Catégorie : Plantes

  • Des grimpantes colorées

    Des grimpantes colorées

    Clematite_violette1 Les grimpantes, on ne s’en lasse pas. Elles sont toujours là où il faut, toujours présentes pour cacher un vilain coin, pour agrémenter une façade, ombrer une tonnelle ou rendre vie à un vieil arbre mort.

    Elles sont belles, vigoureuses, souvent d’une grande facilité de culture et donnent bien des satisfactions à celui qui les installe dans son jardin. N’hésitez pas, multipliez les lieux de leur implantation, faites un jardin à admirer en tous sens, donnez-lui de la hauteur.
    On a souvent plaisir à lever la tête pour admirer une glycine ou une clématite parties à l’assaut d’un support, et on reste parfois bouche bée devant un voluptueux rosier croulant sous ses fleurs : effet garanti!

    Si vous aimez les grimpantes colorées, vous allez avoir l’embarras du choix. Repérez bien l’endroit où vous voulez les installer : ombre ou soleil, c’est cette situation qui va vous guider.
    Pour la mi-ombre, préférez les chèvrefeuilles aux tons jaunes ou roses, les aristoloches, et certaines variétés de clématites qui aiment cette exposition comme la clématite "Rubens superba" ou la clématite alpina "F.Rivis" à floraison bleue.
    Au soleil, pensez aux bignones, aux glycines, aux clématites qui aiment avoir la tête au soleil, aux passiflores caerula mêlant le blanc et le bleu. Dans le sud, là où le gel ne frappe pas, vous pouvez vous permettre la plantation d’un bougainvillier  ou d’un plumbago.
    Les annuelles se développent trés vite et offrent un décor parfait : pois de senteur, ipomées, capucines, haricots d’espagne, thunbergia alata …sont des grimpantes d’une grande rapidité de croissance, elles vous enchanteront.
    Je ne vous ai pas cité le rosier liane car tout le monde pense à cette plante avant de penser aux autres. Normal : c’est une star!

  • Faites des boutures de kolkwitzia amabilis

    Faites des boutures de kolkwitzia amabilis

    Kolkwitzia2 C’est un trés bel arbuste qui a une floraison rose absolument magnifique. Il est originaire de Chine et a toute la délicatesse des plantes qui viennent de ces contrées.
    Le kolkwitzia amabilis est élégant, facile à vivre et est aussi attrayant en isolé que dans un massif. Cet arbuste peut trés bien entrer dans la composition d’une haie, d’autant que sa hauteur raisonnable permet de l’associer aux deutzias, aux spirées, aux ribes

    Rustique, résistant, il ne vous demandera pas de surveillance particulière car il se rit des maladies et des parasites: un bon point pour lui.

    En mai et jusqu’à la fin du mois de juin, vous pouvez vous lancer dans l’opération bouturage de cet arbuste: c’est le bon moment pour le faire en prenant les tiges herbacées (bien vertes).
    Coupez des bouts de rameaux d’une quinzaine de centimètres, enduisez la base de poudre d’hormone, secouez pour en enlever l’excédent et plantez dans un pot que vous recouvrirez d’un plastique transparent. Arrosez et laissez dans un endroit chaud mais sans soleil direct.
    En juillet-août, il est également possible de réaliser des boutures, mais là, il faudra faire des boutures à talon avec des tiges au bois durci (de couleur marron). Arrosez et abritez du soleil comme pour celles que vous pouvez faire dés aujourd’hui.

    Bonnes boutures!

  • La plantation des nénuphars

    La plantation des nénuphars

    Nenuphars1 Mais oui, c’est le moment de planter ces belles aquatiques qui s’installent dans le bassin quand la végétation a terminé son repos.
    Les nénuphars sont des plantes d’eau stagnante, ils se plaisent dans les mares et les bassins d’agrément qu’ils recouvrent vite de leurs feuilles arrondies qui s’étalent sur l’eau. Chaque bouton floral pointe au bout d’une tige charnue et la fleur qui s’ouvre semble suspendue à la surface, c’est magnifique!

    Les nénuphars sont souvent associés à d’autres plantes aquatiques telles les jacinthes, les laitues ou les iris  d’eau et il ne faut pas oublier de leur adjoindre les plantes qui purifient l’eau comme les myriophyllums.

    Faut-il mettre les nénuphars dans des pots ajourés comme on le recommande parfois? Franchement, ce n’est pas indispensabe. Prenez un pot assez grand, et installez-y votre plante dans une terre riche puis recouvrez de graviers ou de cailloux, placez le pot à une profondeur de 30 à 50 cm au fond de l’eau et laissez-le vivre sa vie.
    S’il a suffisamment de soleil et de chaleur il fleurira tout l’été sans discontinuer, ouvrant ses coroles en milieu de matinée pour les refermer en fin d’aprés-midi.
    Souvent les pucerons viennent leur rendre visite et s’agglutinent sur les feuilles, il suffit de passer le jet pour les déloger et comme ils tombent dans l’eau, ils sont vite mangés par les poissons.
    Dans un milieu naturel, rien ne se perd!

  • Les pucerons noirs sont là!

    Les pucerons noirs sont là!

    Pucerons_noirs Alors ceux-là, je ne les aime pas du tout! Ce n’est pas que j’apprécie les pucerons verts ou jaunes mais les noirs me rebutent particulièrement.

    Ce matin, je me suis rendue compte que mon podranéa avait ses jeunes pousses couvertes de ces
    parasites
    . Ils étaient agglutinés le long des nouvelles tiges bien tendres. Bien sûr, ils vont se régaler et vu leur nombre ils vont affaiblir la plante car ils sont une multitude à sucer la sève dont ils se nourrissent, rejetant en prime le miellat qui poisse les feuilles.
    Mon petit mandarinier situé juste dessous en subit les conséquences, et il faut que je m’occupe de ce problème en urgence si je ne veux pas voir la fumagine se développer sur ses feuilles déjà toutes collantes.

    L’infestation est assez sévère mais je vais essayer de l’enrayer de façon naturelle.
    D’abord, un bon coup de jet sur le feuillage va éliminer une bonne quantité de ces indésirables. Aprés, ma préparation maison à base de liquide vaisselle et d’eau va faire disparaitre une partie non négligeable de pucerons, et si je renouvelle l’opération aussi souvent que c’est nécéssaire, je finirais par venir à bout de tous ces insectes. il existe de nombreux trucs et astuces pour tenter de lutter, vous pouvez toujours les essayer.

    Les pucerons se reproduisent à grande vitesse, il ne faut pas relâcher son attention. Coccinelles et chrysopes sont des prédateurs naturels efficaces, mais il faut qu’ils soient en quantité suffisante pour éliminer toute une colonnie de ces parasites.
    Achetez des larves, elles sont trés gourmandes, et évitez l’utilisation de produits chimiques qui tueront les insectes utiles en même temps que les pucerons.
    Si vous voulez ou devez absolument traiter, tournez-vous vers les produits bio, nettement moins agressifs pour le milieu naturel.

  • Bouturons les ostéospermums

    Bouturons les ostéospermums

    Osteospermums_3 J’aime ces fleurs qui ressemblent à des marguerites colorées. Rose, saumon, mauve, blanc à coeur violet, jaune à coeur orange…quelle palette de couleurs!
    Ces plantes sont d’une floribondité exceptionnelle et s’épanouissent en plein soleil.  Dans les régions à climat doux où elles restent dehors toute l’année, elles poussent la bonne volonté jusqu’à offrir quelques fleurs au coeur de l’hiver, et je vous garantis que le spectacle d’une fleur d’ostéospermum ornée d’un givre occasionnel, c’est absolument magnifique.
    Bien sûr, en dehors des zones clémentes, il faut protéger ces plantes car elles sont gélives.

    J’avais acheté 3 potées d’ostéospermums l’année dernière et j’ai fait beaucoup de boutures pour les multiplier afin d’en avoir davantage au jardin ainsi que sur la terrasse où ils font de belles potées.
    Les boutures sont faciles à faire et prennent trés bien. Il suffit de prélever une tige d’une quinzaine de centimètres, d’enlever les feuilles en n’ en laissant que 2 ou 3 au sommet et de bien enfoncer la bouture dans un pot rempli de terreau. Arrosez et mettez à l’ombre jusqu’à la reprise qui est assez rapide.
    Vous pouvez encore procéder à cette opération, ne vous en privez pas, vous serez enchanté d’avoir chez vous ces fleurs qui se renouvellent pendant de longs mois.
    Et puis si vous voulez, faites-en des bouquets, elles tiennent trés bien en vase.

  • Un rosier pour région à climat doux

    Un rosier pour région à climat doux

    Rosier_de_banks Rien de tel qu’un rosier de Banks pour attirer le regard quand il dégringole d’un mur, orne une pergola, grimpe à l’assaut d’une façade. C’est un rosier grimpant absolument magnifique.

    Petites fleurs en pompons regroupées sur des tiges souples dépourvues d’épines, feuillage vert plutôt clair et persistant, voilà une plante qui a des atouts et que vous pouvez planter chez vous pour égayer une tonnelle ou décorer un mur à condition que vous soyez dans une zone qui lui permette de survivre dehors en hiver car ce rosier est gélif. C’est bien son seul défaut.

    Ce rosier pousse trés vite et une fois bien installé il atteint et dépasse même les 10 m. Ses longues tiges s’arquent et s’entremêlent, vous devrez peut-être le maitriser si vous le trouvez trop exubérant, sinon contentez-vous de faire une taille de nettoyage.
    C’est en automne ou en hiver qu’il faut le planter, choisissez-lui un endroit plutôt ensoleillé mais sachez que la mi-ombre lui convient aussi. Peu exigeant sur la nature du terrain il accepte les sols pauvres et ceux qui sont calcaires ce qui est loin d’être le cas de la plupart des plantes grimpantes.
    Profitez en ce moment de cette belle floraison car ce rosier n’est pas remontant et n’a donc qu’une seule mise à fleurs, mais en ce mois de mai, cette grimpante est superbe.

  • Quelques soins pour vos yuccas

    Quelques soins pour vos yuccas

    Yuccas Trés appréciés pour donner une touche exotique au jardin, les yuccas qui font partie de la famille des agavacées sont des plantes qui présentent bon nombre d’espèces différentes.
    Vous pouvez adopter des yuccas arbustifs qui atteignent 10 m de haut, ou des yuccas nains qui ne dépassent pas les 20 cm, entre les deux il y a bien d’autres tailles et vous trouverez sans aucun doute le yucca qui vous conviendra.

    Feuilles rubannées vertes ou panachées, longue et belle inflorescence, cette plante a toujours du succès mais faites bien attention aux pointes acérées des feuilles, elles sont dangereuses.
    Les yuccas demandent bien peu de soins mais ne les négligeons quand même pas!

    En ce moment ceux du jardin ont les feuilles de la base qui sont fanées et bien sèches, il va falloir que je les enlève, cette opération permet d’avoir un tronc qui s’élève de façon bien nette et propre.
    Certaines variétés de yuccas sont trés rustiques, d’autres pas, il faudra vous renseigner au moment de leur achat si vous voulez les installer en pleine terre.
    Voilà une plante qui se multiplie facilement, elle émet des pieds alentours et vous pouvez les enlever pour les installer ailleurs. D’autre part, sur le tronc, des rosettes de feuilles apparaissent. Il est possible de les détacher et de les faire pousser dans un mélange drainant (tourbe et sable).
    Si vous laissez les rejets entourer le pied mère, vous aurez un bosquet touffu et original mais au fil des ans les rejets se faisant plus nombreux vous risquez fort d’être envahis!

    Votre yucca est dans un pot? Procédez à un bon surfaçage, arrosez-le et si vous pouvez, laissez-le dehors jusqu’à l’automne, il va apprécier de passer quelques mois au grand air.

  • Ces plantes qui se contentent d’un rien

    Ces plantes qui se contentent d’un rien

    Alysse_rosePetites cavités de murs à fleurir, pots accrochés de-ci de-là et dans lesquels vous ne pouvez mettre que trés peu de terre? Pas de problème, vous pouvez y installer tout de même quelques plantes afin d’avoir une jolie décoration mais choisissez celles-ci comme il faut pour ne pas avoir de déception.

    La majorité des végétaux ont besoin de terre plus ou moins riche et plus ou moins profonde, c’est sûr que vous ne ferez pas pousser des fuchsias dans des conditions aussi rudes, mais il y a de nombreuses plantes auxquelles vous pouvez penser pour ce type de culture.

    Toutes ces plantes qui supportent la sècheresse et qui vivent avec un minimum de substrat sont des vivaces dont les racines profitent du moindre espace pour se développer. Année aprés année elles reviennent fleurir les endroits secs où elles se sont nichées comme le font si bien les orpins qui peuvent vivre même entre les pierres. Parmi ces plantes incontournables, vous avez le choix et voici quelques indications.
    Ajugas, lysimaques, achemilles, oenothères, lamiums, aubriètes, alysses, armerias, érigerons, sédums, joubarbes, sans parler des euphorbes  bien connues pour leur facilité d’adaptation.
    Voilà des végétaux qui se contentent du minimum: un peu de terre, un peu de soleil, et éventuellement une averse de temps à autre… Fort peu exigeantes certes, mais en période de sècheresse aidez-les quand même en leur apportant une petite quantité d’eau elles n’en seront que plus belles.

  • Piéger la mouche de l’olivier

    Piéger la mouche de l’olivier

    Pige En balade l’autre jour, je longeais des terrains plantés d’oliviers et j’ai remarqué que chaque arbre portait un objet jaune. Drôle de vision!
    Ma curiosité éveillée, je me suis approchée pour voir de quoi il s’agissait et là j’ai découvert que c’étaient des bouteilles jaunes enduites de glue. Chacune avait son lot d’insectes collés les uns contre les autres.

    Un piège efficace? Sûrement vu la quantité de bestioles engluées ce jour là, il faut dire que la couleur jaune les attire tout particulièrement. Avec ce dispositif, la mouche qui s’attaque aux olives a intérêt à bien se tenir…

    Considérée comme un fléau par tous les producteurs d’olives, cet insecte ( bractrocera oleae) arrive au printemps et pond des oeufs d’où sortent les larves qui, lovées à l’intérieur des fruits les dévorent peu à peu.
    L’olive ainsi mangée se flétrit et finit par tomber, elle présente un petit trou caractéristique de la présence de cette larve dévastatrice, il est visible à l’oeil nu.

    Certaines années, la mouche de l’olivier sévit tellement que les récoltes sont bien compromises. Un moyen efficace de les combattre est de les piéger avant la ponte et c’est là que les pièges telles ces bouteilles enduites de glue s’avèrent d’une grande utilité.

  • Les journées de Courson : 16, 17 et 18 mai 2008

    Les journées de Courson : 16, 17 et 18 mai 2008

    Courson Quel passionné de plantes n’a pas entendu parler des journées de Courson? Manifestation incontournable pour tous ceux qui aiment les plantes et les conseils de jardinage, il ne faut pas la rater si on a la possibilité de s’y rendre!

    Pour leur 48 ieme édition les journées de Courson ont choisi 2 thèmes. Le premier porte sur les couvre-sols aux couleurs du printemps et de l’été ( leur utilisation, leur implantation, leur lieu de prédilection…), le deuxième thème concerne les collections végétales avec leur présentation et la tenue de conférences qui s’annoncent des plus intéressantes.

    Les journées des plantes de Courson permettent aux amateurs chevronnées ou non de découvrir l’actualité des plantes, de s’informer sur l’aménagement des jardins, de découvrir les outils utiles au jardinier, et bien sûr de faire son choix parmi toutes les plantes choisies pour vous par les pépiniéristes qui présentent là des végétaux de trés grande qualité.

    "Aujourd’hui, ce sont près de 250 exposants qui se rendent à Courson au cours des deux sessions des Journées des Plantes. Venus d’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas, de Suisse, d’Italie, de Grande-Bretagne et bien sûr de toute la France, ils ne cessent de faire évoluer l’art du jardin et ses pratiques.

      Evénement dédié à la diversité végétale, que ce soit par la découverte des nouvelles plantes ou par la redécouverte de végétaux oubliés, les Journées des Plantes ont, depuis 25 ans, fait de l’expression : « la bonne plante au bon endroit » l’adage d’un nouvel art du jardinage.  

    L’évolution de la « culture jardin » s’exprime également par le succès des conférences organisées au cours des Journées des Plantes. Historiens, scientifiques, paysagistes et botanistes partagent avec un public toujours plus nombreux et passionné leurs observations et travaux." ( passage tiré de la présentation des journées de Courson sur leur site)