Catégorie : Travaux de jardin

Attendez que les températures remontent un peu et dans les régions sud vous pourrez semer le basilic au jardin, en situation ensoleillée et abritée. Vous repiquerez vos jeunes plants en juin.

Taillez les agrumes et commencez à les sortir dès qu’il fait doux ou à ouvrir en grand, serres et vérandas. Rabattez les lavandes et santolines, en reformant les boules à la cisaille; taillez les arbres à floraison estivale si ce n’est déjà fait: lavatères, lagerstroemia, althaea, datura, boules de neige…ainsi que les cornouillers à bois coloré en hiver, en rabattant au pied les vieilles branches.

Achevez la taille des rosiers, de la glycine.

Divisez les touffes de perce-neige dès la fin de leur floraison.

Divisez et repiquez les vivaces, binez les massifs et plantez les framboisiers, cassissiers, groseilliers, vigne, kiwi…

Epandez du compost bien mûr dans les massifs et semez les annuelles rustiques dès mi-mars.

Au potager, semez les premiers légumes, oignons, radis, pois, carottes, asperges.

Plantez un pied d‘estragon au soleil.

Terminez les tailles d’arbres fruitiers, pommiers, poiriers, pêchers et la taille de la vigne.

En fin de mois, rempotez les plantes ou surfacez la terre des plus imposantes.

Surveillez vos semis et protégez-les de la fonte en saupoudrant la terre avec du charbon de bois pilé.

Entourez d’un cordon de cendres les jeunes plants à protéger des limaces.

Les plantes acidophiles comme l’azalée, le rhododendron, (un peu moins l’hortensia)… qui supportent mal les terrains calcaires ont besoin que tous les 4 ou 5 ans on renouvelle leur terre, épuisée au niveau des racines.

Pour cela, il faut dégager le pied et retirer le plus possible de terre manuellement pour éviter d’endommager les racines superficielles; on peut s’aider d’une griffe si la terre est trop dure, à condition d’agir avec précaution.

Cette terre tassée et vidée de toutes ses réserves nutritives doit être retirée sur une profondeur de 30cm environ, sur tout le périmètre de la ramure; elle sera remplacée par de la terre dite de "bruyère" que vous trouverez en sacs dans les jardineries.

Faites suivre ce travail d’un arrosage doux mais copieux à l’eau non calcaire si possible et paillez le pied pour conserver cette humidité.

Beaux arbustes familiers du littoral atlantique, les tamaris se contentent de ses sols pauvres et sablonneux et supportent bien les embruns; mais pour une question de taille, il ne faut pas confondre les tamaris de printemps et ceux d’été.

Même floraison rose et vaporeuse, à la différence que le tamaris d’été fleurit sur le bois ou la pousse de l’année et doit donc se tailler en fin d’hiver alors que celui de printemps se rabat éventuellement après la floraison. Si vous hésitez, attendez qu’il soit en fleurs pour savoir quelle variété vous possédez.

Si c’est un tamaris qui fleurit en été, c’est le bon moment pour le tailler, à condition que les gelées soient passées. Les sujets isolés se tailleront au sécateur en rabattant les rameaux qui ont fleuri l’année dernière au plus prés de la souche, à 2 ou 3 yeux (choisissez celui qui part vers l’extérieur), ou plus haut si vous désirez le laisser se développer. 

Il faudra également supprimer les rameaux mal placés, ceux qui se dirigent vers l’intérieur ou s’entrecroisent.

Les tamaris plantés en haies se tailleront plus simplement à la cisaille ou au taille-haie en fin d’hiver.

C’est en février que vous pouvez tailler les rosiers, dès que le risque de fortes gelées est passé. Si la taille semble facile pour les polyanthas et tous ces rosiers couvre-sol qui se rabattent d’un simple coup de cisaille, le rosier-tige peut paraître plus délicat à tailler. Son prix d’achat élevé, incite d’autant plus à la prudence.

Pourtant sa taille n’est pas plus compliquée que celle appliquée aux rosiers buissons puisque c’est en effet un rosier buisson greffé en haut d’un tronc qui va lui donner son aspect de petit arbre fleuri.

Si le sujet est vigoureux ou porteur de grosses fleurs, taillez au-dessus du 4è ou 5è oeil, en choisissant celui qui est orienté vers l’extérieur pour ouvrir la ramure du rosier.

Si le rosier greffé est une variété à petites fleurs ou que le rosier est peu vigoureux, taillez plus bas, au-dessus du 2è oeil orienté vers l’extérieur. Plus vous taillerez court et plus les branches prendront de l’ampleur.

La taille se fait en biseau à un centimètre environ au-dessus de l’oeil (du bourgeon), pour que les gouttes d’eau de pluie s’écoulent de l’autre côté et ne viennent pas l’abimer.

N’oubliez pas que la taille doit se faire avec des sécateurs parfaitement aiguisés et désinfectés pour éviter toute propagation des maladies; aprés la taille, ramassez et brûlez les branches coupées.

Le mois de février est celui du grand nettoyage du jardin et donc celui qui donne envie de tailler, d’éclaircir les arbustes; seulement voilà, tous ne se taillent pas maintenant et pour ceux que l’on doit tailler, la méthode n’est pas toujours la même.

En général on ne doit pas tailler les arbustes à floraison printanière; logique si vous taillez maintenant les forsythias, groseilliers à fleurs, exochorda, tamaris de printemps, deutzia, weigela, boules de neige etc… vous allez couper les branches porteuses de boutons floraux et vous priver de leur belle floraison. Ces arbustes qui fleurissent sur le bois de l’année passée seront rabattus après la floraison.

En fin de mois, vous pouvez tailler la glycine en coupant les rameaux secondaires à 3 ou 4 yeux, ainsi que la bignone à 2 ou 3 yeux.

Taillez les arbustes à floraison estivale, le lagerstroemia et l’althéa en éclaircissant la ramure pour faire entrer le soleil, en supprimant le bois mort et les rejets et en raccourcissant toutes les pousses de l’année précédente à une dizaine de centimètres de leur point de naissance; pour le buddleia (arbre aux papillons) il faut rabattre les branches à 30cm du sol;  le tamaris d’été, sorbier, cotinus etc.. se taillent aussi en février-mars.

Coupez les clématites à 30 cm du sol, un peu plus haut pour les variétés très vigoureuses;  les rosiers seront taillés différemment selon leur caractère, buissonnant, arbustifs, tige, liane, grimpant…

Brûlez tous les déchets de taille, notamment ceux des rosiers pour éviter la propagation des maladies.

C’est en ce moment que vous pouvez tailler vos buis et ligustrum pour redonner une allure plus nette à vos topiaires ou tout simplement à vos haies. Il faut le faire en principe 2 fois par an, plus souvent si on est maniaque ou en période de formation des topiaires.

Utilisez pour cela une cisaille bien aiguisée et désinfectée à l’alcool à brûler. Pour des haies bien rectiligne, un cordeau sera nécessaire si vous n’avez pas le compas dans l’oeil, car le moindre défaut ne pardonne pas sur ce genre de haies.

Pour les topiaires vous pouvez utiliser des ciseaux spéciaux ou des petites cisailles à bordures. Un gabarit de la forme que vous souhaitez obtenir vous aidera; fabriquez-le à partir de grillage à poules et de tuteurs en bois; placez ce "moule" (en forme de cylindre, pyramide, cône spirale…)sur le jeune arbuste et vous n’aurez plus qu’à tailler au fur et à mesure de sa croissance, ce qui dépasse.

Pour les formes boules sur tige, c’est un peu plus compliqué, mais j’ai trouvé une astuce qui m’aide bien: je noue une ficelle autour du tronc, je marque d’un trait de craie la longueur à laquelle je dois tailler (elle correspond au rayon du cercle), et je fais tourner ma ficelle de la main gauche en taillant à dimension avec la droite; j’arrondis ensuite le haut et le bas, au coup d »oeil, pour faire une boule.

Je profite de cette taille pour faire des boutures:

http://www.leblogjardin.com/2005/09/_bouturer_le_bu.html

Un petit tour de jardin suffit pour repérer les ornières et autres taupinières, d’une part, peu esthétiques et qui représentent en plus un risque de torsion pour nos chevilles ou celles plus fragiles encore, de nos enfants.

La réparation n’est pas très difficile et ne nécessite qu’une bêche et une brouette remplie d’un mélange de terre de jardin et de sable de rivière.

A l’emplacement de l’ornière, entaillez le gazon dans l’axe et sur toute la longueur du sillon. Aux deux extrémités de cette ligne, placez votre bêche perpendiculairement et découpez sur une bonne largeur de façon à faire une boutonnière. Soulevez puis repliez le gazon de chaque côté de l’ornière, comme une moquette.

Remplissez le trou avec le mélange terre et sable, aplatissez et rabattez les morceaux de "moquette" au-dessus. Tassez bien la pelouse et passez le rouleau si vous pouvez pour parachever le travail.

Renouvelez l’opération si la surface est encore creusée ou le contraire si vous avez mis un peu trop de terre.

Pour redonner un aspect soigné au jardin, la première chose à faire, à condition que le sol soit bien sec et qu’il ne gèle pas, est de passer la tondeuse en position élevée; elle est rentrée toute fringante de sa révision annuelle, lames aiguisées ou changées, huile neuve, prête pour une nouvelle saison.

Ce travail effectué, votre jardin aura meilleure mine, comme une moquette après un nettoyage!

Cette première tonte va vous permettre de repérer facilement les plaques de mousses à traiter au démousseur et les endroits à regarnir là où elle a dépéri. Vous pourrez ensuite redessiner plus facilement le tour des massifs à l’aide du coupe-bordures et celui des arbres de la pelouse; à ce sujet, au lieu de dessiner un cercle, essayez plutôt une forme allongée qui ressemblerait à un oeil; de cette façon, vous n’aurez plus à tourner en rond autour de l’arbre, mais à le longer dans un sens, puis dans l’autre, tout simplement.

Les mousses traitées, une fois devenues noires, seront éliminées au scarificateur qui du même coup supprimera le feutrage qui asphyxie les racines. Vous pouvez également faire un apport de sable ou de terreau si le sol est trop lourd; pour cela, faites des trous d’aérations réguliers à l’aide d’une fourche-bêche pour les petites surfaces ou d’un aérateur électrique, et balayez la terre pour la faire pénétrer.

Attendez le début du printemps, que votre gazon donne des signes de reprise, pour le traiter avec un engrais desherbant sélectif.

Pour créer une rocaille, l’emplacement idéal est une exposition plein sud et un terrain en pente, (descente de garage), dont l’ aménagement se révèle difficile pour toute autre culture.

La rocaille a besoin de s’intégrer naturellement au paysage, de façon à ne pas choquer le regard. Ce qu’il faut éviter, par exemple, c’est le monticule raide et pentu, de pierres posées sans aucune raison, en plein milieu d’un terrain plat; dans ce cas, la rocaille sera plus esthétique si elle est étalée et moins haute. Tout est question de coup d’oeil et d’harmonie.

Le choix des pierres est aussi important, il faut utiliser celles de sa région et harmoniser leur taille à celle des végétaux. Sur un terrain en pente, les pierres seront posées en premier, alors que sur un terrain plat, il faudra d’abord apporter la terre mélangée à du sable si nécessaire, pour donner le relief avant de mettre les pierres en place. Il faudra les intégrer à la rocaille en enterrant de moitié leur surface.

Il ne vous restera plus qu’à planter selon vos goûts, en privilégiant les plantes vivaces qui reviendront et se multiplieront chaque année, les petits bulbes printaniers, les annuelles et pourquoi pas les plantes aromatiques qui ont souvent du mal à trouver leur emplacement au jardin.

Sur les terrains pentus, une échelle posée à plat sur le sol vous aidera dans vos plantations