Catégorie : Plantes

  • La dionée : une Jolie carnassière

    La dionée : une Jolie carnassière

    Dionee Cette « belle » plante est une carnivore, appelée Venus ou dionée attrape-mouche. La Dionaea muscipula qui appartient à la famille des Droséracées est la plus connue et la plus vendue en jardinerie. Petite, puisqu’elle ne mesure qu’une dizaine de centimètres, elle nous captive par des feuilles disposées en rosette et composées d’un limbe bilobé, muni de « dents » et qui peut se replier et se fermer brusquement pour piéger les insectes. Beaucoup sont tentés de faire se fermer ces piéges mécaniquement,

    mais cela est souvent préjudiciable à la plante.  Cette belle dame demande quelques soins : beaucoup de lumière ! Un terreau retenant bien l’eau ou un pot déposé sur une coupelle remplie d’eau ou sur de la sphaigne, il faut l’arroser abondamment en été, de préférence avec de l’eau de pluie et la maintenir légèrement humide en hiver. Elle ne craint pas la chaleur ni le soleil, au contraire, si elle reçoit assez de lumières ces pièges seront bien rouges. Il faut la protéger du gel voire même lui fournir une température d’hivernage de 8°C  pendant sa période de repos (octobre à mars) pour que dés mars elle reprenne sa croissance et fleurisse peut-être fin avril…

  • Halte au massacre des bonzaïs !

    Halte au massacre des bonzaïs !

    SerissaCette photo exprime bien pourquoi je n’ai personnellement pas de bonzaï et surtout pourquoi je n’en offre jamais !

    Certes, cela peut être un cadeau original pour une fête, mais il n’en reste pas moins que l’art du bonzaï n’est pas accessible à tous. En effet, non seulement il faut être très présent pour les soins quasi-quotidiens à leur apporter, mais aussi connaître l’art de leur mise en forme, taille, ligature, haubanage… Ainsi si vous débutez, il est presque meurtrier d’acheter un arbre de grande valeur, car ne possédant pas les techniques appropriées (qui s’apprennent en pratiquant), vous ne pourrez entretenir le style de votre achat. Si vous souhaitez vous essayer à cet art, il est préférable de commencer à partir de boutures, voire d’arbres déjà formé mais peu cher et de vous documenter le plus possible.

    N’oubliez pas cependant que votre protégé aura besoin de soins constants et très réguliers, donc lors de vos absences, il vous faudra soit le mettre en nursery spécialisée, soit le confier à quelqu’un de confiance … sinon vous le verrez rapidement finir comme ce pauvre Serissa !

  • L’heure de la récolte a sonné

    L’heure de la récolte a sonné

    Rhubarbe_1 C’est le moment de récolter ces délicieux pétioles de rhubarbe pour réaliser tartes et compotes qui raviront petits et grands. Peu exigeante, la rhubarbe (Rheum rhaponticum) demande tout de même d’être régulièrement arrosée. Pour ma part je l’ai intégrée dans un massif arbustif dont les feuilles la protège des rayons trop vifs du soleil. Elle supporte bien le paillage en écorces de pin  qui lui permettent de toujours garder le pied au frais. De plus ses feuilles, non comestibles, apportent un petit air asiatique des régions dont elle est originaire à l’ensemble.

    Dans un mois environ, la plante va fleurir, l’idéal est de supprimer cette fleur pour ne pas épuiser le plant, notamment pendant les premières années d’installation. Généralement, je ne coupe pas cette fleur que j’apprécie beaucoup, je ne la supprime que lorsque je décide de diviser mon pied pour en faire profiter voisins et amis. Le plus simple pour obtenir de nouveaux plants, est de trancher des morceaux de la touffe, en août, avec une bêche. Les éclats obtenus sont alors mis en conteneurs en attendant d’être distribués et replantés au printemps suivant.

    photo Jungen Valérie

  • Curiosités botaniques et plantes rares à Sérignan-du-Comtat

    Curiosités botaniques et plantes rares à Sérignan-du-Comtat

    Serignan
    Tous les amoureux du jardin habitant la région d’Orange ont envahi, ce week-end, le petit village de Sérignan-du-Comtat, situé au nord du Vaucluse, non loin de la Drôme, connu pour être le pays de Jean-Henri Fabre, où s’y sont déroulées les “8émes journées des plantes rares et jardin naturel”.

    Une très belle occasion pour le public, profane comme passionné, de faire connaissance avec de nombreuses plantes, aujourd’hui oubliées ou qui se sont raréfiées, de celles que l’on peut croiser sous nos latitudes et d’autres espèces, plus exotiques et éloignées, qui ont effectué de longs voyages dans le temps et à travers le monde, que de savants aventuriers ou des ethnobotanistes éclairés ont ramené dans leurs sacs … Des milliers de plantes, donc, venues se montrer et s’échanger, sous les regards bienveillants des exposants présents à la manifestation, dans une belle lumière dorée, de “belles aguicheuses” qui surent séduire les visiteurs. Il faisait chaud ce week-end, le parc exhalait de riches et subtils parfums, l’air embaumait le doux printemps, attirant les curieux venus s’offrir une promenade agréable ! Journées colorées, rythmées par les animations pour les petits et les grands comme l’initiation à la taille de l’olivier, des ateliers pour les enfants, des lectures de textes, des sensibilisations aux plantes du Vaucluse, des expositions, etc. et, bien sûr, quelques conférences de maîtres, amateurs ou chercheurs de raretés telles les passionnants Pierre Lieutaghi ou André Éve. Le premier, en bon ethnobotaniste, venu nous entretenir “De la cueillette à la culture, Histoire des plantes fondatrices du jardin européen” et le second, venu partager son amour pour les roses qu’il part cueillir aux quatre coins du monde, les évoquant longuement dans son “jardinier des roses”. De quoi bien remplir son panier pour qui aime glaner dans les champs, se laisser surprendre par d’insolites et ravissantes découvertes, cultiver en secret son jardin, un jardin-monde auquel nous sommes tous attachés, vivant et vivace, débordant de beauté et vaste.

  • Un classique du jardin, le forsythia

    Un classique du jardin, le forsythia

    Forsythia Est-ce pour célébrer le retour des beaux jours, ou pour excuser un soleil qui lui a tant fait défaut, que le jardin se pare tout à coup de nuances de jaune?…

    Le mimosa ouvre le bal et fait son carnaval sur la côte d’azur, pendant que les autres jardins, ceux un peu plus au nord, attendent les fleurs du forsythia, "mimosa de Paris", pour dire qu’il est enfin là…le printemps.

    Jonquilles et narcisses à l’unisson, recouvrent le sol, éclaboussant les pelouses de taches de soleil; les genêts, balais boutonneux, attendent leur tour devançant les cytises avec leurs belles grappes d’or.

    Alors, si vous êtes tenté par ce messager du printemps, n’hésitez plus à le planter.

    Vous n’aurez pas, c’est sûr, une plante bien originale et verrez probablement la même trônant au beau milieu de la pelouse d’ un voisin. La raison est que cette plante là, ou plutôt cet arbuste, est un grand classique du jardin.

    Son peu d’exigence en matière de sol, sa capacité à supporter des températures de -30°C, sa belle floraison précoce au sortir de l’hiver et son peu d’entretien en font une plante idéale et sans souci!

    Seul petit travail, rabattre après la floraison les branches qui ont fleuri pour favoriser le développement des jeunes pousses qui fleuriront l’an prochain et en hiver nettoyer le pied en supprimant le bois mort et les branches mal placées.

  • Un ruban d’argent illumine le jardin

    Un ruban d’argent illumine le jardin

    AccfJ’ai longtemps tenté de retrouver le nom de cette plante à l’allure exotique qui m’a été offerte en bouture il y a quelques années et que par goût j’ai largement multipliée.

    Superbe hiver comme été, puisqu’elle conserve son feuillage, elle forme rapidement, si elle se plaît, une grosse touffe de 1.50 en tous sens. Le problème des plantes c’est que lorsqu’ on ne connaît ni leur nom, ni leurs origines, c’est un peu au hasard qu’on les cultive… c’était mon cas, mais le hasard a bien fait les choses, elle s’est bien adaptée à l’endroit et y a même installé toute sa descendance!

    Son nom, je l’ai trouvé dernièrement en feuilletant une vieille revue de jardinage, elle s’appelle Astélia Chathamica ‘silver Spears’ … ça excuse un peu, j’espère, mon défaut de mémoire.

    Son aspect me rappelant les longues feuilles rubanées des phormiums que j’aime tant, m’a incité à la cultiver de la même façon; je l’ai donc installée au soleil, dans une terre pourtant peu fertile, voire caillouteuse et par chance elle s’y est plu. Elle s’est rapidement mise à grossir et à faire des petites pousses tout autour; je les ai séparées du pied mère et transplantées dans différents coins du jardin où leur graphisme et leur doux gris bleuté rehausse l’éclat des plantes d’alentour. Associez-les à des fleurs dans les tons roses, bleus ou blancs, c’est superbe.

    Astelia

    Le climat qui convient le mieux à l’ Astélia Chathamica, maintenant je le sais, c’ est celui du bord de mer, à l’abri des vents dominants. Elle aime les sols fertiles et bien drainés, la chaleur et l’humidité ambiante. Moyennement rustique, elle est quand même repartie du pied après quelques journées de fortes gelées à -10°C.

    Réservez lui une place bien au soleil dans les régions froides et au soleil ou à mi-ombre ailleurs.

    J’ai eu la chance, si on peut dire, de la voir fleurir, car en fait la floraison (on s’attend à celle du strelitzia, … c’est plutôt celle du phormium) n’est pas d’un grand intérêt sur le plan esthétique.

  • Une clématite à mettre en pot

    Une clématite à mettre en pot

    77015 Cette clématite que vous allez pouvoir cultiver en pot, mais aussi bien sûr, en pleine terre c’est "Louise Rowe".

    Elle a pour particularité de produire sur un même pied des fleurs simples, semi-doubles et doubles d’une délicate couleur mauve nacré.

    Plantez-la dans un pot profond d’au moins 50cm, mettez un lit de billes d’argile ou de graviers dans le fond pour le drainage et remplissez d’ un mélange de terre de jardin, de tourbe et de terreau;  choisissez une exposition  est ou ouest, à l’abri du soleil brûlant.

    Enterrez les 10 premiers centimètres de tige et taillez la clématite à 20cm du sol pour l’obliger à émettre des rameaux latéraux. Arrosez abondamment et veillez à maintenir la terre toujours fraîche en été. Votre clématite s’épanouira de mai à juillet.

    Sa belle rusticité lui permet de résister à -30°C; son développement atteignant 2.50 de hauteur en fait une plante idéale pour recouvrir treilles et pergolas. Aucune taille d’entretien n’est nécessaire par la suite, apportez seulement un peu d’engrais pour tomates en période de floraison.

  • La culture du Kombucha…l’élixir de longue vie!

    La culture du Kombucha…l’élixir de longue vie!

    Kcolony Aujourd’hui, avec toutes les inquiétudes alimentaires et les traitements qui ont parfois des effets secondaires néfastes sur l’organisme, on redécouvre les médecines oubliées qui ont pourtant fait leurs preuves et sont reconnues comme telles dans d’autres pays.

    J’ai entendu parler du Kombucha pour la première fois il y a seulement quelques jours, par un médecin, qui de plus, en fait la culture.

    Ce champignon, qui n’en a pas vraiment l’allure (on dirait plutôt un gros blinis) se cultive donc chez soi, tout simplement, dans une solution de thé noir ou vert et de sucre, dans laquelle il se multiplie. On peut en faire profiter ses amis puisqu’il se renouvelle constamment. La boisson obtenue aurait un goût de cidre pluôt agréable.

    Ce champignon est le résultat de la symbiose de levures et de micro-organismes; au bout de 8 ou 10 jours de macération dans le thé, vous obtenez un élixir de "longue vie" riche en substances antibiotiques, acides aminés, vitamines…une véritable petite usine biochimique.

    Il est utilisé depuis plus de 2000ans en Chine et outre des vertus détoxifiantes, il serait bénéfique pour l’appareil digestif, respiratoire, les problèmes cardio-vasculaires, les maladies de peau et renforcerait les défenses immunitaires… on dit même qu’il aurait guéri A.Soljénitsine d’un cancer à l’estomac et Ronald Reagan aurait stoppé les métastases du sien en buvant 1 litre de kombucha par jour.

    Après cela il semble dérisoire d’ajouter que c’est aussi un excellent engrais pour les plantes et que les animaux peuvent également profiter de ses bienfaits.

    Vous trouverez la recette sur ce forum de discussion avec les avis de consommateurs de kombucha! bonne culture!

    http://forum.aufeminin.com/forum/sante25/__f1019_sante25-Kumbucha-je-n-ai-pas-de-the-noir-mais-du-vert-possible-ou-pas.html

  • A la découverte des camélias

    A la découverte des camélias

    Camelias3 Vous avez une véritable passion pour les camélias ou en projet la plantation de ce bel arbuste un temps oublié, alors courrez vite les découvrir ou redécouvrir, ils sont tout en fleurs en ce moment dans les pépinières spécialisées:

    Les camélias apprécient les conditions climatiques idéales de la Bretagne, mais on peut les cultiver partout ailleurs en pleine terre ou en pot.

    Voici quelques adresses où les trouver:

    En Aquitaine, le plantarium et les pépinières botaniques Jean Thoby à Gaujacq (40330) ouvrent leurs portes du 1er février au 31 mars; vente de camélias, sur place ou par correspondance au 05.58.89.24.22.

    Les pépinières Roue-Cadiou à Plouigneau (29610) sont ouvertes aux particuliers le vendredi matin uniquement. La jardinerie Stervinou à Gouesnou (29850) propose la vente par correspondance; le salon du camélia s’y termine le 18 février.

    Vous pouvez aussi partir à leur découverte dans la "clairière aux camélias" au coeur du parc du château de Trévarez à Saint-Goazec (29520), ou dans le Parc floral de Haute-Bretagne à Le Châtellier (35133).

  • Un rhododendron parfumé’, ‘Loderi Vénus’

    Un rhododendron parfumé’, ‘Loderi Vénus’

    Rhodo_1 Le rhododendron a hérité de toutes les qualités que l’on peut souhaiter trouver chez une plante; une floraison spectaculaire et à l’ombre, dès le mois de mai, dans une gamme infinie de coloris superbes; un feuillage coriace et persistant toute l’année, une excellente résistance au froid et aux maladies, une longévité qui fait rêver…toutes les qualités, sauf une, qui fait défaut à la majorité d’entre eux, le parfum; ce petit "plus" qui compte tant pour une fleur…

    Mais j’ai fini par le trouver ce "rhodo" qui, à toutes ses qualités, a ajouté le parfum; c’est le rhododendron ‘Loderi vénus’.

    Ce rhododendron, en plus de ses énormes bouquets de fleurs en trompette rosées (qui n’ont rien à envier aux variétés classiques), dégage un délicieux parfum, plus ou moins exprimé, il est vrai, à la faveur de l’heure et de la température du jour.

    Malheureusement, il n’est pas facile de le dénicher en pépinière, dommage! seuls des spécialistes pourront vous le procurer.

    Dc_loderi_venus_1