printanières de vivaces et ça n’a pas été une réussite car l’arrivée parfois brusque de la chaleur fait que les plantes reprennent mal.
    Les vivaces à plantation printanière gagnent à être plantées bien avant l’hiver, en zone froide cette opération doit être faite en fin d’été.
    Bonne plantations.

  • Dipladenia ou mandevilla?

    Dipladenia ou mandevilla?

    Mandevilla Vous avez pu voir cette plante avec une étiquette portant le nom de dipladenia : c’est son  ancien nom. Son appellation actuelle est mandevilla, ne soyez donc pas surpris de trouver l’un ou l’autre de ces noms pour désigner cette belle plante.

    Pour vous la décrire, je vous dirai qu’elle a des fleurs en forme de trompette qui sont regroupées à l’extrémité des tiges, et j’ajouterai que son feuillage d’un beau vert vernissé est persistant.
    C’est une plante ligneuse qui fleurit sans discontinuer de mai à fin octobre voire même un peu plus si le temps est clément.

    Il y a longtemps que j’ai des mandevillas car ces plantes sont de culture facile et poussent rapidement. Installés dans des bacs que je rentre avant l’hiver, ils restent dehors de longs mois à exposition bien ensoleillée.
    Dans quelques petites semaines ( j’habite dans le sud, faites-le avant si vous craignez l’arrivée du froid) ) ils vont rejoindre les plantes gélives que je garde dans un endroit lumineux et frais (15 degrés) mais avant de les mettre à l’abri, je pratiquerai une bonne taille pour qu’ils gardent leur aspect buissonnant ( je coupe un bon tiers de chaque tige).
    Un bon terreau, un excellent drainage, des arrosages réguliers en été et réduits en hiver, de l’engrais pendant la période de croissance, voilà qui satisfait pleinement le mandevilla qui du reste n’est pas bien exigeant.