Catégorie : Plantes

  • L’anthurium, original et décoratif

    L’anthurium, original et décoratif

    Anthurium L’anthurium a un aspect tellement brillant et figé qu’on a l’impression qu’il n’est pas naturel, ses feuilles coriaces vert sombre en forme de coeur ont une courbure légèrement retombante, ses fleurs sont composées d’une bractée au ton vif (spathe) qui entoure un épi (spadice) coloré. C’est peut être pour cela qu’on le surnomme "langue de feu". Chaque inflorescence dure 3 à 4 mois ce qui rend cette plante trés attrayante.

    Il est originaire des forêts tropicales d’Amérique du sud où il pousse sur les débris des végétaux, il appartient à la famille des aracées. 

    Facile à cultiver ou pas ? Certains disent oui, d’autres ont renoncé trouvant la plante trop compliquée. En fait l’anthurium n’est pas trés difficile à vivre mais il faut lui donner ce dont il a besoin et pas plus !

    Tout d’abord il lui faut un substrat trés poreux et trés drainant, un mélande de sphaigne, de copeaux de bois et de perlite est parfait.

    Ensuite il a besoin d’une bonne humidité ambiante ce qui revient à dire qu’il faut pulvériser de l’eau non calcaire sur ces feuilles.

    Enfin, les arrosages doivent être sérieusement dosés, un excés d’eau et c’est la chute des feuilles assurée.

    Vous pouvez le rempoter au printemps mais sachez que comme l’azalée il aime être un peu à l’étroit dans son pot, choisissez un pot de la taille juste au dessus et veillez à ne pas abimer la souche rhizomateuse.

    Voilà, je suis bien persuadée que vous saurez vous occuper et conserver cette plante qui avec quelques soins peut vivre des années.

  • La mâche, douceur d’une salade

    La mâche, douceur d’une salade

    Mache_1 Chausser les bottes et aller au jardin prendre de la mâche pour le repas est un plaisir que j’avais oublié, et qu’il m’a été donné de redécouvrir il y a peu dans un potager ami.

    Toute pimpante, encore ruisselante de la pluie nocturne, elle côtoie les choux et les poireaux bien alignés eux aussi.

    La mâche s’arrache facilement à la main, nul besoin d’un outil pour y arriver, les racines ne sont pas trés fortes. Tirez simplement à partir du collet de la plante, secouez pour ôter la terre et le tour est joué !

    Celle que l’on trouve en ce moment dans les potagers est la mâche à longue feuilles, c’est souvent la variété "verte de cambrai" car elle résiste bien au froid et au gel.

    Cette plante fait de trés bonnes salades que l’on peut consommer tout l’hiver. Excellente pour la santé, trés peu calorique, pleine de vitamines, c’est un légume dont il ne faut pas se priver.

    Vous pouvez la trouver sous différents noms comme ‘doucette", "boursette", "clairette"…

    Pour avoir le bonheur de manger en ce moment de la mâche du jardin, il a bien sûr fallu effectuer les semis entre le mois de juillet et la mi-octobre.

    Choisissez un coin de votre potager qui soit au soleil ou à mi-ombre, râtissez bien la surface du sol et mettez les graines dans des sillons espacés de 20 cm à peu prés, recouvrez légèrement de terre, tassez et arrosez .

    Si vous voulez accélérer la levée de vos semis, vous pouvez les recouvrir d’une toile maintenue humide, mais ne la laissez pas en place aprés la levée ! Vous pouvez laisser les plantules telles quelles ou bien repiquer les pieds comme on le fait pour n’importe quelle salade, à vous de choisir.

    La récolte a lieu plus de 3 mois aprés, pensez à arroser votre doucette s’il ne pleut pas. En attendant les prochains semis, régalez-vous bien de celle que vous avez eu la précaution de semer l’été dernier.

  • L’azalée indica,  toujours appréciée

    L’azalée indica, toujours appréciée

    Azale_1  Peut-être faites-vous partie de ceux à qui on a offert récemment une belle potée d’ azalée ? Si oui vous vous demandez sûrement comment prendre soin de cette  plante qui vous enchante mais qui vous parait bien fragile.

    Les azalées "indica" viennent de Chine et  sont vendues en automne-hiver en tant que plantes d’intérieur. Ces vivaces aux couleurs attayantes et au feuillage persistant vert brillant, ont la réputation d’être difficiles à conserver. C’est qu’elles ont  subi un forçage pour arriver à fleurir dés l’automne et sont donc un peu fragilisées, de plus elles ont exigences qu’ils faut absolument respecter.

    Ce sont des plantes de terre de bruyère qui aiment avoir leur substrat humide mais ne laissez surtout pas d’eau dans la soucoupe, cela asphyxierait les racines qui pourriraient entrainant la mort de votre plante. Vous avez oublié de l’arroser et vous voyez qu’elle fait triste mine ? Faites tremper le pot une nuit, votre azalée va se rehydrater mais comme pour l’arrosage n’utilisez pas d’eau calcaire, elle déteste ça. Si vous pouvez récupérer de l’eau de pluie cela lui conviendra tout à fait.

    Ces azalées sont gélives, il n’est pas question de les laisser sur le balcon en plein hiver, mais elles n’aiment pas non plus les températures trop élévées, en fait elles se plaisent quand il fait entre 10 et 15 degrés.

    Que faire de votre plante aprés la floraison ? Aprés avoir fleuri avec tant d’entrain, il faut que l’azalée se repose, en appartement installez-la dans un endroit frais et limitez les arrosages vous les reprendrez en mai.

    Si vous avez un jardin, le mieux est d’enterrer le pot à mi-ombre à la fin du printemps. Arrosez régulièrement .

    Rentrez votre azalée avant les gelées et mettez-la dans une pièce fraîche, elle devrait refleurir.

  • Plantation des rosiers à racines nues

    Plantation des rosiers à racines nues

    Rosier En retard pour ce type de plantation ? Non, rassurez-vous, les rosiers vendus racines nues se plantent de l’automne à la fin de l’hiver, vous êtes donc tout à fait dans les temps si vous ne vous êtes pas encore attelé à la tâche.

    Ce mode de conditionnement est le plus répandu, les racines sont entourées de tourbe humide et la plante est vendue sous plastique. Au moment de l’achat, choisissez les rosiers qui ne présentent pas de nouvelles pousses car ils démarreraient moins bien au printemps et préférez ceux qui sont en dormance cela indique qu’ils ne sont pas restés trop longtemps au chaud dans le magasin.

    Ramenés chez vous, laissez-les au frais et pensez à maintenir la tourbe humide en attendant de pouvoir les planter, ou mieux si c’est possible, mettez-les en jauge. Pour cela posez vos rosiers en position couchée et recouvrez les racines de terre, ceci hors période de gel et dans un endroit abrité.

    Préparez votre trou de plantation en respectant 2 consignes importantes: premièrement le trou doit être suffisamment grand et profond (au moins 50 cm en tous sens), deuxièmement ne plantez pas dans le trou d’un rosier qui y était recemment.

    Ceci dit, ameublissez bien la terre  rajoutez du sable, du gravier si votre sol est trop lourd ou du terreau si il est trop sablonneux.

    Votre emplacement est prêt ? Il faut maintenant préparer votre rosier et habiller ses racines, c’est à dire les retailler et suprimer celles qui sont abimées. Ensuite je vous conseille fortement d’effectuer une opération de pralinage qui consiste à faire tremper les racines dans une bouillie de terre, cela donne d’excellent résultats quant à la reprise. Profitez de vos sécateurs et rabattez les tiges trop longues et celles qui sont cassées.

    Si vous pouvez, mettez au fond du trou du fumier décomposé mais recouvrez-le de terre pour ne pas brûler les racines, placez votre rosier dans le trou et rebouchez en faisant bien attention que la terre comble tous les espaces, arrosez copieusement cela permet à la terre de se glisser entre les racines. Dernière recommandation, surtout si vous habitez une région froide, faites une butée en ramenant de la terre autour du collet de la plante cela la protégera du gel.

    Voilà, attendons la reprise de nos rosiers qui devront être taillés au début du printemps  pour nous enchanter de leur belle floraison tout l’été.

  • Des pensées pour égayer l’hiver

    Des pensées pour égayer l’hiver

    Des_penses_bicolores Les pensées sont incontournables, surtout en hiver et au printemps. Sans elles, bordures, pots et jardinières seraient bien tristes en ce moment.

    Ces plantes appartiennent à la famille des violacées, ce sont des vivaces mais elles sont souvent cultivées en annuelles notamment celles qui ont des fleurs de belle taille. Originaires d’Europe, elles s’adaptent partout et ne sont guère exigeantes.

    La floraison est étalée dans le temps, et intéressante car elle couvre le printemps, l’été et l’hiver. Les pensées ont des coloris très variés et les fleurs sont souvent  panachées avec des tons contrastés, regroupées elles forment un joli effet de masse bien coloré.

    Vous voulez vous lancer dans les semis de pensées ? C’est le moment ! Mettez dans un plateau ou une caissette du terreau fin et stérilisé, recouvrez légèrement les graines et installez le tout dans un endroit sombre et frais pendant 4 à 5 jours. Passé ce délai reprenez votre caissette et mettez-la au chaud (à peu prés 20 degrés) et dans le noir pendant 15 jours. Vous allez voir les graines commencer à germer, ce sera le moment de les mettre à la lumière mais laissez-les à température de 18 à 20 degrés. N’oubliez pas de pulvériser un peu d’eau sur le terreau.

    Vous pourrez repiquer vos plantules quand elles seront assez développées, elles fleuriront cet été. Arrosez très modérement pour éviter la pourriture du collet.

    Pensez à enlever les fleurs fanées et à surveiller les attaques de limaces qui aiment bien se cacher sous le feuillage pour le dévorer.

  • La bruyère, une indispensable floraison

    La bruyère, une indispensable floraison

    Bruyre Un sous-arbrisseau tout simple, avec un feuillage léger et des fleurs tellement nombreuses que l’on ne voit quelles, telle est la bruyère que l’on connait. Ces plantes ont des périodes de floraison différentes ce qui fait qu’en choisissant bien vos variétés vous pouvez avoir des fleurs toute l’année, mais à mon sens la plus interessante est celle qui fleurit dés novembre, c’est l"erica carnea".

    Membre de la famille des ericacées, ce petit arbrisseau est originaire d’Europe et s’adapte partout, il faut planter les pieds en les regroupant pour avoir un effet de masse, c’est plus esthétique.

    Massifs ? Pots ?  Jardinières ? Bordures ? Tout lui convient alors n’hésitez pas à installer cette vivace au jardin ou sur le balcon, elle constituera un décor stable et parfait en toute saison.

    En massif, associez-les aux azalées, aux rhododendrons, aux camélias, elles feront un parfait tapis coloré à leur pied. En pots et jardinière plantez-les avec des cinéraires ou des cyclamens. Il faut surtout veiller à ce que ces végétaux qui vont vivre ensemble aient les mêmes besoins en eau et en qualité de sol.

    La bruyère a certaines exigences dont la principale est l’absence d’humidité stagnante, si les racines baignent  elles finissent par pourrir et votre bruyère sera irrécupérable. Donnez-lui un sol sableux bien drainant et arrosez modérement , elles ne demandent pas plus que cela si ce n’est un peu de soleil.

    La taille ? Sa croissance est assez lente, contentez-vous de lui garder une forme agréable à l’oeil, et inutile de  la protéger en hiver elle est vraiment trés rustique.

  • La symphorine, une belle caprifoliacée

    La symphorine, une belle caprifoliacée

    Symphorine J’aime son surnom "d’arbre aux perles" qu’elle doit à ses baies blanches et rondes. La symphorine nous vient de Chine et d’Amérique du nord et s’est parfaitement adaptée à nos climats.

    Cet arbuste au feuillage caduc est fréquemment utilisé en haie libre mais peut aussi être planté en isolé. Sa taille ne dépasse pas 2 m, vous pouvez trés bien l’installer en arrière plan d’ un massif il y trouvera sa place. Ses petites fleurs en forme de clochette d’un tendre blanc rosé se succèdent de juin à octobre et sont suivies baies blanches qui persistent tout l’hiver.

    Plante de sous bois, la symphorine aime les situations un peu ombragées mais comme elle est facile à vivre, elle se plait aussi à mi-ombre et au soleil.

    Donnez lui une terre bien drainante, elle accepte les sols quelque peu calcaire et s’adapte à la sécheresse, tous les arbustes ne sont pas d’aussi bonne composition !

    En fin d’été vous pouvez tenter de faire des boutures mais ce n’est pas le meilleur moyen de multiplier cette plante, il est bien plus facile de prélever des drageons ou d’éclater la souche, vous aurez ainsi des pieds de symphorine déjà grands.

    Attention, les baies sont toxiques.

  • Le céanothe, lilas de Californie

    Le céanothe, lilas de Californie

    Ceanothe Je sais, les céanothes ne sont pas censés fleurir au coeur de l’hiver mais celui-ci, rencontré dans un parc a attiré mon oeil avec son beau coloris bleu et je ne résiste pas au plaisir de vous le faire découvrir car il est bien en avance dans sa floraison.

    Les céanothes sont des arbustes de la famille des rhamanacées qui compte 55 espèces, certaines sont à feuillage caduc, d’autres à feuillage persistant.

    Importé en Europe au tout début du 18 ème siècle, le premier céanothe était blanc, un siècle après le ceanothe bleu arrivait sur notre continent et permettait les hybridations.

    C’est un bel arbuste au port buissonnant ou étalé, il convient en isolé, en bordure, en rocaille, en bac. Sa floraison est importante et ses fleurs regroupées en panicules masquent pratiquement le feuillage. Il est en fleurs au printemps pour la varieté à feuillage persistant et en été pour la variété à feuillage caduc.

    Plantez-le en sol ordinaire mais non calcaire dans un endroit abrité du vent et du soleil brûlant, la mi-ombre lui convient parfaitement.

    Question toujours posée, faut-il le tailler ? Ce n’est pas indispensable mais il faut veiller à lui garder un port trapu, quelques petits coups de sécateurs après la floraison vous y aideront.

    Ces arbustes ne sont pas très rustiques. Ceux qui résistent le mieux au froid sont les céanothes à feuillage caduc mais ils sont gélifs au delà de -7 degrés, protégez-les du froid.

    Ils ne vivent pas trés vieux, mais 10 ans c’est déjà bien, alors pensez à leur renouvellement .

  • L’aucuba du Japon pour un décor permanent

    L’aucuba du Japon pour un décor permanent

    Aucuba2  Vous avez un aucuba dans votre jardin ? Alors, vous savez  apprécier cet arbuste qui apporte charme et couleur même au coeur de l’hiver.

    L’aucuba fait partie de ces plantes que l’on aime pour l’attrait de leurs baies mais aussi de leur feuillage. Trés utilisé dans l’aménagement des parcs et jardins publics, vous l’avez sûrement remarqué car ses feuilles sont d’un beau vert tacheté de jaune et ses baies sont d’un rouge bien vif. Plante dioïque à l’exception de certaines variétés comme "hillieri" ou "rozannie", l’aucuba ne fructifie que s’il y a des pieds mâles et femelles, pensez-y !

    Cest un arbuste d’ une hauteur des plus raisonnables puisqu’il ne dépasse pas 3 m, il a un port plutôt arrondi, fait un buisson bien dense et décoratif avec son feuillage vernissé persistant. Si vous préférez le planter en isolé, n’hésitez pas car il s’y prête fort bien et meublera facilement n’importe quel un coin de jardin car il s’accommode de toutes les expositions, même si, il faut bien le reconnaître, la mi-ombre lui réussit bien. Planté à l’ombre il poussera mais ses feuilles seront moins panachées que si elles bénéficient d’un peu de soleil.

    Faut-il le tailler ? En général on utilise les aucubas en haie libre donc la taille est limitée et s’ils sont plantés en isolés, contentez-vous d’une petite taille d’entretien pour leur donner une allure harmonieuse.

    Attention, les baies et les feuilles sont toxiques

  • Adoptez les cyclamens, leur floraison est exceptionnelle

    Adoptez les cyclamens, leur floraison est exceptionnelle

    Cyclamens_blancs Ils ont été un peu délaissés pendant quelques années mais les revoilà sur le devant de la scène grâce aux nouveaux hybrides qui ont des coloris plus vifs, plus variés et des fleurs plus originales comme certaines variétés aux pétales frangés.

    Les cyclamens font de superbes potées qui égaient la maison pendant de longs mois et nous aident à passer l’hiver. Regardez-les vivre, ils ont sans cesse de nouveaux boutons qui pointent le bout de leur nez au milieu du feuillage. IIs ont un petit air attendrissant avec leur tête  penchée au bout de leur tige arquée et leurs pétales qui en s’ouvrant se resserrent vers l’arrière comme des ailes repliées.

    Plante bulbeuse, le cyclamen périt souvent d’un excès d’arrosages qui entraine la pourriture du bulbe. Soyez vigilant, ne laissez jamais d’eau stagner dans la soucoupe où est posée la potée et n’arrosez pas au milieu du feuillage cela endommagerait le bulbe.
    Alors me direz-vous, comment faire ? Le mieux est de remplir la soucoupe d’eau à température ambiante et de laisser la plante boire puis de retirer l’eau restante. De temps en temps faites un arrosage par le haut mais versez l’eau sur le pourtour du pot.

    Autre point épineux avec cette plante, la température ! Vous l’avez souvent entendu dire, les cyclamens n’aiment pas les fortes chaleurs, ne supportent pas les intérieurs confinés et surchauffés. Pacez le vôtre sur le rebord de la fenêtre pour qu’il ait un peu de fraîcheur mais ne le laissez pas subir le gel, tout est question de doigté avec cette  belle plante fleurie.

    Rouge, blanc, saumon, violet, rose, vous n’aurez que l’embarras du choix si vous voulez adopter ou offrir un cyclamen, profitez-en, il va fleurir encore un bon moment !