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  • A la recherche des fleurs noires

    A la recherche des fleurs noires

    Rose_tremire1 Noir? Ce n’est pas une couleur sympathique, pas une teinte qui illumine ou qui fait rêver, mais pourtant depuis fort longtemps les chercheurs essaient d’obtenir des variétés de fleurs aux pétales trés sombres. Pourquoi? Mystère! Peut-être pour compenser ce que la nature ne donne pas elle-même naturellement.

    J’ai vu des iris noirs, des roses trémières si foncées qu’elles en paraissaient artificielles, des pensées si sombres qu’elles tranchaient sur les autres coloris, mais sont-ce des couleurs appréciées des jardiniers?
    Aimez-vous ces corolles d’ébène?

    Leur rareté dans la nature fait qu’elles ont revêtu pendant longtemps une image relevant de la magie, et certaines comme l’hellebore noire étaient utilisées dans des rites magiques. La fleur du diable quant à elle porte un nom qui ne lui donne pas une bonne réputation.
    En fait, les fleurs noires crées par l’homme sont plutôt brun sombre, violet ou bordeaux trés foncé et se  rapprochent fortement du noir mais cette couleur est difficile à obtenir.
    Les roses, tulipes, pensées, iris …sont maintenant faciles à trouver dans le commerce mais contentez-vous peut-être de placer ces plantes au milieu d’autres bien colorées sinon vous risquez d’avoir un massif ou une jardinières bien triste. Et puis pensez aux insectes pollinisateurs, sont-ils attirés par la noir?

  • De l’ombre!

    De l’ombre!

    Bouleaux Il fait chaud et on cherche l’ombre bienfaitrice des arbres. Ici, dans mon jardin nimois, aux portes de la garrigue, le soleil tape fort et la végétation n’offre guère de fraicheur.

    Le seul à avoir une ramure suffisamment étendue pour donner de l’ombre est le micocoulier installé prés de la maison, mais le feuillage n’est pas assez dense pour faire un écran total comme le ferait un platane.

    En voilà un par contre qui est tout indiqué pour nous assurer une protection efficace et nous procurer un peu de bien-être en ce mois de juillet, mais dommage, il n’y en a pas un chez moi!

    La végétation méditerranéenne est plutôt basse et les feuillus ont une ramure aérée : l’olivier est un bel arbre mais il ne faut pas compter sur lui pour nous donner son ombre, le pistachier térébinthe est un peu plus dense mais ce n’est pas non plus un arbre sous lequel on peut se prélasser en milieu d’aprés midi, idem pour les arbousiers, les arbres de Judée …et je ne parle pas des palmiers!

    Ah, un chêne, un catalpa, un murier platane, voilà des ramures sous lesquelles il fait bon se reposer!
    Et puis il y a aussi les bouleaux, souvent plantés en groupes, ils ont en plus un port superbe. Et les saules?
    Etre sous un saule pleureur avec le vent qui fait bouger les branches tombant tels des rideaux, alors là c’est  carrément le bonheur.

  • La clematis flammula, grimpante vigoureuse

    La clematis flammula, grimpante vigoureuse

    Clematis_1 Il faut que je vous parle de cette plante qui s’est installée au jardin sans que je l’y invite et qui s’agrippe sur tout ce qui est prés d’elle, assaillant et recouvrant entièrement de son feuillage vert foncé et de ses petites fleurs blanches, les hôtes qui la supportent : c’est la clématis flammula ou clématite brûlante

    Une plante envahissante oui, c’est certain mais son parfum est tel que je la laisse pousser dans un coin rien que pour profiter de son agréable senteur. Par contre inutile de vous dire que je ne la laisse pas faire ce qu’elle veut au milieu des lauriers-roses et des lavandes.

    Clematis_4 Vous l’avez compris c’est une clématite un peu particulière, rien à voir avec celles que l’on plante "le pied à l’ombre et la tête au soleil" pour qu’elle nous offre de belles fleurs bien colorées et de bonne taille.
    La clématite flammula a certes une floraison spectaculaire dans ce sens que les fleurs sont trés nombreuses, mais elles sont petites, étoilées et portent de longues étamines.
    Elle ressemble comme une soeur à une autre clématite méditerranéenne : la vitalba qui s’en différencie par les feuilles.
    Voilà une liane qui pousse à grande vitesse, s’accroche grâce à ses feuilles et fleurit jusqu’à l’automne. Elle embaume vraiment et si comme moi vous voulez en garder un pied au jardin, faites attention et surveillez-le pour ne pas être envahi car cette grimpante émet des rejets multiples et n’est pas facile à déterrer. Là, vous êtes prévenu!

  • La pêche, fruit de l’été

    La pêche, fruit de l’été

    Peches Une coupe de fruits sur une table et le parfum des pêches qui embaume la pièce : c’est vraiment l’été!
    Beaux fruits colorés tout en rondeurs, belles couleurs jaune-rouge ou blanc-rouge, les pêches sont à la fois plaisir des yeux et plaisir des sens.
    Juteuses, fondantes, craquantes, sucrées, acidulées? Comment préférez-vous les pêches? Il y a de nombreuses variétés et il y en a pour tous les goûts. Cet arbre fruitier qui nous vient d’Asie est trés bien acclimaté dans certaines régions notamment dans le sud où les récoltes sont abondantes. Certaines variétés  sont maintenant résistantes au froid et fleurissent plus tardivement ce qui permet de les planter au nord de la Loire mais dans ce cas, soyez quand même prudent et installez-les dans un endroit abrité du gel et du vent du nord.

    Ces arbres  reprennent facilement si on plante des sujets agés d’1 an. Bien sûr il faudra attendre un peu car la première récolte ne se fera pas tout de suite, mais au bout de 4 ans vous devriez pouvoir manger quelques pêches.
    Les pêchers ont le gros défaut d’être atteints par une maladie appelée "cloque" qui entraîne la déformation et le gonflement des feuilles, pour éviter ce problème il faut chaque année  pulvériser de la bouillie bordelaise sur les branches, en automne et en fin d’hiver;  c’est le meilleur moyen d’échapper à ce fléau qui fatigue l’arbre et risque de le faire périr.
    Comme pratiquement tous les arbres à noyaux, la taille en vert se pratique en été, il s’agit de couper le bout des branches pour éviter que certaines ne poussent de façon trop anarchique.
    Régalez-vous de ce fruit gorgé de vitamines il est là jusquà la fin de l’été.

  • Ciel je jardine! Le service en ligne des jardiniers en herbe

    Ciel_je_jardine Faut-il traiter les rosiers ? Est-il temps d’installer les fleurs d’été ?  Comment aider les légumes frileux ?

    Jardinier néophyte ou main verte éclairée, le nouveau service Ciel je jardine !  du site Rustica.fr met dès à présent à votre service les conseils avisés de 20 spécialistes, pour que votre jardin rayonne et fleurisse tout l’été.

    Chaque jour, Ciel je jardine ! croise les données météo aux conseils avisés de nos experts pour vous aider à identifier les actions à mener en fonction du temps qu’il fait dans votre département. Arbres, fleurs, fruits, légumes, matériel…  Ciel je jardine !  vous livre un diagnostic complet, vous permet de consulter l’agenda de votre région, de suivre les actus de dernière minute ou encore de consulter les conseils du forum.  Le service vous permet de constituer le carnet de bord de votre jardin, de prendre des notes, de publier vos photos, de garder trace des conseils et de planifier vos actions.

    Aujourd’hui temps nuageux, vent faible à moyen, température un peu en deca de la normale et peut-être une pointe d’orage…  Ciel mais qu’il est bon de savoir quoi faire dans son jardin !

    Vous pouvez tester dès à présent gratuitement Ciel je jardine !

    Article sponsorisé

  • La verveine à admirer

    La verveine à admirer

    Verveine6 Vous aimez la verveine? Non, je ne vous parle pas de la tisane que vous buvez le soir avant d’aller vous coucher, mais de la verveine hybride qui décore potées, massifs et suspensions.

    La verveine officinale a de trés petites fleurs insignifiantes mais ces feuilles ont une senteur aromatique agréable lorsqu’on les froisse.
    La verveine hybride est cultivée pour ces jolies fleurs qui sont regroupées en ombelles et que l’on trouve dans de nombreux coloris, avec des pétales qui peuvent même avoir des couleurs panachées. Une annuelle ou une vivace qui dans ce dernier cas demande une protection hivernale pour être conservée d’une année sur l’autre.

    Ces plantes aiment le soleil mais se contentent de la mi-ombre par contre elles n’aiment pas les sols trop secs, il faut donc penser aux arrosages réguliers, surtout en période de fortes chaleurs, et leur apporter de l’engrais car ce sont des gourmandes.
    Chaque printemps je taille les miennes sévèrement sinon elles ont tendance à s’allonger au lieu de s’étoffer et je divise les touffes les plus importantes. Je n’ai jamais tenté les semis car le bouturage donne de trés bons résultats, mais si vous voulez vous lancer au printemps prochain n’oubliez pas de laisser les semis à la chaleur (environ 20 degrés).
    Il faut enlever régulièrement les fleurs fanées bien sûr et surveiller les escargots qui aiment bien les grignoter.
    Soignez-les et vous aurez des fleurs jusqu’à la fin de l’automne, ça vous laisse encore de beaux mois à en profiter.

  • Les insectes amis de nos jardins

    Les insectes amis de nos jardins

    Livre1 Il faut que je vous parle d’un livre trés intéressant que je viens de lire.  Vous êtes soucieux de l’environnement?  Vous aimez la nature,  vous êtes persuadés qu’elle est en danger du fait même de la disparition de nombreuses espèces animales et végétales? Alors je vous conseille la lecture de cet ouvrage de Vincent Albouy, il va vous passionner.

    Comme beaucoup d’entre nous vous avez vous aussi constaté que certains insectes fort nombreux il y a quelques décennies ne sont plus là. Je me rappelle les hannetons qui volaient partout quand j’étais gamine, il y a bien longtemps que je n’en ai pas vu! Les papillons aussi disparaissent et ne parlons pas des précieuses abeilles qui meurent par millions. Désolant!

    Nous connaissons bien mal les insectes et nos rapports avec eux sont toujours "guerriers" : ils indisposent alors on les tue  sans pouvoir invoquer la légitime défense : ce qui serait le cas en cas de danger présenté par exemple par un nid de guêpes mal situé.
    Mais les insectes sont utiles, certains sont eux-même des prédateurs et jouent le rôle d’auxiliaire au jardin (ex les coccinelles), d’autres recyclent les matières organiques ou végétales et participent ainsi au nettoyage de la nature (ex les bousiers)
    Leur présence est indispensable à la pollinisation des plantes qui en contre-partie leur offrent de quoi se nourrir, ce sont deux mondes qui se complètent parfaitement et qui vivent "une vraie histoire d’amour".
    Des mesures sont préconisées par Vincent Albouy (protection des milieux naturels, protection des espèces..),  en outre il donne de précieux conseils à tous ceux qui désirent attirer chez eux les insectes en donnant notamment une liste de plantes intéressantes pour les retenir (fenouil, mauve, pâturin des prés, roseaux, ortie…)
    En 154 pages, l’auteur fait le tour d’une question cruciale pour l’avenir de la planète, tire la sonnette d’alarme et  permet à chacun d’apporter sa contribution en laissant dans son jardin un coin nature où les insectes seront rois.

  • Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Troene1 Sous le troène du Japon il y a une multitude de petits pétales blancs un peu jaunis, ce sont ceux des inflorescences qui sont tombées. Mais il reste encore sur l’arbre de belles grappes de fleurs et c’est tant mieux car elles émettent un parfum que j’aime bien même si par moment il devient entêtant.

    Cet arbre qui est de taille moyenne est doté d’une grande facilité de culture. Si vous le coupez à la base, vous pouvez être sûr que vous aurez rapidement des pousses sur le moignon de tronc restant. Certains diront qu’il à la vie dure, considérons plutôt qu’il a une endurance remarquable.

    Souvent planté en haie on le trouve aussi installé en isolé dans certains jardins où il pousse sans exigence particulière. La nature du sol lui importe peu et il accepte même le calcaire et les terrains pauvres.  Il n’a pas besoin de grand chose pour se développer et offre aprés sa floraison estivale, des grappes de fruits noir-bleuté qui font le régal des oiseaux mais dont vous devez vous méfier car elles sont toxiques pour l’homme.
    La plantation du troène du japon se fait au printemps ou en automne, les boutures se réalisent dés septembre.
    C’est un arbre à conseiller pour composer des haies car son feuillage est persistant, il supporte trés bien la taille et n’est sujet ni aux insectes ni surtout aux maladies : un bel atout!

  • Le nopalxochia appelé « cactus orchidée »

    Le nopalxochia appelé « cactus orchidée »

    Epiphyllum Cette année mes nopalxochias ont été particulièrement beaux et leur floraison à duré plusieurs semaines. Sur l’espèce type, les fleurs sont éphémères mais elles se renouvellent constamment et du reste les gros boutons floraux sont déjà décoratifs.

    Les epiphyllums que nous avons sont des hybrides qui présentent des avantages : les fleurs ont des tons trés variés, chaque fleur dure plusieurs jours au lieu de s’ouvrir le soir pour se fermer le jour venu.

    C’est toujours le rose qui fleurit en premier puis le blanc prend le relai ce qui me fait un décor changeant. Mais maintenant la floraison est terminée et ne reste plus que les longues tiges plates semblables à des feuilles et qui rappellent bien que la plante est une cactée même si elle est quasiment sans épine.

    Le vôtre ne vous a pas gâté cette année et vous êtes déçu? Il est probable que votre cactus orchidée n’a pas eu le repos hivernal dont il a besoin. Certes cette plante est gélive et il n’est pas question de lui faire passer l’hiver dehors mais elle aime une certaine fraicheur et se plait quand elle passe la mauvaise saison dans un endroit peu chauffé et lumineux.

    C’est la période pendant laquelle les apports d’eau doivent être restreints.  Dés les beaux jours, quand on reprend les arrosages de façon régulière cet epiphyllum  installé au soleil forme ses gros boutons floraux qui s’ouvrent sur de magnifiques fleurs.

    Pour le moment émet des pousses rouges qui deviendront les futures tiges. Essayez de le bouturer si vous voulez, la reprise est facile et assez rapide mais rappelez-vous que les tronçons de tiges doivent être mis dans des pots avec un substrat trés drainant, arroser sans excès. Trop d’humidité entrainera la pourriture de la tige qui comme celles de toutes les succulentes est gorgée d’eau.

  • Au domaine de Chaumont-sur-Loire

    Au domaine de Chaumont-sur-Loire

    Festival_des_jardins Depuis 1992, le Domaine de Chaumont-sur-Loire vit au rythme de son festival international, une référence pour tous les passionnés de jardins qui peuvent y trouver de nombreuses idées…à transposer chez eux. Le but de cette manifestation est de montrer des jardins créatifs, imaginatifs, voire poétiques ou contemporains.

    Pour cette 17 ieme édition, 26 jardins ont été sélectionnés par un jury qui s’est réuni en novembre, vous pouvez les découvrir en vous rendant dans ce domaine qui ouvre ses portes aux amateurs de jardins jusqu’au 19 octobre.

    Le thème de cette année : "des jardins en partage’.

    Cette manifestation fait le sujet de nombreux articles de presse ou est évoquée sur des sites consacrés aux jardins, je vous conseille la lecture de la note ci-dessous, écrite par la fédération Française du paysage,  tout est dit pour vous donner envie de vous rendre dans ce lieu!

    "Des jardins en partage

                    

     

    Le festival des jardins 2008 emprunte son thème aux jardins « partagés » très en vogue à New-York, Paris ou Berlin. Tout nouveau parc parisien ne saurait se passer de ces parcelles partagées sans courir le risque d’avoir sur le dos les « Marie-Antoinette » du XXIème siècle ! 26 jardins sont présentés, comme toujours il y a plein d’idées à « piquer » selon l’expression de J.P. Pigeat, certains jardins sont plein de poésie, d’autres révèlent une habileté technique tant dans la connaissance des végétaux que dans des constructions éphémères, et enfin, d’autres sont un peu ratés mais à vous de juger. Cette année, le festival a donné carte blanche à quelques grandes figures du paysage. Michel Péna, et Florence Mercier relèvent le défi de la parcelle imposée et s’amusent bien, en particulier M. Péna avec son « jardin poubelle » qui réutilise les déchets issus du démontage du précédent festival. Enfin, Jacques Simon, Alexandre Chemetoff et Michel Corajoud (oui, oui !) sortent des parcelles pour intervenir dans le parc du château, en relation avec le paysage. Michel Corajoud a installé quelques grands fauteuils en des points bien choisis près du pont-levis pour inviter à s’asseoir et à regarder trois grands cèdres, le chemin creux des douves, le fleuve entre les arbres… Côté Loire, Alexandre Chemetoff a transporté sur un belvédère revisité du sable extrait du lit majeur de la Loire et a inscrit : « Mont Gerbier-de-Jonc et Saint-Nazaire », Chaumont est une belle étape sur le parcours du dernier fleuve sauvage d’Europe. Il est heureux qu’après bien des années de débats, la question du paysage s’invite à Chaumont sans perdre son âme, c’est-à-dire en s’exprimant à part entière sans renier le jardin."

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