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  • Les vertus du souci

    Les vertus du souci

    Souci Tout le monde connait cette plante à l’odeur particulière et aux coloris éclatants qui est toujours présente dans les jardins et qui meuble les coins délaissés. Savez-vous que c’est elle que l’on retrouve dans de nombreuses préparations telles lotions, crèmes apaisantes, infusions?

    Son nom latin de calendula vous dit quelque chose? Si vous regardez bien les étiquettes de vos produits de soins, vous y trouverez peut-être le nom de cette belle annuelle si peu exigeante sur ces conditions de vie.
    Plante comestible, le souci servait autrefois de colorant alimentaire car ses pétales donnent une belle couleur jaune et permettent en plus d’aromatiser les plats.

    En octobre, il est encore temps de semer les graines de souci, vous le ferez à la volée, dans une terre ordinaire, voire même pauvre, mais surtout en situation ensoleillée.
    On dit que les soucis poussent partout et c’est vrai qu’ils sont très faciles à vivre. Juste quelques arrosages, un peu d’engrais pour qu’ils soient plus beaux, et voilà qu’ils s’installent, se développent et fleurissent à tout va pendant de longs mois.
    L’idéal est de procéder à des semis étalés dans le temps, à l’automne pour une floraison précoce puis à partir de mars pour avoir des fleurs le plus longtemps possible.
    Avec vos semis, vous aurez des parterres très fournis et très fleuris, profitez-en pour faire des bouquets, les soucis tiennent plusieurs jours en vase et accompagnent parfaitement d’autres fleurs comme les zinnias ou les anthémis.
    Un petit truc pour finir cette note: préparez-vous un bain et jetez-y quelques têtes de fleurs de soucis, effet relaxant garanti!

  • Les multiples clochettes des campanules

    Les multiples clochettes des campanules

    Campanules_1 Un parterre entier de clochettes bleues à moins que vous ne préfériez le rose ou le blanc, voilà une idée à ne pas négliger. Pour obtenir un massif léger mais fourni avec des plantes florifères et qui plus est faciles d’entretien, ayez recours aux campanules, elles sont des sujets de choix pour apporter au jardin de la couleur et de la douceur.

    Leurs différentes tailles permettre de les utiliser en divers endroits, en massifs bien sûr où les plus grandes pourront s’épanouir, elles font d’excellentes fleurs à couper, profitez-en pour confectionner des bouquets. En bordure ou rocaille les campanules trouvent une place qui va à merveille aux espèces de taille moyenne ou basse, quant aux murets, c’est là le lieu où je préfère les installer car elles y retombent avec beaucoup de grâce.

    Les campanules sont plantes herbacées qui poussent en tous sols même si elles ont une préférence pour les terres riches, humides et bien drainés, évitez-leur surtout d’avoir les pieds dans l’eau car cela, elles ne l’apprécient guère!
    ce sont des vivaces ou des annuelles, elles se ressèment volontiers mais vous pouvez faire vos propres semis au printemps, vous les repiquerez en pleine terre quand les gelées printanières ne seront plus à craindre.
    Les vivaces peuvent être divisées soit au printemps soit en automne, vous allez pouvoir procéder à cette opération, c’est le moment. Mettez-les à l’abri cet hiver vous les planterez en terre en mai.
    Les feuilles tendre et les tiges grêles des campanules constituent un met de choix pour les limaces, soyez vigilants en période humides où elles sévissent le plus.

  • Un ravageur: le criocère

    Un ravageur: le criocère

    Criocre_2 Vous l’avez vu au jardin? C’est un coléoptére qui mesure environ 8 mn. il se fait remarquer par la belle couleur rouge de ses élytres qui tranche sur le noir de ses pattes. Un insecte somme toute assez élégant mais que l’on n’aime pas voir au jardin.
    Les criocères adultes et leurs larves aiment surtout les liliacées et si vous avez des lis, vous vous êtes sûrement aperçu que des ravageurs venaient les visiter. Capables de faire de gros dégats, ces insectes s’attaquent aux feuilles, aux fleurs et même aux tiges qu’ils perforent et creusent profondément. Leur activité est telle qu’elle peut entrainer la destruction des plantes lorsque l’invasion est sévère.

    Les larves des criocères connaissent l’art du camouflage, elles sont protégées par une enveloppe de couleur brune qui est en fait un amas de leurs déjections, elles se mettent ainsi à l’abri de leurs prédateurs qui, hormis les oiseaux ne sont guère nombreux.
    Si vous n’avez que peu de plantes atteintes, essayez d’enrayer ce fléau en enlevant manuellement ces coléoptères, sinon utilisez quelques trucs comme le marc de café déposé au pied des plantes, son odeur joue le rôle d’un répulsif, et puis, le savon contre les larves suivi d’un bon nettoyage au jet  peut se révéler très efficace.

    Bonne lutte!

  • La galle du pistachier terebinthe

    La galle du pistachier terebinthe

    Galle_du_pistachier Cet arbre méditerranéen qui a une forte odeur de résine est un habitué des garrigues où il pousse à l’état sauvage. A sa floraison rougeâtre succèdent des grappes de petits fruits ronds et rouges que certains oiseaux viennent picorer et qui rendent ce pistachier plutôt attrayant.

    Feuillage caduc, hauteur moyenne puisqu’il avoisine seulement les 6 m, voilà un bel arbre décoratif du printemps à l’automne où il prend une belle couleur pourpre.
    En été apparaissent de drôles de boursoufflures qui ressemblent à des fruits: ce sont des galles.

    Avant de les identifier on se demande ce que peuvent être ses excroissances en forme de banane. Elles ont un couleur rouge, une forme allongée et semblent pleines.
    Un jour, par curiosité j’avais ouvert une de ces galles et j’y avais trouvé un véritable nid de pucerons bien abrités dans cette sorte de cocon.
    Ce sont les insectes parasites qui sont responsables de ce phénomène plutôt spectaculaire mais qui ne met pas l’arbre en danger.
    Les galles finissent par s’ouvrir, libérant leurs protégés et elles sèchent tout doucement sur l’arbre avant de finir par tomber.

  • Des belles de nuit à foison!

    Des belles de nuit à foison!

    Belles_de_nuit Petit tour au jardin pour faire le point en ce début d’automne.

    j’ai déjà ramassé pas mal de feuilles car ici les arbres ont beaucoup souffert de la sècheresse et se sont délesté de presque toutes leurs feuilles pour s’économiser.
    Mais les allées ont encore besoin de mes soins, de petits plants de valériane apparaissent de-ci de-là entre les graviers, quelques petits phlomis pointent aussi le bout de leur nez et surtout, les belles de nuit se sont ressemées et se trouvent en grand nombre là où je ne les attendais pas. Il va bien falloir enlever tous ce beau monde et en faire quelque chose!

    Je n’aime pas arracher les pieds de plantes qui se sont multipliées toutes seules et les jeter. Je préfère de loin, les enlever du lieu où elles ont poussé sans y être invitées, puis les mettre en pots pour en faire cadeau à mes amies.
    Me voilà donc armée d’une petite pelle et prête à déterrer ces bébés plantes. Comme ils sont dans les gravillons, je commence par dégager le pourtour de la tige puis je sors précautionneusement la plante en faisant bien attention de ne pas abimer les racines. L’opération n’est pas difficile en elle-même, il faut juste être un peu méticuleux.
    Les plants récupérés sont mis dans des pots, arrosés et gardés à l’ombre et à l’abri du vent. Les racines des belles de nuit se développeront pendant l’hiver, au printemps le feuillage réapparaitra et  il sera temps pour moi de donner mes petites protégées.

  • Arbres fruitiers, il faut s’y retrouver!

    Arbres fruitiers, il faut s’y retrouver!

    Poirier Vous avez l’intention de planter un arbre fruitier dans votre jardin? Vous pensez déjà à la future récolte, quand vous irez par une belle journée cueillir les fruits des arbres que vous aurez soignés? Voilà un projet qui pour se réaliser ne demande que votre décision et votre intervention manuelle… car il va falloir creuser un trou suffisamment conséquent pour que votre fruitier soit bien installé.

    Planter un arbre, c’est avant tout lui choisir un emplacement où il sera bien et où il pourra vivre de nombreuses années. La grandeur de votre jardin doit aussi guider votre choix, si vous ne disposez que de peu de terrain, préférez les arbres fruitiers de taille modeste et ceux qui comme le pommier peuvent se palisser.

    Cerisier, prunier, abricotier, nectarinier, pêcher, poirier, pommier, tous ces fruitiers ne demandent qu’à pousser!
    A l’achat ils va vous falloir faire un choix et c’est là que ça se compliquera peut-être un peu pour vous.
    Vous êtes devant les arbres, lisant les fiches explicatives relatives à chacun et vous vous demandez bien lequel vous devez choisir. Demi-tige? Gobelet? scion? palmette?

    A chacune de ces dénomination correspond un type d’arbre, à vous de vous y retrouver.
    La demi-tige est un arbre agé de 3 à 4 ans dont le tronc atteint 1,30 m. Selon les variétés de fruitiers la fructification peut avoir lieu dés la première année mais bien sûr, elle ne sera importante que quand l’arbre se sera bien développé.
    Le gobelet est une taille de formation qui donne au fruitier un aspect plus trapu car le tronc est plus court que la demi-tige. Cette forme facilite la taille ainsi que la récolte et permet d’avoir des sujets qui conviennent bien aux jardin de superficie modeste.
    Le scion, est une tige unique c’est sous cette forme que sont souvent vendus les fruitiers que l’on taille ensuite soi-même pour leur donner la forme désirée.
    La palmette concerne surtout les arbres comme les poiriers que l’on peut ainsi installer contre un mur, la récolte est grandement facilitée car la ramure est plate et non arrondie.

    Voilà, vous vous y retrouvez un peu mieux après ces explications?

  • Rabattez la valériane

    Rabattez la valériane

    Valeriane Elles ont fleuri tout l’été, offrant d’abord une énorme floraison puis continuant bravement à nous offrir des fleurs plus modestement certes, mais pendant plusieurs semaines. Maintenant, on sent bien que la plante est fatiguée et il est temps de lui permettre de se reposer.

    Les valérianes (centranthus) sont des plus faciles à vivre, si l’envie leur prend, elles sont capables de pousser entre entre les pierres d’un muret ou de s’installer dans les joints de votre dallage. Ne les laissez pas faire, vous seriez vite envahis car elles se ressèment avec beaucoup d’allégresse grâce à leurs graines si légères qui se laissent porter par le vent.

    Certaines tiges sont sèches et creuses, d’autres sont encore vertes mais se sont affalées et ne portent plus que des semblants de fleurs. Ce n’est pas la peine d’attendre que la plante s’épuise, prenez vos sécateurs et rabattez sévèrement votre valériane, elle va se régénérer et au printemps prochain elle sera superbe.
    L’automne est aussi la bonne saison pour diviser les touffes, vous pouvez le faire en ce moment. Aprés avoir taillé, arrachez la plante et tranchez la motte en la partageant bien de façon à ce qu’il y ait des racines sur chaque partie coupée.
    Cette opération est utile quand les touffes sont trop denses, cela permet de les rajeunir.

  • La belle sauge aux épis bleus

    La belle sauge aux épis bleus

    Sauge_bleue Les sauges sont une vaste famille au feuillage aromatique, les différentes variétés ont des fleurs aux couleurs variées et au feuillage qui peut être vert ou argenté, mais les fleurs sont bien caractéristiques des labiée, leur corole comporte deux lobes qui ressemblent à des lèvres.

    La sauge superba ou la sauge farineuse ont des épis bleus plus ou moins foncés qui tranchent dans les massifs quand elles sont associées aux roses d’Inde, aux lavatères, aux anthémis. Cultivées en annuelles, ces plantes se ressèment généreusement, vous aurez de nouveaux plants l’année prochaine, soyez-en sûr.

    C’est une plante de soleil, il lui faut de la lumière et de la chaleur, elle craint l’humidité et le froid, mais à part ça elle n’est pas exigeante et vous pouvez même l’installer en pot, elle ne vous demandera que quelques arrosages et encore à condition que vous ayez la main légère.
    Veillez surtout à ce que le sol ne retienne pas l’eau, les terres lourdes ne lui plaisent pas, si le sol ne vous semble pas suffisamment bien drainé, ajoutez du sable à la terre au moment de la plantation.

    Le printemps est le bon moment pour effectuer les semis, il faudra le faire dans des caissettes en mars-avril , le repiquage se fera en mai dans des godets laissés sous abri, puis la mise en place se fera en mai.
    Ces sauges avec leurs beaux épis bleus permettent de confectionner de magnifiques bouquets dans lesquels on les associe a des fleurs jaunes de saison comme les rudbeckias, les coréopsis, les arctotis.

  • Tout doux les poivrons

    Tout doux les poivrons

    Poivron_2 C’est une solanacée comestible qui vient des zones tropicales de l’Amérique et qui est cultivée en annuelle car elle est gélive.Sa forme est allongée, en forme de piment ou bien dodue et large. Les poivrons que nous consommons sont doux, ils n’ont pas le piquant des piments.

    Verts avant leur maturité, ils prennent de belles couleurs quand ils sont mûrs et deviennent rouges, jaunes,oranges, parfois même violets. Ils sont alors plus digests et ont une saveur plus agéable.
    Gorgés de vitamines, peu énergétiques, ce sont des fruits-légumes qu’il ne faut pas bouder et qui poussent même en pots.

    Les poivrons aiment la chaleur, c’est là une donnée incontournable, aussi si vous habitez au nord de la Loire, cultivez-les en serre. Vous pouvez effectuer vos semis en mars, à température de 18 degrés minimum. la levée prend une dizaine de jours, il faudra ensuite repiquer les plants en godets au mois d’avril et attendre la fin des gelées de printemps pour les installer au potager, à exposition ensoleillée.

    N’oubliez pas de mettre des tuteurs sinon vos pieds de poivrons risquent de s’effondrer lamentablement sous le poids des fruits. Donnez-leur un engrais riche en potasse cela favorise la fructification.
    Profitez-en car les premiers froids seront fatals à ces plantes qui ne supportent pas les températures trop fraiches.

  • Les roses d’Inde jouent la séduction

    Les roses d’Inde jouent la séduction

    Rose_dinde4 De gros pompons jaunes, orange, et crème qui se pressent les un contre les autres pour former de beaux massifs, voilà qui constitue un ensemble très coloré et un point d’attrait au jardin. Les roses d’Inde sont particulièrement florifères, ce sont des annuelles qui poussent avec bonne volonté et  qui peuvent fort bien faire de belles potées au balcon si vous leur donnez un contenant suffisamment grand.

    Vous n’aimez pas leur parfum? C’est vrai que leur senteur est forte et particulière, mais elle fait fuir de nombreux insectes aussi si vous avez un potager n’hésitez pas à y planter des roses d’Inde elles protègeront vos plantations!

    Sa facilité de culture n’a d’égal que son enthousiasme à fleurir, cette plante est parfaite pour les jardiniers débutants et pour tous ceux qui veulent un jardin fleuri sans avoir à lui consacrer trop de temps.
    Les semis se font en caissettes au mois d’avril, le repiquage à lieu en mai-juin dans une terre légère et bien drainée. Arrosez régulièrement et supprimez les fleurs fanées, vos roses d’Inde ne demandent pas de soins extraordinaires.

    Certaines variétés atteignent 1m, d’autres ne font pas plus de 30cm, mettez les premières dans vos massifs et gardez les plus petites pour vos bordures. Vous pouvez les associez à des coleus, des cosmos, des sauges bleues, des graminées, du lin de nouvelle-Zelande…Ce sont de bonnes compagnes.