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  • Dorés ou noirs, les bons raisins de table

    Dorés ou noirs, les bons raisins de table

    Raisins Vous êtes en pleine récolte des raisins? Quelle chance de cueillir au jardin les belles grappes gorgées de soleil. Fruits de saison, les raisins blancs ou noirs sont un régal et une mine de bienfaits pour notre santé.

    Inutile de les cueillir trop tôt pour éviter que les oiseaux ne viennent en picorer les grains, les raisins ne mûrissent pratiquement plus après avoir été coupés de leur tige, il faut donc procéder à la récolte quand ils sont à pleine maturité. Quand les grappes ont une belle couleur dorée ou violet foncé c’est signe que les raisins sont mûrs, ils ont alors  un agréable goût sucré.

    Comment arriver à les conserver, c’est la question que beaucoup se posent. Les producteurs ont leur procédé de conservation, je vais juste vous indiquer quelques petits trucs qui marchent bien et qui étaient utilisés il y a déjà bien longtemps.
    Pour que ces fruits ne pourrissent pas il faut qu’ils soient à l’abri de l’air et de la lumière.
    Vous pouvez essayer de les conserver dans de l’eau, il faudra bien sûr vérifier que celle-ci reste claire et en rajouter de temps en temps.
    Si vous préférez, entreposez-les dans des caisses en faisant alterner des couches de raisins avec des couches de son ou des feuilles de pêcher, pensez à fermer la caisse et laissez-la dans un endroit aéré et sec.
    Ceux qui ont une cave peuvent y installer leur récolte sur des clayettes, certains les recouvrent de papier pour les protéger de la poussière.
    Si vous voulez les garder seulement quelques jours,là c’est beaucoup plus facile, entourez les grappes dans du papier absorbant et laissez-les dans le bac à légumes du frigo.
    Bien sûr pour les amateurs, il y a la possibilité de les conserver dans de l’alcool, mais c’est à utiliser avec modération!

  • Un bananier ornemental au jardin

    Un bananier ornemental au jardin

    De l’exotismeBananier dans votre jardin en de nombreuses régions, cela vous tente? Adoptez le bananier mais choisissez bien une espèce rustique comme le M. Bajoo.
    D’autres musas comme le musa velutina, le musa coccinata ou le musa ornata ne peuvent passer l’hiver dehors, il faut donc les cultiver en pots et les mettre à l’abri avant l’arrivée du froid, regardez bien l’étiquette indiquant le nom de la plante avant de l’acheter si vous voulez l’installer en pleine terre.

    Belle plante ornementale
    , le M.Basjoo a de très grandes feuilles et atteint facilement les 3 à 4 m , on l’appelle communément bananier du Japon ou bananier de jardin.

    La plantation de cette plante herbacée se fait au printemps.Donnez-lui une bonne terre enrichie de terreau et choisissez-lui une exposition ensoleillée et bien abritée du vent car les feuilles se déchirent sous ses coups de boutoir et prennent un aspect peu esthétique.
    Nous allons vers la mauvaise saison, il va falloir penser à protéger votre bananier si vous voulez qu’il passe l’hiver sans encombre. Vivace rustique, il supporte avec une bonne protection des températures qui descendent jusqu’à -12 degrés mais pour cela il doit être bien emmitouflé.
    Le feuillage doit être soigneusement entouré d’au moins 2 à 3 couches de voile d’hivernage ou de tout autre protection efficace mais laissant passer un peu l’air. Les racines  craignent l’humidité hivernale accompagnée de la froidure, mettez au pied de votre bananier un épais paillage ou une bâche qui maintiendra le pied au sec.
    Au printemps, quand vous enlèverez toutes ces protections, le moment sera venu de diviser la touffe de bananier devenue trop importante du fait de tous les drageons émis. Avant cela, il faut l’aider à bien passer les mauvais jours, nous reparlerons dans quelques mois de sa multiplication.

  • Adoptez les framboisiers remontants

    Adoptez les framboisiers remontants

    Framboise Remontants, non remontants? Vaut-il mieux une grosse récolte une fois dans l’année ou bien deux récoltes échelonnées dans le temps? La question ne se pose pas vraiment en ces termes mais plutôt au niveau du goût des fruits et de la résistance du pied de framboisier au climat et aux maladies.
    En automne les remontants offrent une deuxième fructification.  Savourer ces fruits au goût subtil est bien agréable avant l’arrivée du froid.
    Le framboisier est une plante de sous-bois qui un aspect touffu et dont la taille n’excède pas 2 m, ses branches souples sont garnies d’épines aussi il faut lui choisir un emplacement qui ne soit pas passager.

    Il y avait autrefois dans le jardin de nos grands-mères, quelques pieds de framboisiers adossés à un mur et on venait y grappiller ces fruits veloutés à la douce saveur. Les nouvelles variétés issues de la recherche sont aujourd’hui plus résistantes, ont des fruits plus gros et plus beaux.
    Le framboisier nécessite quelques soins, même si sa culture n’est pas à franchement parler particulièrement délicate, il ne faut pas le laisser à l’abandon.
    La plantation se fait en lignes, avec un espacement d’au moins 40 cm car il a tendance à drageonner.
    Prévoyez des fils tendus pour attacher les branches de façon à les palisser, cela facilitera la récolte et permettra aux fruits de bien mûrir.
    Le framboisier aime les sols riches et frais, il ne faut pas oublier de l’arroser en été, il ne doit pas souffrir de la sècheresse.
    Attention au ver de la framboise dû à un petit coléoptère, il mange les fleurs et les fruits, surveillez vos framboisiers!

  • Il en impose l’alocasia!

    Il en impose l’alocasia!

    Alocasia_1 Ses feuilles sont impressionnantes par leur forme et leur taille immense qui leur a valu le surnom d’oreille d’éléphant.
    Originaire de Malaisie et du Sri Lanka, cette plante est une tropicale souvent utilisée à la belle saison pour donner du volume et du caractère à un massif de fleurs. C’est là, en été que vous l’avez peut-être aperçu. Son lieu de prédilection reste tout de me la serre où il trouve les meilleures conditions de vie.

    Avec son feuillage bien vert ou parfois panaché de blanc-crème, l’alocasia est une aracée qui fait partie des plantes bien adaptées à la vie en intérieur, mais prévoyez un grand bac et surtout beaucoup d’espace pour qu’il puisse se développer à son aise. Sa culture n’est pas très facile, il a besoin de beaucoup d’humidité et il aime la chaleur.

    Pour que votre alocasia se porte bien, il lui faut un bon substrat: un mélange de terre, de fumier et de sable .
    L’exposition qui lui convient le mieux la mi-ombre, il profite ainsi de la lumière sans être brûlé par le soleil. 
    En été,vous pouvez le laisser dehors, il ne s’en portera que mieux mais pensez à l’arroser abondamment.
    En hiver par contre il ne faut pas l’oublier dehors car il périrait, le froid est son ennemi. De l’automne à la fin des gelées printanières, rentrez-le dans un endroit clair. Laissez-le au repos à une température d’environ 15 degrés et réduisez les arrosages.
    Une fertilisation régulière (1 fois par semaine) de mai à septembre aidera votre alocasia à rester vigoureux, donnez-lui un engrais pour plantes vertes et faites-le toujours quand la terre est encore humide pour ne pas abimer les racines.
    Plante très imposante, l’alocasia va vous surprendre.

  • C’est le temps des azeroles

    C’est le temps des azeroles

    Azeroles_2 Azeroles? Jamais entendu parler de cela et vous vous demandez ce que cache ce nom?  Si vous êtes venus dans le midi en début d’automne, vous avez sûrement vu cet arbre au tronc rugueux et sombre, aux branches épineuses qui en septembre se couvrent de petits fruits rouges de la grosseur d’une noisette.

    Au printemps l’azerolier a une floraison blanche très odorante, cet arbre prend alors un aspect neigeux. Les petits fruits ronds apparaissent ensuite, ce sont de petites billes vertes qui virent au rouge vif une fois qu’elles sont mûres. En ce moment les branches sont chargées d’azeroles et on ne voit qu’elles car l’arbre du fait de la sècheresse qui sévit, s’est délesté de  ses feuilles.

    L’azerolier est un arbre qui pousse naturellement dans le sud et plus particulièrement dans la garrigue.
    Terre sèche, caillouteuse, calcaire, peu lui importe, il pousse bien dans les terrains pauvres s’ils sont bien drainés. Cet arbre aime la chaleur et supporte bien la sècheresse. Quand celle-ci est prononcée, il perd ses feuilles et a des fruits plus petits mais il résiste.
    L’intérêt de cet arbre est son abondante fructification, un peu plus petites que des cerises mais tout aussi difficiles a cueillir vu leur taille. Les azeroles sont comestibles et chaque année je fais avec elles une délicieuse confiture légèrement acidulée. La technique pour la réussir est à peu près la même que celle utilisée pour les coings mais là, le travail est plus compliqué car le fruit contient deux gros noyaux.
    Allez, je vais de ce pas en cueillir un panier!

  • L’automne est là…

    L’automne est là…

    Automne Terminé l’été. On regrette un peu que la belle saison soit finie et on sait que l’on va vers les jours courts et froids, mais pour le moment, en ce début d’automne on profite encore de trés agréables journées ensoleillées et douces et c’est avec grand plaisir que les jardiniers retroussent leurs manches pour s’occuper activement au jardin.
    Il y a de quoi faire, pas question de laisser toutes les plantes se faner et de se retrouver avec un jardin triste et sans fleurs, et puis il y a tout un nettoyage à effectuer, plates-bandes, potées, massifs, allées… pas le temps de croiser les bras

    Les arbres et arbustes vont prendre leurs couleurs jaune, rouge, orangée, nous auront le temps d’admirer le spectacle et de nous en imprégner mais après il faudra  s’activer pour ramasser les feuilles tombées, les laisser au sol n’est pas une bonne solution car ce sont de véritables nids où les insectes viennent pondre et où les champignons peuvent proliférer. Ratissez régulièrement, faites des tas que vous pourrez mettre au compost.
    Commencez à installer les bulbes qui fleuriront au printemps: tulipes, crocus, narcisses… peuvent être mis en terre dés la fin septembre, échelonnez ces plantations pour avoir une floraison décalée dans le temps.
    C’est le moment de nettoyer les massifs défleuris, profitez-en pour planter les chrysanthèmes et les asters qui fleuriront jusqu’en novembre ou décembre.

    Prévoyez vos floraisons futures en installant des bisannuelles (pâquerettes, giroflées ravenelles…) et des pivoines qui seront en fleurs au printemps, plantez aussi les grimpantes rustiques comme les clématites, c’est le moment idéal.

    Multipliez les vivaces en divisant les touffes, replantez les plants obtenus, ils donneront une belle floraison l’année prochaine.

    Bien sûr le temps est venu de récolter les fruits du verger et de les entreposer en caissettes dans un lieu sec et aéré afin de les conserver le plus longtemps possible. Quand aux noisettes et aux noix, laissez-les bien sécher avant de les rentrer.

    Vous voyez, il y a de quoi s’occuper et vous pouvez vous y mettre sans tarder!
     

  • Des arbustes en pots pour un décor permanent

    Des arbustes en pots pour un décor permanent

    Abelia_en_fleurs Balcons et terrasses sont les lieux que l’on aime garnir de potées pour avoir un environnement agréable. Vous pouvez choisir de planter des annuelles ou des vivaces fleuries qui auront de l’allure à la belle saison, mais l’automne arrivé, les plantes fanent et les potées dégarnies ne sont guère attrayantes.

    Pourquoi ne pas adopter les arbustes à fleurs ou ceux qui ont un beau feuillage? Choisissez des variétés florifères à feuillage persistant, vous bénéficierez toute l’année d’un décor de verdure. Une fois la mise en pot bien effectuée, ces plantations ne demandent pas beaucoup de soins, laissez-vous tenter par l’attrait d’un balcon qui prendra les airs d’un petit jardin.

    Installez vos arbustes dans des contenants suffisamment grands et prévoyez un bon drainage, cela est essentiel.
    La nature du substrat dépend bien sûr des besoin de chaque plante, certaines comme les camélias ont besoin de terre de bruyère, d’autres comme les pittospermums se contentent d’un terreau ordinaire. Pour ne pas avoir à rentrer vos potées à l’arrivée de l’hiver, choisissez des variétés rustiques ou du moins celles qui peuvent survivre avec une protection, c’est le cas de l’abélia au joli feuillage et aux petites fleurs très odorantes.
    Il sont nombreux les arbustes qui, installés en pots vous donneront pleine satisfaction. Ils sont décoratifs par leur feuillage parfois panaché, par leurs fleurs bien sûr mais aussi par leurs baies souvent d’un rouge ou d’un orange bien vif.
    Des noms d’arbustes intéressants? En voici quelques-uns: les skimmias, les cotoneasters, les orangers du Mexique, les fusains du Japon, les bambous, les myrtes, les buis, les éléagnus, les rhododendrons, les grevilleas, les romarins, les lauriers-tin, les camélias…Il y en a tant que la liste serait trop longue à donner!

  • Attention aux ravageurs de la carotte

    Attention aux ravageurs de la carotte

    Carottes Quelle déception! Vous voilà au potager parti récolter quelques unes de vos carottes et en les sortant de terre, vous les trouvez en piteux état. les racines sont creusées de galeries qui ont un  l’aspect noirâtre.
    Ces carottes qui auraient dû être belles et appétissantes ont vilaine allure et ne font guère envie. Ce légume à trois ravageurs qui lui causent de gros dégâts.

    La mouche est le plus connu de ces indésirables, mais il y a aussi le charançon, la cicadelle et quelques autres. Les deux premiers insectes sont nuisibles par leurs larves, la cicadelle de l’aster quant à elle transmet une maladie qui entraine de grosses perturbation chez la plante atteinte.

    Mouches et charançon pondent des oeufs au pieds des plants, leurs larves pénètrent la racine et y creusent des galeries. Pour savoir lequel des deux est le fautif, il suffit de regarder où sont situés les dégâts: si le haut de la carotte est abimé, il s’agit du charançon, si c’est la partie inférieure, alors c’est la mouche qui est coupable. La cicadelle transmet à la plante la maladie de la jaunisse qui rend la racine chevelue et qui entraine le jaunissement du feuillage.
    Comment lutter? Voici quelques petits trucs qui pourront vous aider dans votre lutte sans utiliser de produits chimiques.
    La mouche est incommodée par certaines odeur et en particulier par celles des oignons, plantez-en entre les rangs de carottes et étalez des pelures d’oignons, c’est efficace. Vous pouvez aussi planter de l’armoise bisannuelle, du romarin ou de la sauge ils jouent le rôle de répulsif. Un autre petit truc consiste à arroser avec un mélange d’eau et de cendre, à vous d’essayer…

    Le charançon lui, est un insecte assez sédentaire, il ne s’éloigne pas beaucoup de son territoire aussi il vaut mieux éviter de semer des carottes dans les rangs où elles étaient infestées l’année précédente.

    La cicadelle. Sa présence est favorisée par certaines plantes sauvages qui lui servent d’abri, éliminez toutes celles qui sont proches de vos rangées de carottes et qui leur servent d’hôtes( chicorée sauvage, chardons, pissenlit, plantain..)
    Bonne lutte contre ces ravageurs!

  • Un hydrangea à panache

    Un hydrangea à panache

    Hydrangea_paniculata_2 J’ai vu de magnifiques bosquets de ces arbustes en faisant une balade dans un parc municipal, les fleurs blanches regroupées en gros épis arquaient les branches sous leur poids, ils formaient un bel ensemble.
    L’hydrangea paniculata a une longue et impressionnante floraison blanche ou rose qui verdit ou fonce au fur et à mesure que la fleur s’épanouit. Si vous l’avez planté chez vous ou si vous l’avez rencontré dans quelque jardin, vous avez sûrement été surpris par la taille des inflorescences et des feuilles, mais l’arbuste lui-même n’est pas très haut, 2 à 3 m, pas plus.

    Souvent utilisés pour la composition de haies libres, ces hydrangéas laissés en isolé ont une belle allure et comme ils ne demandent pas beaucoup de soins, vous pouvez les adopter chez vous!

    L’automne tout comme le printemps est la bonne saison pour effectuer la plantation de cet hydrangea, il aime les terres riches en humus mais arrivera à se contenter d’un sol assez ordinaire du moment qu’il ne soit pas lourd.
    Plutôt de nature gourmande, il faut lui apporter une bonne fertilisation pour qu’il soit bien vigoureux. Installez-le à mi-ombre ou au soleil et comme cet arbuste est rustique ne vous préoccupez pas de son sort en hiver.
    Faut-il le tailler?  Les sujets jeunes n’ont pas besoin d’être taillés, pour les autres on raccourci les branches, cela leur permet de rester bien fournis.

    Vous pouvez multiplier ces hydrangeas par bouturage ou par division de touffes, il y a à la base de la plante de nombreux départ de tiges porteuses de racines qui donneront autant de pieds d’hydrangeas.

  • Connaissez-vous ce bel arbuste?

    Connaissez-vous ce bel arbuste?

    Indigofera Feuilles pennées d’un beau vert, fleurs regroupées en grappes dressées tout au long des tiges, cet arbuste que vous avez peut-être dans votre jardin est un indigofera appelé communément indigotier. Vous l’avez surement déjà vu dans les jardins publics, il y est trés présent et c’est du reste dans l’un d’entre eux que j’ai photographié celui-ci.

    Originaire de l’Himalaya, l’indigofera est un arbuste au port étalé qui atteint 2 à 3 m de haut et dont la croissance est rapide, ceci est un atout, mais il attire surtout par son allure légère et par ses fleurs de couleur rose pourpré qui persistent jusqu’à septembre-octobre.

    Disons que sa rusticité est quand même moyenne puisqu’il supporte difficilement les gelées supérieures à -10 degrés, installez un paillage à son pied pour l’aider à passer l’hiver dans de bonnes conditions, et à la fin de l’hiver coupez toutes les parties aériennes qui auront gelé.
    Arbuste peu exigeant, l’indigofera demande cependant à être installé dans un sol bien drainé, sec, voire même sablonneux, à exposition ensoleillée, chaude et abritée des vents.
    Lorsque le pied devient trop touffu on procède à sa division et on replante ailleurs les nouveaux pieds obtenus, c’est un moyen efficace pour avoir des plantes de bonne grandeur.

    Si vous voulez vous lancer dans les semis, attendez le mois d’avril ce sera le moment idéal pour effectuer cette opération. un petit truc au passage, faites tremper les graines deux bonnes journées pour accélérer la germination.