Catégorie : Travaux de jardin

Pour relier la maison à la cabane de jardin, à l’étendoir à linge, ou à la piscine, la bonne idée, à la fois discrète et esthétique, c’est le petit sentier en pas japonais; il vous évitera les chaussures boueuses et préservera le gazon des passages répétés.

Facile et rapide à réaliser il ne demande qu’un peu de sable, quelques pierres et une bêche bien affûtée.

Vérifiez la longueur de votre pas en notant l’espacement en cm; à partir de là, imaginez un tracé, droit ou en quinconce, (vous pouvez vous aider, pour le visualiser, d’un tuyau d’arrosage), et calculez le nombre de pierres nécessaires.

Posez chaque pierre à sa place, et découpez ensuite le gazon en suivant cette empreinte; creusez à la bêche sur une hauteur égale à celle de la pierre + 1cm.

Mettez dans le fond un lit de sable sur 1 cm et posez la pierre au-dessus; tassez et vérifiez que la pierre soit bien à plat et légèrement en dessous du niveau du gazon pour permettre le passage de la tondeuse.

Le recépage est une taille drastique qui a lieu en hiver pour renouveler la ramure d’arbres trop vieux ou malformés, ou plus simplement pour provoquer la naissance de jeunes rameaux, plus vigoureux et plus colorés, dans le cas de certains arbustes comme le cornus à bois décoratif.

Le recépage reste une taille d’exception, ayant pour but de rajeunir la plante ou l’arbre, une sorte de lifting, à ne pas répéter trop souvent sur les vieux arbres, (tous les 4 ou 5 ans, pas plus), sous peine de les affaiblir.

Les branches principales doivent être rabattues à environ 30 à 40 cm du sol; cela va permettre aux bourgeons situés sur cette partie basse du tronc de se développer, renouvelant ainsi la ramure; vous obtiendrez plusieurs branches à la place d’un tronc ancien et à l’automne vous pourrez retailler ses nouvelles pousses; vous ne garderez que les plus belles qui deviendront les branches charpentières et vous supprimerez celles dirigées vers le milieu de façon à aérer la ramure et à faire entrer la lumière.

Pour les arbustes comme le buddleia, la taille à ras chaque année permet d’avoir des fleurs plus grandes; pour le cornus à bois rouge, il faut couper chaque hiver une branche sur trois à la base, pour obliger la plante à faire de jeunes tiges qui ont le bois de couleur rouge.

On peut recéper pratiquement tous les arbustes ou plantes excepté les lavandes, le thym et le romarin, les sauges, les cistes et les genêts pour lesquels la taille doit être régulière mais progressive et doit toujours rester au-dessus du vieux bois.

La photo jointe ne représente pas le recépage, mais la taille du lagerstroemia; taille qui consiste à supprimer, début mars, les rameaux de l’année précédente .

Diviser les agapanthes est un travail qu’il faut faire en hiver tous les quatre ans environ, si on veut garder de belles touffes fleuries. C’est en même temps l’occasion de les multiplier ou de faire plaisir en les offrant autour de soi.

-1- Attendez une belle journée ensoleillée et à l’aide d’une fourche-bêche, déterrez votre pied d’agapanthes délicatement, en prenant soin de ne pas déteriorer les grosses racines très cassantes.

-2- Retirez le maximum de terre et à tranchez d’un coup sec, à la bêche ou avec un grand couteau, des éclats comportant des racines, tout autour du pied déterré.

-3- Il ne vous reste qu’à replanter chacun de ces nouveaux "tronçons" au soleil dans une terre enrichie d’un peu de compost et à arroser copieusement.

1                                                            

2

3

Plante étrange, l‘orchidée ne vit pas comme la plupart de ses congénères car à l’état sauvage, c’est sur les arbres, perchée, qu’elle réside et non en terre; c’est ce que l’on appelle une plante épiphyte; elle vit sur l’arbre mais pas à ses dépens; elle en est l’ hôte et non le parasite; Ceci explique pourquoi elle ne doit pas être rempotée dans un simple terreau comme les autres plantes d’intèrieur.

Opérez juste après la floraison; En premier lieu, retirez délicatement la plante du pot dans lequel elle vivait jusque là en prenant soin de ne pas abîmer ses racines; retirez le maximum de substrat autour des racines à l’aide d’une fourchette et supprimez les racines desséchées, celles qui sont cassées, molles ou noirâtres, à l’aide d’un sécateur bien affûté et désinfecté à la flamme ou à l’alcool (les précautions sanitaires sont primordiales avec les orchidées).

Préparez ensuite un mélange fait de mousses (que vous aurez acheté chez un fleuriste ou ramassé dans le jardin) et d’écorces de pin broyées;

Mélangez bien et mettez 2/3 de ce mélange dans le fond d’un pot en plastique bien propre et à peine plus grand que le précédent ; posez délicatement votre orchidée au-dessus en enfonçant un peu les racines; recouvrez du tiers de substrat restant, mais n’arrosez pas encore attendez 15 jours environ, le temps pour les racines de cicatriser. Utilisez de l’eau non calcaire à température ambiante.

Il est encore temps de planter des arbres à racines nues ou en container, mais le geste essentiel pour les soutenir les premières années de leur implantation est la pose d’un tuteur robuste.

Les meilleurs sont en bois d’acacia, en frêne, noisetier ou en chataignier; ils doivent être plantés en sens inverse de leur croissance naturelle afin de limiter les moisissures, dues aux remontées humides du sol, par les veines du bois. Il est conseillé de faire tremper la partie du tuteur à enterrer dans une solution de bouillie bordelaise pour la protéger.

Le tuteur doit être placé de préférence du côté du vent dominant, pour protéger l’arbre et mieux le soutenir. Il est préférable de le planter profondément dans la terre ferme, juste à côté du trou de plantation; pour les grands arbres, 3 attaches, régulièrement espacées, seront necessaires pour relier le tronc et son tuteur; on trouve dans les jardineries des attaches en plastique pratiques et très solides. Le système D consiste à utiliser de vieux collants en maille et de relier le tronc et le tuteur en dessinant un 8.

Pour les tiges plus fines, utilisez des tuteurs en bambous que vous maintiendrez collés contre la tige avec quelques tours de velcro.

Idée déco: peignez vos tuteurs en vert, ils disparaîtront au milieu du feuillage!

L’expression dit, lorsqu’il fait froid, que "ce n’est pas un temps à mettre un chien dehors !" ; eh bien, au contraire, c’est là qu’ils sont les plus heureux, à tel point qu’ils nous aident parfois pour les menus travaux; le mien creuse des trous, en vue de plantations, déterre les vivaces qu’il faut diviser, renifle les taupes sans les attrapper, mais surtout écoute avec intérêt tout ce que je lui raconte et ça c’est important; les jardiniers sont souvent seuls et raconter ce qu’ils font à une oreille complaisante les motive bien.

En ce moment, on fait le tour du jardin le matin, quand il fait doux pour aérer les plantes sous leur voile de protection; on les replace à la promenade du soir, avant la nuit, il peut encore geler; on surveille les monticules de taupes, tous les matins il y en a de nouveaux; c’est la douceur du temps, la terre n’est plus gelée et elles reprennent de plus belle leur activité à la recherche de vers de terre pour se nourrir; j’en profite pour récupérer cette bonne terre toute tamisée pour les semis; il faut juste la stocker au sec, à l’abri.

A propos de taupes, je viens de lire un nouveau truc pour s’en débarrasser sans les tuer, je vais l’essayer, en plus c’est bon pour mon régime. Quand on achète du poisson, au lieu de jeter la tête et l’intérieur, on le met dans le trou de la galerie; les taupes dont la vue est limitée mais l’odorat très développé n’en supportent pas les "émanations" et font machine arrière! 

En ce moment on peut commencer les traitements à la bouillie bordelaise, à condition qu’il n’y ait pas de vent, ni de pluie prévue dans les 48 heures et qu’il ne gèle pas; mettez vos petits compagnons à l’abri, sous peine de les voir transformés en "schtroumfs"; la bouillie bordelaise a pour inconvénient de teinter en bleu tout ce qu’elle touche: traitez entr’autres les rosiers ainsi que les pêchers pour éviter la cloque.

Pensez également à faire le tri dans vos produits, jetez les boîtes ouvertes et périmées et notez tout ce qui vous manque, outils, terreaux, traitements, pour avoir tout le nécessaire prêt pour le mois prochain … les activités reprennent.

Plus vraie que nature, voilà une pelouse synthétique qui imite à s’y méprendre le gazon des greens!

Que de problèmes résolus grâce à elle; elle s’installe partout facilement et donne à peu de frais, un petit air de jardin aux terrasses bétonnées des villes.

Plus de problème d’arrosage en été, elle trouve sa place dans les petits jardins, dans les recoins ou rien ne pousse, comme autour des piscines.

Traitée anti UV, elle est garantie 5 ans contre toute décoloration ou toute usure anormale. Vendue en rouleaux de 4m de large, elle se découpe facilement et s’adapte à tous les terrains; la perforation du "dossier du gazon" permet l’évacuation des eaux de pluie.

Ajoutez à cela un aspect très naturel, une douceur de la fibre et un entretien quasi nul; 

Seul le prix pourrait faire hésiter ceux qui ont une grande surface à recouvrir: 50 euros le m2, livraison et pose comprise. Ma-Pelouse http://www.ma-pelouse.com/index.htm