Catégorie : Travaux de jardin

Non, non, l’heure n’est pas encore venue de se reposer au jardin; le mois de mai a son lot de corvées dont il faut vite se débarrasser.

C’est le mois ou chaleur et humidité conjuguées, on voit se développer les maladies et les attaques d’insectes "ravageurs"; il faut donc traiter les végétaux:

– contre la rouille, soufrer la treille et la rose trémière qui y sont sensibles; le soufre traite bien cette maladie cryptogamique.

-traiter au cuivre ( bouillie bordelaise) les plantes atteintes du mildiou; on peut y associer un fongicide à plus large spectre et à action prolongée (manèbe, zinèbe).

-Les traitements totaux quant à eux, contiennent en plus un insecticide et sont très utiles pour traiter les rosiers qui cumulent les attaques; ces produits sont à utiliser le matin ou le soir à l’abri du vent et du soleil, de préférence après une bonne pluie.

-Arroser et pailler les nouvelles plantations et ménager autour du pied une cuvette pour retenir l’eau.

-Désherber en cercle autour des arbres, c’est plus esthétique, et ça facilite le passage de la tondeuse.

-Redessiner les contours des massifs au dresse-bordure.

-Terminer les jardinières, et leur apporter un engrais à action prolongée pour être tranquille tout l’été; nourrir les plantes de terre de bruyère avec un engrais organique.

-Semer en place toutes les fleurs de l’été: Pavot de Californie, Belle de jour et de nuit, Campanule, Clarkia, Capucine etc. ainsi que les bulbes d’été Glaieuls, Bégonias, Dahlias…

-Tailler les derniers arbustes à floraison printanière, sortir les plantes d’orangerie et les rempoter ou les surfaçer avec un terreau enrichi en engrais.

Après les traitements de printemps qui ont consisté à le nettoyer, à supprimer les mousses et à faire les premières tontes, il faut maintenant préparer le gazon à affronter la période estivale; pour conserver un gazon vert et bien dense, il faut lui donner beaucoup d’eau, il faut le nourrir et l’aérer.

L’eau est l’élément essentiel pour obtenir un beau gazon; en été arrosez le soir à la fraîcheur pour éviter que l’eau ne s’évapore trop vite; ainsi, elle aura toute la nuit pour bien imbiber le sol. Un arroseur automatique s’avère parfois bien utile et vous évite la corvée.

Nourrissez le, il a besoin d’azote qui le fait pousser et lui donne sa belle couleur vert intense; de phosphore et de potasse qui le fortifient et le rendent plus résistant à l’invasion des mauvaises herbes et des maladies.

Donnez lui de l’air pour qu’il respire au niveau des racines; Le piétinement et le tassement de la terre par les eaux de pluie, le mulch que les nouvelles tondeuses déposent sur le sol, la mousse, sont autant de facteurs qui contribuent à l’ "étouffement" des racines. Il faut donc créer des cheminées d’aération à l’aide soit d’une fourche, soit de patins aérateurs à glisser sous les chaussures ou encore d’un kit fixé sur le rouleau à gazon. Dans ces trous, vous pourrez mettre du sable pour éviter que la terre ne se compacte à nouveau. Chaque printemps, passez également un coup de scarificateur pour enlever le feutrage qui recouvre la sol.

De façon générale, il faut tondre le gazon plus haut en période de sécheresse, supprimer les mauvaises herbes au désherbant sélectif, arracher à l’aide d’une gouge à asperges ou d’un long couteau les mauvaises herbes à racines profondes comme le pissenlit ou le plantain, et ramasser les feuilles mortes en automne. Un traitement à la bouillie bordelaise, au printemps et à l’automne, suffira à neutraliser les attaques de champignons.

La plupart des jardins de ville sont petits et ombragés, cernés d’habitations et donc plus difficiles à aménager que des parcs; la sélection des végétaux doit, de ce fait, être rigoureuse et un plan bien structuré, établi à l’avance.

Évitez par exemple de planter une haie qui avec les années réduira l’espace, préférez-lui les plantes grimpantes telles que le lierre qui sur les murs de clôture créeront un véritable rideau végétal en guise de toile de fond. Privilégiez ensuite les arbres et végétaux à croissance verticale, pour leur élégance et leur peu d’encombrement; plantez à leur pied des rosiers-lianes qui y grimperont allègrement ("bobbie james" ou "wedding day") ainsi que des clématites aux couleurs vives.

Choisissez ensuite des plantes à massif au feuillage persistant pour que votre jardin soit beau toute l’année; mêlez les feuillages unis et panachés, jouez sur les camaïeux de verts et ajoutez quelques touches de blanc dans les coins sombres: buis, hostas, pieris, lamiers, fatsia japonica, eleagnus, fusains etc.

Près de la maison installez des treillages pour les rosiers grimpants, multipliez les potées fleuries et les condimentaires…et puis ayez toujours à portée de main un sécateur pour tailler, que ce soit les topiaires ou simplement pour maintenir les végétaux dans de bonnes proportions et éviter des zones d’ombre supplémentaires.

Quant à la pelouse, il est plus raisonnable d’y renoncer, car les passages répétés et l’installation d’un salon de jardin finiront par la jaunir et déprécier l’ensemble du jardin. Malgré le coût, un revêtement en dur, qu’il soit en bois ou en pierre facilitera l’entretien, et apportera de la netteté à votre petit jardin.

Le jardinage est bien sûr une des plus agréables activités du printemps; les journées sont plus longues, l’air plus doux; les bourgeons se gonflent de sève, les oiseaux pépient, s’affolent autour de nous tandis que le bruit sourd des tondeuses nous ramène aux effluves si caractéristiques de l’herbe coupée.

Au menu d’avril, les plantations: de haies, de vivaces, de bulbes d’été (dahlias, glaïeuls, bégonias, cannas, montbretias), ainsi que de toutes les plantes en containers. Les semis: soit directement en pleine terre, ou au chaud à l’intérieur avant de les repiquer mi-mai. Les plantes aromatiques, belles et bonnes en cuisine et pour la santé, à planter sans compter…

Les traitements: Pulvérisez un fongicide sur les plantes sensibles pour lutter préventivement contre l’oïdium; renouvelez tous les 15 jours s’il a plu. Surveillez les attaques de pucerons et autres limaces, chenilles…

Les soins: binez le pied des arbres et des plantes, notamment de ceux qui sont installés sur la pelouse pour faciliter la tonte; apportez-leur en même temps un peu de compost. Divisez les pieds des vivaces de plus de 3 ans, repiquez les éclats des touffes, ou offrez-les à vos amis. Redessinez les contours des massifs au dresse-bordure, roulez, aérez, et tondez les pelouses. Sortez progressivement vos potées qui ont passé l’hiver en serre, pour les habituer, mais couvrez-les pour la nuit (plantes d’orangerie, méditerranéennes).

Un terrain sableux a bien quelques qualités dont la plus agréable est qu’il se travaille très facilement; il a la faculté de bien drainer l’eau, mais aussi avec elle, et c’est bien dommage, les éléments fertilisants.

C’est un sol qui manque de cohésion, il faut donc lui apporter de la matière organique sous forme de tourbe, de terreau ,d’argile ou de fumier bien décomposé.

Le paillage du sol permet également d’éviter l’évaporation et constitue un amendement supplémentaire au moment de sa décomposition. Choisissez pour cela des matériaux à décomposition rapide, tels que la paille, les feuilles mortes ou les tontes de pelouse; à l’automne, vous enfouirez ce paillage dans le sol par un léger binage, et remettrez une nouvelle couche au printemps suivant.

Pour les même raisons, puisque ce sol ne retient rien, préférez les engrais à libération progressive:

– engrais chimiques retard, riches en magnésium et oligo-éléments, dont les sols sableux sont dépourvus, ou mieux encore

-des formules organiques retard telles que l’or brun, la corne broyée,(azote) le tourteau de ricin, (azote), la poudre d’os( phosphore), le guano( engrais complet), le compost…qui participent en plus à la cohésion du sol. Si possible, faites un apport de terre argileuse sur toute la surface des massifs, ou utilisez en moindre quantité une argile agronomique, la bentonite. Ce n’est que sur ces bases solides que vous pourrez envisager de belles plantations en sol sableux.

Refaire son gazon n’a rien de très compliqué, mais pour qu’il reste beau sur le long terme, la préparation du sol est essentielle.

La première chose à faire, c’est de détruire toutes les mauvaises herbes qui ne manqueraient pas de resurgir dans la nouvelle pelouse; pour ça, utilisez un désherbant à base de glyphosate qui va détruire entièrement jusqu’aux racines les herbes en place; attention aux cultures en bordure qui ne doivent pas être touchées sous peine d’être détruites elles aussi; opérez un jour sans pluie ni vent, puis attendez patiemment que l’herbe soit détruite jusqu’aux racines, il faut compter environ un mois.

Retournez ensuite le terrain à la main ou au motoculteur, puis renouvelez l’opération , c’est à dire, laissez de nouveau pousser les mauvaises herbes, pulvérisez du désherbant et patientez encore 1 mois.

Le terrain peut à ce moment là être nivelé avec un râteau, ce qui va permettre par la même occasion de retirer les cailloux et les grosses mottes de terre.

Semez enfin le gazon à la main, puis passez un léger coup de râteau pour enterrer les semences; roulez pour qu’elles collent bien à la terre, et arrosez enfin au jet fin.

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