Catégorie : Vivaces

  • Des artichauts, au potager ou dans les massifs?

    Des artichauts, au potager ou dans les massifs?

    Artichaut_1 Les artichauts ont une couleur d’un violet tellement lumineux, ils ont un feuillage tellement décoratif que de nombreux jardiniers ont adopté cette plante uniquement pour bénéficier de ses qualités esthétiques.
    Ces plantes sont des astéracées qui fleurissent en été, si vous les cultivez au potager, vous pouvez récolter vos artichauts pour les consommer dès qu’ils sont suffisamment gros mais encore jeunes et fermes, en tous cas n’attendez pas trop car après ils fleurissent! 

    Les égyptiens connaissaient cette plante qu’ils cultivaient, les grecs et les romains l’utilisaient pour ses qualités médicinales, elle est réputée soigner les problèmes digestifs.
    Plante comestible, décorative et médicinale, décidément, l’artichaut nous comble.

    La plantation peut se faire à l’automne mais il vaut mieux l’effectuer au printemps, en avril, quand le sol est bien réchauffé. Placez vos ‘œilletons’ d’artichauts dans un trou au fond duquel vous aurez mis du compost, recouvrez de terre en faisant attention de ne pas recouvrir le coeur, arrosez copieusement jusqu’à la reprise car les racines s’enfoncent profondément dans le sol.
    Placé en plein soleil, vos pieds d’artichaut vont se développer correctement si vous leur apportez un "engraissement régulier" car ils sont gourmands.
    Gélifs, ils ne restent vivaces que si la température ne descend pas en dessous de -5 et même dans ce cas il faut prévoir une protection en faisant une buttée pour que la souche ne gèle pas.
    L’artichaut est fréquemment attaqué par les escargots et les limaces, il est sujets aux infections dues à la présence de champignons, pensez aux traitement de type bouillie bordelaise.

  • Jolies marguerites, on vous aime!

    Jolies marguerites, on vous aime!

    Marguerite1 Fleurs des champs, fleurs installées dans les massifs, fièrement dressées sur leur tiges et frissonnant au vent, les marguerites sont toujours présentes pour nous rappeler  que l’été est là.
    On les associe souvent aux coquelicots car leur couleur et leur allure vont bien ensemble, mais les marguerites peuvent côtoyer bon nombre d’autres plantes comme les coréoptis, les roses d’Inde, les zinias, les pavots, les bleuets…

    Ce sont des anthémis au feuillage bien vert et découpé, la floraison dure longtemps et comme ce sont des plantes très faciles à vivre, on les accueille volontiers au jardin où elles reviennent d’une année sur l’autre.

    Les marguerites que l’on installe au jardin sont des cousines de la marguerite des prés, celle que l’on rencontre souvent dans la nature, mais leurs fleurs sont plus grandes et leur taille plus haute.
    Ce sont des plantes de soleil, qui aiment les sols ordinaires mais non humides.
    En vieillissant, les touffes ont tendance à devenir moins denses, divisez-les à l’automne ou au printemps pour les rajeunir et profitez-en pour faire de nouveaux pieds.
    Ces fleurs tiennent bien en vase, vous pouvez en faire de jolis bouquets champêtres ou plus élaborés en les associant à des fleurs comme les glaïeuls, elles apporteront une touche de légèreté à votre composition florale.

  • Plantes fleuries du sud et sécheresse

    Plantes fleuries du sud et sécheresse

    Gazania_jaune Le midi offre des conditions de vie un peu rudes à la végétation, terre caillouteuse, calcaire, soleil ardent et brûlant, voilà à quoi doivent s’adapter les plantes qui poussent bien dans cette zone méditerranéenne réputée pour la chaleur et la sècheresse de ses étés.

    Ces plantes du sud
    peuvent pousser chez vous, même si vous habitez dans d’autres régions. Inutile de vouloir en garder certaines d’une année sur l’autre si elles sont gélives, cultivez celles-là en annuelles, et surtout respectez leur mode de vie!

    Dans la garrigue, leur terrain de prédilection, ces méditerranéennes survivent sans problème aux mois d’été sans pluie, si chez vous vous les arrosez, vous allez les voir s’étioler, et même mourir si vous persistez à leur donner régulièrement de l’eau.
    Pour résister à la sècheresse ces plantes ont développé des stratégies d’adaptation qui sont assez remarquables.
    Certaines disparaissent pendant la période chaude, ce sont des bulbeuses ou des rhizomateuses comme les alliums, les scilles, les sternbergias, ils redémarrent dés la fin de l’été avec l’arrivée des premières pluies, c’est le cas aussi de quelques vivaces comme l’acanthe mollis.
    La plupart persistent tout l’été, elles ont des feuilles charnues ou fines et dures, parfois duveteuses, parfois réduites au minimum pour limiter l’évaporation, comme le romarin et le thym.
    En cas de forte chaleur, certaines espèces comme la coronille se délestent d’une partie de leur feuillage et arrivent ainsi à résister jusqu’à l’automne.

    Voici quelques méditerranéennes particulièrement résistantes  que vous pouvez adopter dans votre jardin.
    Les fremodendrons, les gauras, les gazanias, les sauges, les euphorbes, le millepertuis des Baléares, les ibéris, les iris, les lavandes, les kniphofias sarmantosa, les nepetas, les perovskia, les phlomis, les sédum, les centaurées, le thym…

  • L’erythrine crête de coq, « l’arbre corail » surprenant

    L’erythrine crête de coq, « l’arbre corail » surprenant

    Erythrina_crista_gall La première fois que j’ai aperçu cet arbuste, j’ai été surprise par sa floraison. Des grappes de fleurs rouges à la morphologie inhabituelle recouvrent les rameaux épineux dés le début de l’été, et intriguent le passant qui le rencontre au détour de quelque allée dans un parc.

    C’est une belle plante tropicale qui n’est pas encore très connue mais que l’on commence à voir dans certains jardins publics ou privés, c’est d’ailleurs là que j’ai vu celui que je vous montre en photo.
    Cette plante originaire d’Amérique du sud est une tropicale qui à coup sûr finira par connaitre le succès qu’elle mérite.

    Cultivé en pleine terre, l’erythrine ne dure qu’une saison car il ne supporte pas les températures négatives. En région froide, installez-le plutôt dans un grand pot et rentrez-le en hiver pour le protéger du froid. Il passera la mauvaise saison dans un endroit frais et sec, pendant toute cette période, réduisez au maximum les arrosages. Si vous voulez absolument l’installer en terre, déplantez-le en fin d’automne pour le mettre à l’abri.
    Dans les régions douces il suffira de rabattre la plante et de protéger la souche par un paillis.
    Il lui faut de bons arrosages réguliers en été et un emplacement abrité du vent, il aime le soleil non brûlant mais s’accommode de la mi-ombre.

    Pour multiplier cette plante, vous pouvez procéder à la division du pied mère. Vous voulez tenter le semis de l’erythrine? N’oubliez pas de faire tremper les graines au moins 2 jours avant de les semer car elles sont coriaces!
    Dernière précision, comme beaucoup de plantes tropicales, celle-ci est toxique.

  • Les drôles de gousses du baguenaudier

    Les drôles de gousses du baguenaudier

    Baguenaudier La floraison jaune du baguenaudier est jolie mais discrète, elle a lieu en mai-juin et ce n’est pas elle qui a attiré mon attention la première fois que j’ai vu cet arbuste. Par contre la fructification originale et décorative tout l’été est assez étonnante. Pendant la période estivale, le baguenaudier se couvre de gousses gonflées d’air, de couleur claire et translucides, elles sont surprenantes.

    Cet arbuste est originaire du sud de l’Europe et d’Afrique du nord, il ne craint ni la chaleur ni la sècheresse ni le gel. Robuste, il est aussi de culture facile et peut donc convenir à tous les jardins.

    La nature du sol l’indiffère, il se contente d’une terre ordinaire et supporte le calcaire. Si vous voulez tenter les semis, il vous faut récupérer les graines à l’automne et leur faire subir le petit traitement suivant: versez de l’eau très chaude sur les graines et laissez-les gonfler toute une nuit avant de les planter. Inhabituel non?

    Le baguenaudier est naturellement ramifié, il faut qu’il vive à sa guise, ne le taillez pas, il n’aime pas cela. En vieillissant les rameaux inférieurs disparaissent et un tronc se forme, l’esthétique de l’arbre change mais il reste bien attrayant.

  • La santoline ou petit cyprés

    La santoline ou petit cyprés

    Santoline Voici une plante du sud aux petites fleurs jaune vif qui s’épanouissent tout l’été, son feuillage persistant argenté est très ramifié, c’est une plante typique de la zone méditerranéenne. Vous l’avez d’ailleurs peut-être rencontrée dans le midi où elle pousse spontanément dans les terrains caillouteux. Si vous la croisez au cours d’une promenade, ou si vous avez eu la bonne idée de la planter dans votre jardin, passez la main sur les rameaux, vous allez être baigné dans l’odeur aromatique qui s’en dégage.

    Autrefois, on utilisait les feuilles de la santoline pour faire fuir les insectes et les mites, cueillez quelques rameaux et reprenez cet usage ancestral vous en serez sûrement enchanté!

    Soleil, terrain léger et perméable sont les conditions de vie qui lui conviennent le mieux, elle déteste l’humidité du sol. Si vous décidez de l’adopter, soyez chiche en arrosages! Du reste, cette plante ne vous demandera que peu de soins, il vous suffira de la tailler après la floraison estivale.
    C’est une vivace qui craint le fort gel, elle doit être rentrée avant l’hiver. Ne l’installez pas dans une pièce chauffée, elle n’apprécierait pas du tout cela, mettez-la plutôt dans un endroit frais et sec à l’abri du froid, une véranda, un garage avec fenêtre feront parfaitement l’affaire.
    La santoline est la plante idéale des jardins du littoral, elle y fleurit abondamment tout l’été et comme elle supporte très bien la sècheresse, elle est souvent installée en bordure de massifs ou dans les rocailles.

    Sa multiplication ne pose pas de problème, on peut effectuer des boutures en fin d’été ou diviser les touffes au printemps quand elles sont devenues trop denses.

  • Grevilléa, belle plante australienne

    Grevilléa, belle plante australienne

    Grevillea1 On ne les voit pas beaucoup dans les jardins et cela tient sûrement au fait que les grévilléas ne sont pas rustiques, il n’y a que dans le midi qu’ils peuvent passer l’hiver en plein air. En dehors de cette zone, on peut les cultiver en bac et les abriter pendant les mois les plus froids, cela serait dommage de se priver d’une floraison aussi spectaculaire qu’originale, d’autant qu’elle dure plusieurs mois.

    Pour finir de vous convaincre, j’ajoute que ces plantes ont un feuillage  persistant qui est fin et attrayant.
    Alors, n’hésitez pas, installez dans un grand pot ce petit arbuste d’origine australienne, vous ne le regretterez pas.

    Il y a prés de 200 espèces connues de grevillea, elles ont des feuilles différentes et des coloris de fleurs variés. Grevillea juniperus est le plus facile à cultiver et le plus répandu, ses feuilles sont fines et ses fleurs bien rouges, grevillea robusta à un feuillage qui fait penser à celui des fougères et porte des fleurs jaune-orangé. Autre espèce bien connue, grevillea rosmarinifolia dont les feuilles ressemblent à celles du romarin, ses fleurs sont bien rouges.
    Ces plantes aiment les sols frais, le soleil, mais n’apprécient pas les arrosages à l’eau calcaire qui déclenchent chez eux une chlorose au niveau des feuilles.
    Vous pouvez faire des semis au printemps pour avoir des pieds de grevilleas, si vous faites tremper les graines avant de les planter vous obtiendrez un meilleur résultat.
    Le bouturage? Possible bien sûr mais en été et à l’étouffée car il faut chaleur et humidité pour que la tige coupée prenne racine.

  • les vigoureuses échinacées pourpres

    les vigoureuses échinacées pourpres

    Echinace Mais regardez-les, elles sont belles n’est ce pas? Grandes, avec des tiges atteignant 1m de haut, ces vivaces bulbeuses ont des fleurs dans les tons blanc ou rose, elles se font remarquer par leurs fleurs de bonne taille.

    Les achinacées pourpres ont des allures de marguerites, mais elles ont un coeur protubérant et des pétales qui retombent ce qui leur donne un petit air craintif. Le coeur brun et vaste de la fleur est une vraie piste d’atterrissage pour les papillons qui adorent son nectar et qui sont de bons agents de pollinisation de cette plante.

    Plus connue sous le nom de rudbeckia pourpre, cette astéracée est originaire des Etats-Unis et a d’intéressantes propriétés médicinales.

    Voilà une plante facile à vivre qui avec l’age devient de plus en plus vigoureuse et qui fait preuve d’une grande rusticité, elle résiste à des températures trés basses (-35 degrés) et si la partie aérienne gèle en hiver, la racine bulbeuse se moque du gel et redémarre au printemps.

    Ces rudbeckias sont superbes en massifs où ils s’étalent sur au moins 0,90m, il faut leur laisser suffisamment de place au moment de leur installation, pour qu’ils se développent à leur aise.

    La plantation s’effectue au printemps ou en automne, il leur suffit d’un sol léger, fertile, bien drainé et d’une exposition ensoleillée, arrosez-les sans excès et ne vous tracassez pas en cas d’oubli, la plante supporte la sècheresse passagère.

    Dés fin juin les fleurs s’épanouissent et le spectacle durera jusqu’au mois d’octobre, coupez les fleurs fanées en cours de floraison mais laissez-les en automne-hiver, elles sont décoratives et comme les graines subsistent elles constituent une bonne nourriture pour les oiseaux.

    Il existe de nombreuses variétés de rudbeckias, faites votre choix!

  • Connaissez-vous l’ipomée lobata?

    Connaissez-vous l’ipomée lobata?

    Mina_lobata Une floraison flamboyante, des fleurs tubulaires toutes situées du même côté de la tige, voilà une grimpante moins connue que ces soeurs les ipomées volubilis  mais qui retient l’attention par ses tons bien vifs. Les fleurs sont orange puis jaunes, en fanant elles pâlissent et deviennent crème.

    C’est une plante qui est originaire du Mexique. Il n’y a pas si longtemps on l’appelait "mina lobata", c’était joli et facile à retenir, mais son nom a été changé, dommage!

      Vivace dans son pays d’origine et dans les régions où les hivers sont trés doux, ailleurs elle est cultivée en annuelle mais pousse vite et garnit rapidement les supports mis à sa disposition.

    Installez-la en pot elle s’y plait, mais vous pouvez la planter en pleine terre en gardant à l’esprit que l’ipomée lobata est gélive. Chaleur et soleil, voilà ce qu’il lui faut et prévoyez un support pour la palisser car elle ne s’accroche pas toute seule.
    Le substrat qui lui convient le mieux est un mélange de terreau et de terre de jardin, il vaut mieux laisser sécher un peu la surface sur au moins 2 cm de profondeur avant d’arroser la plante car elle n’aime pas trop l’humidité stagnante.
    En hiver si vous pouvez l’abriter du gel dans une véranda ou une pièce non chaufffée, elle survivra et vous n’aurez qu’à la rabattre pour qu’elle redémarre de plus belle.
    Cette ipomée est sujette aux attaques d’araignées rouges et de d’oïdium, surveillez-la!

  • Regroupez les sauges éclatantes

    Regroupez les sauges éclatantes

    Sauges1 Ce nom de sauge éclatante leur va bien car elles sont d’un rouge trés vif et constituent des massifs trés lumineux. De nouvelles sélections horticoles ont maintenant étendu la palette de coloris et on trouve maintenant des sauges dans les tons violet ou blanc.

    Plantes à port buissonnant d’une soixantaine de centimètres, ces sauges sont originaires du Brésil, elles sont de grands classiques des jardins publics où elles ornent massifs et plates-bandes.
    Feuillage vert foncé, fleurs en épis qui se dressent au dessus des feuilles pour bien capter la lumière, c’est sûr, vous connaissez cette plante qui fleurit de juin-juillet jusqu’à ce que le gel vienne la surprendre.

    Pour faire ses propres semis il faut s’y prendre au mois de mars et le faire sous abri chauffé. Une fois les plantules repiquées en godets, il ne reste plus qu’a attendre que les dernières gelées soient passées pour les installer  en massif, potées ou bordures.
    Ces sauges n’aiment pas le calcaire, elles préfère une bonne terre de jardin plutôt légère et riche en humus. Laissez-les à exposition ensoleillée et arrosez régulièrement sans être trop généreux.
    Au moment de la plantation si vous installez des plantes déjà fleuries, suprimez toutes les fleurs pour que la plante démarre dans les meilleures conditions possibles. Je sais, c’est une opération que nous avons tous du mal à éffectuer car on voudrait profiter tout de suite de la floraison, mais il faut anticiper et aprés vos sauges seront bien plus belles. Pensez à pincer les tiges de temps en temps pour avoir une plante touffue et pendant 4 mois savourez le décor qu’elles présentent.
    Ces plantes qui sont des vivaces à feuillage persistant craignent le froid et sont cultivées en annuelles, n’oubliez pas de faire vos semis au printemps prochain!