Catégorie : Vivaces

  • Un jardin aux multiples couleurs

    Lupins_2   C’est sûr, certains aiment les jardins de verdure, ceux qui font sobre et qui parait-il ont de la classe, et je reconnais que ces jardins-là ont de l’allure, mais alors pourquoi cette réticence à leur égard? C’est que j’aime la couleur et les mélanges de tons qui font tout le charme des massifs et sans ces derniers, un jardin me semble bien triste.

    Il y a tant de plantes différentes, tant de teintes variées dans une même espèce, tant de tons joyeux qui mettent du soleil au jardin, pourquoi ne pas en profiter? Avoir sous les yeux toutes ces fleurs qui mêlent gaiement leurs coloris, apprécier chaque nuance et ne pas se lasser du tableau donné par un massif voilà qui met de bonne humeur dés le matin.

    Faut-il savoir marier les couleurs? Franchement faites à votre goût et ce sera parfait! Regardez comme  la nature fait bien les choses, mêlant marguerites et bleuets au bord des champs de blé ou coquelicots et silènes dans les terrains vagues…
    Chez vous bien sûr lorsque vous plantez vos godets vous associez les tons qui vous semblent le mieux convenir entre eux. Du jaune et du orangé avec une pointe de violet? Oui c’est superbe!
    Lorsque vous avez semé vos plantes par contre, il a fallu faire confiance au hasard et celui-ci fait parfois fort bien les choses, n’importe comment les fleurs éclatantes qui s’épanouiront se mettront mutuellement en valeur vous n’avez pas de souci à vous faire.
    Regardez les lupins de la photo, tous ces tons mélangés font un massif d’un ensemble harmonieux et la main du jardinier n’y est pour rien!

  • Un chèvrefeuille qui boude

    Un chèvrefeuille qui boude

    Chvrefeuille Mais qu’a t-il ce chèvrefeuille que vous avez planté il y a quelques années et qui ne manquait jamais d’embaumer vos soirées d’été? Il fleurissait bien, avait un beau feuillage bien vert et puis le voilà mal en point avec des tiges sèches, une allure dénudée et échevelée.

    Quelques feuilles de-ci de-là, la majorité d’entre elle ayant pris une vilaine couleur marron et aucune fleur à l’horizon! Spectacle désolant qui vous rend perplexe, d’autant qu’installé prés de la maison pour mieux profiter de son parfum, vous avez en premier plan une plante peu devenue peu attrayante.

    Cette grimpante n’est pas difficile à vivre mais comme d’autres elle souffre de certains maux qu’il faut l’aider à combattre.

    Un feuillage qui se couvre d’un film blanc? c’est une attaque d’oïdium, maladie courante qui se traite bien mais qui rend la plante inesthétique, n’hésitez pas à traiter votre chèvrefeuille si vous constatez ce symptôme.
    Les pucerons aiment cette plante et quand ils s’y installent en colonie, il faut vite intervenir avant que leur miellat ne tache trop les feuilles qui se retrouveront couvertes de fumagine (dépôt noir comme de la suie).
    Le chèvrefeuille déteste avoir les racines dans un sol trop mouillé, lorsqu’il a trop d’eau, ses feuilles jaunissent et finissent par tomber, rectifiez la cadence de vos arrosages si vous ne voulez pas le voir dépérir.
    Enfin, le plus ennuyeux ce sont les attaques de champignons qui vont dénuder la plantes entrainant son dessèchement, il faut intervenir et traiter sans tarder, le vie de votre chèvrefeuille est en jeu!

  • Le trèfle blanc que vous connaissez tous

    Le trèfle blanc que vous connaissez tous

    Trfle Les trèfles sont comme les pâquerettes et autres coquelicots : des plantes que tout le monde connait pour les avoir rencontrées dans la nature ou vues installées au jardin, nées de quelques graines voyageuses. Vent, oiseaux tout est bon pour permettre à ces graines de parcourir des distances avant de se poser mais les oiseaux leur facilitent grandement la tâche car ils en raffolent!
    Enfants nous cherchions le fameux trèfle à quatre feuilles, celui qui est censé porter bonheur à la personne qui le trouve par hazard; mais la quête était souvent difficile et la découverte fort rare!

    Le trèfle fait partie de la famille des légumineuses, c’est une plante qui ne dépasse pas les 40 cm et qui est commune dans toutes nos régions. Utilisée en agriculture, elle permet d’améliorer les sols (ses racines fixent l’azote ) ce qui en fait un engrais vert de tout premier plan, et elle sert à nourrir le bétail car c’est une excellente plante fourragère. Décidément on passait à côté sans se douter de toutes ses qualités!

    Certains justement préfèreraient ne pas rencontrer le trèfle dans leur pelouse qu’ils bichonnent, ils trouvent qu’il lui donne un air désordonné. Il faut reconnaitre que cette plante qui fleurit d’avril à septembre et qui a un petit parfum léger assez agréable, est quelque peu envahissante et a tendance à s’étendre facilement. Mais ce qui est un défaut dans une pelouse peut s’avérer être une qualité ailleurs puisque le trèfle empêche les mauvaises herbes de se développer en les étouffant. Si vous avez un talus que vous avez du mal à entretenir pensez-y…

    Vous voyez ces plantes dites sauvages ne sont pas sans intérêt!

  • On commence à tailler les lavandes?

    On commence à tailler les lavandes?

    Lavandes1 Regardez une photo représentant un champs de lavandes : vous voilà transporté au soleil du midi, pour un peu vous entendriez les cigales en vous enivrant du parfum de ces belles fleurs.
    Les épis bleus ont changé de couleur, ils ont pâli sont maintenant comme délavés, décolorés, c’est que les multiples fleurs qui composent l’inflorescence sont fanées et qu’il ne reste plus que les grains.
    Leur teinte est plus fade, mais leur senteur est forte et ce sont eux qu’on utilise aussi bien pour parfumer la maison que pour réaliser quelques recettes de cuisine.

    Tailler les lavandes est une opération nécessaire, sinon les grains des épis finiront par tomber et leur tiges par se dessécher ce qui n’est pas trés esthétique, il vaut mieux redonner à la plante son aspect de buisson arrondi qui lui va si bien.
    Ne vous contentez pas de couper seulement les épis, taillez aussi leur tige. Le mieux est d’attraper toutes les tiges d’un même  rameau et de les couper à ras des feuilles.
    Lorsque vous aurez terminé, étalez les gerbes de lavandes sur un drap pour qu’elles finissent de sécher  dans un local sec et aéré.  Vous pourrez ensuite  égrainer  les épis en les frottant entre vos mains.
    Ces grains parfumés sont à conserver dans des petits sacs de tissu, ils constituent un intéressant anti-mites que nos grands-mères utilisaient couramment en glissant des sachets odorants dans leurs armoires.
    Une tradition à conserver!

  • Toujours tendance les fuchsias

    Toujours tendance les fuchsias

    Fuchsias Leur diversité est telle qu’on en découvre toujours de nouveaux!
    Chaque année, de nouvelles obtentions voient le jour nous donnant des formes, des couleurs différentes pour ces fuchsias qui traversent les ans sans prendre une ride.

    Arbustif ou retombant, il est le roi des endroits ombragés du jardin qu’il éclaire de ses tons rose-blanc-violet-rouge. Dés le printemps, la plante se couvre de fleurs qui se renouvellent sans cesse jusqu’aux gelées, et même après car mis à l’abri les fuchsias continuent encore leur floraison tant qu’on ne leur impose pas un repos nécessaire.

    L’été est là, les miens commencent à souffrir de la chaleur malgré leur situation ombragée aussi je douche le feuillage pour éviter qu’il ne se dessèche et j’arrose chaque pied tous les soirs car en fin de journée ils me montrent bien qu’ils ont trés soif : leur feuillage est ramolli. Mais chez vous il ne fait peut-être pas aussi chaud alors quelques arrosages réguliers suffisent sûrement amplement.
    Vous voulez bouturer vos fuchsias? C’est facile à faire et la reprise se fait rapidement, vous pouvez vous lancer, vous avez toutes les chances de réussir.

    Coupez une portion de tige sous un oeil ( vous la choisirez sans fleurs). Pincez l’extrémité et enfoncez vos boutures dans un mélange de tourbe et de sable que vous maintiendrez humide, mais sans excès.
    Laissez vos pots à boutures dans un coin abrité du soleil et du vent et attendez, vous verrez bientôt la reprise s’amorcer.

  • Les liserons envahissent vos plantes?

    Les liserons envahissent vos plantes?

    Liserons Ce n’est pas que ces fleurs soient laides, au contraire, à mon avis elles sont charmantes avec leurs fleurs en forme d’entonnoir. Mais voilà  le problème avec les liserons c’est qu’ils poussent trés vite, rampent ou  s’accrochent à tout ce qui se trouve prés d’eux et bien sûr aux plantes que nous chouchoutons aprés les avoir choisies avec soin et installées avec mille précautions. Et voilà le liseron qui s’invite, s’enroule autour de nos favorites comme s’il voulait les étrangler!
    Plante adventice, robuste, pleine de vie et de vigueur, elle a vite fait de coloniser un massif pour y mettre le désordre si vous n’intervenez pas à temps.

    Ceux qui ont des liserons au milieu de leurs fleurs, dans leur potager ou dans leur haie le savent bien , ce n’est pas facile de ce débarrasser de cette plante sauvage qui a tendance à prendre ses aises et à se développer au détriment des autres.
    Que faire? L’élimination de ces vivaces herbacées n’est pas chose aisée car leur racine charnue a de bonnes réserves et a la faculté de refaire des pousses trés facilement.
    La meilleure des solutions n’est pas celle que vous préfèrerez peut-être employer car c’est la plus pénible mais c’est la plus efficace : il faut arracher la plante avec tout son rhizome sans en laisser un bout en terre et ne pas laisser trainer sur le sol ce qu’on a déterré. Pour que cette opération soit moins pénible, faites-la aprés une bonne pluie ou arrosez bien le sol, l’arrachage en sera facilité.
    Comme le liseron s’épuise s’il ne reçoit pas de lumière, débrouillez-vous pour le mettre dans le noir en le taillant puis en posant sur sa base un pot renversé (bouchez le trou de drainage) ou tout simplement une boite de conserve ou n’importe quel objet qui l’isolera de la lumière. Mais bien sûr cela est à utiliser seulement si vous n’avez que quelques pieds de cet indésirable.
    Il parait que les liserons fuient les lieux où sont installés les oeillets d’Inde, si vous avez en avez fait l’expérience merci de nous confirmer cette allégation.

  • Jardine bio, c’est rigolo

    Jardine bio, c’est rigolo

    Jardine_bio Voilà un livre qui devrait plaire à vos bambins pour peu que vous leur donniez l’occasion de développer leur fibre de jardinier en herbe!
    Trés bien illustré, ludique, drôle tout en étant fort bien documenté, cet ouvrage qui s’adresse à un public agé de plus de 7 ans est une initiation aux joies du jardinage biologique.

    Nombreux sont les enfants qui aiment  voir pousser ce qu’ils ont planté mais voilà, il leur manque quelques bases et ce livre est là pour les leur apporter.
    "Jardine bio c’est rigolo" met en scène une petite fille qui jardine bio en suivant les conseils de papi et mamie,
    faites découvrir ce livre d’ Eric Predine à votre enfant, je suis sûre qu’il va adorer!

    Au fil des pages, l’initiation au jardinage bio est captivante. Des conseils pratiques pour aider le débutant : période des semis, des repiquages, comment bêcher, biner, désherber, arroser…Des fiches techniques sur les plantes les plus courantes avec leur nom, la date de leurs semis et les conseils pour les cultiver afin de permettre au petit jardinier de bien démarrer dans ce domaine.

    Apprendre comment traiter naturellement les plantes pour les soigner tout en préservant l’environnement, savoir attirer au jardin les oiseaux , les paillons et les hérissons si utiles, voilà des moyens sûrs pour que les enfants prennent conscience de la fragilité du milieu naturel et de l’importance de sa sauvegarde.
    Ajoutez à tout cela quelques jeux inter-actifs et vous avez là un excellent livre qui saura intéresser vos enfants.

  • Un massif plein de senteurs

    Un massif plein de senteurs

    Belle_de_nuit1 Que vous avez bien fait de sélectionner des vivaces odorantes ou de semer des annuelles au parfum subtil lorsque vous avez aménagé votre massif!
    Maintenant que les floraisons estivales sont là, vous profitez pleinement d’un décor coloré et d’un environnement tout embaumé qui vous réjouit en permanence.
    Nous avons tous nos préférences, et souvent nous aimons les senteurs qui nous rappellent notre enfance ou tout simplement de bons moments de notre vie. Vous aimez le parfum des oeillets, celui des roses, celui du lilas ou celui du muguet? Moi j’aime celui des giroflées!

    Vivaces et annuelles sont nombreuses à offrir des senteurs plus ou moins prononcées c’est le moyen pour elles d’attirer les insectes qui assureront leur pollinisation. Eh oui, le parfum dont nous bénéficions est avant tout réservé à ceux qui se chargeront de la dissémination du pollen.
    Les brugmansias et les belles de nuit fleurent bon le soir venu pour attirer les papillons de nuit. Les phlox odoriférants, les tabacs, les impatiens de l’hymalaya, les agastaches, les lavandes peuvent cotoyer certaines grimpantes réputées pour leur senteur comme les jasmins, les pois de senteurs, les rosiers…
    En arrière-plan de votre massif, vous pouvez évidemment installer un arbuste odorant comme le myrthe, le buddleia, le pittosporum…
    La liste de toutes ces plantes est longue et variée vous avez l’embarras du choix!

  • Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Hortensia Chaque année, c’est la même chose, dés que la chaleur s’installe, le sol durcit autour des plantes et ne retient pas l’eau.
    Les végétaux souffrent de ces conditions et vos arrosages continuels sont ruineux. A l’heure où l’eau représente un élément à préserver, il convient d’utiliser tout ce qui est à notre portée pour réduire la consommation que l’on en fait au jardin.

    Bien sûr les mieux organisés ont pu récupérer cette année de grandes quantité d’eau de pluie, une eau non calcaire parfaite pour les plantes, mais tout le monde n’a pas l’équipement adéquat, alors, pour limiter les arrosages, pensez au paillage.

    L’intérêt de ce procédé est multiple : il protège la terre lors des violents épisodes orageux, il garde une certaine fraicheur au sol, l’enrichit et évite la pousse des mauvaises herbes. Reconnaissez que cela vaut la peine d’installer une telle protection!
    Les paillis peuvent être fait avec divers matériaux : déchets de tonte, tapis de feuilles…on trouve dans le commerce des sacs de paillis prêts à l’emploi qui contiennent souvent des cabosses de cacao, des écorces ou de la paille broyée…
    Le mieux est d’installer ce paillage au printemps mais si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous mettre au travail. Désherbez l’endroit concerné et humidifiez bien la terre avant de mettre votre paillage.

    La fraicheur persistera et vous verrez comme cela sera bénéfique à vos plantes!

  • Des perles rouges à déguster

    Des perles rouges à déguster

    Groseilles1 Facile à vivre, peu exigeant, voilà un arbuste qui se contente de ce qu’on lui accorde et qui souvent se retrouve dans un coin, au fond du jardin où il pousse sans problème.

    En ce moment les groseilliers sont couverts de chapelets de grains d’un beau rouge brillant : petits fruits acidulés que l’on aime grappiller en passant et que les enfants picorent tels des moineaux.
    Pour peu que vous soyez un peu attentionnés et que vous ne le laissiez pas complètement à l’abandon, cet arbuste vous donnera d’abondantes récoltes qui vous permettront de faire tartes et gelées.

    La plantation de cet arbuste buissonnant se fait de préférence à l’automne, il faut prévoir un espacement suffisant entre les pieds pour que chacun puisse se développer sans gêner son voisin. Une exposition abritée du soleil brûlant, un buttage et une terre régulièrement désherbée, un peu d’engrais pour le fortifier et le voilà pleinement satisfait..
    En hiver il faudra aérer un peu la ramure en taillant les tiges qui s’allongent et se courbent pendant la pousse.
    Les groseilles rouges sont celles de notre enfance, celles que l’on récolte en début d’été, mais il existe des variétés à fruits dorés qui ont une chair plus douce, ou à fruits roses qui sont plus acidulés.
    Citons aussi le groseillier à maquereau au gros fruits joufflus souvent utilisé dans les préparations culinaires, en accompagnement de plat principal ou en condiments lorsqu’ils sont laissés à macérer dans du vinaigre.