Catégorie : Plantes

  • L’euphorbe characias: une originale au jardin

    L’euphorbe characias: une originale au jardin

    Euphorbe_characias Quelle famille ces euphorbes! Elles comptent dans leurs rangs les plantes que l’on rencontre au jardin dans les massifs ou les rocailles, mais aussi celles que l’on chouchoute dans nos maisons comme le poinsettia: une des plantes préférées des amateurs de feuillages colorés qui de plus est le symbole des fêtes de fin d’année.

    L’euphorbe characias est une méditerranéenne élancée qui  pousse naturellement dans les sols secs du sud. En été elle expédie ses graines alentours avec vivacité, perpétuant ainsi son espèce avec vigueur. En groupe, meublant l’arrière-plan d’un massif, cette euphorbe est de toute beauté avec son feuillage vert-bleuté persistant et ses inflorescences pour le moins originales.

    Plante indigène  dans le midi où elle pousse un peu partout, elle  met de la couleur en plein hiver mais lorsque la température chute, elle rabat ses feuilles vers le bas pour mieux se protéger de la morsure du froid.
    L’euphorbe characias est de culture facile, elle ne craint pas la sècheresse, aime le soleil, et les terrains calcaire ne l’indisposent absolument pas. Un bon point pour elle.
    De plus en plus utilisée pour donner de l’allure et structurer les massifs, cette plante a vraiment sa place au jardin en compagnie d’annuelles ou de vivaces qu’elle mettra en valeur, mais vous pouvez fort bien la cultiver en pot elle s’y plaira aussi.
    Comme les autres euphorbes, les tiges coupées de celle-ci exsudent un latex blanc qui est toxique, faites attention!

  • Mes lilas sont défleuris et les vôtres?

    Mes lilas sont défleuris et les vôtres?

    Lilas Peut-être que chez vous les lilas sont encore en fleurs et qu’ils vont vous  enchanter encore quelques temps de leur senteur si agréable, mais ici dans mon jardin du sud, la floraison est terminée depuis 2 bonnes semaines et il ne reste plus que les épis desséchés.

    Lilas à fleurs simples ou doubles, coloris tirant sur le rose mauve ou le bleu violet et surtout ce parfum puissant et merveilleux que j’adore, cet arbuste qui fleurit dés avril fait partie de ceux qu’on aime avoir dans le jardin pour pouvoir cueillir de beaux bouquets afin d’embaumer la maison.

    Mais une fois défleuri, il perd un peu de son attrait, les épis séchés ne sont pas trés esthétiques s’ils restent sur l’arbuste et le mieux est de les enlever; du reste cela favorisera la floraison prochaine.
    Le lilas n’a pas besoin d’une véritable taille, dans la nature ceux qui poussent naturellement se débrouillent fort bien sans intervention de l’homme. Chez vous, vous pouvez attrapper vos sécateurs et tailler le bout des rameaux juste pour couper les inflorescences fanées, c’est suffisant.
    Si vous procédez à  cette petite taille, faites-le juste à la fin de la floraison car si vous attendez les rameaux qui portent les fleurs à venir vont se développer et en les coupant vous allez supprimer le branches qui l’année prochaine donneront des fleurs.
    Si vous avez fait de nombreux bouquets, la taille en sera bien simplifiée!

  • Le soir on referme les pétales…

    Le soir on referme les pétales…

    Osteospermum Regardez vivre vos plantes, vous allez être surpris de voir à quel point elles ont des habitudes qui leur sont propres. On s’aperçoit que les boutons floraux s’ouvrent, que les fleurs s’épanouissent puis se fanent, mais c’est résumer bien vite la vie de certaines fleurs.

    Certes certaines comme celles des hibiscus rosa sinensis s’ouvrent le matin pour se faner et être remplacées par d’autres le lendemain, mais ce n’est pas le cas de toutes, bien au contraire.
    La plupart des fleurs sont rythmées par les moments d’activité de leurs pollinisateurs et certaines s’économisent…

    Prenez le cas des belles de nuit, le papillon qui les pollinise est un papillon nocturne, alors pourquoi ouvrir inutilement ses pétales le jour? Pas bête la belle de nuit! Elle reste fermée le jour et s’ouvre bien grand la nuit pour attirer son papillon.
    De nombreuses fleurs font l’inverse, s’épanouissent le matin pour se fermer dés que le soleil décline à l’horizon, c’est le cas des osteospermums, des oxalis, des ipomées
    Et que dire de celles qui ont des horaires précis? L’ornithogale est surnommée la "Dame de 11 heure car c’est vers cette heure-là qu’elle déploie ses pétales. Le nénuphar aussi à ses horaires, vers 10h du matin il s’ouvre mais vers 17h il se referme, la journée est alors finie pour lui.

    Prenez le temps d’observer tout cela, vous serez étonnés.

  • L’ananas peut-il se multiplier par voie de semis?

    L’ananas peut-il se multiplier par voie de semis?

    Ananas C’est une question qui m’a été posée il y a peu de temps et c’est vrai qu’avec ces plantes exotiques on ne sait pas toujours comment faire pour les multiplier.

    Et vous, vous êtes vous déjà demandé si on peut semer des ananas? Il faut bien reconnaitre que ce n’est pas trés courant de trouver des graines à l’intérieur de ces fruits, mais cela arrive parfois et c’était le cas de la personne qui me demandait si elle pouvait les planter.

    D’habitude la multiplication de cette broméliacée s’effectue par bouturage de la touffe de feuilles qui couronne l’ananas, ou par séparation de rejets attachés au pied mère.

    Dans la nature, les ananas sont pollinisés par des oiseaux colibris mais dans les exploitations on évite cette pollinisation naturelle ce qui explique l’absence de graines dans les fruits que nous achetons.
    Si par chance vous en avez trouvé en dégustant ce fruit, récupérez-les et tentez de les semer.

    L’opération est un peu délicate car il faut une bonne chaleur de fond (25 degrés). Placez vos graines dans des godets remplis de tourbe, arrosez et recouvrez d’un plastique transparent pour une levée à l’étouffée.
    Patience! Il ne vous reste plus qu’a attendre car la germination est longue et il faut aprés que la plante se développe…

    A mon avis, si vous voulez vraiment avoir un pied d’ananas chez vous, lancez-vous plutôt dans le bouturage ce sera plus rapide!

  • Une joyeuse renonculacée

    Une joyeuse renonculacée

    Renoncules_jaune_et_orange Vaste famille que celle des renonculacées qui nous offrent des spécimens vraiment magnifiques!

    Vous connaissez bien sûr les boutons d’or trés présents en ce moment dans tous les prés, les bords de routes et aussi certaines pelouses… Les renonculacées que vous avez peut-être installées au jardin comme les anémones, les hellebores, les ancolies, sont des plantes herbacées qui donnent de jolies fleurs et qui ne sont pas d’une culture bien difficile.

    Les renoncules des jardins, celles qui portent de belles fleurs en pompons trés colorés, sont trés appréciées  pour leur silhouette et leur couleurs vives et multiples, je les trouve vraiment craquantes.

    Si vous n’avez pas planté de griffes de renoncules  et si vous voulez adopter cette plante chez vous, allez vite dans une jardinerie en acheter quelques godets vous aurez des fleurs tout de suite.
    Au passage j’en profite pour vous donner un petit truc que vous pourrez mettre en application quand vous voudrez procèder à la plantation de vos griffes. Celles-ci sont sèches et doivent être réhydratées, laissez-les tremper une nuit dans de l’eau à température ambiante.
    Installées en pleine terre ces renoncules doivent absolument éviter l’humidité stagnante du sol, c’est quelque chose qu’elles redoutent tout particulièrement, prenez la précaution d’ajouter du sable à la terre de plantation.

    Ces  plantes se développent trés bien lorsqu’elles sont en terrain léger et qu’elles bénéficient d’arrosages et d’apports d’engrais suffisants. Aprés la floraison, ne vous précipitez pas pour rabattre les feuilles, laissez-les faner afin que la griffe se régénère.

  • Véronique : un prénom pour une fleur

    Véronique : un prénom pour une fleur

    Hebe Véronique. Un prénom féminin mais aussi le nom d’une plante aux nombreuses espèces dont les plus petites mesurent juste une vingtaine de centimètres alors que les plus hautes, les arbustives arrivent à atteindre 2m.

    Les petites véroniques sauvages que l’on trouve dans les massifs, les pelouses, les bords de chemins, sont de jolies petites fleurs bleues toutes simples avec 4 pétales striés qui font tout leur charme. Les véroniques arbustives elles, ont des fleurs bien plus élaborées et vous les trouverez sûrement dans le commerce sous leur nom botanique d’hebe.
    Ces petits arbustes ont un port érigé, un feuillage persistant et une multitude de fleurs dans les tons blanc, rose, mauve, bleu ou violet. Quand la véronique arbustive est en pleine floraison, c’est superbe.

    Plante peu exigeante, elle n’a qu’un défaut c’est qu’elle ne supporte pas les fortes gelées. Installez-la en pleine terre si vos hivers sont doux sinon la culture en bac est la meilleure solution, vous la mettrez à l’abri pendant toute la mauvaise saison.
    Terre ordinaire? Oui, mais trés bien drainée car la véronique n’aime pas l’humidité et trop d’eau entraine la pourriture de ses racines.
    Vous n’aurez pas à vous préoccuper de savoir s’il faut ou non la tailler car elle n’en a pas besoin, exception faite évidemment des branches sèches ou abimées qu’ils faut enlever. Par contre n’oubliez pas de lui donner régulièrement de l’engrais si vous voulez avoir un bel arbuste.
    Cet été vous pourrez effectuer des boutures de tiges, la véronique s’y prète bien, en attendant, profitez bien de sa floraison.

  • Rempoter un ficus benjamina

    Rempoter un ficus benjamina

    Ficus Le ficus benjamina qui m’a été offert est maintenant à l’étroit dans son pot, il est temps que je le rempote.
    Cette plante d’intérieur qui est un petit arbuste au départ peut prendre des proportions impressionnantes en vieillissant et devenir un arbre avec un feuillage conséquent. Si c’est le cas du vôtre, n’hésitez pas à tailler légèrement les branches pour lui garder une jolie forme et éviter que certaines parties ne se développent au détriment des autres.

    Sans exigence particulière, le ficus benjamina se contente d’arrosages réguliers, de terreau horticole mais il a besoin d’une bonne luminosité. N’oubliez pas de brumiser souvent son feuillage.

    Le rempotage se fait environ tous les 3 ans au printemps. Lorsque la plante parait quelque peu à l’étroit, il est temps alors de donner plus d’espace à ses racines. N’attendez pas qu’elles sortent par le trou d’évacuation du pot pour procéder à cette opération, il est inutile de stresser la plante.
    Choisissez un contenant supérieur d’une taille à celui où se trouve votre ficus ce qui équivaut à gagner 2 cm de diamètre, c’est suffisant pour que la plante se sente à l’aise.
    Dépotez le ficus en le tirant au collet, griffez la motte pour défaire un peu le chignon de racines,  coupez toutes celles qui sont abimées et celles qui étaient enroulées à la base.
    Préparez votre nouveau pot en déposant au fond des graviers ou des billes d’argiles, mettez un peu de terreau avant de poser la motte puis tassez le terreau autour et arrosez.
    Prêt à repartir pour quelques saisons, mon ficus ira bientôt dehors et y restera jusqu’à l’automne.

  • La rouille du muflier

    La rouille du muflier

    Mufliers Cela fait plusieurs années que j’ai ces belles fleurs dans des jardinières, elles refleurissent sans problème tous les ans et dés le mois de mars forment de belles touffes mais depuis quelques jours, quelle déception! Les plus grandes tiges de mes mufliers ont leurs feuilles couvertes de pustules orangées bien inesthétiques. C’est le signe de la présence de la rouille, maladie cryptogamique qui touche de nombreuses espèces de plantes comme les rosiers,la pervenche, le millepertuis, la menthe, les pélargoniums
    Trés fréquente au jardin d’ornement à l’arrivée du printemps, la rouille est due à un temps chaud accompagné d’humidité.

    Les plantes ne sont pas menacées par cette maladie mais le feuillage sévèrement taché fait que ce n’est pa trés joli.
    Les champignons responsables de la rouille passent l’hiver sur les feuilles tombée au sol et contaminent les plantes sitôt les conditions climatiques redevenues favorable, pensez donc à ne pas laisser ces déchets végétaux en place et brûlez-les avant l’hiver.
    Une fois la maladie déclarée il faut essayer de l’enrayer, on enlève les feuilles atteintes et on applique un fongicide systémique qui devrait venir à bout de ce problème.
    Je vais m’occuper de ce pas de mes mufliers car décidément voir ces feuilles aussi tachées à coté de ces jolies fleurs c’est assez désolant!

  • L’araucaria : étonnant et piquant!

    L’araucaria : étonnant et piquant!

    Araucaria Depuis quelques années on voit ce conifère planté dans  de nombreux jardins publics et on le reconnait tout de suite car il sort de l’ordinaire et souvent les passants se demandent ce que peut bien être cet arbre!
    L’araucaria nous vient d’Amérique du sud, plus précisément du Chili et s’est bien adapté aux conditions climatiques du midi et de la façade atlantique. Ailleurs sa culture s’avère plus problématique car cet arbre n’est guère rustique et ne supporte pas les fortes gelées.

    Si l’envie vous prend d’en avoir un chez vous, plantez-le en pleine terre si vos hivers sont doux sinon installez-le dans un grand bac que vous protègerez à l’arrivée de la mauvaise saison.

    L’araucaria se démarque vraiment des autres conifères. Ses branches étagées portent un feuillage vert brillant en écaille qui est trés coriace  et piquant. Impossible de grimper aux branches sans se blesser ,c’est pour cela que cet arbre est surnommé :"désespoir des singes".
    Dans son milieu d’origine l’araucaria vit trés vieux et devient trés grand, installé chez vous il pourra atteindre les 10 à 15 m si les conditions de culture lui conviennent.
    Il aime les sols légers, riches et frais sans trop de calcaire et a besoin d’une situation ensoleillée.
    On le voit souvent planté en isolé mais je peux vous dire que plusieurs sujets regroupés forment aussi un beau décor.

  • Le printemps s’installe au jardin

    Le printemps s’installe au jardin

    Pervenche Le temps est encore parfois incertain mais le soleil est plus chaud et les fleurs s’épanouissent.Vous avez semé quelques annuelles comme les capucines et les soucis qui pointent le bout de leur nez? Vous avez désherbé, taillé ce qui devait l’être comme les caryoptéris et les buddleias?

    N’oubliez pas maintenant d’installer un paillage tant que le sol est encore humide, cela empêche la pousse des mauvaises herbes et en plus cette technique permet de maintenir une certaine humidité dans le sol.

    Nous n’en avons pas fini avec les travaux à effectuer car le printemps est vraiment une saison importante au jardin, mais on peut déjà profiter des fleurs présentes et de leurs belles couleurs.

    Les teintes variées sont là, et chaque fleur apporte sa touche personnelle.
    Pour un jardin en rouge et rose il faut avoir des camelias, des clématites, des coeur-de-Marie, des heuchères, des jacinthes, des tulipes, des pivoines, des azalées, des rhododendrons…
    Vous préférez les tons jaune-orangé? Il vous faut des giroflées, des pensées, des mufliers, des primevères, des genêts, des coronilles, des narcisses, des doronics…
    La couleur bleu-violet vous tente? Alors admirez les muscaris, les crocus, les ancolies, les iris, les myosotis, les ceanothes, les pervenches, les campanules…
    Le blanc-crème vous attire? Choisissez les anemones blanda, les corbeilles d’argent, les spirées, les choisyas, les deutzias, les saxifrages…
    Voilà pour le décor printanier, ajoutez-y des plantes au beau feuillage bronze ou pourpre ( berbéris, cotinus) et vous serez ravi de votre jardin.