Catégorie : Travaux de jardin

  • Les agrumes sous surveillance

    Les agrumes sous surveillance

    Orange Vos agrumes sont à l’abri pour l’hiver, installés dans un endroit frais où ils sont protégés du gel, mais gardez-vous bien de les mettre dans une pièce trop chauffée, ils n’apprécieraient pas ces conditions de vie, exception faite pour le calamondin qui peut supporter la chaleur de nos maisons.

    Orangers, citronniers, mandariniers, kumquats sont des arbustes fait pour vivre dehors mais ils craignent les hivers froids aussi en dehors du midi, on n’a guère le choix, il faut les rentrer. Une véranda est idéale car elle allie la fraicheur à la forte lumière qui leur sont  indispensable. Plus vulnérables lorsqu’ils sont hivernés, les agrumes doivent faire l’objet d’une surveillance pour garder leur bonne santé.

    Vous avez peut-être constaté un jaunissement des feuilles avec par contre les nervures qui restent bien vertes, cela est le signe d’une chlorose, un manque de fer assez fréquent chez ces plantes, si les feuilles jaunissent par taches c’est qu’il a une carence en zinc, dans les 2 cas il faut apporter à votre agrume les éléments minéraux qui font défaut et tout rentrera dans l’ordre.
    Plus ennuyeux car plus compliqué à résoudre: le problème des parasites. Les cochenilles, une fois installées sont plus difficiles à combattre que quand elles sont peu nombreuses, alors traitez avec un produit à base d’huile dés que vous constatez leur apparition. Pour éviter qu’elles ne s’installent, brumisez souvent votre plante, ces bestioles fuient l’humidité ambiante.
    Les pucerons ne sont pas encore là mais dés que le temps sera plus clément, vous allez les voir proliférer à grande vitesse, surveillez bien leur arrivée et débarrassez-vous vite de ces intrus!

  • Un baiser sous le gui!

    Un baiser sous le gui!

    Gui Nous voilà à la fin de l’année, le houx et le gui décorent la maison, c’est une tradition fort ancienne qui perdure et qui fait qu’à l’approche des fêtes, ces végétaux sont des éléments incontournablement associés à Noêl et au jour de l’An, au même titre que le sapin.

    Le gui coupé sur un chêne était une plante sacrée pour les druides qui le taillaient avec une serpette d’or, plus tard, sa réputation de plante symbole d’amour, de prospérité et de pérennité  s’est transmise et aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui le soir du Nouvel-An échangent un baiser sous une boule de gui.

    Le gui est une plante parasite, il épuise l’arbre qu’il colonise, pommiers, poiriers, frênes, saules, ormes, hêtres sont ces hôtes de prédilection et les fruitiers sont particulièrement vulnérable à sa présence.
    Sa propagation se fait naturellement par les oiseaux qui ingèrent les baies blanches et visqueuses, celles-ci une fois rejetées viennent se fixer sur l’écorce de l’arbre et s’y fixent grâce au suçoir que chaque graine germée possède. Il faut 4 ans pour que le gui fleurisse mais il prend de l’ampleur au fil du temps et peut former des boules impressionnantes.
    Indésirable au verger, cette plante outre son attrait pour le décor de fin d’année, a des vertus médicinales trés importantes et la recherche permet de lui en trouver toujours plus.
    Pour la médecine, le gui est une bénédiction, mais attention chez vous, méfiez-vous car c’est une plante toxique par ingestion.

  • Vos potées sont-elles bien protégées?

    Vos potées sont-elles bien protégées?

    Gel_sur_laurierrose Le froid arrive et dans certaines régions il est même bien installé. Vous avez rentré vos plantes les plus fragiles, mis un paillage sur les vivaces que vous craignez de perdre, ce sont des dispositions qui vont permettre à vos protégées de passer l’hiver sans trop de mal.
    Et vos potées? Installées dans des pots, les plantes souffrent bien plus du froid que lorsqu’ elles sont en pleine terre, il faut les dorloter un peu.
    A l’automne, on pense à protéger la partie aérienne mais on néglige la parie enterrée et au printemps, on s’étonne de retrouver la plante morte de froid ! Que faire?

    D’abord, si vous pouvez bouger vos pots, il est préférable de les mettre contre un mur abrité du vent. Je déplace les miens pour ne pas les laisser au courants d’air qui accentue la baisse des températures.
    Pour les pots installés sur une terrasse, il vaut mieux isoler le pot du sol en le posant sur une découpe de bois ou sur une plaque de polystyrène. Ceci fait, il faut emmailloter la plante. Pour ma part, j’utilise toujours du voile d’hivernage que je double, mais si vous habitez une région où il fait très froid, n’hésitez pas à mettre plusieurs couches, il faudra bien ça pour éviter à vos plantes un coup de gel.
    Le voile doit couvrir la partie aérienne mais aussi le pot lui même, entouré de cette façon, votre potée sera bien protégée.
    L’avantage du voile d’hivernage est qu’il laisse passer la lumière et qu’il permet à l’air de circuler, ce qui n’est pas le cas du plastique à bulle. Très efficace, ce dernier doit cependant être ouvert fréquemment pour que la condensation ne soit pas néfaste à la plante.   

  • Plantons, transplantons arbres et arbustes

    Plantons, transplantons arbres et arbustes

    Laurier_tin_2 Si les conifères doivent être plantés au début de l’automne quand la terre est encore chaude, les autres arbres et arbustes sont installés à partir de la fin novembre. Le dicton populaire "à la ste Catherine tout bois prend racine", est là pour nous le rappeler.
    Les végétaux ont perdu leurs feuilles et ont commencé leur période de repos qui durera jusqu’au printemps. Si vous n’avez pas le temps d’effectuer ce travail maintenant, rassurez-vous, il est possible de le faire tant que l’arbre n’a pas redémarré sa croissance, cela vous laisse quelques longues semaines pour vous y mettre.
    Plantation ou transplantation, l’époque est la bonne, mais dans le cas de cette dernière opération, replantez immédiatement le sujet sorti de terre, comme il se retrouve racines nues il est fragilisé, ne le faites pas attendre.

    Un bon conseil, creusez le trou de plantation quelque temps à l’avance et choisissez bien votre sujet en tenant compte de la surface de votre terrain. Tenez compte de sa hauteur, de son envergure, de son exposition et de sa situation par rapport à votre maison, pensez qu’un jour il sera de belle taille et qu’il risque de faire beaucoup d’ombre.

    Pour la plantation: placez la motte au fond du trou dans lequel vous aurez mis de la bonne terre et de l’engrais et installez aussi un tuteur cela évitera d’endommager les racines en le faisant plus tard.
    Remplissez à 1/2  la fosse et arrosez puis comblez avec la terre, remettez de l’eau et tassez.
    Petit truc: pour attacher votre arbre au tuteur préférez un lien souple plutôt qu’un fil de fer qui risque de le blesser.

  • Un épais tapis de feuilles mortes

    Un épais tapis de feuilles mortes

    Feuilles_mortes Froid, vent et maintenant la pluie, ce sont des éléments normaux pour un mois de novembre, mais du coup, les arbres perdent leurs dernières feuilles et sont de plus en plus dénudés. Partout dans le jardin des tapis se forment et je les regarde jour après jours en me disant qu’il va falloir que je retrousse mes manches! Pas question de laisser toutes ces feuilles comme cela, il va falloir les ramasser.
    Un râteau à longues dents en mains je vais me mettre au travail, là chacun à sa technique. Il y a ceux qui avancent petit à petit, ceux qui font de petits tas… Je regroupe les feuilles en tas conséquents et je les enlève dans la foulée pour ne pas que le vent vienne jouer les trublions, défaisant en un rien de temps tout le travail fourni! A faire quand les feuilles ne sont pas gorgées de pluie, c’est plus facile…

    Que faire de toutes ces feuilles? C’est la grande question que se posent les possesseurs de grands jardins. J’en connais qui brûlent tout pour se débarrasser au plus vite de ces tas encombrants. Erreur! Les feuilles sont d’une utilité inestimable.
    Si vous n’avez pas encore chez vous de composteur, confectionnez-en un et mettez-y vos feuilles, vous y ajouterez tous vos déchets ménagers cela vous fera un excellent terreau.
    Profitez-en aussi pour protéger vos plantes, une bonne couche de feuilles sèches posées sur leur pied est un très bon isolant. Pour les petits végétaux vous pouvez mettre des feuilles sous une cloche ou un pot en terre, cela constitue un abri sous lequel le gel n’aura pas prise.
    Un petit truc que j’utilise pour me faciliter le travail: plutôt que de faire des aller- retour incessants avec ma brouette, je pose mes tas de feuilles sur une bâche épaisse et je la traine jusqu’au compost, essayez, vous allez vite adopter ce système!

  • Un beau chêne tout rouge

    Un beau chêne tout rouge

    Chene_rouge_damerique Nous connaissons tous le chêne commun, celui qui est si fort avec un tronc important et une ramure large et haute. C’est un arbre symbolique, il représente la puissance et la pérennité, il faut dire qu’il est très grand (40 à 50 m) et qu’il vit vieux (en moyenne 700 ans). Ce n’est pas de lui que je vais vous parler mais  de celui que j’ai pu photographier il y a quelques jours, il se faisait remarquer par son feuillage coloré: c’est le chêne rouge d’Amérique.
    Originaire des USA il s’est fort bien adapté chez nous et nous offre en automne un feuillage flamboyant. Plus petit que le chêne commun, il mesure quand même une trentaine de mètres et a sa place dans les jardins où il est un élément de décor intéressant.

    Cet arbre fleurit au printemps, les longs chatons des fleurs mâles sont plus spectaculaires que les fleurs femelles qui sont petites et rouges. Il a des feuilles de taille respectable qui font bien 25cm; d’un beau vert en été elles prennent en automne des couleurs éclatantes.
    Planté comme arbre ornemental il est parfait en isolé mais ses glands se ressèment très facilement et vous risquez d’avoir des plants un peu partout si vous ne les enlevez pas. Ne vous laissez pas envahir!

    Du soleil, voilà une exposition qui fera son affaire et ne vous tracassez pas de savoir s’il va supporter le vent et la sècheresse car ce sont des choses qui ne lui posent aucun problème. Peu sensible à certaines maladies il résiste très bien à l’oïdium mais peut être attaqué par un champignon qui le met en péril.
    Juste un conseil pour finir, évitez de le planter près de la maison ou de quelque autre bâtiment car ses racines sont vraiment puissantes.

  • Vous allez craquer pour le callicarpa

    Vous allez craquer pour le callicarpa

    Callicarpa1 L’été, sa floraison rose, blanche ou rouge n’a peut-être pas attiré votre regard, mais actuellement je suis sûre que vous l’avez remarqué si vous l’avez rencontré car sa fructification est assez extraordinaire.

    Peu banal le callicarpa en automne! Les fruits sont de petites billes qui ressemblent à des perles regroupées sur les branches, d’abord d’une teinte blanc-vert ces petites baies deviennent mauves puis violet foncé, et là elles ont une couleur peu commune pour des fruits.
    C’est un arbuste originaire de Chine et du Japon, si vous en avez un chez vous, vous avez pu constater qu’il est assez facile à vivre.

    Arbuste ornemental il est présent dans de nombreux parcs et jardins car ses baies restent colorées très longtemps. Les oiseaux qui les mangent attendent patiemment qu’elles deviennent noires pour s’en régaler, cela permet de profiter de l’attrait de ces baies jusqu’à ce que le froid les fasse brunir.

    La plantation effectuée à l’automne est un gage de bonne reprise mais il faut protéger les jeunes sujets du fort gel surtout les premières années qui suivent la plantation.
    Le callicarpa n’aime pas trop le calcaire, il lui faut un sol léger et riche, installez-le dans un massif, en haie libre ou même en isolé, mais pour obtenir une fructification importante, il est préférable d’installer plusieurs pieds regroupés, cela favorise la pollinisation.
    Tentez les semis au printemps si vous en avez envie mais armez-vous de patience car la germination est lente, il faut patienter 2 bons mois avant d’avoir une pousse et le résultat n’est pas garanti!

  • Il fait froid, rentrez votre tibouchina

    Il fait froid, rentrez votre tibouchina

    Tibouchina Mettez cette jolie plante à l’abri, ce serait dommage de la voir dépérir à cause du froid, et il est plus que temps de le faire car la météo n’est pas très optimiste question température!

    Le tibouchina est une vivace que j’aime beaucoup, ces fleurs sont superbes, elles ont une couleur bleu-violet soutenu et de longues étamines qui leur donnent de l’allure. Le feuillage lui-même est décoratif, d’aspect duveteux vert foncé, il est persistant ce qui fait que cette plante mise à l’abri pour l’hiver vous apportera de la verdure pendant la mauvaise saison.
    Dans son pays d’origine, le Brésil, le tibouchina est un arbuste de 5 à 6 m de haut, cultivé en pot chez nous il atteint 2m et c’est déjà pas mal.

    En dehors des zones à climat très doux où il peut rester dehors avec une bonne protection, le tibouchina doit passer l’hiver dans un endroit frais et lumineux. Si vous l’aviez mis en terre, rempotez-le. Déterrez la motte en la prenant bien large, nettoyez les racines abimées en les recoupant, taillez les tiges mortes et le haut des autres. Ceci étant fait, placez votre motte dans un pot suffisamment grand, arrosez et installez-le dans l’endroit que vous lui réservez. Cet hiver, il faudra lui donner de l’eau de temps en temps pour ne pas laisser sécher la terre du pot.
    Quand le printemps sera là et que les risques de gelées seront écartés, vous pourrez ressortir votre tiboucina il vous récompensera de toutes vos attentions en vous offrant une belle floraison.

  • Et maintenant, que faire de vos pelargoniums?

    Et maintenant, que faire de vos pelargoniums?

    Pelargonium Je déteste laisser mourir mes plantes en hiver! Je rentre toutes celles qui sont très frileuses ce qui transforme mon intérieur car certaines prennent beaucoup de place, là, je pense à mes hibiscus qui ont maintenant plus de 12 ans et qui sont bien encombrants avec leurs grands pots. Les plantes moins fragiles sont installées sous la terrasse avec un voile d’hivernage, elles y passent l’hiver sans problème car ici dans le sud les jours de gel se comptent et l’hiver n’est pas très long.

    Chaque année je rassemble mes potées pour les préparer à passer la mauvaise saison et c’est un travail important car je ne sais pas comment je fais mais j’ai toujours une quantité invraisemblable de pots…

    Une fois toutes mes frileuses aux abris, me reste à protéger mes pelargoniums, cela me ferait trop mal au coeur de les perdre car je les soigne depuis longtemps. J’ai une pièce non chauffée mais claire qui est parfaite pour eux, installés là ils vont y rester jusqu’au printemps et seront au régime presque sec (arrosez très peu voire même pas du tout). Etant donné qu’ils sont au frais, la végétation est au repos et les pelargoniums n’ont pratiquement pas besoin d’eau. Par contre il faut passer du temps à les nettoyer, enlever toutes les tiges trop minces et raccourcir toutes les autres en coupant très sévèrement les moins fortes.

    Vous ne disposez pas d’un endroit non chauffé pour entreposer vos potées? Laissez-les où vous pouvez les garder mais si cet endroit est chauffé alors il faudra continuer à arroser car la plante continuera à pousser . Ceci n’est pas la meilleure solution car ces plantes s’étiolent à la chaleur et comme elles n’ont pas bénéficié du repos hivernal, leur floraison risque d’être moins belle.

  • Bouturer un rosier, c’est bien tentant!

    Bouturer un rosier, c’est bien tentant!

    Rose2 C’est un plaisir commun à tous les jardiniers: couper un tronçon de tige ou de racine pour obtenir un nouveau sujet qui sera le clone de la plante que l’ont veut multiplier. Le bouturage est une technique facile et très utilisée qui permet d’avoir à bon compte de nouveaux végétaux et qui donne la possibilité de multiplier les variétés que l’on préfère.

    Chez moi, il y a un coin réservé aux boutures, les pots y sont regroupés, le rosier fait partie des plantes que j’aime reproduire de cette façon car il s’y prête bien et exception faite pour certaines variétés, la reprise ne pose pas de problème.

    Pour réussir  vos boutures de rosiers, vous pouvez le faire  en ce moment, l’automne  est une bonne saison pour cette opération. Prélevez des rameaux bien lignifiés c’est à dire durs et présentant plusieurs yeux. Préparez chaque bouture en recoupant le rameau sous un oeil pour la partie qui sera enfoncée dans le sol.
    Il faut comme pour les autres boutures supprimer toutes les feuilles exceptées les dernières du haut.
    Plantez vos boutures dans un endroit abrité après avoir bêché la terre pour l’ameublir. Les boutures bien enfoncées doivent être copieusement arrosées.
    Vous n’avez pas le temps de faire tout cela maintenant? Attendez le printemps vous pourrez effectuer quelques multiplications de rosiers en installant les tiges bouturées dans des pots que vous laisserez à l’abri du vent et du soleil.