Catégorie : Plantes

  • Un massif tout en légèreté

    Un massif tout en légèreté

    Massif_2 C’est en me promenant dans un parc public que j’ai pu photographier ce massif tout en légèreté et en finesse.
    Harmonie des couleurs, combinaison des espèces en utilisant leur taille en faire-valoir, choix des variétés afin de donner une impression trés nature, voire champêtre : voilà un grand massif qui mérite bien qu’on s’arrête longuement devant lui pour en admirer chaque fleur.
    Certes, il n’est pas question d’installer chez vous des plates-bandes ou des massifs aussi gigantesques, mais ces associations de plantes sont des idées à retenir pour le printemps prochain quand le moment sera venu de refaire le jardin.

    Les plantes les plus courantes pour donner cette impression de légèreté sont les cosmos, les pavots, les nigelles, les verveines…elles sont associées à quelques graminées qui dansent au moindre souffle de vent.
    Mêlées de façon à former un ensemble agréable à l’oeil, les couleurs oscillent du rose au jaune avec de-ci de-là une pointe de bleu avec les centaurées, de blanc avec les silènes, de mauve avec les scabieuses, et de rouge avec les zinnias.
    Couleurs chatoyantes et feuilles mariant le vert tendre au vert-bleuté, ce massif est tout simplement superbe dans sa simplicité. La plupart de ces plantes se ressèment toutes seules d’une année sur l’autre mais d’autres devront l’être par vos soins, alors pensez à récupérer les graines qui arrivent à maturité, vous les garderez bien au sec jusqu’au printemps prochain.

  • Les plumbagos : en pots ou en pleine terre?

    Les plumbagos : en pots ou en pleine terre?

    Plumbago_2 On les voit de plus en plus souvent sur les balcons, les terrasses et même les jardins. Les plumbagos sont à la mode! Il faut dire qu’avec leurs fleurs d’un bleu aussi beau, ces plantes ont un atout maître pour se faire aimer et de plus elles apportent un petit air de dépaysement à ceux qui en installent chez eux car elles portent l’image du sud.

    Peu difficile à cultiver, le plumbago pousse bien lorsqu’il se trouve dans des conditions qui lui conviennent : chaleur, soleil et situation abritée du gel en hiver. C’est ce dernier facteur qui détermine la façon dont ils seront plantés.

    A moins que vous ne fassiez partie de ceux qui replantent chaque année pour avoir un décor estival et qui passé l’automne laissent mourir leurs plantes fragiles (mais oui, je vous assure, je l’ai vu faire!), il faut que vous pensiez à ce que vont devenir vos protégées en hiver.
    Le plumbago doit passer l’hiver hors gel, dans un local clair et frais, pensez-y au moment de l’adopter.
    Si vous habitez dans une région froide mettez-le en pot, il y pousse trés bien et vous pourrez palisser ses longues tiges ou leur garder un port buissonnant ou retombant. Vous pouvez enterrer le pot pour intégrer cette plante à un massif, mais il vous faudra le déterrer avant l’hiver.
    Dans les régions à climat doux où les gelées ne sont pas à craindre, cette plante peut être installée directement en terre et prend de ce fait des proportions bien plus importantes.

  • Une étrange chenille

    Une étrange chenille

    Capture2 Il y a dans le jardin des petites bêtes bien surprenantes! Regardez celle de la photo,  vous ne trouvez pas étrange de voir cette petite chenille pointer hors de cet assemblage de végétaux? Vous pouvez passer à côté sans la voir lorsqu’elle est immobile tant elle se fond dans le paysage, sa tenue de camouflage étant trés efficace

    Si vous en rencontrez une chez vous, approchez-vous tout doucement car elle est craintive et rentre dans son abri trés rapidement, il vous faudra alors  attendre un moment avant que rassurée, elle ne sorte de son fourreau.
    Cette petite chenille est celle d’un papillon de la famille des psychides.

    Les larves de ces papillons sont des petites chenilles de couleur foncé qui se construisent un fourreau avec des débris végétaux ou minéraux, Le tout étant collé par la soie fabriquée par la chenille. L’ensemble est curieux! Celle de la photo avait utilisé des bouts de tiges et des petites feuilles brunes.  Bien cachée dans son fourreau, la chenille se déplace et bien sûr grignote tout ce qu’elle peut : ce n’est pas parce qu’elle est originale qu’elle ne fait pas de dégâts! Elle fait bel et bien partie des ravageurs du jardin.
    Comme toutes ses consoeurs, elle doit accumuler des réserves et elle doit le faire d’autant plus que le papillon qu’elle engendrera ne sera pas capable de se nourrir pendant sa trés brève vie ( il ne possède pas d’appendice buccal).
    Décidément, pour qui sait ouvrir l’oeil, le jardin est un lieu plein de rencontres inattendues.

  • Les fleurs de saison font le maximum

    Les fleurs de saison font le maximum

    Lantana L’été est à son apogée en ce milieu de mois d’août, bientôt viendront les orages qui risquent d’endommager les floraisons, mais pour le moment les jardins sont beaux et croulent sous les fleurs.

    C’est une période où ils donnent beaucoup de satisfaction : le potager permet de remplir les paniers de ceux qui l’ont bichonné, le verger regorge de fruits (pêches, prunes, nectarines…)le bassin est un lieu de repos où faune et flore nous enchantent, et les potées et massifs offrent un spectacle trés coloré.

    Annuelles, vivaces, grimpantes et arbustes à fleurs sont là pour fêter l’été et s’épanouir dans la chaleur estivale.

    Mais quelles sont ces plantes si présentes en ce mois d’août?

    Les rosiers bien sûr sont magnifiques, les spirées roses, les lagerstroemias, les hibiscus syriacus…et autres arbustes à floraison estivale sont en fleurs pour encore quelques semaines, arrosez-les, apportez-leur un peu d’engrais et  pour ceux qui terminent déjà leur floraison, taillez-les pour qu’ ils soient beaux  l’année prochaine. Surveillez aussi les attaques d’insectes, pucerons et araignées rouges sont trés actifs en ce moment.

    Les dahlias, les glaïeuls, les crocosmias, les canas  vivent leur heure de gloire, ils ont beaucoup poussé, donnent le meilleur de leur floraison mais attention aux orages et aux coups de vent qui feraient plier les tiges si elles ne sont pas tenue par un tuteur.

    Les massifs, les potées sont de toutes les couleurs grâce aux géraniums, aux pétunias, aux gauras, aux gazanias, lantanas et tant d’autres annuelles ou vivaces qui fleurissent abondamment en ce mois d’août. Enlevez régulièrement les fleurs fanées, cueillez celles qui feront des bouquets secs comme les stacices, et n’oubliez pas que pour les boutures, la période est on ne peut plus favorable.

  • Je divise mes iris, c’est le moment!

    Je divise mes iris, c’est le moment!

    Iris Cela fait bien 5 ans que certains de mes iris sont en place et qu’ils mènent leur vie sans que je les ai dérangés une seule fois. Seulement voilà, maintenant les rhizomes sont devenus trés importants et ils prennent tellement d’espace que les touffes sont devenues inesthétiques.
    Il faut régulièrement diviser ces plantes, et j’aurais déjà dû le faire l’an dernier. Cette année pas question de remettre à plus tard cette opération qui se fait en été, sinon la future floraison de mes iris risque de ne pas être à la hauteur.
    Allez, courage, je prends ma fourche-bêche, mon sécateur et au travail!

    Première chose à faire : arracher toute la touffe et choisir les plus beaux rhizomes que je vais replanter. Ceux du centre sont à laisser de côté, ils ne sont pas trés beaux, je vais juste conserver ceux du pourtour. Certains ont une taille impressionnante et ont pris une forme plutôt bizarre, je les coupe et je  garde ceux qui ont des racines et des feuilles.
    Ceci fait, il faut maintenant retailler les feuilles de moitié puis enterrer les rhizomes en les  laissant affleurer hors de terre.
    Voilà, l’opération division des iris est terminée, il ne me reste plus qu’à  arroser copieusement et le tour est joué!

  • Des bouquets de glaïeuls

    Des bouquets de glaïeuls

    Glaeul Comme le dit si bien une de mes amies :" les glaïeuls sont beaux en bouquets ou alors lorsqu’ils forment une touffe bien compact, sinon, plantés de-ci de-là dans un massif ils n’ont l’air de rien".
    A-t-elle raison, a-t-elle tort? Ce qui est sûr c’est que ces bulbeuses ont de hautes hampes florales qui atteignent souvent 1,2 m et que laissé seul au milieu d’un massif, un seul pied aura l’air bien bizarre!
    Les fleurs des glaïeuls sont belles, elles ont des fleurs en forme d’entonnoir qui s’ouvrent sur un coté de la hampe et ont des couleurs trés variées. Les hybrides offrent de multiples possibilité de teintes et même de forme de pétales dont certains sont frangés.

    Autrefois, les jardins avaient toujours un coin où ces bulbes étaient installés le printemps venu et les tuteurs étaient là pour soutenir les longues hampes, leur évitant de s’effondrer au moindre coup de vent. Maintenant, les glaïeuls sont moins présents mais le choix est de plus en plus vaste et ils reviennent peu à peu sur le devant de la scène.
    Lancez-vous au printemps prochain, plantez quelques bulbes que vous regrouperez et vous aurez une touffe bien agréable à regarder, à moins que vous ne vous dépêchiez d’en faire des bouquets.
    Ceux que vous avez peut-être chez vous sont en fleurs en ce moment, il faudra attendre octobre pour déterrer les bulbes afin de les mettre à l’abri pour l’hiver.

  • Les coréopsis en buisson d’or

    Les coréopsis en buisson d’or

    Coreopsis Du soleil au jardin! Avec les coréopsis, pas de surprise, vous êtes assurés d’une floraison maximale et d’un effet spectaculaire : ces plantes aux nombreuses fleurs jaunes sont idéales pour illuminer une potée ou un massif.
    Ce sont des astéracées et comme tous les membres de cette famille, les coréopsis sont extrêmement florifères et plutôt faciles à vivre, ce sont les incontournables d’un jardin nature sans souci. Ces plantes forment des buissons bien érigés qui fleurissent de longs mois, les avoir au jardin c’est être assuré d’avoir des touffes trés colorées.

    Les coréopsis aiment le plein soleil mais sont peu exigeants sur la nature du sol. Ceux que j’avais installés il y a quelques années sont toujours là mais je divise régulièrement les souches afin de les rajeunir car sinon la plante à tendance à se fatiguer.
    Au printemps, je divise les souches importantes, mais  il y a de nombreux petites pousses que l’on peut détacher et bouturer, elles reprennent facilement, c’est ainsi que je procède pour multiplier cette plante.
    Cet automne, lorsque la floraison sera terminée, je rabattrais les tiges, cela fera le plus grand bien à mes coréopsis qui émettront de nouvelles pousses avant que n’arrive la mauvaise saison.
    Pour le moment je profite au maximum de leur belle floraison jaune d’or.

  • Les viornes sont si variées!

    Les viornes sont si variées!

    Lauriertin Pas moins de 120 espèces pour ce genre qui compte des sujets à feuillage persistant aussi bien que caducs. Une floraison souvent parfumée dont on peut profiter  tout au long de l’année si on plante différentes variétés, une facilité de culture exemplaire, une résistance quasiment à toute épreuve : décidemment les viornes méritent qu’on s’intéresse à eux et qu’on leur donne une place un peu plus importante au jardin.

    Certaines sont originaires de Chine comme le viburnum davidii, d’autres comme le laurier-tin sont indigènes dans le bassin méditérrannéen.

    Une situation ensoleillée leur convient parfaitement mais les viornes sont arrangeantes et se contentent de la mi-ombre. Bien sûr plantées en isolé elles feront leur effet, mais elles constituent des haies bien compact et leur rapidité de pousse en fait des arbustes intéressants pour cette destination.
    Les viornes à feuillage persistant forment des écrans compacts, le viburnum rhytidophyllum est parfait en haie, il a  une floraison rose suivie de baies qui le rendent attrayant toute l’année.
    N’ayez pas peur de manier le sécateur, les viornes sont robustes et ont besoin d’être maîtrisées pour garder un joli port.

  • Mes altheas ont chaud!

    Mes altheas ont chaud!

    Althea Il fait trés chaud en ce moment et mes altheas (hibiscus syriacus) souffrent de cette chaleur. Pourtant réputés pour leur résistance à pratiquement tous les aléas de la vie, ils font triste mine à certaines heures depuis que la canicule s’est installée par ici.

    C’est vrai, ils ne sont pas trop incommodés par les insectes nuisibles, ils ne craignent pas le gel, ils supportent quand même des températures élevées, mais là c’est trop et ce qui n’arrange rien c’est qu’ils sont planté prés d’un mur qui renvoie la chaleur : une erreur de plantation qu’il faudrait rectifier en les transplantant ailleurs.

    Pourtant, ces arbustes adorent le soleil mais le mieux est de les installer dans un endroit ensoleillé et bien aéré. Placés à l’ombre ils ne fleurissent pas beaucoup et ce serait dommage de se priver d’une aussi belle floraison qui donne au jardin un petit air exotique.
    Qu’est ce que je fais pour les aider à passer ce cap de la canicule? J’arrose copieusement leur pied le soir venu et je met le jet en pluie un bon moment pour hydrater le feuillage qui en fin de journée est tout "chiffonné".
    Voilà qui les rafraîchit et à voir leurs feuilles se redresser, je sens bien qu’ils sont nettement mieux!
    Les plantes sont comme nous, elles s’adaptent à certaines conditions de vie mais parfois c’est trop et elles manifeste leur mal-être, il suffit alors de savoir interpréter les signaux qu’elles nous envoient pour trouver le remède à apporter à leur problème.

  • Le voyage des plantes

    Le voyage des plantes

    Le_voyage_des_plantes Si vous êtes en vacances où si vous habitez prés de La Seyne sur Mer (83), allez voir l’exposition qui se tient jusqu’au 31 décembre au musée Balaguier, elle a pour thème : le voyage des plantes.
    Cette exposition retrace l’odyssée des plantes, leur découverte en pays lointains lors des grandes expéditions maritimes, leur voyage, leur arrivée sur le territoire françaisen rade de Toulon  et leur utilisation en médecine.
    C’est à cette époque des grandes découvertes qu’ont été créés de nombreux jardins botaniques et il est intéressant de connaitre leur histoire grâce à cette manifestation.

    Les passionnés de plantes vont être comblés par cette visite, ils pourront regarder les herbiers historiques, se pencher sur des documents d’époque, admirer les aquarelles et les photos exposées. Et puis il y a ce jardin botanique crée dans l’enceinte du fort, l’article ci-dessous tiré de Var-matin en parle avec chaleur.

    "Des essences réparties  en dix espaces

    En effet, un jardin botanique avait pour essence d’acclimater, reproduire, étudier les plantes rapportées par les marins lors d’expéditions à l’autre bout du monde et étudiées par les botanistes de la marine d’État ou encore les officiers de santé. Une « reconnaissance historique » dont se félicite le service de santé des Armées, représenté par le médecin en chef Jacques Scotto.

    Pour mener à bien l’opération, le service des Espaces Verts de la ville, placé sous l’autorité de Ghuilem Bresson chargé de projet, s’est appuyé sur la collaboration et l’expertise du Muséum national d’histoire naturelle, par l’intermédiaire notamment de son jardin Le Val Rahmed de Menton. « Sous leur expertise, explique Hélène Borilhon, chargée de mission Patrimoine et co-commissaire de l’exposition « Le voyage des plantes », nous avons dû passer par un travail de conception et de réorganisation de l’espace », afin d’évoquer véritablement le jardin botanique de la Marine tel qu’il existait avant son transfert depuis le Jardin du Roi (à proximité de l’hôpital Chalucet à Toulon) vers l’hôpital militaire de Saint-Mandrier (commune à l’époque rattachée à La Seyne).

    Grâce au concours des jardineries Botanic, Rey et Villaverde, qui ont fait don de végétaux, le musée Balaguier propose un véritable parcours initiatique à travers 10 espaces consacrés aux simples, aux médicinales, aux alimentaires, aux aromatiques, sans oublier les agrumes et les exotiques."