Catégorie : Vivaces

  • Le cypérus « papyrus alternifolius » les pieds dans l’eau.

    Le cypérus « papyrus alternifolius » les pieds dans l’eau.

    Papyrus_2 C’est un proche parent du papyrus de Nil, celui qui borde les rives du grand fleuve et qui il y a plus de 5000 ans était utilisé pour faire une sorte de papier et pour confectionner nattes, pagnes, sandales…

    Le papyrus  que nous avons dans nos jardins ou nos interieurs est une vivace très résistante qui a une allure bien exotique avec ses tiges ligneuses supportant des feuilles disposées en étoiles à son sommet. C’est une plante qui fera de l’effet en appartement grâce à sa légèreté mais qui sera surtout un élément de décor incomparable dans un bassin.

    Que lui faut-il pour être heureux ? Pas grand chose à vrai dire si ce n’est de l’eau car c’est un assoiffé permanent. Si vous l’installez dans un bassin il se débrouillera tout seul, mais si vous le cultivez en pot faites bien attention à lui apporter des arrosages très fréquents, il adore avoir les pieds dans l’eau, alors laissez-en toujours dans la soucoupe !
    Son feuillage persistant vert soutenu lui vaut le surnom de plante en ombrelle, en été la floraison intervient mais ce n’est pas l’attrait principal de cette plante.

    Son entretien ? contentez-vous de couper à la base les tiges fanées.
    Sa multiplication ? Vous avez le choix entre diviser une touffe ou faire des boutures mais attention, quand vous aurez taillé la tige ne vous trompez pas de sens! Les boutures de papyrus se font à l’inverse des autres c’est à dire qu’il faut mettre le feuillage dans l’eau du verre et la tige en l’air. Les racines apparaitont à partir de la rosette de feuilles.
    Essayez vous allez voir, ce bouturage-là est inratable!

  • L’herbe de la Pampa, une plante très prolifique

    L’herbe de la Pampa, une plante très prolifique

    Herbe_de_la_pampa_1 Imposante et envahissante sont les adjectifs qu’on lui attribue souvent mais il faut aussi lui reconnaître une valeur ornementale non négligeable.
    Plantée en isolé,  dans un endroit dégagé du jardin ou au bord d’une pièce d’eau, l’effet est réussi car cette grande graminée de la famille des poacées, émet des fleurs en forme de plumets qui s’élèvent à 2 voire 3 m de haut.

    Cette plante vivace a été introduite en Europe via l’Amérique du sud pour servir d’élément décoratif dans les parcs et jardins. Son nom scientifique est cortaderia selloana, vous la connaissez peut-être sous son nom de gynerium

    Donnez-lui du soleil, elle s’adaptera au sol et au climat car elle n’est guère exigeante, elle supporte la sècheresse, les embruns, le vent, pousse même dans les chemins, les friches et les talus, alors si vous l’installez chez vous, elle va profiter des bonnes conditions de culture que vous lui apportez pour se développer avec entrain.
    Sa croissance est très rapide et on obtient rapidement une belle touffe très dense avec de longues feuilles vert-bleuté qui dépassent les 2 m de long. De ce feuillage persistant, jaillissent de hautes tiges qui portent l’inflorescence, partie florale de la plante, plumets légers de couleur blanc-crème ou rose. 
    L’entretien de cette vivace est très limité, contentez-vous de rabattre la plante à la fin de l’hiver et de pailler le pied si vous êtes dans une région très froide.

    Ces plantes ont une capacité à se ressemer qui est remarquable, la pollinisation se fait par le vent qui transporte les graines, lesquelles se retrouvent à plusieurs km de la plante mère.
    Cela explique pourquoi les herbes de la pampa sont classées parmi les plantes envahissantes.