Fini, les haies strictes et monotones, la mode est aux haies libres. La floraison des différentes plantes qui la composent s’échelonne tout au long des saisons, il n’y a que peu d’entretien; juste une taille de mise en forme, après la floraison, pour les arbustes printaniers, en hiver pour ceux qui ont une floraison estivale. Autre agrément, ces haies abriteront rapidement une multitude d’oiseaux et d’auxiliaires du jardin. Lorsque vous aurez choisi les variétés qui conviennent le mieux, ne les plantez pas trop serré, ni sur une même ligne, mais légèrement en décalé. N’adoptez pas un mode de séquence régulier style 123,123. Préférez une disposition plus variée telle 1221333..etc mélangez également persistants et caduques de manière à ce qu’il y ait toujours du feuillage en hiver. Dessinez le plan sur papier ça vous aidera. Quelques plantes pour haies libres: -Abelia- Escallonia- eleagnus- photinia- Laurier- cotoneaster- lilas – weigelias – kerias – buddleias – berberis – cornouiller -etc..
Catégorie : Plantes
Une haie libre
Taillez la glycine
Ce mois -ci, il va falloir tailler les espèces d’arbustes et de plantes grimpantes qui fleurissent sur le bois de l’année. Aujourd’hui, parlons de la taille de la glycine. Elle se fait après les fortes gelées, mais surtout avant l’éclosion des bourgeons. Commencez par raccourcir, si nécessaire les grosses branches charpentieres. Supprimez ensuite les pousses en surnombre à la base de la plante. Débarrassez- la des rameaux emmêles et des branches mortes, puis rabattez toutes les branches latérales qui porteront les fleurs, au dessus de 2 ou 3 bourgeons. C’est aussi le dernier mois pour élaguer les arbres et couper les branches qui dépassent dans le jardin de votre voisin. On va aussi rabattre les altheas, les tamaris d’été, les buddleia, bignonia, caryopteris…mais il ne faut surtout pas toucher aux arbustes à floraison printanière, qui eux se taillent après la floraison.
L’eau de pluie: la récupérer
Cadeau du ciel, surtout depuis les étés de canicule que nous avons connu, l’eau de pluie est précieuse au jardinier. Douce et dépourvue de calcaire, elle est préférable à l’eau du robinet pour l’arrosage des plantes d’intérieur, à condition toutefois de la laisser quelques instants se réchauffer (surtout en cette saison) à température ambiante. Au jardin, ce sont les plantes de terre de bruyère qui l’apprécieront le mieux, tant elles détestent le calcaire. Il existe plusieurs systèmes de récupération, adaptables aux gouttières; le plus simple est un bec d’écoulement qui déverse l’eau dans un récipient (style poubelle). Plus sophistiqué, le collecteur, qui lui, a l’avantage de posséder un filtre qui va stopper le passage des feuilles et autres insectes et saletés. Peu esthétique ,me direz vous! A chacun de trouver une idée originale pour que cette installation se fonde dans le décor. J’ai choisi d’entourer mon récipient avec de la brande, mais ça peut-être avec des canisses ou tout simplement dissimulé derrière une rangée de plantes.Le petit truc en plus: j’utilise cette eau pour le repassage; dans la centrale vapeur plus besoin de cartouche anti-calcaire!
L’hibiscus
L’hibiscus: un arbrisseau magnifique pouvant mesurer jusqu’à 2m de haut, porte tout l’été des fleurs aux couleurs éclatantes. Elles ont une durée de vie très courte, mais soutenues par un bon engrais pour plantes fleuries, elles se renouvellent sans interruption jusqu’à l’automne. A ce moment là, il sera temps de rabattre un peu les tiges et de conserver la plante dans un local clair et frais, à l’abri des gelées. Ce mois-ci on va refaire une petite taille, mais un peu différente: on va aérer l’intérieur en supprimant à la base les branches les plus mal placées et tenter de redonner à l’ensemble une plus jolie forme. En mars on pourra la rempoter avec un mélange composé d’une bonne terre de jardin et de 2/3 de terreau. Les gelées passées, la sortie de la maison se fera sans heurts pour que la plante s’habitue petit à petit. C’est une plante qui demande de copieux arrosages en été, et presque rien pendant le repos végétatif. Elle n’aime pas le soleil brûlant, mais lui préfère une mi-ombre abritée des vents. Ne pas la confondre pas avec l’althéa, qui lui est l’hibiscus commun des jardins.
En fevrier…pêle-mêle
Voici en résume quelques travaux a effectuer avant la fin du mois: – Les allées doivent être traitées avant la levée des mauvaises herbes; j’emploie du chlorate de soude dilue, et le passe au pulvérisateur muni d’un cache, pour préserver les cultures avoisinantes. – pour avoir des massifs bien nets, je les dessine au dresse-bordure . – En prévision, je fais les trous pour mes prochaines plantations. – les arbres couverts de lichens auront, eux, un nettoyage énergique a la brosse de chiendent. – pour limiter les maladies je passe les troncs d’arbres, les rosiers ou encore les lauriers roses et les lagerstroemias à la bouillie bordelaise; le goudron Norvégien me sert, quant à lui, à cicatriser les plaies. – la pelouse doit être aérée, traitée de manière écologique contre les mousses. Si on souhaite la refaire, alors c’est le moment de labourer le sol avant d’ensemencer au mois de mars, sur une terre suffisamment réchauffée . – c’est le moment d’aérer les vérandas aux heures les plus chaudes, et de reprendre progressivement les arrosages a l’engrais, pour les plantes d’intérieur. 
Plantes d’intèrieur
Pour avoir de belles plantes toute l’année à l’intérieur de la maison, il suffit d’observer quelques règles de bon sens qui s’appliquent à pratiquement toutes les plantes. Leur octroyer un repos hivernal en diminuant les arrosages, les laisser loin des sources de chaleur, mais à proximité d’une fenêtre sans soleil direct,( pour éviter les brûlures). Afin de leur permettre une meilleure oxygénation, dépoussiérer chaque semaine les feuilles avec la brosse à longs poils de l’aspirateur. Brumiser de temps en temps et vérifier le dessous des feuilles, la cochenille, sous son bouclier cireux s’y cache parfois. Arroser les plantes avec une eau, de préférence non calcaire (je récupère l’eau de pluie) à température ambiante. Ne jamais laisser d’eau dans les soucoupes, cela ferait pourrir les racines. En fin d’hiver procéder à un surfaçage en retirant une couche de terre sur quelques centimètres de profondeur, que l’on remplacera par un bon terreau enrichi, spécial plantes vertes. Aux premiers signes de reprise de la végétation, on pourra reprendre progressivement les apports d’engrais liquide. 
Calamondin
Parmi les nombreuses variétés d’agrumes, calamondin est l’un des plus interessant; il peut en effet être traité comme une plante d’intèrieur ne réclamant qu’une pièce trés claire ou une véranda. Mais cet hybride est par contre purement décoratif; ses fruits au goût amer ne sont pas comestibles, mais ses 2 ou 3 floraisons de petites fleurs blanches au parfum d’oranger vous enchanteront. Si toutefois vous possédez un jardin bien abrité , vous pourrez le mettre en pleine terre à condition de bien protéger son pied en hiver. C’est une plante rustique qui supporte jusqu’à-7°.
