Catégorie : Vivaces

  • Le grand retour de l’arum d’Ethiopie

    Le grand retour de l’arum d’Ethiopie

    Arum Un arum d’un blanc pur au spadice jaune. Cette plante met de la lumière dans un massif ou en bordure d’un plan d’eau. C’est une belle fleur qui était trés présente dans les jardins autrefois puis qui a été quelque peu délaissée pour revenir sur le devant de la scène ces dernières années.

    Cette aracée offre sa floraison dés le mois de mars et on peut admirer ces fleurs jusqu’à la fin du mois de juin. Profitez-en et faites des bouquets si vous aimez avoir une maison fleurie car leur tenue en vase est exceptionnelle.

    Une fois la floraison terminée, cette plante reste décorative grâce à ses grandes feuilles d’un beau vert brillant, elle ont une forme esthétique qui agrémentent grandement les massifs.
    La plantation des rhizomes se fait à l’automne dans un sol riche et frais, ils doivent être enterrés suffisamment  profond pour leur éviter les conséquences désastreuses des gelées hivernales. Prévoyez en plus un paillage protecteur.
    Une fois bien installés ces arum poussent vite et forment de belles touffes qui peuvent être divisées au printemps avant l’arrivée des fleurs.
    Du soleil? Oui, c’est l’exposition préférée de cette plante, n’oubliez pas qu’elle est originaire d’Afrique du sud.
    Des arrosages en été? Oui car l’arum est gourmand et tant que vous y êtes apportez-lui aussi de l’engrais cela lui fera le plus grand bien.

  • Facile à cultiver le platycodon!

    Facile à cultiver le platycodon!

    Platycodon La forme de ses fleurs va certainement vous rappeler celle des campanules et c’est vrai qu’il y a un air de famille. Pas étonnant quand même puisque le platycodon est une campanulacée.

    Jolies fleurs de bonne taille s’épanouissant à l’ouverture des gros boutons floraux, feuillage vert-bleuté : cette plante est parfaite en jardinière mais a aussi sa place en bordures ou en massifs car elle a un port évasé bien gracieux.

    C’est une vivace originaire d’Asie, elle revient chaque année mais se réveille un peu tard aussi il vaut mieux bien repérer son emplacement car en hiver seule sa racine subsiste et on risque fort de l’endommager quand le printemps venu on attaque les travaux de jardinage.

    Le platycodon se plaira chez vous si vous lui offrez un sol riche, bien drainé et une exposition où il bénéficiera d’un ensoleillement même partiel.
    Ce n’est pas un gourmand, il n’est pas vraiment nécessaire de lui apporter de l’engrais mais il ne faut pas oublier de lui donner quelques arrosages.
    Les touffes s’étoffent d’année en année, il est bon de procéder à leur division tous les 3 à 4 ans en automne.
    Si vous récupérez des graines cet été, vous pourrez les semer au printemps prochain : mars -avril sont les bons mois pour le faire, la levée est assez rapide ( 2 à 3 semaines) le repiquage a lieu quand les plantules sont assez fortes.
    Les platycodons les plus courants sont à fleurs bleues mais il existe des variétés à fleurs roses et d’autres à fleurs blanches.

    Question de goût!

  • L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    Asphodle Son nom chante bon le soleil du midi, c’est en effet une plante qui pousse naturellement sur le pourtour méditerranéen et que l’on rencontre fréquemment au gré des balades. Celui qui la découvre installée au milieu des terres incultes est surpris par sa haute taille. Les asphodèles sont des vivaces herbacées dont la tige florale fait un bon mètre de haut ce qui les rend vraiment spectaculaire.

    Feuilles fines rubanées quelque peu semblables à celles des narcisses, belles fleurs en grappes allongées qui s’ouvrent du bas vers le haut et qui de dressent au bout d’une longue hampe, voilà une plante que l’on est heureux de découvrir sur son chemin.

    Les asphodèles sont des espèces protégées, abstenez-vous de déterrer un pied pour aller le transplanter chez vous, du reste ce n’est même pas sûr qu’il résiste à ce changement. Si vous voulez avoir ces plantes dans vos massifs, tentez plutôt les semis, vous serez quasiment assuré du résultat.

    Habituée aux terrains du midi, cette plante à comme d’autres ici, la particularité de résister au feu. la partie aérienne meurt lors des incendies mais la racine survit, la plante redémarre et se multiplie alors que la végétation alentour est anéantie. C’est tout l’intêrêt de protéger ces plantes qui assurent la protection des sols en attendant la relève.
    Comestibles dans leur intégralité, les asphodèles sont aussi utilisées pour leurs vertus médicinales : décidément, ces plantes ont tout pour elles.

  • Les géraniums sauvages s’invitent au jardin

    Les géraniums sauvages s’invitent au jardin

    Geranium_sauvage2 C’est sûr, vous les avez certainement rencontrées un jour en vous baladant dans la nature car ces plante sont des habituées de la campagne, elles aiment bien les bordures de champs, les bords des fossés et des chemins ainsi que les vieux murs où elle se faufile avec agilité.

    Ces plantes sauvages qui en fait est des variétés  de géraniums. Ils se plaisent dans la nature mais aussi dans les jardins où ils s’installent sans avoir été invités, se répandant et poussant avec une grande rapidité.
    On les reconnait facilement : leurs tiges sont fines, leurs feuilles découpées et leurs fleurs de petite taille ont une  couleur rose plus ou moins foncé.

    Le plus connu est certainement celui que l’on appelle "herbe à Robert" mais il y en a beaucoup d’autres comme  le géranium sanguin, le géranium bec de grue, le géranium des colombes, le géranium mou…

    Jolies petites fleurs certes qui lorsque les plantes sont regroupées forment un tapis coloré mais je vous conseille fortement de surveiller cette plante si elle s’est installée chez vous au jardin car elle est vraiment envahissante. Ces fruits qui contiennent les graines ont une allure un peu allongée et cela se remarque vraiment sur la variété bec de grue.
    Mais les plantes sauvages présentent toutes des avantages et celle-ci ne déroge pas à la règle, c’est une excellente plante médicinale et elle a en plus la réputation justifiée de faire fuir les moustiques, alors tentez l’expérience et pilez des feuilles fraiches que vous disposerez dans une soucoupe. Bon d’accord, l’odeur n’est pas trés agréable, mais c’est sûrement pour cela que les moustiques ne l’aiment pas…Essayons cet anti-moustiques au moins il est naturel!

  • Une fleur toute simple nommée églantine

    Une fleur toute simple nommée églantine

    Eglantine Au fond du jardin, adossé au mur et au pistachier térébinthe qui lui tient compagnie, il y a un églantier bien vieux mais toujours florifère.
    Cet églantier est trés vigoureux, ses tiges arquées pourvues d’épines recourbées sont longues et s’entremêlent pour former un ensemble recouvert de fleurs à la belle saison et de fruits rouges en automne. Les baies rouges ( cynorrhodons) subsistent en hiver et donnent de la couleur à ce coin de jardin qui sinon serait bien triste.

    C’est un rosier sauvage que l’on appelle aussi rosier des chiens, il pousse dans la nature et vous l’avez sans doute vu dans quelque endroit en vous baladant car il est souvent présent au bord des chemins.

    Cet arbuste est trés rustique, se plait un peu partout et s’il est toujours dans mon jardin aprés toutes ces années c’est que je le trouve superbe! J’aime beaucoup ces fleurs à 5 pétales de teinte tendre variant du rose au blanc, elles sont toutes simples et ont un parfum agréable.
    Sa croissance est rapide et demande à être maitrisée, aussi je manie le sécateur régulièrement car les tiges ont tendance à passer par dessus le mur pour aller voir derrière ce qu’il s’y passe.

    A part ça je le laisse mener sa vie comme il l’entend et il ne demande rien car il est d’une robustesse légendaire, ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé en porte-greffe des rosiers cultivés.
    Les baies sont comestibles et on fait avec des confitures, des gelées, des tisanes, des sirops…Riches en vitamines C , elles sont un bienfait pour la santé.
    Certains producteurs se sont lancés dans la culture des églantiers pour leurs fruits mais ils sont trés peu nombreux en France.

  • Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Salsifis_austral Habituée des terrain secs, cette plante sauvage que l’on appelle salsifis austral est une astéracée trés commune chez nous dans la zone méditérranéenne. Peut-être la connaissez-vous sous son nom de barbe de bouc ?

    Tige longue et glabre atteignant les 70 cm, fleurs de bon diamètre puisqu’elles font bien 6 cm, voilà une plante qui ne passe pas inaperçue pendant la floraison et même aprés car les graines regroupées en une grosse boule légère sont aussi agréables à regarder.

    Petite particularité de ce salsifis sauvage, si vous voulez le photographier n’attendez pas l’aprés-midi ce serait trop tard, il ouvre ses fleurs le matin et les referme en fin de matinée. Je vous le dis, c’est un original.

    Il y a beaucoup de plantes comestibles dans la nature, le salsifis en fait partie tout comme la violette, l’ortie, le pourpier, le pissenlit, la roquette si bonne en salade.

    Cette vivace bisannuelle fleurit de mai à juin, si vous voulez vous régaler de ses racines, il faut les récupérer bien avant la floraison au moment où elles sont les plus tendres. Crues ou cuites ces racines se cuisinent facilement.
    Vous préférez les boutons de fleurs? Pas de problème ils sont délicieux et se mangent comme les asperges.  Les jeunes feuilles peuvent être  utilisées en cuisine pour faire de bonnes salades mais on peut aussi les consommer cuites, c’est affaire de goût.

  • Des buissons de genêts

    Des buissons de genêts

    Genets Les terrains incultes, rocailleux sont leurs lieux de prédilection. Vous avez vu tous ces genêts en fleurs en ce moment? Ils mettent du jaune partout où ils se regroupent et s’ils ne sont pas d’une beauté extrordinaire en hiver, ils se rattrappent largement dés que la floraison commence.

    Ces plantes qui poussent naturellement dans les terres incultes et que l’on trouve fréquemment dans les fossés, les brouissailles et les talus, est une légumineuse originaire du bassin méditérranéen.

    L’espèce sauvage qui pousse dans la nature à donné grâce à l’hybridation, des variétés plus florifères aux coloris plus variés : rose, rouge, blanc orangé et panachés sont des tons qui viennent compléter la couleur jaune du genêt sauvage.

    Pour avoir un genêt chez vous, choisissez entre tous les hybrides qui sont sur le marché ils offrent de bonnes qualités de résistance et vous donneront des fleurs d’avril à août.
    Pour se plaire, le genêt a besoin de beaucoup de soleil, il tient cela de ses origines méridionales, donnez-lui aussi un sol bien drainé et si votre terre est calcaire il n’en sera que plus satisfait. C’est une plante trés facile à vivre que vous pouvez laisser seule en isolé ou installer dans un massif et même une haie.

    Il vaut mieux planter le genêt à l’automne mais par contre vous pouvez le semer actuellement.

    Faut-il le tailler? Ce n’est pas obligatoire mais il est quand même préférable de le faire car sinon la plante se dégarnit de la base et ce n’est pas trés esthétique. Cette opération se fait aprés la floraison.

    Attention le genêt est classé parmi les plantes toxiques!

  • Trop d’eau!

    Trop d’eau!

    Rose_blanche Dans certaines régions il pleut sans discontinuer depuis des semaines, certes la pluie est bienfaitrice lorsqu’ elle arrive raisonnablement mais quand elle s’installe pour durer c’est assez difficile à supporter pour les personnes et pour les plantes. Autant les végétaux se réjouissent et profitent des pluies ponctuelles, autant trop d’eau finit par être néfaste à la végétation.

    Faites le tour de votre jardin si une accalmie se dessine et vous constaterez sûrement quelques dégats! Tout n’est pas maitrisable mais il y a certaines astuces à utiliser pour éviter que vos plantes ne souffrent des conséquences d’un excès d’eau.

    Evidemment pour tout ce qui concerne les arbustes installés en pleine terre vous ne pouvez pas faire grand chose, surveillez quand même l’état des branches et taillez celles qui se sont cassées, ce qui arrive souvent quand fleurs et feuilles trop mouillées deviennent excessivement lourdes.
    Les averses de printemps sont souvent violentes et la pluie qui tombe drue endommage les plantes les plus fragiles essayez de mettre vos potées les plus délicates sous un abri pour que le feuillage ne soit pas haché.

    Le plus ennuyeux avec ces périodes humides qui durent c’est l’arrivée en masse des limaces et des escargots qui dévorent toutes les jeunes pousses, faites-y attention, il existe de nombreux moyens de lutte écologique comme la cendre de bois, les aiguilles de pins, les coquilles d’oeufs broyées, tentez l’expérience.

    Autre inconvénient majeur, le développement de certaines maladies comme l’oïdium  qui aime humidité et chaleur et qui demande à être traité. Si vous constatez que le feuillage de vos plantes devient blanc, c’est que la maladie est là, il faut agir.
    Vivement le soleil!

  • Le doux parfum du melia azedarach

    Le doux parfum du melia azedarach

    Melia je vous ai déjà parlé du melia azedarach qui garde tout l’hiver des grappes de fruits bien ronds et bien dorés : ce sont de vraies décorations extérieures en périodes de fêtes de fin d’année.
    En ce moment ce bel arbre ornemental est couvert de jolies fleurs trés odorantes et rien que pour vous les montrer en photos cela mérite une petite note.
    Etoilées, regroupées pour former des inflorescences de belles tailles qui  se touchent tellement elles sont nombreuses, voilà le portrait que l’on peut faire de ces  fleurs au beau coloris mauve-violet.

    Le parfum qu’elles émettent est doux et trés agréable, je vous assure qu’avoir cet arbre à proximité de la maison c’est un vrai plaisir!

    Le melia azedarach a de belles qualités, il a une croissance rapide, ne demande pas d’entretien et échappe aux parasites et aux maladies. Et pour cause, ces graines renferment une substance qui constitue un puissant insecticide.
    Que lui faut-il pour être au meilleur de sa forme? Du soleil, une terre bien drainée et des températures qui ne descendent pas trop bas en hiver. Voilà qui suffit à le satisfaire!
    En ce moment vous pouvez encore faire des semis de cet arbre ou le planter dans votre jardin (pensez à l’arroser la première année).

    Vous serez peut-être tenté de garder quelques bouquets de graines, en effet ces petites billes dorées sont jolies mais quand elles commencent à sécher elles dégagent une odeur trés désagréable et en plus elles sont toxiques, faites attention!

  • Vous aimez les strelitzias? Semez-les!

    Vous aimez les strelitzias? Semez-les!

    Strelitzia Cette belle plante exotique se sème en juin quand il commence à faire chaud, c’est le moyen idéal pour avoir des plants de façon économique et puis c’est toujours plaisant de voir pousser des plantules que l’on a soi-même semées.

    Le strelitzia
    que l’on appelle oiseau de paradis à cause de la forme de ses fleurs n’est pas difficile à cultiver en pot mais il faut lui éviter le gel en hiver tout en le laissant dans un lieu clair et frais. Les boutons floraux sont longs à éclore mais une fois épanouie, la fleur dure de longues semaines : c’est une des raisons qui fait qu’outre sa beauté, elle est trés utilisée en bouquet par les fleuristes.

    Pour réussir les semis il y a des petites astuces que vous pouvez utiliser.
    D’abord laissez tremper les graines dans de l’eau très chaude, le mieux est de le faire dans un thermos afin que la chaleur reste quelques heures. Laissez dans l’eau chaude au moins 24h puis mettez les graines sur un mélange de terreau et de sable (2/3 terreau, 1/3 sable), recouvrez-les de terreau trés fin. Humidifiez avec un pulvérisateur et maintenez le substrat humide.

    Pour pouvoir germer ces graines ont besoin d’une bonne température de fond : 20 degrés la nuit c’est un minimum et plus dans la journée bien sûr! Si vous avez une petite serre chauffante ou quelque chose qui peut en tenir lieu, c’est le moment de l’utiliser.
    Si les conditions sont idéales, les graines peuvent germer au bout de 2 mois, dans le cas contraire il faut être patient et attendre parfois beaucoup plus…Ne vous impatientez surtout pas, le résultat en vaut la peine!