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  • Palmier bleu

    Palmier bleu

    P20brahea20armataar_1 Même si vous avez peu de chance de le voir un jour atteindre cette hauteur sous nos climats, le brahea ou erythea armata est un des plus beaux spécimen de palmiers; originaire du Mexique, il offre néanmoins une bonne résistance au froid, et se plaît surtout dans les régions du littoral atlantique et méditerranéen.

    Son originalité tient à la couleur de ses palmes bleutées, dressées en couronne autour d’un stipe solitaire, et à ses inflorescences jaunes pouvant atteindre 5m de long.

    Son seul défaut est de nous faire perdre patience, car sa croissance est lente; il est préférable d’ acheter un sujet de bonne taille, quitte à le payer un peu cher, plutôt que de le regarder pousser, à la loupe, pendant ses premières années; comme la plus-part des palmiers, il est un peu long à démarrer…

    Plantez-le entre juin et septembre, en plein soleil, dans un trou 3 fois supèrieur à la motte. Il affectionne les sols bien drainés, et les terres ordinaires, sableuses ou argileuses; sa résistance au froid lui permet de supporter des températures autour de -12°C, à condition d’avoir le pied relativement au sec.

  • Stéphanotis, le jasmin de Madagascar

    Stéphanotis, le jasmin de Madagascar

    Stephanotis_floribunda_pp Comment ne pas se laisser tenter par la floraison blanche et parfumée du stéphanotis floribunda; Cette plante volubile, sarmenteuse, aux feuilles coriaces et luisantes d’un vert soutenu,  nous gratifie en mai-juin, et pour une longue période, de belles inflorescences, au parfum de jasmin.

    Mettez-la en pleine lumière, derrière un voilage, dans un local bien aéré, mais à l’abri des courants d’air; le mieux est de poser le pot sur un lit de graviers humides, mais cela ne dispense en aucun cas des brumisations quotidiennes, d’eau non calcaire sur son feuillage; par contre, ne laissez jamais d’eau dans la soucoupe, cela ferait pourrir les racines.

    Les arrosages seront réguliers tout au long de l’été, mais en hiver, il est bon de laisser sécher la motte entre deux; apportez de l’engrais pour fleurs tous les 15 jours, durant l’été, mais cessez de fertiliser l’hiver, et laissez la plante au repos, dans une pièce entre 15 et 18°C.

    Vous pourrez la tailler en fin de floraison si vous craignez qu’elle ne se dégarnisse du pied; au début du printemps, à partir de février, rempotez votre stéphanotis dans un pot à peine plus grand, contenant un mélange de terreau et de tourbe.

    Pensez à la tuteurer, ou à le guider sur un treillage, et surtout ne la déplacez pas durant la période de floraison, elle risquerait de perdre ses fleurs!

  • La chenille processionnaire gagne du terrain

    La chenille processionnaire gagne du terrain

    Pp14 Outre les ravages qu’elle occasionne à de nombreuses essences de pin, notamment aux pins maritimes dans la forêt des landes , la chenille processionnaire est très urticante pour l’homme et pour les animaux; si elle se cantonnait jusqu’ici aux régions du sud de la France, sa progression vers le nord, et dans les montagnes, en altitude, est due semble-t’il au réchauffement climatique de la planète. Vous repèrerez facilement sa présence aux cocons soyeux ornant les extrémités de nombreuses espèces de pin, entre octobre et mars.

    C’est au cours de l’été que les papillons déposent leurs oeufs autour des branches de pin; les jeunes chenilles, qui éclosent rapidement, se nourrissent alors d’ aiguilles de pin durant la nuit; elles se protègent du froid dans le nid qu’elles ont confectionné et y trouvent refuge le jour. Au printemps, elles sortent à la queue-leu-leu, d’où leur nom, et s’enterrent, à quelques centimètres dans le sol; c’est là que se déroule la nymphose, et s’achève le cycle.

    Dans le but de lutter contre ce phénomène, les chercheurs de l’ INRA ont mis en place un dispositif expérimental utilisant les pièges à phéromones sexuelles, afin de capturer les papillons, pour mieux connaître leur parcours et prévoir l’intensité de leur attaque.

    Les méthodes actuelles d’épendage d’insecticides,( même si, dit-on, ils sont sans conséquence sur l’environnement), ne font pas l’unanimité;

    Des solutions visant à éloigner les chenilles au lieu de les tuer sont à l’étude; on a remarqué que ces ravageuses seraient incommodées par les odeurs emises par le chêne et le bouleau…de là l’idée de protéger les forêts de pin maritimes existantes en plantant une ceinture de chênes et de bouleaux, ou en les mêlant aux forêts, tels des sentinelles bienveillantes, à effet uniquement répulsif !

  • Manifestations jardin au mois d’août

    Manifestations jardin au mois d’août

    2_statue_tapis_vert1  Notez les manifestations, visites, portes ouvertes, expositions et fêtes des plantes de ce dernier week-end du mois d’août:

    en région Centre-Val-de-Loire, à Vouvray(37),le 28, fête de la St-Fiacre, patron des jardiniers, au château de Valmer.

    en Champagne-Ardennes, à Joinville(52), jusqu’au 28 août, "Jardins, jardiniers", exposition de portraits au château.

    en Ile-de-France, au Perray-en-yvelines(78), visite du jardin privé de la paysagiste Sonja Gauron. A Paris IV°, jusqu’au 31 août, lignes d’horizon et portraits de baobabs, expo. photos au village St-Paul. A Vulaines-sur-Seine(77), jusqu’au 28 août, expo. sur "l’art de bien traiter les potirons", au musée Stéphane Mallarmé.

    en Normandie, à St-Céneri-le-Gerei(61),le 27 août, ballade nocturne, promenade aux bougies, spectacle musical dans les jardins de la Mansonière. A Monceaux-au-Perche(61), les 27 et 28, visites et conseils sur la taille de la lavande, et sur les boutures de buis, houx, hortensias, aux jardins du Pont-Girard.

    en région P-A-C-A, à Piolenc(84), les 27 et 28, fête de l’ail.

  • Les hortensias en bouquets secs

    Les hortensias en bouquets secs

    Fleurs_hortensia_s Si vous possédez des hortensias aux têtes bien fleuries, il est temps de les faire sécher pour composer des bouquets secs, qui se conserveront toute une année.

    Pour cela, il ne faut pas qu’ils aient souffert de la sécheresse, et du manque d’eau; choisissez des têtes bien denses, et de couleur soutenue, puisqu’on le sait, les teintes s’affadissent énormément en séchant.

    Débarrassez les tiges de leurs feuilles, et placez le bouquet pendant 1 ou 2 jours dans une eau glycérinée à environ 20%.

    Enveloppez ensuite ce bouquet dans du papier journal, et mettez-le à sécher, tête en bas dans un local sec et aéré.

  • Les clochettes du sollya

    Les clochettes du sollya

    Sollya_heterophylla_181104 Encore un champion de la sécheresse que ce petit arbuste qui nous vient d’Australie; feuillage léger et persistant, clochettes délicates d’un joli bleu au printemps puis en été, comment ne pas l’aimer et l’adopter;

    Le seul souci vient forcément (comme pour beaucoup d’australiennes) de son manque de rusticité, qui vous obligera à le traiter comme une plante d’orangerie; il faudra donc, dès l’automne le rentrer dans une véranda, ou à défaut, dans une pièce claire et fraîche, à l’abri des gelées. Sa résistance maximale est en effet à -8°C, à condition toutefois, de n’avoir pas d’humidité au pied.

    Dans les régions autres que le midi de la France, il faudra le cultiver en pot, ce qui lui convient très bien; il viendra apporter une note d’exotisme, et sa floraison originale, en clochettes sur la terrasse ou le balcon.

    Préparez un mélange composé à parts égales de terreau, de sable, et de terre de jardin, auquel vous ajouterez un engrais à décomposition lente, pour être tranquille tout l’été. Mettez au fond d’un grand pot, un lit de billes d’argile, ou de tessons de pots de terre pour assurer le drainage; Plantez le sollya dans ce mélange, et arrosez; par la suite, selon les régions, 1 à 2 arrosages tous les 15 jours suffiront; Placez-le en plein soleil ou à mi-ombre, et admirez le spectacle peu banal, de ces petites cloches bleues, pendant des tiges souples et gracieuses de ce bel arbuste.

  • Confiture de pétales de roses

    Confiture de pétales de roses

    _petale_rose_gp2 Pour faire cette confiture, il faut cueillir tôt le matin, des roses à peine épanouies, aux pétales non traités, et bien parfumés;

    Pour 2 pots de 250 gr., il vous faut:

    -500 gr. de pétales de roses, -500 gr. de sucre spécial confiture (avec gélifiant), -1/2 verre de jus de citron vert, -2 verres d’eau.

    Lavez et égouttez les pétales, et ôtez la base blanche qui est amère.

    Mettez-les dans un plat creux à mariner 10′ avec la moitié du jus de citron vert.

    Dans une bassine à confiture, versez les pétales et l’eau, et portez à ébullition sur feu vif; laissez ensuite cuire à feu doux de 25 à 45 minutes, jusqu’à ce que les pétales soient tendres.

    Ajoutez le sucre et le reste de citron, et laissez mijoter à feu moyen en remuant sans arrêt durant 15 mn. Lorsque le sirop a la bonne consistance, arrêtez la cuisson, et mettez dans des pots.

  • L’hélianthème

    L’hélianthème

    Heliantheme_149 Proche parent du ciste, l’hélianthème comprend une centaine d’espèces, plus ou moins herbacées ou arbustives, persistantes, qui se plaisent au soleil dans des terrains secs, sableux ou caillouteux, comme dans les rocailles.

    Son nom provenant du grec se traduit par "fleur du soleil", c’est dire combien il apprécie les expositions plein sud et supporte sans problème la sécheresse; plantez-le sur des talus bien ensoleillés, sur un muret, entre les pierres d’une allée; peu exigeant, il prospérera dans les milieux les plus exigus, pourvu qu’il soit au chaud et au soleil.

    Taillez-le après la première floraison printanière, pour éviter qu’il ne s’étiole et qu’il ne monte en graine; rabattez des 2/3 toutes les branches à la cisaille, il conservera ainsi un aspect de coussin bien compact, et refleurira jusqu’aux gelées.

    A fleurs simples ou doubles, l’hélianthème nous offre un grand choix de coloris allant du jaune (hélianthème mumulaire) au rouge, en passant par le rose, l’orangé, ou le saumon. Préférez les variétés à fleurs doubles qui conservent mieux leurs fleurs dans la journée; optez pour le beau rose d’"Annabel", la teinte abricot de "Primadonna", ou le blanc (à fleurs simples) de "The Bride".

    La manière la plus simple de les multiplier, est le bouturage des pousses latérales dans un mélange sableux maintenu humide, et gardé tout l’hiver à l’abri du gel, dans un local frais et lumineux. Au printemps, les jeunes plants seront installés en pleine terre, et pincés régulièrement pour étoffer le pied.

  • La myrte commune

    La myrte commune

    Myrtus_communis_tarentina_g Championne des plantes résistantes à la sécheresse, la myrte commune est un petit arbuste bien ramifié, au feuillage persistant et très odorant lorsqu’on le froisse entre les mains.

    Plante de maquis, on la trouve à l’état sauvage sur tout le pourtour méditerranéen, ou elle a résisté vaillamment à des hivers à -15°C;

    Plus élégante, la myrte commune tarantina,(photo) est aussi recherchée, pour sa belle floraison blanche et parfumée, en juillet-août, son feuillage plus petit, vert brillant, son port compact en boule, et les baies noires-bleutées, comestibles, qui succèdent à la floraison; en plus de faire le régal des oiseaux, les baies sont utilisées pour la confiture ou la fabrication de liqueurs.

    Plantez les myrtes dans un sol bien drainé, frais, en plein soleil ou à mi-ombre, en évitant les excès d’eau; bien résistante à la sécheresse, mais aussi aux embruns, c’est une excellente plante de bord de mer qui apportera à votre jardin une petite touche d’ exotisme.

  • Compagnes idéales, les sauges

    Compagnes idéales, les sauges

    Sauge_graham  Qu’elles soient vivaces, annuelles, arbustives, herbacées ou officinales, les sauges (salvia) sont faciles à cultiver et apportent une note de légèreté dans nos massifs; compagnes idéales des rosiers, leurs épis donnent de l’élégance à l’ensemble, et leurs coloris variés et soutenus mettent en valeur les teintes délicates des roses.

    Essayez le beau rouge vermillon de salvia microphylla, sauge de graham (photo), qui est la plus rustique des sauges mexicaines, et résiste à -12°C; ou encore, salvia gregii, et salvia jamensis, pour les variétés rustiques.

    Si vous préférez les notes de bleu, optez pour salvia farinacea, la sauge farineuse, ou salvia nemerosa; dans les tons de rose, "Amethyst" et "Lapis lazulli" sont parmi les plus belles. Pour le violet, qui est la teinte la plus courante, "Caradona" offre des tiges violettes, "Mainacht", est la plus précoce, "Superba", l’une des plus grandes.

    Les sauges peuvent mesurer selon les variétés, de 0,30 à 1,50m de hauteur. Elles aiment le plein soleil, une terre ordinaire, à condition d’être bien drainée, et détestent être divisées; la multiplication se fera donc par bouturage, dès la fin de l’été, et les jeunes plants seront conservés à l’abri du gel pendant l’hiver.