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  • L’orme si menacé

    L’orme si menacé

    Orme Rien de spectaculaire dans la floraison de l’orme mais ses petites fleurs regroupées sur les branches nues le transforment en lui donnant un aspect entièrement rosé.
    Les fruits qui apparaissent ensuite sont des graines enveloppées dans une membrane transparente de ton vert pâle, ils sont disséminés par le vent qui vu leur légèreté peut les emporter loin.
    Les ormes vivent vieux. L’orme champêtre, celui qui autrefois bordait les prés peut vivre 500 ans mais ces arbres ne font quasiment plus partie du paysage de nos campagnes du fait de leur fragilité face à la graphiose.

    Cette maladie appelée aussi "maladie hollandaise de l’orme" est due à un champignon véhiculé par des insectes suceur de sève, elle déforme l’écorce des branches et entraine le dessèchement du feuillage.
    Dans les années 1960 à 1980 la graphiose a fait des ravages parmi ces arbres, un bon nombre ont péri.
    Si vous constatez le moindre symptôme sur vos ormes, taillez vite tous les rameaux desséchés pour limiter les dégâts. Certaines variétés sont maintenant plus résistantes à cette maladie, il vaut mieux les privilégier.

    Les ormes aiment le soleil, ne les plantez surtout pas au nord, cette exposition ne leur convient pas du tout. Par contre, les vents même violents ne les dérangent pas et ils sont trés rustiques ce qui permet de constituer avec eux des rideaux de verdure ou des bosquets bien isolants.

  • Quand la coronille joue la couleur

    Quand la coronille joue la couleur

    Coronille4_2 Elle débute sa floraison d’abord timidement, une fleur de-ci de-là et puis d’un coup, c’est l’explosion et l’arbuste devient entièrement jaune. Superbe coronille, belle toute l’année avec en hiver son feuillage vert bleuté et dés la mi-février une floraison qui exhale un parfum extraordinaire.

    La coronille est trés présente dans le sud de la France et notamment dans la garrigue où elle pousse toute seule, c’est dire sa résistance à la sécheresse. Elle y côtoie d’autres espèces locales comme les lauriers-tin, les lavandes, les romarins…Imaginez toutes ces senteurs mêlées!

    Comme d’autres plantes méditerranéennes (callistemon, laurier-rose…) elle supporte quelques petites gelées mais il ne faut pas trop lui en demander. Ses rameaux sont fragiles et en cas de neige ou de forte pluie, il n’est pas rare d’en trouver certains cassés net.
    Ces arbustes que j’aime avoir au jardin et qui y poussent sans se faire prier, ne vivent pas de longues années mais ils se ressèment généreusement ce qui fait qu’il y a toujours de nouveaux pieds à replanter ou à laisser là où ils sont s’ils ne  sont pas trop mal placés.

    Installez la coronille chez vous en pleine terre si  le climat de votre région n’est pas trop rude, sinon  plantez-la dans un grand pot que vous rentrerez en hiver.
    Son exposition favorite? Le plein soleil bien sûr, c’est une exigence pour elle mais c’est la seule.

  • Des balconnières trés variées II

    Des balconnières trés variées II

    Begonia_et_cleomes Destinées à accueillir les plantes afin de décorer un balcon, ces contenants doivent être suffisamment profonds pour que la végétation puisse s’y développer à son aise.
    Choisissez-les avec une hauteur d’au moins 20 cm et vérifiez qu’il y a bien un trou de drainage, sinon percez le fond, c’est absolument indispensable. Le substrat doit convenir aux plantes à installer, terre de bruyère pour certaines ou terreau pour la plupart des autres comme les pélargoniums.

    Les balconnières sont fixées à leur support au moyen d’une accroche, il en existe de différente forme allant des plus simples aux plus sophistiquées type support métallique en fer forgé.
    A vous de voir.

    Un balcon bien fleuri est une réalisation qui demande du travail à l’installation mais surtout qui exige un entretien constant. Laissées sans soin vos balconnières ne seront pas décoratives bien longtemps mais si vous vous en occupez suffisamment, alors là, vous serez enchanté du résultat.

    Les plantes à installer doivent être choisies soigneusement car certaines se prêtent mieux que d’autres à ce type de culture. Pas de problème avec les grands classiques comme les pétunias, les pélargoniums, les lobelias, les pourpiers bien adaptés à la sècheresse et au soleil que vous pourrez planter pour votre décor estival. Pour le moment, les compositions de lierre, fusain, cyclamens…qui ont égayé les balcons pendant l’hiver sont encore décoratives, gardons-les encore un peu.
    Votre balcon est à l’ombre? Au printemps plantez des fuchsias, des impatiens, des bégonias, vous aurez de magnifiques jardinières bien colorées.

    Un balcon bien fleuri c’est un plaisir partagé avec tous ceux qui ne font que passer mais qui attirés par le spectacle, n’hésitent pas à s’arrêter un instant pour l’admirer.

  • Des balconnières trés variées I

    Des balconnières trés variées I

    Petunias_balcon Elles ont été délaissées pendant tout l’hiver, certaines sont abimées et ont besoin d’être remplacées : il est temps de faire le point sur vos balconnières.
    Il y a dans le commerce un choix trés vaste de ce type de contenant et je parie que vous allez hésiter avant de faire votre choix. En dehors de l’aspect esthétique il faut quand même tenir compte de différents points : support, exposition du balcon, facilité d’entretien, durée de vie du contenant…
    Le choix du type de balconnière étant décidé, reste à en évaluer le nombre et là c’est selon ce que vous voulez obtenir : pour un effet d’écran accrochez vos jardinières les une à côté des autres, pour un effet fleuri plus aéré et afin de ne pas vous cacher une belle vue, laissez de l’espace entre elles mais pas exagérément sinon votre décor apparaitra trop pauvre.

    Quelles balconnières?
    Les plus légères, les moins chères sont celles en plastique elles présentent des avantages : leur entretien est facile, leur matière évite une évaporation trop importante, par contre elles n’ont rien d’original.
    Les contenants en bois sont beaux, sobres, naturels, ils isolent les racines du froid en hiver et sur un balcon ils sont trés esthétiques.
    Vous avez peut-être constaté que ces dernières années, les balconnières en métal sont trés à la mode, elles plaisent ou non mais en tous cas font des contenants trés résistants et bien adaptés à ce type de culture.
    Que dire des balconnières en terre cuite? Leur inconvénient : leur poids qui demande une accroche trés solide mais en contre-partie  elles présentent l’avantage d’avoir un bel effet naturel et le matériau permet une évaporation du surplus d’eau. Mais cet avantage est à double tranchant car il faudra arroser plus fréquemment en plein été en période de sècheresse.
    Il y a dans le commerce des poteries en terre cuite émaillée de toutes les couleurs et vous pouvez aussi trouver des balconnières en osier tressé plutôt fragiles et des balconnières en pierre reconstituée qui elles, sont trés lourdes.

    Suite demain

  • De l’aubriète pour vos rocailles

    De l’aubriète pour vos rocailles

    Aubrite Petite vivace persistante dont la hauteur ne dépasse pas les 10 cm, l’aubriète est parfaite dans les rocailles où elle s’associe avec bonheur à d’autres plantes comme la corbeille d’argent, le millepertuis, les mimules, ou les phlox.

    Les aubriètes s’étalent beaucoup, retombent sur les gros cailloux placés là, et leurs tons mauve, rose, pourpre et violet font ressortir les vivaces avec lesquelles elles cohabitent. Ce sont pratiquement toutes des hybrides, les plus cultivées ont des fleurs simples à 4 pétales mais il y a des variétés à fleurs doubles qui méritent qu’on s’y intéresse.

    Si vous créez une rocaille, pensez à l’aubriète, c’est au printemps qu’on la plante mais la plantation effectuée en automne donne aussi de bons résultats. Elle sera bien dans une terre ordinaire et exposée en plein soleil. Pas de problème concernant sa résistance au froid, ne vous tracassez pas pour elle, cette plante est trés rustique et l’automne prochain vous n’aurez pas à la protéger, elle survivra sans peine aux températures basses de l’hiver.
    Vous avez déjà des pieds de cette vivace dans votre jardin? Ils vous semblent un peu trop serrés et ont donné moins de fleurs l’an passé? La division est la solution à adopter, elle permet en plus d’avoir des plants supplémentaires à replanter ailleurs ou à donner.
    En mai, quand la floraison sera terminée, rabattez sévèrement les aubriètes, vous verrez comme elles deviendront bien touffues!

  • Occupons-nous des hortensias

    Occupons-nous des hortensias

    Hortensia_rose Vous avez été déçu l’an dernier par la modeste floraison de vos hortensias? Vous espériez mieux?
    Peut-être que cela fait longtemps que vous ne leur avez pas consacré un peu de temps pour tailler leurs branches.

    Pas question bien sûr de rabattre l’arbuste dans son ensemble car la floraison se fait sur les bourgeons initiés l’année précédente. Il faut aider les hortensias à retrouver une certaine vigueur tout en évitant de se priver de fleurs cet été, ce qui serait le cas si on coupait toutes les tiges à ras du sol. Certes ainsi taillé, l’hortensia serait régénéré et l’année prochaine sa floraison serait superbe, mais en attendant cette année l’arbuste serait bien triste sans sa floraison. Adoptons une demi-mesure.

    Commençons par supprimer les fleurs fanées restées en place, elles ont bien joué leur rôle en protégeant les boutons floraux mais il est temps de les enlever. Coupons aussi toutes les tiges mortes, leur bois brun indique clairement qu’elles ne reçoivent plus de sève.
    Ensuite, il faut tailler à ras du sol les tiges les plus anciennes, ce sont celles qui sont les plus grosses et leur teinte est légèrement plus pâle que les autres, vous ne pouvez pas vous tromper.
    Repérez enfin les pousses vigoureuses des tiges restantes et taillez juste au dessus de ces pousses, elles donneront des fleurs dans quelques mois.
    Voilà, nos hortensias vont se refaire une santé!

  • Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Chou Vous les avez plantés en espérant obtenir de beaux choux bien pommés, vous pensiez que  la culture de cette plante ne posait aucun problème et là, vous êtes tout ennuyé de découvrir vos choux avec les feuilles en dentelles.  C’est que la piéride adore grignoter ces feuilles et qu’elle y fait des dégâts.
    Ces chenilles sont issues de la ponte d’un papillon blanc aux ailes jaune pâle tacheté de noir, elles sont voraces et leur grignotage incessant finit par fatiguer la plante, même si la plupart du temps elles se contentent des feuilles extérieures. Sans compter que les choux n’ont plus rien d’esthétique quand elles sont présentes.

    La mouche elle aussi est une plaie au potager. Si vos choux sont mal en point et que vous constatez leur dépérissement alors que rien ne justifie cet état, c’est sûrement que cet insecte est venu pondre au pied de la plante et que les vers dés leur arrivée ont commencé à se nourrir des racines.

    Que faire dans de tels cas pour lutter contre ces ennemis? Pour contrer leur ponte, il y a un truc que certains emploient et qui consiste à étendre un filet fin sur les choux, mais le résultat n’est pas garanti à 100%!
    Si au cours de vos inspections au potager vous constatez la présence d’oeufs, commencez par les enlever à la main, ce seront autant d’envahisseurs en moins.
    Contre les attaques importantes, pensez aux traitements bio, ils vous permettront de lutter efficacement contre ces indésirables.

  • Bien choisir les bordures

    Bien choisir les bordures

    Bordure_pierre Sont-elles indispensables ces bordures qui séparent les massifs des allées ou qui bordent une pelouse? Non bien sûr, mais elles sont utiles et si elles s’intègrent bien dans l’ensemble du jardin elles ont un côté esthétique non négligeable.

    Les matériaux qui conviennent à cette réalisation sont variés, bois, pierres, béton, plastique, fer forgé ou fonte, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Avant de vous décider, regardez ce qui correspond le mieux au style de votre jardin et ce qui sera pour vous le plus facile à installer car il y a des bordures qui sont plus délicates à poser que d’autres.

    Certains aiment bien les bordures en bois qui ont un air naturel, c’est le cas des poutres posées à plat, des branches tressées autour de pieux ronds, et des rondins que l’on trouve dans le commerce vendus attachés les uns aux autres. Inconvénient du bois: l’humidité finit par l’imprégner si il n’est pas suffisamment traité et il faut l’entretenir, mais ces bordures naturelles sont superbes au jardin et faciles à poser.
    La pierre, la brique, le béton qui maintenant sert à faire des pierres reconstituées demandent quelques connaissances pour leur installation.  Pour que votre bordure tienne il vaudra mieux poser ces éléments sur un lit de béton ou à la rigueur, un lit de sable. Aprés, vous serez tranquille pour trés longtemps car ce type de bordure est fait pour durer.
    Esthétiques mais plus fragiles, les bordures en bambous ou en osier tressé sont trés à la mode mais  elles ne supportent pas bien les intempéries sur le long terme. Par contre, si vous optez pour des bordures en fonte ou en fer forgé, vous pouvez être sûr que votre investissement sera gagnant sur la durée.
    Je garde pour la fin, celles qui à mon sens sont les moins esthétiques: les bordures en plastique qui de plus vieillissent plutôt mal, mais c’est un avis tout personnel!

  • Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Begonias_rose_2   J’aime les bégonias, comme j’aime les fuchsias et les abutilons, ces trois plantes n’ont pas grand chose en commun si ce n’est le fait qu’elles fleurissent abondamment.
    Les bégonias que je garde dedans tout l’hiver sont de belles plantes d’intérieur que je laisse dehors dés que les beaux jours arrivent et que je rentre aux premières petites gelées.

    Ces plantes ne posent pas beaucoup de problèmes, il leur faut surtout un bon substrat un peu acide, une trés bonne lumière , mais pas de soleil direct qui pourrait brûler les feuilles. Plutôt résistants aux insectes et maladies, il arrive toutefois que les bégonias donnent des signes de faiblesse : à vous d’en trouver la cause.

    Ce sont des plantes qui craignent par dessus tout l’humidité stagnante, les feuilles situées prés du terreau ont les tiges qui se ramollissent et les feuilles meurent, c’est le signe que le pot n’a pas un bon drainage ou que vous arrosez beaucoup trop. Rempotez la plante en mettant au fond du pot des billes d’argile ou des petits graviers et limitez un peu les arrosages si vous avez eu la main lourde. Appliquez un fongicide, il vous permettra de lutter efficacement contre cette attaque de champignons qui entraîne peu à peu la pourriture du bégonia.

    Traces blanches sur les feuilles? Voilà signée la présence de l’oÏdium, et lorsque la maladie est installée, les feuilles tombent et la plante se dégarnit. Là aussi pulvérisez un produit fongicide.

    Puisque voue en êtes à soigner vos bégonias, vérifiez s’ils ne sont pas porteurs d’insectes indésirables.

  • Plantez des grimpantes fleuries

    Plantez des grimpantes fleuries

    Clematite L’arrivée du printemps est le bon moment pour mettre en terre ces plantes grimpantes si faciles à vivre.
    Peu de végétaux nous offrent autant de satisfaction, des exigences réduites, une croissance rapide et une floraison magnifique, sans compter leur utilité quand il s’agit de masquer un mur peu esthétique.

    Clématite, jasmin, rosier et hortensia grimpants, chèvrefeuille…sont des sujets à adopter pour leur vigueur, leur floribondité et leur parfum.
    Choisissez vos plantes en fonction du lieu où elles seront plantées. La plupart de ces plantes aiment le soleil (clématite, rosier, bignone, jasmin, fremodendron, bougainvillier…) mais d’autres comme l’hortensia préfèrent l’ombre, alors installez celles qui conviennent le mieux à l’emplacement prévu.

    La plantation elle-même ne demande pas un grand savoir faire, il suffit de creuser un trou d’une cinquantaine de centimètres de profondeur au fond duquel on dépose un lit de graviers pour faciliter le drainage.
    Avant d’installer votre plante, recouvrez les graviers d’un mélange de terreau (2/3) et de terre de jardin (1/3). Positionnez la motte préalablement mise à tremper dans de l’eau pour qu’elle soit bien hydratée, le haut de la motte doit se trouver à 8 ou 10 cm sous terre.
    Remplissez le trou avec votre mélange terreux, tassez bien au pied de la plante et arrosez copieusement.
    La clématite demande une position de la motte un peu particulière : au lieu de la mettre droite, il faut la coucher de manière à ce que le début de la tige soit enterré.
    Attachez les jeunes pousses pour qu’elles puissent commencer à grimper sur leur support.
    Voilà, vos grimpantes sont prêtes pour assurer le décor dés que les beaux jours seront installés.