Catégorie : Vivaces

  • Le calathea,  une plante exigeante

    Le calathea, une plante exigeante

    Calathea_medaillon En voyant cette plante on se dit que ces feuilles ressemblent aux plumes d’un paon et c’est du reste le surnom qu’elle porte puisque on l’appelle la "plante paon".

    Cette plante herbacée a de belles feuilles allant du vert clair au vert foncé avec de grandes panachures, elle attire le regard. Vous la trouverez chez les fleuristes qui d’ailleurs utilisent son feuillage pour leurs compositions florales, profitez-en pour suivre les conseils de culture qu’ils vous donneront.

    Originaires d’Amérique du sud, le calathéa atteignent 3 m dans leur milieu d’origine où ils trouvent ce qu’ils aiment, la chaleur et l’humidité. Cultivés en pots, installés dans nos intérieurs chauffés ils ont une croissance limitée et demandent quelques attentions pour rester en forme.

    Placez votre calathéa dans une pièce normalement chauffée en lui évitant les courants d’air et faites attention si vous devez vous absenter plusieurs jours, il ne supporte pas les températures inférieures à 12 degrés, s’il a froid, il va vous le faire savoir en enroulant ou en déformant ses feuilles, il fera de même s’il manque d’eau.

    Les arrosages doivent être réguliers, mais point trop n’en faut, soyez raisonnables surtout en hiver car sans vraiment se mettre au repos, la plante ralentit sa croissance en cette saison. En ce moment,  laissez donc sécher un peu le terreau entre deux arrosages, cela ira trés bien, vous serez plus généreux aux beaux jours. Bien sûr, préférez une eau non calcaire et à température ambiante.

    Apportez-lui un peu d’engrais azoté deux fois par mois, et surtout maintenez une bonne humidité par des vaporisations du feuillage sous peine de voir les feuilles de votre calathéa pâlir puis se faner.

    Dernière recommandation importante, c’est une plante d’ombre alors surtout, ne l’installez pas derrière une fenêtre exposée au soleil, cette situation ne lui plaira pas du tout !

    Si vous voulez multiplier votre calathéa, procédez en divisant la touffe avec précaution et en faisant bien attention à ce que chaque petit pied séparé ait des racines. Plantez-les dans de petits pots, ils pousseront sans se faire prier et vous pourrez en offrir autour de vous. C’est un petit cadeau sympa, non ?

  • Des plantes partout dans la maison !

    Des plantes partout dans la maison !

    Chlorophytum Certes, il n’est pas de mon propos de vous faire transformer votre maison en jardin tropical, mais juste de vous montrer que chaque pièce de la maison peut accueillir des plantes du moment qu’elles disposent d’un peu de clarté. Ceci dit, il faut adapter ensuite le choix des plantes en fonction de leurs besoins et des conditions de vie qui vont être les leurs.

    La plupart du temps on cantonne les plantes fleuries ou vertes dans le séjour, à la grande rigueur on en place sur une étagère de la cuisine et on s’en tient là, pourtant quel plaisir de les avoir un peu partout autour de soi y compris dans la salle de bain où certaines espèces trouveront un milieu qui leur convient tout à fait.

    Chaque pièce de la maison à sa propre luminosité, certaine une humidité ambiante et une température adaptée à la vie de tous les jours, choisissez vos plantes en conséquences.

    Pas trop de problème pour le séjour car là, la plupart des conditions sont réunies mais essayez de  regrouper vos plantes pour faire un coin végétal plutôt que de les disposer seules en plusieurs endroits. Voici quelques plantes qui seront faciles d’entretien et qui ne vous demanderont pas beaucoup de travail: Les bégonias, le caoutchouc, le ficus, le chamaedora, le dracaena, le gardénia, les hibiscus rosa sinensis, le philodendron, le dieffenbachia, l’azalée, les cyclamens, les érables d’appartement…

    Dans la cuisine la place est souvent réduite et on n’aime pas y être encombré mais il est possible d’y mettre quelques plantes en hauteur, essayez les chlorophytums, lierres, pothos, les tradescantias,les asparagus…

    Pourquoi ne pas installer dans votre chambre des plantes absorbantes et dépolluantes ?  le spathiphyllum, le cypérus, le schefflera, l’areca… ont vocation à purifier l’air. Ces plantes ne présentent que des avantages et n’ayez pas peur elles ne vont pas être néfastes à votre santé comme on le dit si souvent à tort. Par contre, pour ne pas nuire à votre sommeil évitez les plantes fleuries parfumées surtout si leur senteur est entêtante (ex les gardenias, les jasmins, les potées de lys…)

    Un petit tour par la salle de bain ? Bien sûr, vous ne pouvez envisager un décor végétal que si cette pièce dispose d’un minimum de carté mais alors toutes les plantes qui aiment l’humidité y seront à leur aise, installez-y  des fougères, des anthuriums, des calatheas, des marantas, des lucky bambous…

    Voilà, nous avons fait le tour du propriétaire, maintenant, à vous de transformer votre intérieur !

  • Le dieffenbachia en vert et blanc

    Le dieffenbachia en vert et blanc

    Diffenbachia_1 Une habituée des halls d’immeubles et de ceux des administrations, mais aussi de nos intérieurs car cette plante au feuillage ornemental est vigoureuse et d’une facilité de culture déconcertante.

    Le dieffenbachia est une aracée originaire des régions tropicales d’Amérique du sud, son succés lui vient de ses grandes feuilles aux couleurs panachées de blanc et vert. Elle a deux atouts, son allure décorative et sa faculté à purifier et à dépolluer l’air de nos intérieurs, ce n’est pas négligeable ! Par contre ne comptez pas sur sa floraison, elle est plutôt rare et quand elle intervient elle ne présente guère d’intérêt, ce sont de petites fleurs avec un spathe et un spadice blancs de petite taille.

    C’est une plante qui aime la chaleur, l’humidité et la lumière donnez-lui une température d’environ 18 à 20 degrés, arrosez-la modérement en été, un peu moins en hiver, et laissez-la à bonne exposition.

    Quelques incidents de parcours ?

    Si  vous avez vu ses feuilles jaunir et leur pourtour devenir brun, c’est que vous vous êtes montré trop généreux avec les arrosages, ralentissez le rythme. Lorsque vous constatez une perte de coloris au niveau du feuillage vous pouvez être sûr que votre diffenbachia manque de lumière, changez-le donc de place. Parfois, les feuilles se déssèchent cela signale une trop forte chaleur, installez votre plante dans un lieu moins chaud et pulvérisez le feuillage, par contre si les feuilles de la base tombent, cela indique que votre plante est trop au frais ou qu’elle est trop à l’étroit dans son pot, agissez en conséquence .

    Vous pouvez faire des boutures de tiges que vous mettrez dans le pot pour que votre plante fasse une belle potée bien étoffée.

    Encore deux petits conseils si vous voulez bien, tuteurez votre dieffenbachia s’il a tendance à pencher et n’oubliez pas de nettoyer régulièrement ses belles feuilles.

    Et pour finir une grande mise en garde, cette plante est extrèmement toxique, son latex a des effets paralysant sur la bouche et le larynx ce qui lui a valu son surnom de "canne du muet".

  • Le spathiphyllum, un grand classique de nos maisons

    Le spathiphyllum, un grand classique de nos maisons

    Fleurs_de_spathyphillum Voici une plante qui devrait avoir sa place dans tous les bureaux et tous nos intérieurs car elle joue un grand rôle dans la dépollution de l’air que nous respirons. Les canadiens l’appellent "lis de la paix", les anglais" Peace Lily’ et nous, nous la surnommons"fleur de lune", de jolis surnoms poêtiques pour une fleur d’une grande pureté tant par sa couleur d’un blanc immaculé, que par son spathe allongé.

    La plante est une vivace touffue, ses feuilles d’un vert brillant sont  portées par de long pétioles qui partent de la base, c’est une aracée qui pousse à l’état sauvage dans les forêts tropicales d’Amérique du sud. En appartement il faut lui donner des conditions de vie qui lui rappellent son milieu d’origine, à savoir, chaleur et humidité.

    Le spathiphyllum est un grand classique des plantes d’intérieur, il demande peu de soins, se plait dans une pièce chauffée normalement (18 à 20 degrés) et suffisamment claire, mais évitez-lui le soleil direct cela ne lui convient pas.

    Quand il a soif ses feuilles deviennent molles et pendent lamentablement, ne le laissez pas souffrir de la sorte et arrosez-le régulièrement, 2 fois par semaine en été, un peu moins en hiver (1 arrosage tous les 8 à 10 jours selon la température de la pièce). Donnez-lui un peu d’engrais  tous les quinze jours du printemps à l’automne  mais n’ayez pas la main trop lourde sinon vous aller voir ses feuilles brunir. 

    Comme cette vivace aime l’humidité, faites lui plaisir en lui offrant des brumisations cela lui permettra de plus de garder un feuillage propre et bien luisant, de temps en temps procédez à un nettoyage avec un chiffon doux mouillé.

    Vous avez remarqué des taches brunes sur les feuilles ? C’est sans doute que vous lui avez apporté trop d’eau ou que vous l’avez installé dans un endroit trop frais (en dessous de 15 degrés il a froid). Laissez sécher le terreau sur la surface avant d’arroser et ne laissez surtout pas le pot tremper dans le surplus d’eau .

    Croyant bien faire vous avez voulu rempoter votre spathiphyllum et vous vous rendez compte qu’aprés cette opération il est mal en point, c’est que cette plante n’aime pas le rempotage, préférez faire un surfaçage en enlevant un peu le substrat de dessus pour le remplacer par du bon terreau.

    Vous ai-je dit le principal ?  Un dernier point peut vous poser problème, le manque de fleurs ! Un spathiphyllum qui ne fleurit pas c’est vraiment dommage car ses fleurs blanches sont  belles. Cela peut venir d’un manque de lumière ou d’un engrais mal adapté (trop azoté et pas assez riche en potasse).

    Vérifiez tout cela et vous verrez votre plante dans toute sa splendeur.

  • Le buis, symbole d’immortalité

    Le buis, symbole d’immortalité

    Ensemble_de_buis_1   Les amateurs d’art topiaire ont une prédilection pour cet arbuste qui est le sujet idéal pour exercer cet art millénaire. Lesjardins publics l’ont adopté et vous l’ y avez sûrement vu taillé en boule ou en forme de cône ou de sujets variés. Dans certains parcs les jardiniers le travaillent de telle sorte que l’ensemble vu de haut ressemble à de la dentelle.

    Le buis, bruxus sempervirens tient son nom du fait qu’il est toujours vert, c’est un arbuste qui est souvent utilisé pour les bordures, les haies d’entretien facile, voire même les jardinières en association avec d’autres plantes car il existe des variétés naines ( ex bruxus microphylla) et vous pouvez même trouver des buis au trés beau feuillage feuillage panaché ( ex variété "Elegantissima").

    Cet arbuste se plante en hiver (hors période de gel) ou au printemps, dans une terre bien meuble et bien drainée, si votre sol est trop lourd, mettez un peu de graviers au fond du trou pour éviter que les racines ne soient trop exposées à l’humidité.

    Le buis a une croissance lente. Il a au printemps une floraison discrète mais trés odorante qui attire les abeilles, mais c’est surtout sa facilité de culture et son feuillage persistant qui l’ont rendu si populaire. Dans votre jardin il se débrouillera tout seul, arrosez-le seulement quand il y a une période de sécheresse .

    La taille est le seul vrai entretien que vous demandera cette vivace mais elle est limitée du fait de la pousse lente et peut trés bien ne pas avoir lieu si vous voulez laisser votre buis pousser librement. L’avantage de cette plante c’est qu’elle refait son feuillage rapidement, c’est bien pour cela qu’on peut lui donner la forme qu’on veut.

    Dans la nature on trouve des buis qui atteignent 6 m de haut, et qui sont trés agés, leur durée de vie peut être de 5 à 6 siècles, de vraies mémoires vivantes !

    Le bois du buis est dur et s’utilise en sculpture, pour la fabrication d’instruments à vent, mais aussi de petits objets décoratifs.

    Attention, cette plante est toxique.

  • Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Pomelos Le citrus x paradisi est un arbuste à feuillage persistant d’environ 4 à 6 m quand il est planté en pleine terre mais dans les régions où il est particulièrement bien acclimaté comme en Californie, en Israêl ou en Espagne, il peut atteindre 12 m. Cultivé en pot il sera bien sûr plus petit mais fructifiera quand même.

    Ses fruits sont de gros agrumes à la belle couleur jaune, au goût légèrement sucré et acidulé, ils sont rafraichissants et pleins de vitamines. La récolte s’effectuant à partir de novembre, on peut tout l’hiver consommer ces pomelos à chair jaune ou rose que l’on choisira bien fermes et bien lourds.

    Mis à part en Corse et sur le littoral méditérranéen, il vaut mieux planter ces citrus dans de grands bacs qui resteront dehors au soleil à la belle saison et qui passeront l’hiver à l’abri du gel dans une serre froide, une véranda, un garage ayant une ouverture vitrée…

    Cet agrume n’est pas une plante d’appartement et souffre beaucoup de la chaleur désséchante de nos intérieurs. Vous l’avez sûrement remarqué si vous avez installé votre pomelo dans une pièce chaude de la maison, il a les feuilles qui se recroquevillent puis qui jaunissent, la plante peut mourir de ce traitement, laissez-la donc au frais, loin des courants d’air et brumisez son feuillage.

    Attention aux arrosages, ils doivent être réguliers mais bien dosés, pendant la période de croissance qui se produit quand la température augmente, veillez à ce que le substrat ne se déssèche pas et fertilisez avec un engrais spécial agrumes.

    Les insectes sont assez nombreux à aimer cette plante, les pucrerons, les mouches blanches, les cochenilles et les araignées rouges viennent se repaitre de sa sève, il faut surveiller et traiter avant toute invasion.

    Vous avez semé des pépins dans un pot ? Vous n’aurez pas à attendre longtemps avant de voir sortir une petite plantule, mais il faudra par contre être patient pour voir les premiers fruits .

  • Des fleurs en hiver grâce au laurier-tin

    Des fleurs en hiver grâce au laurier-tin

    Laurier_tin_en_fleurs Ils sont en fleurs et depuis un moment déjà ! Ce sont des arbustes trés présents dans le midi, ils font partie de la végétation spontanée que l’on rencontre dans la garrigue ou le maquis. Ils se développent à l’état naturel dans tout le bassin méditérranéen et jusqu’au Proche-Orient.

    Dans mon jardin ils poussent tout seuls sans entretien et se ressèment volontier un peu partout. Les lauriers-tin sont vraiment faciles à vivre et en plus constituent un décor permanent car les fleurs qui apparaissent en début d’hiver cohabitent avec les baies bleues-noires de l’année précedente, le tout sur fond de feuillage persistant vert soutenu.

    J’aime cette floraison hivernale. Les boutons qui apparaissent sont roses puis ils s’ouvrent et les fleurs regroupées forment des bouquets blancs qui sont légèrement odorants.

    Vous voulez planter des lauriers-tin chez vous, dans le jardin ou en bac sur le balcon ? Pas de problème cet arbuste aime tous les sols, résiste bien aux parasites, à la pollution, aux embruns, au vent, et au gel (jusqu’à -10 degrés) que demander de plus ?

    Leur entretien est réduit au minimum, quelques arrosages s’ils sont en pots et éventuellement une petite taille. Si vous devez tailler vos lauriers-tin, notamment si vous avez constitué une haie avec cette espèce, attendez la fin de la floraison pour le faire (au mois d’ avril).

    Plantés en isolé ou en bosquet, ces arbustes n’ont besoin que d’une légère taille d’entretien pour garder un joli port mais ce n’est pas obligatoire, vous bénéficierez alors de la couleur bleutée de leurs baies. Elles restent trés longtemps sur les branches et font le régal des oiseaux.

    Attention, les baies du laurier-tin sont toxiques

  • Ne boudons pas les hellebores

    Ne boudons pas les hellebores

    Hellebores_blanches2 Peu connues mise à part la variété "nigerus" que l’on appelle "rose de noël", les hellebores sont pourtant des plantes qui nous font le magnifique cadeau de fleurir au coeur de l’hiver avec une palette de couleurs allant du blanc pur au pourpre en passant par le rose, le violet et même le vert. Certes cette dernière couleur n’est pas de tous les goûts et nous sommes nombreux à préférer les fleurs colorées mais bon, reconnaissons que cette teinte n’est pas banale.

    Les Hellebores sont des renonculacées, ce sont des vivaces qui fleurissent de longs mois et en jouant avec les variétés vous aurez une floraison étalée de décembre à mai.

    Outre les "hellebores niger", les "hellebores d’orient", les "hellebores de Corse"  il y a maintenant de nombreux hybrides sur le marché, le choix est vaste.

    Elles se plantent de l’automne au printemps dans une terre riche et bien drainée car comme beaucoup de plantes rhizomateuses, les hellebores ne supportent pas l’humidité stagnante qui les fait souffrir et cause leur dépérissement.

    Installez-les à mi-ombre, dans un endroit abrité du vent. Si vous pouvez les planter prés d’un mur ou sous un arbre à feuillage caduc, elle seront enchantées ! Ce n’est pas possible ? Tant pis, ce n’est pas grave, elles sont de bonne composition et tellement faciles à vivre qu’elles s’adapteront quand même, de plus elles sont vraiment rustiques et résistent aux forts gels alors ne vous en faites pas elles pousseront sans problème.

    Multiplier ces plantes est à la portée de tous, vous pouvez faire des semis en septembre-octobre mais si vous avez des touffes chez vous, divisez-les vous aurez de nouveaux pieds à replanter tout de suite. Arrosez bien au moment de la plantation et au printemps, mais en été abstenez-vous car c’est la période où l’hellebore se repose.

    Attention, cette plante est toxique.

  • Le mimosa au soleil du midi

    Le mimosa au soleil du midi

    Le_mimosa Ces arbres au feuillage persistant dont les branches croulent sous les fleurs jaune d’or ont plus d’un atout pour eux et apportent tout le soleil du midi à ceux qui en fleurissent leur maison car les rameaux de mimosa font de superbes bouquets odorants que l’on conserve longtemps en vase.

    On doit un grand merci au navigateur James Cook d’avoir ramené d’Australie des graines de cette légumineuse. Ce n’est qu’au XIX ème siècle que ces arbres ont commencé à être plantés dans le sud de notre pays et là ils ont trouvé des conditions de vie tellement bien adaptées à leurs besoins qu’ils se sont développés et même naturalisés.

    Mimosa d’hiver ou mimosa des quatre saisons ? Leur feuillage est différent, leur époque de floraison aussi. Avec le mimosa d’hiver vous aurez des fleurs à foison de février à mars, avec le mimosa des quatre saisons ce sera moins spectaculaire mais vous en profiterez plusieurs fois dans l’année et surtout au printemps et à l’automne.

    Ce sont tous des acacias et ils ont les mêmes exigences mais la deuxième variété (acacia retinode) est un peu moins résistante au froid que la première (acacia dealbata). Leur résistance au froid ne dépasse toutefois pas une certaine limite et au delà de -10 si le gel dure l’arbre en meurt. De toutes façons, il vaut mieux les protéger. Leurs racines sont superficielles et  risquent de geler, mettez-leur un paillage pour éviter le pire et pour cette même raison, installez-les à l’abri du vent qu’ils craignent énormément.

    Ils aiment le soleil, la chaleur, les terres bien drainées et ne supportent ni l’humidité stagnante du sol ni le calcaire, encore que la variété "retinode" soit plus tolérante sur ce sujet, c’est du reste pour cela qu’on l’utilise maintenant comme porte-greffe des autres mimosas.

    Si vous aimez ces arbres dont les fleurs, emblème de la "Journée de la femme" (8mars) ont un parfum exceptionnel, suivez La Route du Mimosa, un parcours de 130 km qui, entre Bormes les Mimosas et Grasse vous fera découvrir tout le charme de ces acacias bien méditerranéens.

  • La grande diversité des cotoneasters

    La grande diversité des cotoneasters

    Baies_de_cotonaster Que vous ayiez une haie haute ou basse à planter, un talus à recouvrir, un coin de jardin à décorer, une envie de vous lancer dans l’art du bonsai, pensez aux cotoneasters, vous trouverez chez eux la variété qui vous convient.

    Ces plantes sont originaires d’Europe ou de l’Himalaya, ce sont des rosacées aux petites fleurs blanches ou rosées trés mellifères, les baies sont trés décoratives car de tons rouge et orangé plutôt vifs et persitent tout l’hiver.

    Vous pouvez opter pour les cotoneasters à feuillage persistant, semi-persistant ou caduc et les choisir en fonction de leur taille et de leur port.

    Vous voulez planter une haie ? Préférez les variétés hautes et vigoureuses comme "Salicifolia" ou "Watereri", ces cotoneasters ont un feuillage persistant  qui est un atout certain pour cet usage. La variété "Franchetti" a de belles drupes rouges-orangées mais perd un peu son feuillage en hiver.

    Si vous avez besoin d’un bon couvre-sol, adoptez le cotoneaster horizontalis, il rampe et s’étale avec bonheur, il fleurit en mai-juin et reste d’une hauteur raisonnable puisqu’il ne dépasse pas 1 m de haut.

    Trés rustiques, ces arbustes résistent au fort gel , aiment être au soleil et se plaisent en terrain meuble et frais. Vous pouvez les tailler aprés la chute des baies, ils resteront ainsi bien étoffés.

    La multiplication de ces plantes peut se faire par semis de baies récupérées, cela se pratique en janvier-février, contentez-vous de semer, de recouvrir de terre et de tasser, un peu d’eau et les baies germeront facilement.

    Pour avoir des plans plus rapidement grands, faites donc des boutures de tiges terminales en été ou procédez à un marcottage en couchant une branche sur la terre (il faut la maintenir dans cette position jusqu’à apparition des racines).

    Ce sont des végétaux trés présents dans les jardins, mais faites attention, les baies sont toxiques.