Catégorie : Travaux de jardin

  • Le rendez-vous des papillons

    Le rendez-vous des papillons

    Buddleia Même s’il n’est pas le seul arbuste à attirer les papillons, il faut reconnaître que le buddleia est particulièrement aimé de ces insectes volants ce qui fait qu’il mérite amplement son surnom d’arbre aux papillons.
    La couleur de ses fleurs dans les tons de rose  violet, mais aussi son parfum sont de puissants moyens pour faire venir à eux les lépidoptères qui vont les aider pour leur pollinisation.
    Dans la nature, on peut voir des bosquets entiers de buddleias autour desquels bourdonne et vole toute une faune utile.

    Le buddleia est un arbuste à adopter pour sa belle floraison parfumée, mais aussi parce qu’il est de culture facile et qu’il présente une grande résistance aux aléas climatiques.
    Cet arbuste s’adapte à tous les types de sols y compris ceux qui sont calcaires, il n’a même pas besoin d’engrais pour pousser, à vrai dire il se contente de si peu que vous serez enchanté d’avoir chez vous un tel invité!
    Il est encore temps de bouturer le buddleia. Coupez des tiges terminales de 15 cm, enlevez les feuilles excepté celles de l’extrémité, installez ces boutures dans des pots remplis de terreau et arrosez.

    A laisser bien sûr à l’abri du soleil et du vent.

  • Les anthémis n’aiment pas qu’on les oublie

    Les anthémis n’aiment pas qu’on les oublie

    Anthemis2 En ce moment les miens font la tête, mon absence de quelques jours ne leur a pas plu! Finalement je constate que les anthémis aiment l’eau. Autant les ostéospermmus, les lantanas et les hibiscus m’ont attendue sans broncher autant les anthémis n’ont pas été contents et me le font savoir!

    Ces plantes aiment le soleil mais ne sont pas des adeptes de la sécheresse comme certaines qui peuplent mon jardin et elles apprécient les arrosages réguliers,voire même quotidiens, mais ça ne fait rien, je les aime bien quand même.

    L’ennui c’est que je comptais les bouturer et qu’il va falloir que j’attende un peu qu’ils se refassent une beauté  pour procéder à cette opération!
    Mais vous, si les vôtre sont en pleine forme, vous pouvez vous lancer afin d’avoir de nouveaux pieds d’anthémis l’année prochaine.
    La technique ne change guère : il faut prélever des tiges saines, les dénuder en laissant juste les feuilles terminales et planter la bouture dans du terreau auquel je mélange du sable.
    Les anthémis se multiplient trés facilement de cette façon, les petites plantes obtenues passeront l’hiver à l’abri et je les replanterai au printemps.
    L’anthémis est gélif, les boutures sont un bon moyen pour en avoir toujours au jardin.

  • Un massif tout en légèreté

    Un massif tout en légèreté

    Massif_2 C’est en me promenant dans un parc public que j’ai pu photographier ce massif tout en légèreté et en finesse.
    Harmonie des couleurs, combinaison des espèces en utilisant leur taille en faire-valoir, choix des variétés afin de donner une impression trés nature, voire champêtre : voilà un grand massif qui mérite bien qu’on s’arrête longuement devant lui pour en admirer chaque fleur.
    Certes, il n’est pas question d’installer chez vous des plates-bandes ou des massifs aussi gigantesques, mais ces associations de plantes sont des idées à retenir pour le printemps prochain quand le moment sera venu de refaire le jardin.

    Les plantes les plus courantes pour donner cette impression de légèreté sont les cosmos, les pavots, les nigelles, les verveines…elles sont associées à quelques graminées qui dansent au moindre souffle de vent.
    Mêlées de façon à former un ensemble agréable à l’oeil, les couleurs oscillent du rose au jaune avec de-ci de-là une pointe de bleu avec les centaurées, de blanc avec les silènes, de mauve avec les scabieuses, et de rouge avec les zinnias.
    Couleurs chatoyantes et feuilles mariant le vert tendre au vert-bleuté, ce massif est tout simplement superbe dans sa simplicité. La plupart de ces plantes se ressèment toutes seules d’une année sur l’autre mais d’autres devront l’être par vos soins, alors pensez à récupérer les graines qui arrivent à maturité, vous les garderez bien au sec jusqu’au printemps prochain.

  • Je divise mes iris, c’est le moment!

    Je divise mes iris, c’est le moment!

    Iris Cela fait bien 5 ans que certains de mes iris sont en place et qu’ils mènent leur vie sans que je les ai dérangés une seule fois. Seulement voilà, maintenant les rhizomes sont devenus trés importants et ils prennent tellement d’espace que les touffes sont devenues inesthétiques.
    Il faut régulièrement diviser ces plantes, et j’aurais déjà dû le faire l’an dernier. Cette année pas question de remettre à plus tard cette opération qui se fait en été, sinon la future floraison de mes iris risque de ne pas être à la hauteur.
    Allez, courage, je prends ma fourche-bêche, mon sécateur et au travail!

    Première chose à faire : arracher toute la touffe et choisir les plus beaux rhizomes que je vais replanter. Ceux du centre sont à laisser de côté, ils ne sont pas trés beaux, je vais juste conserver ceux du pourtour. Certains ont une taille impressionnante et ont pris une forme plutôt bizarre, je les coupe et je  garde ceux qui ont des racines et des feuilles.
    Ceci fait, il faut maintenant retailler les feuilles de moitié puis enterrer les rhizomes en les  laissant affleurer hors de terre.
    Voilà, l’opération division des iris est terminée, il ne me reste plus qu’à  arroser copieusement et le tour est joué!

  • N’oubliez pas vos lauriers-roses

    N’oubliez pas vos lauriers-roses

    Laurierrose On croit souvent que les lauriers-roses trés présents dans le midi, poussent sans rien demander. Certes ils aiment cette région où soleil et chaleur se donnent le mot et sont habitués aux canicules estivales, mais  ces plantes  ont besoin de soins et surtout d‘arrosages, non pas pour leur survie mais pour la beauté de la floraison.

    Laissés à l’abandon, les lauriers-roses qui savent s’adapter, referment leurs feuilles et laissent leurs fleurs se dessécher, un moyen comme un autre de s’économiser!

    La meilleure façon de s’occuper de ces belles plantes? Leur donner de bons arrosages réguliers. Inutile de passer tous les soirs avec le jet, histoire de les rafraîchir, le plus efficace est de mettre le tuyau à leur pied et de laisser couler un moment, la terre s’imprègnera bien et les racines auront leur dose d’eau.
    Si vous arrosez ainsi copieusement il vous suffit de le faire une fois par semaine, c’est suffisant pour les pieds installés en pleine terre; évidemment si vous les avez dans des pots c’est différent et il faudra leur donner plus souvent de l’eau.

    Tant que vous y êtes, surveillez l’arrivée des pucerons, je viens de voir que les miens en avaient sur les tiges florales et ce n’est pas trés bon pour la plante.
    Encore quelques semaines de floraison et les lauriers-roses commenceront à se reposer, il sera alors temps de couper les fleurs fanées afin que la plante ne s’épuise pas.

  • Des bruyères en toutes saisons

    Des bruyères en toutes saisons

    Bruyres1 Plantes buissonnantes de taille moyenne n’excédant pas les 50 cm, les bruyères enchantent nos hivers mais sont aussi là en ce moment pour donner de la couleur aux massifs, bordures ou jardinières.

    Avec leurs clochettes roses, blanches, rouges ou mauves et leur fin feuillage persistant, les ericas sont des plantes qui offrent de nombreuses variétés. Certaines sont trés résistantes au froid hivernal (bruyère des Alpes : erica carnea) d’autres sont parfaitement adaptées à la sècheresse et fleurissent en été ( bruyère cendrée : erica cinerea). En combinant différentes variétés vous pouvez avoir des fleurs toute l’année.

    Ces plantes ont besoin d’un sol acide, il leur faut de la terre de bruyère surtout pour celles qui fleurissent en été, les autres sont un peu moins exigeantes en la matière, mais ne vous faites pas d’illusion, elles ne supportent pas un sol trop calcaire.
    Avec quelles autres végétaux peut-on les associer? Les ericas étant de taille raisonnable, elles s’associent facilement à d’autres plantes mais pour avoir un ensemble réussi, tenez compte des couleurs et bien sûr de la nature du sol.
    Dans les massifs elles se marieront bien avec les azalées, les rhododendrons, les cyclamens ainsi qu’avec des bulbeuses comme les muscaris.
    Aprés la floraison il faut tailler les tiges mais uniquement la partie verte sous les fleurs fanées car si vous coupez au niveau du bois dur, les pousses auront du mal à percer.
    Quelques arrosages aprés la plantation permettent aux bruyères de bien démarrer et une fois installées, elle ne vous donneront aucun souci.

  • L’eschscholtzia enflamme le jardin

    L’eschscholtzia enflamme le jardin

    Pavots_de_californie A tous les amateurs de couleurs trés vives, je conseille vivement d’avoir chez eux des eschscholtzias california plus communément appelés "pavots de Californie". Leurs coloris de feu fait sensation au jardin et il est impossible de passer même à bonne distance d’eux sans les repérer tellement ils sont flamboyants.
    Vous en avez semé au mois d’avril? Parfait, vous devez déjà avoir des fleurs et vous en aurez jusqu’au mois de septembre voire même octobre si l’été indien est au rendez-vous.
    Pétales soyeux, feuillage trés fin, taille moyenne ( 50 à 60 cm) ces plantes s’intègrent bien dans les massifs et lorsque plusieurs touffes se côtoient l’effet est saisissant.

    Les pavots de Californie, appelons-les comme cela c’est bien plus facile à écrire et à retenir, sont des vivaces qui sont cultivées en annuelles car elles sont gélives, mais dans les zones à climat trés doux elles restent des vivaces et reviennent chaque année avec des floraisons plus impressionnantes.
    Ailleurs que dans les zones à hivers doux, ne vous faites pas de soucis ces plantes se ressèment naturellement toutes seules car leursgraines passent les périodes de gel sous terre sans aucun problème.
    Au printemps quand vous voudrez en semer chez vous rappelez-vous de le faire en place de préférence, car ces pavots à racine pivotante n’aime pas beaucoup être transplantés. La nature du sol leur est indifférente, ils vivent trés bien dans des sols pauvres mais bien drainés du moment qu’ils ont du soleil.
    Attention aux arrosages, ils doivent être modérés car sinon vous risquez de voir disparaitre vos plantes du fait d’ attaques de moisissures.
    Autrement dit c’est vraiment la plante chouchou de ceux qui ne veulent pas se casser la tête en jardinant!

  • La pêche, fruit de l’été

    La pêche, fruit de l’été

    Peches Une coupe de fruits sur une table et le parfum des pêches qui embaume la pièce : c’est vraiment l’été!
    Beaux fruits colorés tout en rondeurs, belles couleurs jaune-rouge ou blanc-rouge, les pêches sont à la fois plaisir des yeux et plaisir des sens.
    Juteuses, fondantes, craquantes, sucrées, acidulées? Comment préférez-vous les pêches? Il y a de nombreuses variétés et il y en a pour tous les goûts. Cet arbre fruitier qui nous vient d’Asie est trés bien acclimaté dans certaines régions notamment dans le sud où les récoltes sont abondantes. Certaines variétés  sont maintenant résistantes au froid et fleurissent plus tardivement ce qui permet de les planter au nord de la Loire mais dans ce cas, soyez quand même prudent et installez-les dans un endroit abrité du gel et du vent du nord.

    Ces arbres  reprennent facilement si on plante des sujets agés d’1 an. Bien sûr il faudra attendre un peu car la première récolte ne se fera pas tout de suite, mais au bout de 4 ans vous devriez pouvoir manger quelques pêches.
    Les pêchers ont le gros défaut d’être atteints par une maladie appelée "cloque" qui entraîne la déformation et le gonflement des feuilles, pour éviter ce problème il faut chaque année  pulvériser de la bouillie bordelaise sur les branches, en automne et en fin d’hiver;  c’est le meilleur moyen d’échapper à ce fléau qui fatigue l’arbre et risque de le faire périr.
    Comme pratiquement tous les arbres à noyaux, la taille en vert se pratique en été, il s’agit de couper le bout des branches pour éviter que certaines ne poussent de façon trop anarchique.
    Régalez-vous de ce fruit gorgé de vitamines il est là jusquà la fin de l’été.

  • Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Troene1 Sous le troène du Japon il y a une multitude de petits pétales blancs un peu jaunis, ce sont ceux des inflorescences qui sont tombées. Mais il reste encore sur l’arbre de belles grappes de fleurs et c’est tant mieux car elles émettent un parfum que j’aime bien même si par moment il devient entêtant.

    Cet arbre qui est de taille moyenne est doté d’une grande facilité de culture. Si vous le coupez à la base, vous pouvez être sûr que vous aurez rapidement des pousses sur le moignon de tronc restant. Certains diront qu’il à la vie dure, considérons plutôt qu’il a une endurance remarquable.

    Souvent planté en haie on le trouve aussi installé en isolé dans certains jardins où il pousse sans exigence particulière. La nature du sol lui importe peu et il accepte même le calcaire et les terrains pauvres.  Il n’a pas besoin de grand chose pour se développer et offre aprés sa floraison estivale, des grappes de fruits noir-bleuté qui font le régal des oiseaux mais dont vous devez vous méfier car elles sont toxiques pour l’homme.
    La plantation du troène du japon se fait au printemps ou en automne, les boutures se réalisent dés septembre.
    C’est un arbre à conseiller pour composer des haies car son feuillage est persistant, il supporte trés bien la taille et n’est sujet ni aux insectes ni surtout aux maladies : un bel atout!

  • Un chèvrefeuille qui boude

    Un chèvrefeuille qui boude

    Chvrefeuille Mais qu’a t-il ce chèvrefeuille que vous avez planté il y a quelques années et qui ne manquait jamais d’embaumer vos soirées d’été? Il fleurissait bien, avait un beau feuillage bien vert et puis le voilà mal en point avec des tiges sèches, une allure dénudée et échevelée.

    Quelques feuilles de-ci de-là, la majorité d’entre elle ayant pris une vilaine couleur marron et aucune fleur à l’horizon! Spectacle désolant qui vous rend perplexe, d’autant qu’installé prés de la maison pour mieux profiter de son parfum, vous avez en premier plan une plante peu devenue peu attrayante.

    Cette grimpante n’est pas difficile à vivre mais comme d’autres elle souffre de certains maux qu’il faut l’aider à combattre.

    Un feuillage qui se couvre d’un film blanc? c’est une attaque d’oïdium, maladie courante qui se traite bien mais qui rend la plante inesthétique, n’hésitez pas à traiter votre chèvrefeuille si vous constatez ce symptôme.
    Les pucerons aiment cette plante et quand ils s’y installent en colonie, il faut vite intervenir avant que leur miellat ne tache trop les feuilles qui se retrouveront couvertes de fumagine (dépôt noir comme de la suie).
    Le chèvrefeuille déteste avoir les racines dans un sol trop mouillé, lorsqu’il a trop d’eau, ses feuilles jaunissent et finissent par tomber, rectifiez la cadence de vos arrosages si vous ne voulez pas le voir dépérir.
    Enfin, le plus ennuyeux ce sont les attaques de champignons qui vont dénuder la plantes entrainant son dessèchement, il faut intervenir et traiter sans tarder, le vie de votre chèvrefeuille est en jeu!