Catégorie : Rosiers

  • Bouturer un rosier, c’est bien tentant!

    Bouturer un rosier, c’est bien tentant!

    Rose2 C’est un plaisir commun à tous les jardiniers: couper un tronçon de tige ou de racine pour obtenir un nouveau sujet qui sera le clone de la plante que l’ont veut multiplier. Le bouturage est une technique facile et très utilisée qui permet d’avoir à bon compte de nouveaux végétaux et qui donne la possibilité de multiplier les variétés que l’on préfère.

    Chez moi, il y a un coin réservé aux boutures, les pots y sont regroupés, le rosier fait partie des plantes que j’aime reproduire de cette façon car il s’y prête bien et exception faite pour certaines variétés, la reprise ne pose pas de problème.

    Pour réussir  vos boutures de rosiers, vous pouvez le faire  en ce moment, l’automne  est une bonne saison pour cette opération. Prélevez des rameaux bien lignifiés c’est à dire durs et présentant plusieurs yeux. Préparez chaque bouture en recoupant le rameau sous un oeil pour la partie qui sera enfoncée dans le sol.
    Il faut comme pour les autres boutures supprimer toutes les feuilles exceptées les dernières du haut.
    Plantez vos boutures dans un endroit abrité après avoir bêché la terre pour l’ameublir. Les boutures bien enfoncées doivent être copieusement arrosées.
    Vous n’avez pas le temps de faire tout cela maintenant? Attendez le printemps vous pourrez effectuer quelques multiplications de rosiers en installant les tiges bouturées dans des pots que vous laisserez à l’abri du vent et du soleil.

  • Des roses, encore et toujours des roses

    Des roses, encore et toujours des roses

    Rose9_2   Les roses sont des stars. Peu de fleurs ont fait naitre un engouement aussi fort et durable. Parler des roses c’est aborder un vaste sujet: il y a leur floraison exceptionnelle, leur parfum doux ou capiteux, leurs couleurs et leurs ports différents selon les variétés.

    Rosiers buissons à grosses fleurs, rosiers polyanthas aux fleurs groupées, rosiers grimpants pour habiller façades ou tonnelles, rosiers sur tige qui se révèlent très élégants et aussi rosiers miniatures pour de belles potées…sans oublier bien sûr les rosiers anciens avec leurs superbes fleurs aux nombreux pétales, vous voyez que le choix est large.

    Les spécialistes créent toujours de nouvelles variétés pour nous offrir des rosiers avec des fleurs toujours plus belles, plus parfumées, mais aussi et c’est important avec des plants beaucoup plus résistants aux maladies. 

    La période de plantation des rosiers est l’hiver, à condition que la mise en terre ait lieu quand il ne gèle pas.  Installés dans un endroit bien ensoleillé, les rosiers fleurissent abondamment pendant plusieurs mois. En ce moment ils sont couverts de fleurs et si les vôtres font grise mine c’est que la fertilisation n’est pas bien effectuée.
    Obligatoire pour avoir une belle floraison, les apports d’engrais doivent être dosés, et surtout dispensés sans excès sous peine de brûler le système racinaire . D’autre part veillez à ne pas apporter trop d’azote qui favorisera le feuillage au détriment des fleurs et qui aura pour effet d’attirer encore plus massivement les pucerons et autres insectes très friands des jeunes pousses.
    La solution la plus simple est d’utiliser un engrais à libération lente qui aura un effet bénéfique en douceur et sur du long terme.
    Allez, soignez bien vos rosiers, ils le méritent grandement, nous reparlerons d’eux, il y a tant à dire sur le sujet!

  • Maladie du rosier: le marsonia

    Maladie du rosier: le marsonia

    Marsonia Vos rosiers sont ne sont pas trés beaux cette année et vous vous désolez de les voir un peu dénudés avec sur les feuilles restantes de vilaines taches brunes? C’est un symptôme qui est fréquent et qui ne trompe pas mais il donne au rosier un air chétif et maladif que nous n’aimons pas voir. En ce moment les rosiers sont en fleurs et si la maladie les frappe, la floraison est fortement compromise.
    N’attendez pas pour agir, il vaut mieux même le faire préventivement chaque année dés l’arrivée des beaux jours plutôt que d’attendre que la plante souffre.

    L’apparition de taches brunes et rondes sur les feuilles est dûe à un champignon: le marsonia.
    Une attaque importante de cette maladie entraine le jaunissement puis la chute des feuilles et votre rosier risque de se retrouver bien dégarni! Il va ensuite devoir reconstituer son feuillage et va y concentrer toute son énergie, pendant ce temps, il ne fera pas de boutons floraux. Dommage, un rosier défeuillé et sans fleurs en été, c’est bien triste.
    Ce champignon apparait par temps doux et humide, il arrive en général au printemps et fatigue la plante si on n’intervient pas.
    Coupez les branches les plus atteintes, celles qui commencent à sécher, brûlez-les pour éviter toute propagation du champignon. Traitez sans attendre avec un fongicide, il existe des produits bio trés efficaces qui ne sont pas nocifs pour l’environnement.

    A titre préventif utilisez de la bouillie bordelaise et ramasséz les feuilles tombées en automne car le champignon s’y développe.

  • Un jardin de senteurs

    Un jardin de senteurs

    Rose_rose Aprés avoir vu comment se creer un environnement parfumé au balcon, il est logique de penser au jardin lui-même, car c’est un lieu où il fait bon flâner et il est trés agréable de passer prés de plantes odorantes.
    L’air qui embaume fait l’ambiance, l’âme du jardin, mais parfois il faut savoir se pencher sur la fleur dont le parfum est discret ou passer la main sur les buissons pour que le mouvement déclenche une bouffée de parfum. Je ne peux jamais résister à ce geste quand je trouve des lavandes sur mon passage !

    Quelles plantes adopter au jardin en plus de celles dont on a déjà parlé et qui peuvent aussi être installées en massifs ?
    Prés de la terrasse ou de la maison, pensez à ces grimpantes réputées pour leur senteur: le rosier grimpant bien sûr, le jasmin au parfum entêtant, et le chèvrefeuille à la flagrance si agréable, cette dernière est une de mes préférées aussi j’ai toujours eu un pied de cette plante prés de la maison.
    N’oubliez pas non plus les plantes buissonnantes et les arbustes. Là, vous avez un grand choix:  oranger du Mexique, seringats, coronilles, genêts, lilas…et bien sûr certaines variétés de rosiers.
    Enfin, même si elles n’ont pas de floraison spectaculaire, ne négligez pas les aromatiques. Thym,romarin, origan, sarriette, verveine citronnelle, menthe participent à rendre notre environnement plus attrayant, de plus, vous les aurez sous la main pour cuisiner !

  • Plantation des rosiers à racines nues

    Plantation des rosiers à racines nues

    Rosier En retard pour ce type de plantation ? Non, rassurez-vous, les rosiers vendus racines nues se plantent de l’automne à la fin de l’hiver, vous êtes donc tout à fait dans les temps si vous ne vous êtes pas encore attelé à la tâche.

    Ce mode de conditionnement est le plus répandu, les racines sont entourées de tourbe humide et la plante est vendue sous plastique. Au moment de l’achat, choisissez les rosiers qui ne présentent pas de nouvelles pousses car ils démarreraient moins bien au printemps et préférez ceux qui sont en dormance cela indique qu’ils ne sont pas restés trop longtemps au chaud dans le magasin.

    Ramenés chez vous, laissez-les au frais et pensez à maintenir la tourbe humide en attendant de pouvoir les planter, ou mieux si c’est possible, mettez-les en jauge. Pour cela posez vos rosiers en position couchée et recouvrez les racines de terre, ceci hors période de gel et dans un endroit abrité.

    Préparez votre trou de plantation en respectant 2 consignes importantes: premièrement le trou doit être suffisamment grand et profond (au moins 50 cm en tous sens), deuxièmement ne plantez pas dans le trou d’un rosier qui y était recemment.

    Ceci dit, ameublissez bien la terre  rajoutez du sable, du gravier si votre sol est trop lourd ou du terreau si il est trop sablonneux.

    Votre emplacement est prêt ? Il faut maintenant préparer votre rosier et habiller ses racines, c’est à dire les retailler et suprimer celles qui sont abimées. Ensuite je vous conseille fortement d’effectuer une opération de pralinage qui consiste à faire tremper les racines dans une bouillie de terre, cela donne d’excellent résultats quant à la reprise. Profitez de vos sécateurs et rabattez les tiges trop longues et celles qui sont cassées.

    Si vous pouvez, mettez au fond du trou du fumier décomposé mais recouvrez-le de terre pour ne pas brûler les racines, placez votre rosier dans le trou et rebouchez en faisant bien attention que la terre comble tous les espaces, arrosez copieusement cela permet à la terre de se glisser entre les racines. Dernière recommandation, surtout si vous habitez une région froide, faites une butée en ramenant de la terre autour du collet de la plante cela la protégera du gel.

    Voilà, attendons la reprise de nos rosiers qui devront être taillés au début du printemps  pour nous enchanter de leur belle floraison tout l’été.

  • Le rosier ‘Névada’

    Le rosier ‘Névada’

    Jardin_ Si vous aimez les grands buissons de roses simples, ‘Névada’ est pour vous; rien à voir avec une rose de fleuriste rigide et prétentieuse, Névada a le charme la souplesse et l’élégance du naturel. Cela lui vient certainement de ses origines puisque son obtenteur Espagnol Pedro Dot fit pour l’obtenir en 1927, quelques croisements avec des rosiers sauvages. On le dit apparenté à rosa moyesii mais il se rapproche davantage par son apparence d’un hybride de spinosissima.

    Plantez ce rosier en plein soleil et dans un endroit bien dégagé, non seulement pour le mettre en valeur, mais parcequ’il s’étalera sur 2 mètres en tous sens; les longs rameaux souples et dépourvus d’épines se couvriront début mai de belles roses plates aux étamines jaunes.

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    En plein été il n’est pas rare de voir les fleurs rosir légèrement au cours d’une remontée beaucoup moins spectaculaire que la floraison de printemps. On dit que c’est à cause de l’ensoleillement, mais je pense que sa parenté avec Marguerite Hillings’, sa mutation rose, n’ y est pas étrangère.

  • Nus ou habillés, choisir les rosiers

    Nus ou habillés, choisir les rosiers

    Rayon_rosiers C’est encore le moment de planter ou de déplacer les rosiers, à condition que la terre ne soit pas gelée; le problème reste celui du choix puisque les rosiers se présentent sous 3 conditionnements différents.

    Le premier, le moins onéreux et que l’on doit privilégier lorsqu’on crée un massif d’une vingtaine de pieds, est "à racines nues". Dans les pépinières on les trouve regroupés en fagots maintenus dans du terreau. Outre leur prix intéressant, ils conservent un maximum de racines et sont peu encombrants à transporter; par contre il faut les replanter vite ou en attendant les laisser dans une pièce fraîche, les racines dans un pralin (mélange boueux de terre et d’eau). Inconvénient peut-être, on ne peut les planter qu’en hiver, en période de repos végétatif et on ne trouve que des rosiers très courus pour les massifs, pas de rosier d’exception.

    Le deuxième,(photo) qui offre le plus grand choix en toute sécurité, c’est le rosier en motte; rassurant parce qu’on sait qu’il n’y a qu’à le retirer de son conteneur en plastique et à le planter; mais il faut savoir que les racines ont été raccourcies et que le substrat léger dans lequel il est vendu se dessèche trés vite; arroser souvent et planter rapidement dans une bonne terre de jardin aprés avoir fait tremper la motte. Ne pas confondre ce conditionnement avec les poches en plastique suspendues dans les hyper-marchés; elles contiennent des rosiers malingres qui émettent des pousses délavées, à cause de la chaleur et du manque de lumière! à éviter absolument malgré la photo attrayante.

    Le troizième, c’est le rosier fleuri en pot que l’on s’offre sur un coup de coeur; mieux qu’un bouquet, il va durer longtemps et on le replantera au jardin; ça permet d’apprécier sa forme, ses couleurs son feuillage; on peut le replanter à tout moment de l’année; seul hic,…ce rosier a un coût, on dira que c’est le coût du plaisir!

  • Nouveaux chez Meilland, A. Souchon et R. Goscinny

    Nouveaux chez Meilland, A. Souchon et R. Goscinny

    Souchon

    Voilà 2 nouveautés que j’ai retenues, parmi les rosiers à grandes fleurs, dans le catalogue Meilland-Richardier printemps-été 2006:

    Son parfum puissant de rose de mai aurait, dit-on séduit Alain Souchon, grand amateur de roses au charme rétro, qui lui a donné son nom.

    Avec son allure de rose Anglaise ( plus de 100 pétales), son abondante floraison qui se poursuit toute la saison et une bonne résistance aux maladies, elle a obtenu de nombreux prix, dont Tokyo en 2002 pour son parfum musqué, .

    Hauteur 90/100cm prix:10,40 euros.

    Ce qui caractérise le mieux la rose René Goscinny, c’est la chaleur du ton et le parfum du fruit; la forme rappelle également les roses anciennes; ce rosier vigoureux au coloris orange de Tanger clair à vermillon a reçu le prix de la Rose d’or à Genève en 2001.

    Hauteur 60/80cm prix10,40 euros.

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  • ‘Astronomia’ une étoile aux jardins de l’Observatoire

    ‘Astronomia’ une étoile aux jardins de l’Observatoire

    349_sweet_pretty Pour les amoureux des roses simples au charme suranné, voilà une nouvelle étoile dédiée au jardins de l’Observatoire de Paris;  elle y sera baptisée en juin 2006 et vous pourrez alors l’admirrer sur les 3 sites de l’Observatoire; celui de Paris dans le 14ème arrondissement, celui de Meudon et à la station de radio-astronomie de Nancay dans le cher.

    C’est l’une des nouveautés Meilland que vous découvrirez dès le printemps dans les jardineries.

    C’est une fleur simple en forme d’étoile qui a beaucoup de grâce et de légèreté; de ses cinq pétales de couleur rose pâle au coeur plus soutenu jaillit un bouquet de frissonnantes petites étamines.

    Astronomia_1  Il ne manquait qu’un beau feuillage sombre brillant et vigoureux pour mettre en valeur tant de délicatesse; c’est chose faite.

    Ce beau rosier buisson a fait l’unanimité et reçu de nombreux prix en 2005; 1er prix à Bagatelle et prix de la Rose de l’Année- Médaille d’Or des rosiers de paysage à La Haye- Médaille d’Argent au concours de Saverne.

  • La rose « Cuisse de nymphe »

    La rose « Cuisse de nymphe »

    Cuisse_de_nymphe "D’où vient cette haleine miellée, qui fleure l’essence d’Orient et le gâteau à la rose?…C’est le grand rosier cuisse-de-nymphe qui m’encense…Tant de roses, tant de roses! je voulais lui dire "Repose-toi. Tu as assez fleuri, assez travaillé, assez épuisé ta force et tes parfums…" Il ne m’écouterait pas. Il veut battre le record de la rose, en nombre et en odeur". Sidonie-Gabrielle Colette (claudine en ménage, 1902).

    Ainsi parlait Colette d’un des plus beaux rosiers que l’on connaisse; introduit de Crimée vers 1590, il porte outre-manche le nom de "great maiden’s blush" (rougeur de jeune-fille), et chez nous avant de porter le nom coquin de "cuisse de nymphe", il était au 19ième siècle "Le rosier blanc royal".

    Cuisse_de_nymphe1 Rosier buisson de 1,50 mètre en tous sens, ramifié et souplement arqué, son feuillage est d’un beau gris vert finement denté; ses fleurs rose abricot, en chiffonnade de pétales, au doux parfum, s’épanouissent en juin juillet dans une époustouflante mais unique représentation.

    "Cuisse de nymphe émue" (belle thérèse) a une couleur un peu plus soutenue.