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  • Comment conserver les châtaignes

    Comment conserver les châtaignes

    Chtaignes1 Fruits de saison, les châtaignes se ramassent actuellement dans les bois et même, dans certaines régions, sur le bas-côté des routes. Allez donc vous balader ce week-end et revenez avec un panier bien garni, ce sont des fruits au goût agréable et ils sont très nutritifs. Certaines populations de montagne en ont fait pendant fort longtemps leur aliment de base.
    Mangées telles quelles, séchées puis cuites en soupe, utilisées en farine, les châtaignes qui autrefois étaient l’alimentation des pauvres sont aujourd’hui des fruits chers sur les marchés.

    Vous en avez ramassé quelques kilos et vous voulez les conserver? Essayez des méthodes naturelles et simples, elles vous permettront de garder vos fruits quelques temps.
    Autrefois, dans les campagnes les châtaignes étaient ramassées avec leur bogue et placées en tas, on recouvrait celui-ci de branchages et de feuilles, les châtaignes se gardaient ainsi de longs mois.
    Simple à effectuer, la méthode du trempage est efficace et peut se faire partout. Il faut tremper les châtaignes 8 jours dans de l’eau afin qu’elles s’hydratent bien et que les insectes présent soient éliminés. Passé ces 8 jours il faut les égoutter, les étaler au soleil pour les faire sécher. Vous pouvez pour une longue conservation les enfouir ensuite dans un bac rempli de sable.
    Les châtaignes se congèlent très bien, cette dernière méthode est de loin la plus simple à utiliser!

  • La marguerite d’automne: le chrysanthème

    La marguerite d’automne: le chrysanthème

    Chrisanthemes Tristes les chrysanthèmes? Mais non, je vous assure qu’ils ont leur place au jardin et l’égaieront comme le font d’autres belles plantes surtout qu’en cette saison les floraisons ne sont plus très intenses.
    C’est vrai, chez nous les chrysanthèmes sont avant tout présents sur les étals le jour de la Toussaint et notre culture les associe à un jour de recueillement.

      Ces plantes vénérées au Japon où elles sont depuis le XIII ième siècle l’emblème de la famille impériale, mériteraient qu’on leur donne une place de choix dans nos massifs.

    Forme et taille de fleurs très variées, feuillage bien vert, port bien touffu et profusion d’inflorescences, voilà qui devrait nous inciter à les cultiver au jardin pour leur seule beauté.

    Les chrysanthèmes sont plutôt méconnus, on ne les cultive pas au jardin et donc on ignore leurs besoins. Ce sont des plantes faciles à vivre, rustiques et qui ne demandent qu’une terre bien drainée et peu calcaire. Si vous décidez d’en installer dans vos plates-bandes ou en potée, vous ne serez pas déçu car pour un minimum de soins vous aurez une floraison assurée jusqu’aux gelées. A l’arrivée du grand froid, pensez quand même à protéger ceux qui sont en pot, ce mode de culture fragilise les plantes.
    Au printemps vous pourrez diviser les touffes et effectuer quelques boutures mais en attendant profitez bien de ceux que vous avez eu la bonne idée de planter chez vous et faites aussi des bouquets, ces fleurs tiennent très bien en vase.

  • Dégustez les pommes!

    Dégustez les pommes!

    Pommes_2 Voilà un fruit dont la popularité ne faiblit pas, de nouvelles variétés voient le jour, d’anciennes sont remise sur le marché et le choix est vaste.
    Vous avez un pommier dans votre jardin? Quelle chance! Vous devez être en pleine cueillette de ces fruits qui se conservent longtemps s’ils sont entreposés dans de bonnes conditions, c’est à dire sur des clayettes et dans un endroit frais, sec et aéré.
    Les pommes se récoltent dés la fin juillet pour certaines variétés et avant l’arrivée du gel pour d’autres, ces dernières finissant de mûrir dans ce qu’on appelle des fruitiers, locaux adaptés à leur conservation. Dès octobre, de nombreuses variétés sont présentes sur les étals vous n’avez que l’embarras du choix.

    Ne vous arrêtez pas seulement à la Golden qui certes est douce et parfumée et qui a ses fans inconditionnels, tout comme la Gala du reste. Si vous aimez les pommes parfumées pensez à le Reine des Reinettes, elles commencent à murir au mois d’août et la récolte se finit fin octobre.
    Vous préferez les pommes acidulées? Les Granny smith sont pour vous, elles sont juteuses, croquantes avec une chair bien ferme, on les récolte à partir du mois d’octobre.
    Et les pommes Reinettes grises du Canada? Crues ou cuites elles ont un goût inimitable, les fruits se cueillent avant les gelées, c’est une variété qui est ancienne et qui a toujours du succès, elle a une cousine qui est cultivée dans le Gard: la Reinette du Vigan.
    Plantez des pommiers chez vous, mais renseignez vous d’abord pour savoir quelle variété sera la mieux adaptée à votre région, c’est important.

  • Le troene du Japon, un grand classique des jardins

    Le troene du Japon, un grand classique des jardins

    Troene1 Il y avait devant la maison deux troènes du japon qui avaient poussé tout seuls, l’un près de l’autre et qui s’étaient développés très vite au point de se gêner mutuellement.
    Il a fallu en couper un à ras du sol mais il s’est dépêché de refaire des pousses et au lieu d’avoir un tronc j’ai eu plusieurs départs de végétation qui émanaient de la souche restée en terre.

    Arbuste vigoureux il n’est pas étonnant qu’il fasse merveille en haie d’autant que son feuillage persistant s’y prête bien et que sa floraison en grappes blanches dure tout l’été et est très odorante. En ce moment les baies qui étaient rougeâtres virent au noir-bleuté rendant cet arbre encore décoratif.

    Si vous plantez les troènes en haie, vous pouvez faire un alignement uniforme ou les associer à d’autres végétaux que leurs feuilles vert brillant saura bien mettre en valeur.
    Cet arbuste supporte parfaitement la taille, il est possible de procéder à cette opération au printemps ou en automne car le troène pousse rapidement et les haies ont vite un air désordonné si l’on n’intervient pas.
    Planté en haie ou en isolé, le troène est attrayant par son allure et ornemental toute l’année. Les fleurs blanc-crème sont mellifères et les fruits appréciés des oiseaux mais toxiques pour les humains.
    Cet arbuste n’est pas exigeant, il pousse aussi bien au soleil qu’a mi-ombre et se contente d’une terre ordinaire, il n’est pas non plus gourmand, mais a une croissance rapide et a tendance à pousser en étendant ses branches ce qui oblige à des tailles régulières. C’est bien son seul inconvénient!

  • Des fuchsias en pleine terre au jardin

    Des fuchsias en pleine terre au jardin

    Fuchsia2_2 Vous êtes comme moi mordus de ces belles plantes que sont les fuchsias mais vous trouvez contraignant de devoir les rentrer avant l’hiver? Adoptez les fuchsias rustiques, ceux que vous pouvez planter en pleine terre et qui refleuriront d’année en année, formant de belles touffes avec des fleurs bien plus grandes et plus élaborées que celles du fuchsias magellanica, certes attrayant et réputé pour sa rusticité.  C’est une plante intéressante qui résiste fort bien au gel et qui fleurit sans discontinuer pendant de longs mois.

    Les fuchsias rustiques
    à grandes fleurs colorés ne sont pas à réserver exclusivement aux potées, tentez les plantations en pleine terre vous serez enchantés du résultat.

    La culture de ces plantes n’est pas compliquée, il leur faut une terre de jardin bien ameublie à laquelle vous aurez incorporé du terreau.  Evitez l’exposition plein soleil  si vous habitez le sud de la Loire et préférez les endroits où règne la mi-ombre c’est ce qui leur convient le mieux.
    L’automne est maintenant bien avancé, il faut former une petite butte à leur pied pour protéger la souche d’un éventuel fort gel, du moins les premières années qui suivent la plantation, après la plante est suffisamment solide pour résister au froid.
    Faut-il tailler ces fuchsias maintenant? Laissez-les tels qu’ils sont et attendez le printemps et l’arrivée des nouvelles pousses pour effectuer une bonne taille.
    Vous allez en profiter pendant quelques années alors choisissez bien leur emplacement!

    Voici quelques noms de fuchsias rutiques: Abundance, Alice Hoffmann, F Coccinea, Madame Cornelissen, Lena, Thérèse Dupuis…

  • La mauve: décorative, médicinale et comestible

    La mauve: décorative, médicinale et comestible

    Mauve1 Il y a encore dans mon jardin et sur les bas cotés de la route, des touffes de mauves en pleine floraison. Plante extrêmement facile à vivre et parfaitement adaptée aux milieux mêmes ingrats, la mauve est décorative avec sa floraison d’un rose-mauve très lumineux et c’est aussi un végétal comestible qui présente des vertus médicinales dont certaines sont connues depuis l’antiquité.
    Elle fait partie de la grande famille des malvacées  comme  l’hibiscus, la rose trémière, la lavatère, l’abutilon…toutes ces plantes à la belle floraison colorée qui attirent les insectes et surtout les abeilles.

    Très rustique, elle revient d’année en année si le terrain où elle est installée est bien drainé et elle s’accommode des terres les plus pauvres. C’est une habituée des bords de route, des terres incultes, des talus, ici dans le sud on la rencontre souvent en bordure des vignobles.
    Si elle ne pousse pas naturellement chez vous, essayez de la planter, vous verrez, ses fleurs sont belles, d’un rose vif strié de bandes plus foncées, les tiges sont hautes mais celles de la base prennent une forme étalée.
    Ne taillez pas votre mauve maintenant, ce n’est pas la peine, vous le ferez en fin d’hiver et elle redémarrera très vite.

  • Quand le pourpier comestible s’installe au jardin

    Quand le pourpier comestible s’installe au jardin

    Pourpier_comestible Rien à voir avec le pourpier aux belles fleurs que l’on plante pour avoir de belles potées ou pour fleurir les rocailles. Celui-ci que l’on appelle pourpier potager est un légume oublié, il n’a pas une floraison extraordinaire, elle est même plutôt insignifiante, mais les feuilles de cette succulente sont charnue, brillantes et ont la particularité d’être excellentes en salade, en soupe ou en accompagnement de viandes.

    Autrefois cultivé, ce pourpier tend à disparaitre des potagers, il faut dire qu’une fois semé il a tendance à devenir bien envahissant, sortant de son carré et faisant preuve d’une capacité d’envahissement assez impressionnante.

    C’est une annuelle de la même famille que le pourpier ornemental, celle des portulacacées. Ses feuilles bien vertes sont disposées en rosette, ses fleurs jaunes de petite taille sont dentelées et apparaissent au centre des rosettes, et les tiges gorgées d’eau s’allongent démesurément, rampent et  prennent une teinte un peu rougeâtre.
    Cette plante est une habituée de la nature, on la retrouve dans les terrains incultes, secs et bien drainés, vous pouvez la semer chez vous dans votre potager car son goût est agréable en cuisine mais méfiez-vous, vous allez en retrouver partout au jardin.
    Pour l’utiliser en salade ou autres, récoltez votre pourpier avant l’arrivée des fleurs.

  • Le merle, un familier des jardins

    Le merle, un familier des jardins

    Merle Ce jour là, je coupais le parc par une allée et d’un coup, je l’ai vu surgir devant moi, sautillant et regardant à droite et à gauche, il n’avait pas l’air bien peureux, sans doute habitué à voir du monde, j’ai pu le prendre en photo sans le déranger et il a continué à chercher sa nourriture dans le sol sans se soucier de moi.

    il était drôle avec son plumage tout noir, son bec jaune et son oeil vif cerclé d’un beau jaune-orangé. De temps en temps il tournait la tête vers le haut, scrutant les alentours puis continuait ses recherches.
    Le merle est un ami du jardin, il ne faut pas le chasser.

    Cet oiseau de la même famille que les grives est un familier qui vit prés des hommes car il trouve dans nos parcs et nos jardins tout ce dont il a besoin pour vivre. Laissez-le tranquille, c’est vrai qu’il chaparde quelques fruits au verger mais en compensation il se rend utile en vous débarrassant de beaucoup d’insectes et de petits animaux nuisibles à nos plantes.
    Il se nourrit de baies, mais surtout de vers, d’araignées, de chenilles, de petits escargots et autres petites bêtes qui s’en prennent à nos plantes. 
    Regardez-le faire, il est amusant, gratte la terre et les feuilles pour trouver sa pitance, se repliant à l’abri d’un fourré dés qu’il se sent menacé.
    A l’arrivée du printemps, c’est lui qui chante si bien nous réveillant de son chant flûté et mélodieux, sa présence est appréciée des amoureux de la nature.

  • Fin de floraison pour la ketmie des marais

    Fin de floraison pour la ketmie des marais

    Hibiscus_des_marais_rose Ce nom de ketmie des marais vous dit quelque chose? Peut-être pas mais vous avez déjà sûrement vu cette vivace herbacée et vous avez pu admirer ces fleurs à la taille peu habituelle, certaines font 25 à 30 cm de diamètre ce qui rend cette malvacée plutôt étonnante.
    Feuillage caduc, fleurs blanches, roses ou rouge qui se succèdent jusqu’en septembre et même mi-octobre, cette ketmie des marais forme de belles touffes qui reviennent chaque année. C’est en fait un hibiscus qui peut être cultivé en pleine terre et que vous trouverez dans le commerce sous le nom d’hibiscus moscheutos.

    Il y a beaucoup d’espèces différentes parmi les hibiscus, la plupart sont fragiles et cultivés en intérieur, mais cet hibiscus tout comme l’hibiscus syriacus sont plus résistants et peuvent être laissés dans le jardin en hiver. Protégez tout de même la souche de cette ketmie à la fin de l’automne après l’avoir rabattue. Au printemps elle est un peu longue à démarrer mais après elle pousse assez vite, en tous cas au bout de quelques années vous aurez une belle touffe et vous pourrez prélever des rejets pour les installer ailleurs.
    Cette plante aime le soleil et les sols riches et humides, arrosez copieusement en été car elle ne supporte pas d’avoir les pieds au sec.
    Au printemps vous pourrez tenter les semis. Faites-les au chaud pour que les graines germent correctement et petite astuce, laissez tremper celles-ci 24h avant de les mettre dans du terreau humide.

  • Pour le décor, comptez sur les hostas

    Pour le décor, comptez sur les hostas

    Hosta_2 Souvent cultivés pour leur beau feuillage, il ne faut pas oublier quand même que les hostas ont aussi une floraison intéressante et parfois parfumée.
    Il y a des passionnés de cette plante comme il y a des passionnés d’orchidées ou de fuchsias et ces mordus d’Hostas ont constitué de magnifiques collections, certaines pépinières se sont d’ailleurs spécialisées et offrent des hostas de variétés très différentes.

    Ce sont des plantes au feuillage exceptionnel: feuilles larges à l’aspect velouté, lisse ou gaufré, maculé de couleur argent, jaune, bleu ou crème. Ce sont des liliacées qui font toujours de l’effet dans les massifs et qui se suffisent à elles-mêmes.

    On plante souvent les hostas en les regroupant entre eux de façon à mélanger leurs feuillages mais ils peuvent très bien être laissés en compagnie d’autres plantes comme les alstilbes, les campanules ou les fougères qui elles aussi aiment l’ombre et la mi-ombre.

    Les hostas sont des vivaces qui s’étoffent d’année en année et qui ne demandent que peu d’entretien. Installés dans un sol humifère et frais, ils ont besoin de bons arrosages en été et d’une surveillance accrue des ravageurs comme les limaces qui apprécient tout particulièrement leurs feuilles. Soyez vigilants si vous ne voulez pas retrouver vos belles plantes à moitié mangées.
    Cultivés en bordure de massifs sous l’ombrage d’arbres qui les protègent du chaud soleil, les hostas peuvent aussi être plantés en pot, ils s’y plaisent bien et se développent avec vigueur à condition d’avoir de l’eau car ils craignent la sècheresse.
    Lorsque la plante devient trop encombrante au jardin, procédez à la division de la touffe, cela vous permettra de la multiplier en la régénérant.

    Vous aimez confectionner des bouquets? Coupez quelques feuilles pour encadrer des fleurs à longue tige, vous verrez que votre bouquet aura de l’allure.