Catégorie : Plantes méditerranéennes

  • On commence à tailler les lavandes?

    On commence à tailler les lavandes?

    Lavandes1 Regardez une photo représentant un champs de lavandes : vous voilà transporté au soleil du midi, pour un peu vous entendriez les cigales en vous enivrant du parfum de ces belles fleurs.
    Les épis bleus ont changé de couleur, ils ont pâli sont maintenant comme délavés, décolorés, c’est que les multiples fleurs qui composent l’inflorescence sont fanées et qu’il ne reste plus que les grains.
    Leur teinte est plus fade, mais leur senteur est forte et ce sont eux qu’on utilise aussi bien pour parfumer la maison que pour réaliser quelques recettes de cuisine.

    Tailler les lavandes est une opération nécessaire, sinon les grains des épis finiront par tomber et leur tiges par se dessécher ce qui n’est pas trés esthétique, il vaut mieux redonner à la plante son aspect de buisson arrondi qui lui va si bien.
    Ne vous contentez pas de couper seulement les épis, taillez aussi leur tige. Le mieux est d’attraper toutes les tiges d’un même  rameau et de les couper à ras des feuilles.
    Lorsque vous aurez terminé, étalez les gerbes de lavandes sur un drap pour qu’elles finissent de sécher  dans un local sec et aéré.  Vous pourrez ensuite  égrainer  les épis en les frottant entre vos mains.
    Ces grains parfumés sont à conserver dans des petits sacs de tissu, ils constituent un intéressant anti-mites que nos grands-mères utilisaient couramment en glissant des sachets odorants dans leurs armoires.
    Une tradition à conserver!

  • Un massif plein de senteurs

    Un massif plein de senteurs

    Belle_de_nuit1 Que vous avez bien fait de sélectionner des vivaces odorantes ou de semer des annuelles au parfum subtil lorsque vous avez aménagé votre massif!
    Maintenant que les floraisons estivales sont là, vous profitez pleinement d’un décor coloré et d’un environnement tout embaumé qui vous réjouit en permanence.
    Nous avons tous nos préférences, et souvent nous aimons les senteurs qui nous rappellent notre enfance ou tout simplement de bons moments de notre vie. Vous aimez le parfum des oeillets, celui des roses, celui du lilas ou celui du muguet? Moi j’aime celui des giroflées!

    Vivaces et annuelles sont nombreuses à offrir des senteurs plus ou moins prononcées c’est le moyen pour elles d’attirer les insectes qui assureront leur pollinisation. Eh oui, le parfum dont nous bénéficions est avant tout réservé à ceux qui se chargeront de la dissémination du pollen.
    Les brugmansias et les belles de nuit fleurent bon le soir venu pour attirer les papillons de nuit. Les phlox odoriférants, les tabacs, les impatiens de l’hymalaya, les agastaches, les lavandes peuvent cotoyer certaines grimpantes réputées pour leur senteur comme les jasmins, les pois de senteurs, les rosiers…
    En arrière-plan de votre massif, vous pouvez évidemment installer un arbuste odorant comme le myrthe, le buddleia, le pittosporum…
    La liste de toutes ces plantes est longue et variée vous avez l’embarras du choix!

  • Divisez les touffes de Yucca glorieux

    Divisez les touffes de Yucca glorieux

    Yucca Au fil des ans les yuccas à la belle allure exotique se développent tellement qu’ils prennent trop de place, il faut alors procéder à la division des touffes et le printemps est le bon moment pour le faire mais compte tenu du temps humide et doux qu’il fait vous pouvez procéder à cette opération maintenant, les pieds divisés reprendront facilement.

    Cette plante a des feuilles longues et une belle hampe florale de couleur blanc-crème qui s’élève parfois à 2 m de haut, cette floraison est spectaculaire et dure longtemps.
    C’est une plante du sud qui aime le soleil et se plait en terrain sec.

    La division des touffes n’est pas trés facile car ces plantes sont fortement ancrée dans le sol. Il faut arriver à enlever des rejets ayant des racines, retailler celles-ci en coupant les plus abimées et les replanter sans attendre.
    Faites un trou de bonnes dimensions, déposez votre rejet en étalant bien les racines et rebouchez avec la terre en la tassant. Arrosez copieusement au moment de la plantation et aussi pendant l’été pour que la reprise se fasse sans problème.
    Lorsqu’on effectue cette division il faut faire trés attention de ne pas se blesser avec les feuilles du pied mère, elles portent à leur bout une pointe acérée qui est un véritable aiguillon. Le mieux est de protéger les yeux et les mains.

  • Le tibouchina va vous enchanter

    Le tibouchina va vous enchanter

    Tibouchina3 Ne vous laissez pas décourager par tous ceux qui vous diront que c’est une plante difficile à cultiver. Certes le tibouchina est une plante arbustive qui demande beaucoup d’attentions et il faut veiller sur elle mais quel plaisir de la voir se développer et de pouvoir admirer sa magnifique floraison!

    Originaire des forêts tropicales du Brésil, le tibouchina qui est classé dans la famille des mélastomacées est fragile dans le sens où il ne supporte pas le froid, c’est dire qu’il n’est pas question de l’installer en pleine terre, sa culture en pot est incontournable.

    Fleurs d’un bleu-violet ou carrément violet foncé, parfois tirant un peu sur le rose, feuillage duveteux porté par des tiges qui lorsqu’elles sont jeunes ont un duvet rouge, voilà le portrait d’une plante que j’apprécie tout particulièrement d’autant que sa superbe floraison dure 4 à 5 mois.
    Le tibouchina adulte devient un arbuste qui peut atteindre les 2 m mais il faut penser à le tailler pour éviter le dégarnissement de sa base.
    Plante gélive, elle doit passer l’hiver dans un lieu clair et frais, soit dans la maison soit dans une véranda et ses arrosages devront être réduits pendant cette période. Au retour des beaux jours le tibouchina retrouve les rayons du soleil dont il a besoin.
    Installé dehors depuis le mois de mai, il s’épanouit et bientôt débutera sa floraison qui est un vrai régal pour les yeux.

  • Visite du jardin aprés les averses

    Visite du jardin aprés les averses

    Rose Chaleur et pluie étaient ici au rendez-vous ces derniers jours et cela a suffit pour que tout pousse à grande vitesse. Petit tour dans le jardin hier en fin d’aprés-midi pour évaluer les éventuels dégàts dûs aux orages.

    Les gaillardes
    se sont quelque peu effondrées, elles étaient bien droites avec leurs hautes tiges et les voilà presque toutes couchées, les roses ont leurs pétales tâchés et abimés, les coronilles ont la même position que les gaillardes et en plus quelques branches sont cassées, les lauriers-roses sont un peu courbés à cause du poids de l’eau sur les fleurs mais ce n’est pas bien grave, ils se redresseront tout seuls.

    La plupart des fleurs n’ont pas été épargnées, lis, fuchsias, nigelles, pétunias… et autres impatiences ont trés mal supporté les forts épisodes pluvieux. Par contre, pas de problème pour les arbres, ils ont juste perdu quelques feuilles sous les violentes averses.
    Une remise en état s’impose, je pose des tuteurs aux plantes qui en ont besoin, je  redresse celles qui sont un peu penchées, et je coupe toutes les fleurs les plus endommagées, ce n’est pas la peine de fatiguer inutilement la plante, autant qu’elle refasse de nouveaux boutons.
    Tant que j’y suis j’en profite pour enlever les mauvaises herbes qui ont bien profité de ces conditions climatiques,  elles se sont installées un peu partout. Dire que je les ai déterrées il n’y a pas si longtemps que ça!
    Voilà un petit tour d’horizon des travaux au jardin, bien sûr l’herbe a beaucoup poussé et la tondeuse va reprendre du service…

  • L’écume printanière ou crachat du coucou

    L’écume printanière ou crachat du coucou

    Ecume_printalire Vous est-il arrivé de tomber sur cette écume accrochée à une tige? Rien de bien attrayant c’est sûr, surtout quand malencontreusement on en retrouve sur sa main!
    Il y en a chaque année au jardin : petits amas blancs et mousseux à l’aspect peu engageant. Les lavandes, les sauges et les genêts ont leur lots de cette écume qui apparait au printemps pour disparaitre en été.

    Mais d’où vient-elle? Il faut se tourner vers le monde des insectes et plus précisément celui des cercopes  pour trouver la réponse. Ce sont de petits insectes piqueurs-suceurs que vous avez certainement remarqués car ils sautent avec une vivacité déconcertante.

    Les larves se développent sur les végétaux et se protègent en s’entourant de cette écume composée de leurs déjections qui forment une mousse du fait qu’ils y pulsent de l’air afin de maintenir l’humidité autour d’eux. Ceci est un des avantages de cette cache mais elle sert aussi à protéger la larve de ses prédateurs naturels qui ne peuvent pas l’atteindre au milieu de son cocon protecteur.

    Munies d’un rostre, les larves puisent la sève des végétaux dont elles se nourrissent, c’est aussi le cas des cercopes adultes mais les dégâts qu’ils engendrent ne sont guère importants tant qu’ils ne sont pas légion.
    Voilà, maintenant quand vous verrez ces petits amas blancs qu’on appelle crachats du coucou, vous pourrez imaginer la larve qui se tient à l’intérieur!

  • L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    Asphodle Son nom chante bon le soleil du midi, c’est en effet une plante qui pousse naturellement sur le pourtour méditerranéen et que l’on rencontre fréquemment au gré des balades. Celui qui la découvre installée au milieu des terres incultes est surpris par sa haute taille. Les asphodèles sont des vivaces herbacées dont la tige florale fait un bon mètre de haut ce qui les rend vraiment spectaculaire.

    Feuilles fines rubanées quelque peu semblables à celles des narcisses, belles fleurs en grappes allongées qui s’ouvrent du bas vers le haut et qui de dressent au bout d’une longue hampe, voilà une plante que l’on est heureux de découvrir sur son chemin.

    Les asphodèles sont des espèces protégées, abstenez-vous de déterrer un pied pour aller le transplanter chez vous, du reste ce n’est même pas sûr qu’il résiste à ce changement. Si vous voulez avoir ces plantes dans vos massifs, tentez plutôt les semis, vous serez quasiment assuré du résultat.

    Habituée aux terrains du midi, cette plante à comme d’autres ici, la particularité de résister au feu. la partie aérienne meurt lors des incendies mais la racine survit, la plante redémarre et se multiplie alors que la végétation alentour est anéantie. C’est tout l’intêrêt de protéger ces plantes qui assurent la protection des sols en attendant la relève.
    Comestibles dans leur intégralité, les asphodèles sont aussi utilisées pour leurs vertus médicinales : décidément, ces plantes ont tout pour elles.

  • Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Salsifis_austral Habituée des terrain secs, cette plante sauvage que l’on appelle salsifis austral est une astéracée trés commune chez nous dans la zone méditérranéenne. Peut-être la connaissez-vous sous son nom de barbe de bouc ?

    Tige longue et glabre atteignant les 70 cm, fleurs de bon diamètre puisqu’elles font bien 6 cm, voilà une plante qui ne passe pas inaperçue pendant la floraison et même aprés car les graines regroupées en une grosse boule légère sont aussi agréables à regarder.

    Petite particularité de ce salsifis sauvage, si vous voulez le photographier n’attendez pas l’aprés-midi ce serait trop tard, il ouvre ses fleurs le matin et les referme en fin de matinée. Je vous le dis, c’est un original.

    Il y a beaucoup de plantes comestibles dans la nature, le salsifis en fait partie tout comme la violette, l’ortie, le pourpier, le pissenlit, la roquette si bonne en salade.

    Cette vivace bisannuelle fleurit de mai à juin, si vous voulez vous régaler de ses racines, il faut les récupérer bien avant la floraison au moment où elles sont les plus tendres. Crues ou cuites ces racines se cuisinent facilement.
    Vous préférez les boutons de fleurs? Pas de problème ils sont délicieux et se mangent comme les asperges.  Les jeunes feuilles peuvent être  utilisées en cuisine pour faire de bonnes salades mais on peut aussi les consommer cuites, c’est affaire de goût.

  • Des buissons de genêts

    Des buissons de genêts

    Genets Les terrains incultes, rocailleux sont leurs lieux de prédilection. Vous avez vu tous ces genêts en fleurs en ce moment? Ils mettent du jaune partout où ils se regroupent et s’ils ne sont pas d’une beauté extrordinaire en hiver, ils se rattrappent largement dés que la floraison commence.

    Ces plantes qui poussent naturellement dans les terres incultes et que l’on trouve fréquemment dans les fossés, les brouissailles et les talus, est une légumineuse originaire du bassin méditérranéen.

    L’espèce sauvage qui pousse dans la nature à donné grâce à l’hybridation, des variétés plus florifères aux coloris plus variés : rose, rouge, blanc orangé et panachés sont des tons qui viennent compléter la couleur jaune du genêt sauvage.

    Pour avoir un genêt chez vous, choisissez entre tous les hybrides qui sont sur le marché ils offrent de bonnes qualités de résistance et vous donneront des fleurs d’avril à août.
    Pour se plaire, le genêt a besoin de beaucoup de soleil, il tient cela de ses origines méridionales, donnez-lui aussi un sol bien drainé et si votre terre est calcaire il n’en sera que plus satisfait. C’est une plante trés facile à vivre que vous pouvez laisser seule en isolé ou installer dans un massif et même une haie.

    Il vaut mieux planter le genêt à l’automne mais par contre vous pouvez le semer actuellement.

    Faut-il le tailler? Ce n’est pas obligatoire mais il est quand même préférable de le faire car sinon la plante se dégarnit de la base et ce n’est pas trés esthétique. Cette opération se fait aprés la floraison.

    Attention le genêt est classé parmi les plantes toxiques!

  • Rendez-vous aux jardins : édition 2008

    Rendez-vous aux jardins : édition 2008

    Rendezvous_aux_jardins_08 Lancée en 2003 cette idée d’ouvrir les jardins au public a fait son chemin et connait d’année en année un succès croissant. L’an dernier ce sont plus de 1,7 millions de visiteurs qui ont eu le plaisir de découvrir 1905 jardins privés ou publics.
    Un succès qui ne se dément pas et qui va s’amplifier cette année où prés de 2000 jardins pourront être parcourus par les passionnés ou les simples amateurs.

    Chaque année le thème de ces rendez-vous est différent, et en 2008 il s’intitule :"le voyage des plantes". Tout un programme car les belles plantes que nous avons sont pour la plupart originaires de pays lointains : Asie, Amérique du sud, Afrique…les premiers explorateurs ramenaient déjà des espèces inconnues chez nous et les botanistes modernes continuent les découvertes, pour notre plus grand plaisir.

    Ces rendez-vous organisés par le ministère de la culture et de la communication en collaboration avec le Comité des Parcs et Jardins de France se dérouleront les 30-31mai et1er juin.
    Voici une petite idée du programme tel qu’il est expliqué sur le site "rendez-vous aux jardins"

          "La 6e édition de « Rendez-vous aux jardins » se déroulera sur le thème du Voyage des plantes du 30 mai au 1er juin 2008. Trois jours pour découvrir ou revisiter des jardins publics et privés. Parmi les temps forts qui viendront ponctuer cette manifestation : – le vendredi 30 mai sera, sur inscription préalable, réservé aux scolaires. – le samedi 31 mai et le dimanche 1er juin, les jardiniers, les propriétaires et administrateurs de jardins rencontreront les visiteurs et expliqueront leur travail. Certains jardins resteront, ces jours-là, ouverts jusqu’au crépuscule."

    Pour connaitre les parcs et jardins à visiter dans votre région voici un lien qui vous sera bien utile.