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  • Le grand repos des cactus

    Le grand repos des cactus

    Cacte7 Faites-vous partie de ceux qui chaque automne, croyant bien faire rentrent leurs cactus bien au chaud dans la maison et leur assurent des arrosages réguliers en que leurs protégés, ainsi chouchoutés seront encore plus beaux au retour du printemps? Erreur! Je vous assure que vous vous trompez en leur donnant de douces conditions de vie en hiver.

    Les cactus ont besoin de se reposer pendant quelques mois, ce repos hivernal est indispensable pour qu’il aient ensuite une belle floraison. Si vous les laissez dans une pièce chauffée, vous serez bien sûr obligés de les arroser un peu et la plante continuera sa croissance, elle va se fatiguer.

    Alors que faire? Les cactus sont des végétaux très résistants, certains supportent de basses températures (parfois jusqu’à -10 degrés pour certaines espèces comme les opuntias) le problème vient plutôt du fait qu’ils n’aiment pas l’humidité accompagnée du froid, ces deux éléments combinés peuvent conduire au dépérissement de la plante.

    Le mieux est d’installer vos cactus dans une véranda ou une pièce non chauffée et de ne pas leur donner d’eau pendant l’hiver. Ce régime sec et la température fraiche vont permettre un arrêt de leur croissance et ce n’est qu’en mars qu’ils se réveilleront, vous pourrez alors reprendre doucement les arrosages puis les sortir progressivement sans les exposer au soleil direct au début.

  • Un épais tapis de feuilles mortes

    Un épais tapis de feuilles mortes

    Feuilles_mortes Froid, vent et maintenant la pluie, ce sont des éléments normaux pour un mois de novembre, mais du coup, les arbres perdent leurs dernières feuilles et sont de plus en plus dénudés. Partout dans le jardin des tapis se forment et je les regarde jour après jours en me disant qu’il va falloir que je retrousse mes manches! Pas question de laisser toutes ces feuilles comme cela, il va falloir les ramasser.
    Un râteau à longues dents en mains je vais me mettre au travail, là chacun à sa technique. Il y a ceux qui avancent petit à petit, ceux qui font de petits tas… Je regroupe les feuilles en tas conséquents et je les enlève dans la foulée pour ne pas que le vent vienne jouer les trublions, défaisant en un rien de temps tout le travail fourni! A faire quand les feuilles ne sont pas gorgées de pluie, c’est plus facile…

    Que faire de toutes ces feuilles? C’est la grande question que se posent les possesseurs de grands jardins. J’en connais qui brûlent tout pour se débarrasser au plus vite de ces tas encombrants. Erreur! Les feuilles sont d’une utilité inestimable.
    Si vous n’avez pas encore chez vous de composteur, confectionnez-en un et mettez-y vos feuilles, vous y ajouterez tous vos déchets ménagers cela vous fera un excellent terreau.
    Profitez-en aussi pour protéger vos plantes, une bonne couche de feuilles sèches posées sur leur pied est un très bon isolant. Pour les petits végétaux vous pouvez mettre des feuilles sous une cloche ou un pot en terre, cela constitue un abri sous lequel le gel n’aura pas prise.
    Un petit truc que j’utilise pour me faciliter le travail: plutôt que de faire des aller- retour incessants avec ma brouette, je pose mes tas de feuilles sur une bâche épaisse et je la traine jusqu’au compost, essayez, vous allez vite adopter ce système!

  • Un beau chêne tout rouge

    Un beau chêne tout rouge

    Chene_rouge_damerique Nous connaissons tous le chêne commun, celui qui est si fort avec un tronc important et une ramure large et haute. C’est un arbre symbolique, il représente la puissance et la pérennité, il faut dire qu’il est très grand (40 à 50 m) et qu’il vit vieux (en moyenne 700 ans). Ce n’est pas de lui que je vais vous parler mais  de celui que j’ai pu photographier il y a quelques jours, il se faisait remarquer par son feuillage coloré: c’est le chêne rouge d’Amérique.
    Originaire des USA il s’est fort bien adapté chez nous et nous offre en automne un feuillage flamboyant. Plus petit que le chêne commun, il mesure quand même une trentaine de mètres et a sa place dans les jardins où il est un élément de décor intéressant.

    Cet arbre fleurit au printemps, les longs chatons des fleurs mâles sont plus spectaculaires que les fleurs femelles qui sont petites et rouges. Il a des feuilles de taille respectable qui font bien 25cm; d’un beau vert en été elles prennent en automne des couleurs éclatantes.
    Planté comme arbre ornemental il est parfait en isolé mais ses glands se ressèment très facilement et vous risquez d’avoir des plants un peu partout si vous ne les enlevez pas. Ne vous laissez pas envahir!

    Du soleil, voilà une exposition qui fera son affaire et ne vous tracassez pas de savoir s’il va supporter le vent et la sècheresse car ce sont des choses qui ne lui posent aucun problème. Peu sensible à certaines maladies il résiste très bien à l’oïdium mais peut être attaqué par un champignon qui le met en péril.
    Juste un conseil pour finir, évitez de le planter près de la maison ou de quelque autre bâtiment car ses racines sont vraiment puissantes.

  • Des piments d’ornement juste pour la couleur

    Des piments d’ornement juste pour la couleur

    Piments1_2 En ce moment on en voit beaucoup sur les marchés aux fleurs, dans les jardineries et chez les fleuristes, c’est qu’ils sont très décoratifs ces petits piments aux belles couleurs le plus souvent rouges, jaunes, orangés mais vous pouvez maintenant en trouver dans les tons blancs, crème et même violet , c’est selon les goûts.

    Ces piments d’ornement sont des solanacées. Vivaces en climat tropical ils sont chez nous cultivés comme des plantes annuelles et sont appréciés pour leur port dressé ou buissonnant, leurs fruits colorés aux formes variées.

    Si on ajoute à cela leur facilité de culture, on a des sujets qu’ll est intéressant d’avoir chez soi.

    Les piments d’ornement se sèment en février-mars avec une bonne chaleur de fond, la température pour que ces plantes poussent bien est de 20 degrés au moins. Quand vos plantules seront assez développées vous pourrez les planter en godets, vous pourrez faire cela en mars-avril.
    Laissez dehors après la fin des dernières gelées, ces piments vont croitre rapidement et prendre l’allure d’un petit buisson de 25 à 50 cm. Il leur faut beaucoup de lumière pour bien pousser et le soleil est le bienvenu.
    Le feuillage aime les pulvérisations régulières qui lui donnent une bonne humidité ambiante et éloignent ainsi araignées rouges et aleurodes qui colonisent souvent ces plantes.
    Question arrosages, ne soyez pas trop généreux, laissez sécher la surface du substrat avant de redonner de l’eau.
    Depuis le début de l’automne, les fruits sont présents et resteront encore plusieurs semaines sur la plante si vous prenez soin de la rentrer pour lui éviter le gel.

  • Le chou, les parasites l’adorent!

    Le chou, les parasites l’adorent!

    Chou_fris il n’y a rien de plus râlant que de voir sa récolte réduite, abimée ou même anéantie par de petites bêtes voraces. C’est souvent le cas au potager où  les insectes s’attaquent volontiers à ce qui est planté. Les choux sont particulièrement visés par ces parasites qui en sont friands, et vous ne pouvez que constater les  dégâts si vous n’êtes pas intervenus pour les empêcher de nuire.

    Sujets également sensibles à certaines maladies, il faut les installer dans les meilleures conditions possibles pour qu’ils soient vigoureux, ce qui leur permet de mieux résister. Donnez-leur une terre riche, pralinez leur racines au moment de la plantation, ne les serrez pas trop, il faut les espacer d’au moins 60 cm pour qu’ils ne soient pas les uns sur les autres.

    Vous avez trouvé vos choux avec les feuilles en forme de dentelle? Je me doute que cela ne vous a pas fait plaisir! La piéride est sûrement la grande coupable de ce dégât.

    Il y a beaucoup d’ insectes qui viennent visiter les choux en dehors de cette petite chenille, notamment: la noctuelle, l’altise, la mouche, le charançon et bien évidemment les pucerons toujours de la partie quand il s’agit de se régaler…Vous voyez, les ennemis du chou sont nombreux et vous avez fort à faire si vous voulez avoir de beaux choux bien pommés et bien nets.
    Côté maladies, ces légumes craignent la rouille, le mildiou et la pourriture du collet due à un excès d’humidité, il faut donc bien les surveiller.

    Traitez pour éviter ces problèmes et utilisez de préférence des insecticides à base de plantes, ils sont efficaces et moins dangereux que les traitements chimiques.

  • La richesse d’automne du ginkgo biloba

    La richesse d’automne du ginkgo biloba

    Ginkgo_biloba3_3 C’est l’arbre aux 40 écus, sacré en Orient il est d’une résistance à toute épreuve et est resté en vie même après l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima. Inexplicable et étonnant!

    D’une taille impressionnante qui le rend très imposant, le ginkgo biloba atteint les 30 à 40 m et a une envergure qui ne le destine pas à tous les jardins. Il lui faut de la place, beaucoup de place pour s’épanouir et c’est pour cela qu’on le rencontre souvent planté au milieu d’une pelouse dans les parcs des villes.
    Attrayant certes, le ginkgo a des feuilles en éventail qui sortent de l’ordinaire, et en automne elles deviennent jaune d’or ce qui fait de cet arbre un sujet absolument magnifique en cette saison.

    Le plus viel arbre du monde aime les sols bien drainés, ne supporte pas l’humidité mais accepte bien la sècheresse et même le calcaire. Rustique, il est cultivé dans de nombreuses régions et c’est un bel arbre d’ornement. Si votre jardin est assez grand pour l’accueillir, ne vous en privez pas mais préférez le pied mâle car le ginkgo femelle a des fruits qui dégagent une odeur peu agréable.

    Si vous pouvez, tentez l’expérience du semis, vous serez étonné du succès de votre entreprise. Mais il va falloir attendre le mois de mars pour le faire. Les graines récupérées ou achetées doivent être mises à tremper pendant 2 à 3 jours à l’intérieur. Ensuite, il faut les placer sur un lit de sable et les recouvrir légèrement de sable humide.  Laissez la caissette de semis au chaud et attendez.  Environ 3 semaines après les graines germent, il faut les repiquer dans des pots suffisamment grands et les laisser dans un endroit lumineux à l’abri du soleil.
    Voilà pour les semis, si vous essayez, tenez-nous au courant!

  • Vous allez craquer pour le callicarpa

    Vous allez craquer pour le callicarpa

    Callicarpa1 L’été, sa floraison rose, blanche ou rouge n’a peut-être pas attiré votre regard, mais actuellement je suis sûre que vous l’avez remarqué si vous l’avez rencontré car sa fructification est assez extraordinaire.

    Peu banal le callicarpa en automne! Les fruits sont de petites billes qui ressemblent à des perles regroupées sur les branches, d’abord d’une teinte blanc-vert ces petites baies deviennent mauves puis violet foncé, et là elles ont une couleur peu commune pour des fruits.
    C’est un arbuste originaire de Chine et du Japon, si vous en avez un chez vous, vous avez pu constater qu’il est assez facile à vivre.

    Arbuste ornemental il est présent dans de nombreux parcs et jardins car ses baies restent colorées très longtemps. Les oiseaux qui les mangent attendent patiemment qu’elles deviennent noires pour s’en régaler, cela permet de profiter de l’attrait de ces baies jusqu’à ce que le froid les fasse brunir.

    La plantation effectuée à l’automne est un gage de bonne reprise mais il faut protéger les jeunes sujets du fort gel surtout les premières années qui suivent la plantation.
    Le callicarpa n’aime pas trop le calcaire, il lui faut un sol léger et riche, installez-le dans un massif, en haie libre ou même en isolé, mais pour obtenir une fructification importante, il est préférable d’installer plusieurs pieds regroupés, cela favorise la pollinisation.
    Tentez les semis au printemps si vous en avez envie mais armez-vous de patience car la germination est lente, il faut patienter 2 bons mois avant d’avoir une pousse et le résultat n’est pas garanti!

  • Il fait froid, rentrez votre tibouchina

    Il fait froid, rentrez votre tibouchina

    Tibouchina Mettez cette jolie plante à l’abri, ce serait dommage de la voir dépérir à cause du froid, et il est plus que temps de le faire car la météo n’est pas très optimiste question température!

    Le tibouchina est une vivace que j’aime beaucoup, ces fleurs sont superbes, elles ont une couleur bleu-violet soutenu et de longues étamines qui leur donnent de l’allure. Le feuillage lui-même est décoratif, d’aspect duveteux vert foncé, il est persistant ce qui fait que cette plante mise à l’abri pour l’hiver vous apportera de la verdure pendant la mauvaise saison.
    Dans son pays d’origine, le Brésil, le tibouchina est un arbuste de 5 à 6 m de haut, cultivé en pot chez nous il atteint 2m et c’est déjà pas mal.

    En dehors des zones à climat très doux où il peut rester dehors avec une bonne protection, le tibouchina doit passer l’hiver dans un endroit frais et lumineux. Si vous l’aviez mis en terre, rempotez-le. Déterrez la motte en la prenant bien large, nettoyez les racines abimées en les recoupant, taillez les tiges mortes et le haut des autres. Ceci étant fait, placez votre motte dans un pot suffisamment grand, arrosez et installez-le dans l’endroit que vous lui réservez. Cet hiver, il faudra lui donner de l’eau de temps en temps pour ne pas laisser sécher la terre du pot.
    Quand le printemps sera là et que les risques de gelées seront écartés, vous pourrez ressortir votre tiboucina il vous récompensera de toutes vos attentions en vous offrant une belle floraison.

  • Et maintenant, que faire de vos pelargoniums?

    Et maintenant, que faire de vos pelargoniums?

    Pelargonium Je déteste laisser mourir mes plantes en hiver! Je rentre toutes celles qui sont très frileuses ce qui transforme mon intérieur car certaines prennent beaucoup de place, là, je pense à mes hibiscus qui ont maintenant plus de 12 ans et qui sont bien encombrants avec leurs grands pots. Les plantes moins fragiles sont installées sous la terrasse avec un voile d’hivernage, elles y passent l’hiver sans problème car ici dans le sud les jours de gel se comptent et l’hiver n’est pas très long.

    Chaque année je rassemble mes potées pour les préparer à passer la mauvaise saison et c’est un travail important car je ne sais pas comment je fais mais j’ai toujours une quantité invraisemblable de pots…

    Une fois toutes mes frileuses aux abris, me reste à protéger mes pelargoniums, cela me ferait trop mal au coeur de les perdre car je les soigne depuis longtemps. J’ai une pièce non chauffée mais claire qui est parfaite pour eux, installés là ils vont y rester jusqu’au printemps et seront au régime presque sec (arrosez très peu voire même pas du tout). Etant donné qu’ils sont au frais, la végétation est au repos et les pelargoniums n’ont pratiquement pas besoin d’eau. Par contre il faut passer du temps à les nettoyer, enlever toutes les tiges trop minces et raccourcir toutes les autres en coupant très sévèrement les moins fortes.

    Vous ne disposez pas d’un endroit non chauffé pour entreposer vos potées? Laissez-les où vous pouvez les garder mais si cet endroit est chauffé alors il faudra continuer à arroser car la plante continuera à pousser . Ceci n’est pas la meilleure solution car ces plantes s’étiolent à la chaleur et comme elles n’ont pas bénéficié du repos hivernal, leur floraison risque d’être moins belle.

  • Quand vient la mouche de l’olivier

    Quand vient la mouche de l’olivier

    Olives_attaques_2 Désolant, oui, vraiment c’est désolant de voir toutes ces olives au sol alors que comme chaque année en cette période, le temps de la cueillette est arrivé!

    Récolter ces fruits n’est pas un travail facile, il faut les récupérer au creux de la main et les laisser glisser dans un panier, c’est un peu long et les bras fatiguent mais quel bonheur quand les paniers sont pleins.

    Bien sûr il existe des méthodes mécaniques utilisées par les producteurs, mais les particuliers qui ont quelques oliviers dans leur jardin passent leur temps en haut d’un grand escabeau avant de pouvoir porter leur récolte au moulin pour obtenir la précieuse huile.

    Cette année, comme souvent, la mouche a frappé et le sol est jonché de fruits fripés présentant le trou caractéristique laissé par la larve de mouche appelée "batrocera oleae".
    Elle pond dans l’olive et la larve qui se développe à l’intérieur du fruit mange la pulpe ce qui fait que le fruit se dessèche et tombe.

    Que faire pour éviter ce fléau? Il faut piéger les mouches avant qu’elles ne pondent en installant des pièges chromatiques ou à phéromones, mais cela suppose de savoir exactement quand elles sont là. Pas facile!
    Il existe bien sûr des produits chimiques mais ils leur utilisation est déconseillée car ils sont très puissants et ils se retrouvent parait-il dans l’huile obtenue. Restons donc prudents.
    Tant pis, cette année je ne ferai pas une belle cueillette…