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  • Menton, le mois des jardins

    Menton, le mois des jardins

    Menton Menton, la ville la plus ensoleillée de la côte d’azur, surnommée "la perle de la France", fête ses jardins tout le mois de juin.

    Un micro-climat subtropical exceptionnel permet d’y trouver des espèces tropicales, des palmiers, et des plantes d’orangerie, côtoyant les succulentes et les oliviers.

    Une quarantaine de sites sont répertoriés, parmi lesquels des jardins d’artistes, des propriétés historiques, des jardins d’agrumes et des oliveraies; A voir en priorité:

    – La villa Fontana Rosa, ou jardin des romanciers, créé en 1924 par Blasco Ibanez, jardin de céramiques et de sculptures.

    – Le jardin de Maria Serena, réputé comme étant le plus tempéré de France, c’est un jardin de plantes tropicales.

    Le jardin d’agrumes du palais Carnolès, sur 1ha.

    La Serre de la Madone, jardin classé.

    Le Clos du Peyronnet, jardin de collection botanique.

    Le jardin méditerranéen des Colombières.

    Le jardin botanique du Val Rahmeh.

    L’oliveraie du parc du Pian.

  • La sècheresse inquiète

    La sècheresse inquiète

    Secheressegrand Vingt trois départements sont aujourd’hui concernés par des arrêtés de restriction d’eau.

    La région Poitou-Charentes, particulièrement touchée, connaît un déficit pluviométrique sans précédent; les cours d’eau ont déjà atteint leur niveau le plus bas. Touchés également, tout le pourtour méditerranéen, la vallée du rhône, ainsi que le sud-ouest, où le gers et la gironde sont concernés par les restrictions.

    Il est important dès à présent de prendre quelques précautions en vue d’économiser l’eau:

    -ne plus remplir les piscines, installer des récupérateurs d’eau de pluie pour l’eau des  plantes; supprimer les lavages de voitures, et remplacer les bains par des douches; utiliser les touches demi-charges des w.c.; apprendre aux enfants à couper le robinet pendant qu’ils savonnent leurs mains, et à utiliser un verre pour se rincer les dents, au lieu de laisser couler l’eau; utiliser l’eau de lavage des légumes ou de rinçage de la cafetière, pour arroser les plantes de balcon ou d’intérieur, etc… des petits gestes quotidiens, qui multipliés pourront aider à réaliser d’importantes économies d’eau. L’eau est précieuse, la respecter est l’affaire de tous. 

  • Les toitures végétales

    Les toitures végétales

    HhTrès en vogue dans les pays nordiques, le concept de la toiture végétale gagne la France ou un bon nombre d’architectes  paysagers s’intéresse à la mise en place de ce nouveau procédé;

    Outre ses avantages, sur un plan esthétique, il représente de plus, une avancée dans le domaine de l’écologie urbaine, ou la surface des toitures représente environ 20% de la surface des villes. Il faut imaginer ce que serait, vue d’avion, une ville ou la verdure remplacerait le béton!

    Sur le plan écologique, la toiture végétalisée n’a que des avantages: tout d’abord, elle agit comme un filtre anti-pollution, qui capte les particules nocives de l’air, et les poussières en général; elle fait également office d’éponge, en retenant les eaux de pluie qui s’éliminent ensuite par évaporation au lieu d’aller saturer les égouts; c’est enfin une excellente isolation thermique, elle garde les pièces fraîches en été, et conserve la chaleur l’hiver. L’isolation acoustique qu’elle procure, peut avoir un intérêt dans les zones bruyantes, comme celles qui avoisinent les aéroports.

    Pour les particuliers, recouvrir par exemple le dessus d’une véranda, peut être une solution qui joint l’utile à l’agréable, pour un coût qui varie entre 40 et 60euros le mètre carré.

    L’aménagement est rapide; la pose se fait sur une structure solide sur laquelle est posé un film d’étanchéité, puis une couche de drainage filtrant, un substrat léger (pour ne pas fatiguer l’ossature), fait de compost et de minéraux volcaniques pour une bonne rétention d’eau, et enfin de végétaux solides adaptés à chaque situation.

    L’entretien est simple, un arrosage est fait le jour de la plantation, et ensuite il n’y a plus à s’en occuper; ni tonte, ni traitements…

  • Week-end à Amiens!

    Week-end à Amiens!

    Hortillonnages_damiens A l’occasion d’un séjour en Picardie, arrêtez vous à Amiens pour visiter les hortillonnages, anciens marais sur lesquels ont été aménagés des jardins entrecoupés de canaux; le spectacle vaut vraiment le détour.

    A pied, vous emprunterez le chemin de halage qui contourne les jardins; ou alors, c’est en barque à cornet, qu’un batelier vous fera découvrir les plantes rares, la faune, (cygnes, colvert, foulques, grèbes), et vous racontera les légendes qui peuplent cet endroit. Vous y savourerez le silence et le calme, et pourrez apprécier les couleurs  superbes et la lumière qui s’en dégagent.

    Ce lieu tout proche de la ville s’étend sur 300 ha de terres dont 55km de canaux; le marché des hortillons a toujours lieu le samedi matin, quai Parmentier, car les légumes cultivés font encore vivre de nombreuses familles, même si, avec le temps, les jardins deviennent de plus en plus des jardins d’agrément!

    ps: petit clin d’oeil à Thomas, comme c’est le jour de sa thèse, à l’hôpital sud d’Amiens!

  • La sécurité des piscines

    La sécurité des piscines

    Piscine_air_du_sud Il ne reste plus que quelques mois aux propriétaires de piscine, pour être en règle avec les nouvelles lois concernant la sécurité. Pourquoi alors reculer l’échéance, et prendre des risques, quand il suffit de se mettre en conformité tout de suite, pour passer des vacances en toute sérénité.

    Depuis 2004, les piscines privées nouvellement construites, et les piscines d’habitations données en location ont dû être équipées d’un système de protection, visant à prévenir les risques de noyade.

    Au 1 janvier 2006, toutes les piscines, qu’elles soient privées ou collectives devront être équipées de ce système de protection; cela ne s’applique évidemment ni aux piscines hors-sol, ni aux piscines gonflables.

    Vous avez le choix entre 4 sortes de protections;

    – les plus fiables sont les barrières de 1,10m de haut, qui sont faites de manière à ce qu’un enfant de moins de 5 ans ne puisse les franchir pour accéder au bassin.

    – Les couvertures de sécurité, qui ferment totalement le bassin, et qu’il ne faut pas confondre avec les bâches flottantes de protection qui servent à conserver la température de l’eau.

    – Les abris, qui sont des structures rigides en véranda au-dessus de la piscine, doivent être refermées après chaque utilisation.

    – Les alarmes, qui détectent toute chute, et préviennent par un signal sonore audible dans la maison; c’est certainement le moyen le plus esthétique, et qui reste aussi le plus économique; attention seulement, si votre piscine est utilisée en votre absence, vous êtes responsable en cas d’accident. 

  • Préparez des pots pourris

    Préparez des pots pourris

    Catalogueaw2004pillows_1Les pots pourris sont faits de mélanges de végétaux à base d’herbes, de fleurs odorantes, d’écorces et d’épices; parfois enfermés dans des récipients ajourés, dans des coussinets comme ici, pour parfumer le linge, ou installés dans des corbeilles d’osier pour le plaisir des yeux, et les senteurs qu’ils diffusent, ils sont faciles à réaliser:

    Récupérez au jardin un maximum de pétales de roses odorantes (les plus parfumées sont les roses de Damas, de Provins, les r. centifolia) et de feuilles; lorsqu’ils sont secs, et encore souples, mettez alternativement, dans un bocal fermant hermétiquement, (type bocal à conserves), une couche de pétales de roses, une couche de gros sel, et ainsi de suite; on peut aussi y ajouter de la cassonade et des épices moulues; on alterne ainsi les couches jusqu’à remplissage presque complet du flacon que l’on referme.

    Après 2 à 3 semaines, on obtient une sorte de gâteau très parfumé, que l’on va émietter, avant d’y ajouter un fixateur que l’on trouve en pharmacie; ça peut-être de la racine d’iris en poudre (50gr pour un petit flacon), comme de l’essence de benjoin, ou de la mousse de chêne.

    On peut enrichir ce pot pourri, d’écorces d’oranges séchées, de feuilles de laurier, d’épices multiples, et d’herbes aromatiques séchées.

    Refermez bien le flacon, et patientez 6 mois avant de l’utiliser.

    A l’automne, vous pourrez en confectionner à base de baies (sorbier, cotoneaster, églantier), d’écorces, de pommes et d’aiguilles de pin, de zestes d’agrumes et d’épices (cannelle, clous de girofle, anis étoilé…).                                       

  • Un air de marguerite… l’anthémis

    Un air de marguerite… l’anthémis

    Anthemis01 Plante vivace très touffue, mais néanmoins élégante, l’anthémis est originaire des Canaries; son feuillage très décoratif, de couleur vert bleuâtre, est couronné tout l’été de capitules blancs à coeur jaune, rappelant la marguerite des champs. Elle apporte beaucoup d’élégance aux potées de terrasse, aux compositions en corbeille, et aux plates-bandes.

    Plantez-la de préférence en bac, si vous habitez dans une région autre que le midi, car elle est gélive à -2°C; préparez un mélange léger et humifère, fait de sable, de terre de jardin, et de terreau à parts égales, auquel vous ajouterez un engrais à libération lente; pensez aussi à assurer un bon drainage de fond de pot, avec des tessons de terre cuite ou des billes d’argile.

    L’exposition sera chaude et ensoleillée, mais à l’abri du vent; une ombre légère est même possible, dans les régions du sud de la France.

    Le seul entretien consiste à supprimer régulièrement les fleurs fanées et à arroser abondamment l’été, mais en laissant la terre sécher entre 2 arrosages.

    La plante peut atteindre 80cm de hauteur, et on la trouve bien souvent greffée sur une tige (fragile au vent!).

    Les boutures se font en septembre, en prélevant des extrémités de rameaux non fleuris, d’une dizaine de cm, que l’on pique dans un mélange léger, fait de terre sableuse; elles seront rentrées pour l’hiver, pincées, et repiquées au printemps prochain.

    En dehors de l’espèce type, à fleurs blanches, les hybrides adoptent la couleur: rose, pour "comet pink", "vancouver" "summerstar pink"; saumon, pour "peach cheeks"; rouge pour "carmine".

    En blanc, choisissez: "snow flakes", ou "white cristal".

  • les maladies des plantes de balcon

    les maladies des plantes de balcon

    Heliotrope599_web_web On pourrait penser que bien à l’abri sur les terrasses ou les balcons, les plantes en pots ne courent aucun risque! pourtant elles ne sont pas plus épargnées que leurs voisines de pleine terre. A cela plusieurs raisons, tout d’abord une terre vite desséchée, des substrats trop légers qui demandent à être fertilisés régulièrement, une réverbération importante des murs; ajoutez à cela un manque d’autonomie, qui à la moindre de nos négligences, cède la place au cortège habituel des maladies et autres parasites. Il est certain qu’une plante assoiffée et mal nourrie sera plus sensible.

    Surveillez donc, en premier lieu, le feuillage; des écoulements de miellat, un toucher collant, et des colonies de petits insectes noirs ou verts, signent une attaque de pucerons. Traitez avec des huiles blanches ou jaunes.

    Des feuilles découpées et trouées, il s’agit sûrement des noctuelles, chenilles verdâtres qui travaillent de nuit; épandez des granulés insecticides au pied des plantes attaquées.

    Un feutrage blanc recouvre les tiges et les feuilles, accusez l’oïdium, et traitez avec un fongicide à base de souffre.

    Le dessèchement brusque des tiges et des feuilles et un feutrage grisâtre sur les parties atteintes, il s’agit du botrytis qui se développe dans les ambiances confinées; aérez vos plantations et traitez avec un "anti-pourriture" comme la bouillie bordelaise.

    Des taches jaunes, et un dessèchement des feuilles, surtout sur le géranium, c’est la rouille; utilisez un produit type "maladies des rosiers".

    Sur des plantes manquant d’eau, ou dans une atmosphère trop sèche, des amas cotonneux recouvrent des petits insectes, les cochenilles farineuses. A traiter comme les pucerons avec des huiles blanches ou jaunes.

    Une décoloration ou un jaunissement des feuilles sur lesquelles on peut apercevoir de fines toiles, il s’agit des acariens tisserands; on observe ces attaques surtout sur des plantes exposées en plein soleil.

    Avant tout traitement, commencez par ramasser et brûler toutes les feuilles atteintes; ensuite ne traitez pas vos plantes en plein soleil, ni avant la pluie qui lessiverait tout. Une température entre 8 et 12°C rend le traitement plus efficace.

  • Manifestations au mois de Juin

    Manifestations au mois de Juin

    Mvc586sgp Prenez date, vous avez rendez-vous le week-end prochain, 18 et 19 juin:

    en Alsace, à Saverne (67), fête des roses à la roseraie de Saverne.

    en Auvergne, à Malicorne (03), fête des roses.

    en Bretagne, à St-Michel-de-Plélan (22), expo-vente de végétaux pour les 10 ans du jardin de l’eau. A Vannes (56), fête des plantes de Keranguen.

    en région Centre Val-de-Loire, à Sasnières (41), expo-vente de plantes au Plessis Sasnières.

    en Champagne-Ardennes, à Nanteuil-la-Forêt (51), fête de la rose et de l’été, au centre botanique de la Presle.

    en Midi-Pyrénées, à Bagnères-de-Bigorre (65), "jardins secrets", fête des plantes dans le Vallon de Salut.

    en Picardie, à Tilloy-lès-Conty (80), week-end spécial delphiniums et hémérocalles au jardin du Pic Vert.

    en Poitou-Charente , à St-Mard (17), Roses et Arts, expo-vente chez Pierrette Nardo.

  • Acclimater les exotiques

    Acclimater les exotiques

    Fleur1_1024_blogimage Poussés par nos envies de dépaysement et par la beauté des plantes exotiques, nous nous laissons bien souvent tenter par l’achat de ces plantes superbes en pépinières;  mais il arrive pourtant que, sorties de leur milieu de culture idéal, et privées de soins adaptés, elles se révèlent bien vite décevantes.

    A cela plusieurs raisons;

    – la terre contenue dans les pots est en majorité constituée de tourbe, et la plante jusqu’ici n’a été nourrie que par des engrais savamment dosés; il faudra donc rapidement la rempoter, pour lui donner une terre nourricière riche, un terreau pour plantes fleuries, par exemple.

    – Les plantes ont vécu dans un milieu douillet idéal; ne les mettez pas directement le premier jour en plein soleil, habituez les progressivement à des sorties quelques heures au soleil, et rentrez-les le soir; elles s’endurciront, et fabriqueront des tiges et des feuilles plus résistantes.

    – En cours de saison, si les plantes s’étiolent par manque de lumière, ou deviennent au contraire envahissantes, n’ hésitez pas à les rabattre, et à supprimer les branches gênantes.

    – Dès le mois d’août, commencez à préparer l’hivernage, d’abord en stoppant les apports d’engrais, ensuite en diminuant les arrosages petit à petit, en fonction de la température. Vous les rentrerez assez tôt avant les premières gelées, et les mettrez dans une pièce claire, mais non chauffée et hors gel.

    Tout cela est valable pour les plantes d’orangerie.