Catégorie : Plantes

Parmi les grimpantes odorantes, le trachelospermum, appelé plus couramment jasmin étoilé, jasmin de Chine ou de Virginie, est une liane volubile qui peut atteindre jusqu’à 10m de hauteur en pleine terre.

Intéressante d’abord pour son beau feuillage persistant et vernissé qui prend une teinte rouge à l’automne, c’est surtout par la profusion de ses fleurs blanches au parfum très puissant que vous serez séduits.

Les lianes volubiles, à condition d’avoir été bien tuteurées à la base, grimperont à l’assaut des treillages, pergolas et palissades.

Plantez votre jasmin en plein soleil, ou à mi-ombre dans les régions très chaudes; le sol doit être riche,( même si elle supporte les sols sablonneux du bord de mer) et surtout bien drainé;

La floraison s’étale de mai à fin août; ensuite, vous pouvez effectuer une taille de formation entre août et mars, afin d’étoffer le pied.

Rustique, elle supporte des hivers à -12°C, à condition d’être dans un sol bien drainé. Arrosez bien au pied tout l’été, apportez de l’engrais, et respirez, en toute fin de journée, les effluves envoûtants de ces jolies étoiles.

Plante vivace très touffue, mais néanmoins élégante, l’anthémis est originaire des Canaries; son feuillage très décoratif, de couleur vert bleuâtre, est couronné tout l’été de capitules blancs à coeur jaune, rappelant la marguerite des champs. Elle apporte beaucoup d’élégance aux potées de terrasse, aux compositions en corbeille, et aux plates-bandes.

Plantez-la de préférence en bac, si vous habitez dans une région autre que le midi, car elle est gélive à -2°C; préparez un mélange léger et humifère, fait de sable, de terre de jardin, et de terreau à parts égales, auquel vous ajouterez un engrais à libération lente; pensez aussi à assurer un bon drainage de fond de pot, avec des tessons de terre cuite ou des billes d’argile.

L’exposition sera chaude et ensoleillée, mais à l’abri du vent; une ombre légère est même possible, dans les régions du sud de la France.

Le seul entretien consiste à supprimer régulièrement les fleurs fanées et à arroser abondamment l’été, mais en laissant la terre sécher entre 2 arrosages.

La plante peut atteindre 80cm de hauteur, et on la trouve bien souvent greffée sur une tige (fragile au vent!).

Les boutures se font en septembre, en prélevant des extrémités de rameaux non fleuris, d’une dizaine de cm, que l’on pique dans un mélange léger, fait de terre sableuse; elles seront rentrées pour l’hiver, pincées, et repiquées au printemps prochain.

En dehors de l’espèce type, à fleurs blanches, les hybrides adoptent la couleur: rose, pour "comet pink", "vancouver" "summerstar pink"; saumon, pour "peach cheeks"; rouge pour "carmine".

En blanc, choisissez: "snow flakes", ou "white cristal".

On pourrait penser que bien à l’abri sur les terrasses ou les balcons, les plantes en pots ne courent aucun risque! pourtant elles ne sont pas plus épargnées que leurs voisines de pleine terre. A cela plusieurs raisons, tout d’abord une terre vite desséchée, des substrats trop légers qui demandent à être fertilisés régulièrement, une réverbération importante des murs; ajoutez à cela un manque d’autonomie, qui à la moindre de nos négligences, cède la place au cortège habituel des maladies et autres parasites. Il est certain qu’une plante assoiffée et mal nourrie sera plus sensible.

Surveillez donc, en premier lieu, le feuillage; des écoulements de miellat, un toucher collant, et des colonies de petits insectes noirs ou verts, signent une attaque de pucerons. Traitez avec des huiles blanches ou jaunes.

Des feuilles découpées et trouées, il s’agit sûrement des noctuelles, chenilles verdâtres qui travaillent de nuit; épandez des granulés insecticides au pied des plantes attaquées.

Un feutrage blanc recouvre les tiges et les feuilles, accusez l’oïdium, et traitez avec un fongicide à base de souffre.

Le dessèchement brusque des tiges et des feuilles et un feutrage grisâtre sur les parties atteintes, il s’agit du botrytis qui se développe dans les ambiances confinées; aérez vos plantations et traitez avec un "anti-pourriture" comme la bouillie bordelaise.

Des taches jaunes, et un dessèchement des feuilles, surtout sur le géranium, c’est la rouille; utilisez un produit type "maladies des rosiers".

Sur des plantes manquant d’eau, ou dans une atmosphère trop sèche, des amas cotonneux recouvrent des petits insectes, les cochenilles farineuses. A traiter comme les pucerons avec des huiles blanches ou jaunes.

Une décoloration ou un jaunissement des feuilles sur lesquelles on peut apercevoir de fines toiles, il s’agit des acariens tisserands; on observe ces attaques surtout sur des plantes exposées en plein soleil.

Avant tout traitement, commencez par ramasser et brûler toutes les feuilles atteintes; ensuite ne traitez pas vos plantes en plein soleil, ni avant la pluie qui lessiverait tout. Une température entre 8 et 12°C rend le traitement plus efficace.

Apportez une touche d’exotisme dans votre jardin, ou sur votre balcon grâce à ces plantes originaires du Mexique, de la famille des solanacées; elles sont cultivées pour leur magnifique floraison estivale, le parfum qui s’en exhale, et portent le joli surnom de "trompette des anges".

Les daturas sont des plantes annuelles aux fleurs dressées, et aux fruits arrondis, alors que les brugmansias sont des arbustes aux fleurs et aux fruits pendants.

En pleine terre, comme en pot, ce sont des plantes qui aiment une terre riche,  souple, et fraîche; elles doit être arrosée fréquemment, maintenue humide en été et enrichie en engrais soluble pour plantes fleuries ou pour tomate chaque semaine. Un rempotage annuel est indispensable.

La taille d’entretien qui consiste à raccourcir les rameaux ayant fleuri, se fera en novembre pour les plantes qui dans le midi, passent l’hiver en pleine terre et au tout début du printemps pour les plantes hivernées.

En résumé, ce sont des plantes pour situation très ensoleillée, qui ont de gros besoins en eau et en engrais, et qui gèlent dès les premiers froids; une culture semblable, donc, à celle des plantes d’orangerie.

Le seul inconvénient du datura est sa toxicité, donc prudence surtout avec les enfants, souvent attirés par ces belles trompettes!

Dans mes variétés préférées: – B.suaveolens, blanc, jaune ou rose, pour son parfum; – B. sanguinea, pour ses fleurs bicolores rouge et orange; – B.pink beauty, rose.

Les iris de jardin, qui portent également le nom d’iris "barbus" se trouvent en fleurs en ce moment dans les pépinières, ainsi que dans les expositions florales (Jouy-en-Josas-76 jusqu’au 28 mai). Courrez-y vite pour admirer leurs subtils camaïeux, et respirer le délicat parfum des nouvelles variétés.

Les iris d’aujourd’hui n’ont en effet plus rien de commun avec ceux qui agrémentaient hier les jardins de nos grands-mères; on se souvient seulement qu’ils étaient bleus ou jaunes, revenaient chaque année sans soins particuliers, et étaient souvent associés aux pivoines et aux premières roses. Quoique toujours présents et appréciés, dans les jardins, ils ont du mal à rivaliser avec les nouvelles variétés.

Les hybrides actuels sont si beaux et si riches en coloris qu’il est préférable de les admirer directement sur le site des pépinières Cayeux .

Pour réussir vos plantations d’iris, mettez-les en groupe, dans une terre riche et bien drainée, à laquelle vous apporterez chaque année un peu de compost; choisissez une exposition très ensoleillée, et orientez le rhizome vers le sud, pour que le feuillage ne lui cache pas le soleil; ménagez-lui une petite butte si le sol est humide, en ajoutant aussi du sable de rivière, pour éviter la pourriture du collet; recouvrez d’un peu de terre en laissant le rhizome apparent, puis arrosez.

Au mois de juin, après la floraison, supprimez les hampes florales fanées, et désherbez, toujours à la main, le pied des iris.

Tous les 4 ou 5 ans, en été pendant la période de repos végétatif, il faudra les déterrer pour diviser les rhizomes avant de les replanter; il sera nécessaire, à ce moment là de rabattre le feuillage de moitié aux ciseaux pour faciliter la reprise.

Les cistes font partie des plantes que je préfère au printemps tant leur floraison est spectaculaire et leurs exigences peu nombreuses; en quelque sorte, la plante idéale pour jardinier en vacances, ou pour adepte du moindre effort.

La simplicité et le charme de leurs fleurs roses (plus ou moins prononcé) ou blanches, et de leur beau feuillage qui va du gris argent duveteux, au vert très sombre, en font une belle plante d’accompagnement pour les premières roses.

Plante vivace de garrigue, on pourrait la croire inadaptée aux régions les plus froides, mais étonnamment, certaines variétés supportent bien les -12°C, et sont utilisées jusqu’en Angleterre.

Les cistes aiment les expositions ensoleillées, et se contentent de sols pauvres, du moment qu’ils sont bien drainés; certaines variétés sont mieux adaptées aux sols calcaires: C.albidus- creticus– monspeliensis-parviflorus-x purpureus, alors que d’autres préfèrent les terres acides, comme c’est le cas pour: C.crispus- ladanifer-populifolius-pouzolzii-psilosepalus.

Leur seul défaut est de n’avoir qu’une courte durée de vie, autour de 10 ans, mais il est compensé par un bouturage facile qui se fait en principe sur les pousses automnales, mais que je réussis aussi bien le reste de l’année. Cela permet de renouveler les massifs avant leur fatidique disparition.

Les cistes peuvent être couvre-sols, buissonneux, ou même constituer des haies de 2m de hauteur.- C.x florentinus est l’un des meilleurs couvre-sols (photo, au premier plan et au fond); – C.ladanifer est très odorant et c’est l’un des plus rustique (milieu de photo). Dans les plus grands, – C.aguilarii à fleurs blanches et – C.purpureus à grosses fleurs fushia sont les plus courants et à mon goût, parmi les plus beaux.

Le chèvrefeuille est une plante volubile qui grimpe et s’enroule sur tout support se trouvant à sa portée; ses atouts sont nombreux; une croissance rapide, des feuilles qui persistent souvent en hiver, de belles couleurs vives, mais surtout un parfum tour à tour capiteux et subtil qui embaume l’air en fin des journées d’été.

Plantez-le dans une terre riche en humus de feuilles et toujours fraîche, car le chèvrefeuille apprécie les ambiances de sous-bois; une exposition Est ou Ouest, sans trop de soleil lui convient tout à fait, mais l’endroit doit être aéré pour éviter les attaques d’oïdium auquel il est très sensible; mieux vaut l’installer sur une pergola que collé contre un mur. Après la floraison, en juillet, vous pourrez le tailler pour domestiquer les branches exubérantes; la taille autrement n’est pas nécessaire.

Supportant sans problème des températures de -15 à-25°C, il peut être cultivé dans toutes les régions. Avant tout achat, vérifiez, pour ne pas être déçus que votre chèvrefeuille a bien un  parfum, car certaines variétés en sont dépourvues.

Parmi les plus parfumés, choisissez:-"Graham Thomas" pour sa floraison qui dure tout l’été; -"Harlequin"  qui a une floraison plutôt printanière; -"Halliana" pour sa floraison ininterrompue de mai jusqu’aux gelées; -"Sérotina" dont la floraison démarre plus tard et dure de mi-juillet à mi-septembre.

Grâce à une rapidité de croissance pouvant atteindre les 6 m de végétation pendant la belle saison, et une jolie floraison de petits bouquets bleus ou blancs, ce "solanum" grimpant (famille des solanacées) a tout pour séduire;

Hormis sa faible rusticité, -8°C, il est de culture facile, car il se contente de toute bonne terre de jardin, même pauvre ou calcaire, du moment qu’elle est plutôt sèche. Ceci-dit, un bon amendement à la plantation est toujours bénéfique!

C’est l’une des plante les plus florifère de l’été; elle nous gratifie de ses jolies fleurs étoilées, du printemps à l’automne, à condition toutefois d’être bien exposée plein sud; vous devrez guider ses longues tiges sur un treillage ou un fil de nylon (fil de pêche), à moins que vous ne choisissiez de la laisser courir en haut d’un muret pour un effet "guirlande" retombant.

La culture en bac est difficile du fait même de de cette végétation luxuriante difficile à contenir et à palisser; préférez lui pour cela le solanum rantonetii, plus facile à gérer. Tout l’été, même si cela n’est pas obligatoire en pleine terre, je soutiens la floraison en apportant une fois par semaine de l’engrais pour tomates.

La multiplication se fait simplement par bouturage ou marcottage des tiges herbacées en été, mais aussi en déterrant les rejets qui entourent la plante.