Blog

  • Les drôles de gousses du baguenaudier

    Les drôles de gousses du baguenaudier

    Baguenaudier La floraison jaune du baguenaudier est jolie mais discrète, elle a lieu en mai-juin et ce n’est pas elle qui a attiré mon attention la première fois que j’ai vu cet arbuste. Par contre la fructification originale et décorative tout l’été est assez étonnante. Pendant la période estivale, le baguenaudier se couvre de gousses gonflées d’air, de couleur claire et translucides, elles sont surprenantes.

    Cet arbuste est originaire du sud de l’Europe et d’Afrique du nord, il ne craint ni la chaleur ni la sècheresse ni le gel. Robuste, il est aussi de culture facile et peut donc convenir à tous les jardins.

    La nature du sol l’indiffère, il se contente d’une terre ordinaire et supporte le calcaire. Si vous voulez tenter les semis, il vous faut récupérer les graines à l’automne et leur faire subir le petit traitement suivant: versez de l’eau très chaude sur les graines et laissez-les gonfler toute une nuit avant de les planter. Inhabituel non?

    Le baguenaudier est naturellement ramifié, il faut qu’il vive à sa guise, ne le taillez pas, il n’aime pas cela. En vieillissant les rameaux inférieurs disparaissent et un tronc se forme, l’esthétique de l’arbre change mais il reste bien attrayant.

  • La santoline ou petit cyprés

    La santoline ou petit cyprés

    Santoline Voici une plante du sud aux petites fleurs jaune vif qui s’épanouissent tout l’été, son feuillage persistant argenté est très ramifié, c’est une plante typique de la zone méditerranéenne. Vous l’avez d’ailleurs peut-être rencontrée dans le midi où elle pousse spontanément dans les terrains caillouteux. Si vous la croisez au cours d’une promenade, ou si vous avez eu la bonne idée de la planter dans votre jardin, passez la main sur les rameaux, vous allez être baigné dans l’odeur aromatique qui s’en dégage.

    Autrefois, on utilisait les feuilles de la santoline pour faire fuir les insectes et les mites, cueillez quelques rameaux et reprenez cet usage ancestral vous en serez sûrement enchanté!

    Soleil, terrain léger et perméable sont les conditions de vie qui lui conviennent le mieux, elle déteste l’humidité du sol. Si vous décidez de l’adopter, soyez chiche en arrosages! Du reste, cette plante ne vous demandera que peu de soins, il vous suffira de la tailler après la floraison estivale.
    C’est une vivace qui craint le fort gel, elle doit être rentrée avant l’hiver. Ne l’installez pas dans une pièce chauffée, elle n’apprécierait pas du tout cela, mettez-la plutôt dans un endroit frais et sec à l’abri du froid, une véranda, un garage avec fenêtre feront parfaitement l’affaire.
    La santoline est la plante idéale des jardins du littoral, elle y fleurit abondamment tout l’été et comme elle supporte très bien la sècheresse, elle est souvent installée en bordure de massifs ou dans les rocailles.

    Sa multiplication ne pose pas de problème, on peut effectuer des boutures en fin d’été ou diviser les touffes au printemps quand elles sont devenues trop denses.

  • Un magnolia à la floraison impressionnante

    Un magnolia à la floraison impressionnante

    Magnolia_grandiflora1 Si certains magnolias comme le "soulangeana" ne fleurissent qu’au printemps, d’autres comme ce magnolia grandiflora sont actuellement en pleine floraison et le spectacle est splendide.

    Originaire des Etats-Unis, cet arbre au feuillage persistant atteint 10 m de haut et se distingue aisément des autres magnolias. Les feuilles larges, coriaces, sont d’un beau vert foncé bien brillant, elles ont la particularité de rester sur l’arbre aprés leur dessèchement, on les utilise pour la confection de bouquets aux tons d’automne. Les fleurs semblables à de grosses tulipes de couleur crème exhalent une agréable odeur citronnée.

    Cet arbre mérite d’être planté en isolé pour être bien mis en valeur. Sa plantation doit se faire dans un sol bien drainé, acide, frais, et surtout non calcaire. Il préfère la mi-ombre et les situations abritées dans les régions où les hivers sont trés froids.

    En zone méditerranéenne, on a toujours des fleurs d’une grande beauté, ailleurs elles peuvent être endommagées par les gelées tardives du printemps, c’est pour c’est pour cela qu’il faut choisir à ce magnolia un emplacement où il est quelque peu protégé. Dans les régions aux hivers rudes il vaut mieux lui préférer d’autres variétés qui résistent bien au froid comme le magnolia stellata.

    Les pucerons sont nombreux à venir se régaler de la sève de cet arbre, surveillez-le car en cas d’envahissement par ses insectes, la fumagine viendra tacher ses feuilles et votre magnolia grandiflora perdra de sa superbe!

  • Grevilléa, belle plante australienne

    Grevilléa, belle plante australienne

    Grevillea1 On ne les voit pas beaucoup dans les jardins et cela tient sûrement au fait que les grévilléas ne sont pas rustiques, il n’y a que dans le midi qu’ils peuvent passer l’hiver en plein air. En dehors de cette zone, on peut les cultiver en bac et les abriter pendant les mois les plus froids, cela serait dommage de se priver d’une floraison aussi spectaculaire qu’originale, d’autant qu’elle dure plusieurs mois.

    Pour finir de vous convaincre, j’ajoute que ces plantes ont un feuillage  persistant qui est fin et attrayant.
    Alors, n’hésitez pas, installez dans un grand pot ce petit arbuste d’origine australienne, vous ne le regretterez pas.

    Il y a prés de 200 espèces connues de grevillea, elles ont des feuilles différentes et des coloris de fleurs variés. Grevillea juniperus est le plus facile à cultiver et le plus répandu, ses feuilles sont fines et ses fleurs bien rouges, grevillea robusta à un feuillage qui fait penser à celui des fougères et porte des fleurs jaune-orangé. Autre espèce bien connue, grevillea rosmarinifolia dont les feuilles ressemblent à celles du romarin, ses fleurs sont bien rouges.
    Ces plantes aiment les sols frais, le soleil, mais n’apprécient pas les arrosages à l’eau calcaire qui déclenchent chez eux une chlorose au niveau des feuilles.
    Vous pouvez faire des semis au printemps pour avoir des pieds de grevilleas, si vous faites tremper les graines avant de les planter vous obtiendrez un meilleur résultat.
    Le bouturage? Possible bien sûr mais en été et à l’étouffée car il faut chaleur et humidité pour que la tige coupée prenne racine.

  • Annuelles ou arbustives? Choisissez vos lavatères

    Annuelles ou arbustives? Choisissez vos lavatères

    Lavatere3 Allez au jardin et si vous avez la chance d’avoir des lavatères, faites-en de gros bouquets, les fleurs sont tellement nombreuses que cela ne se remarquera même pas.

    Ces plantes trés robustes produisent de juin à octobre une multitude de fleurs qui ressemblent à celles des hibiscus. Autrefois leur couleur rose était unique, ce n’est plus le cas aujourd’hui. De nouvelles variétés ont vu le jour et les lavatères présentent des tons roses trés varies, du plus clair au plus foncé et il existe des spécimens à fleurs blanches qui sont de toute beauté ( lavatère "white satin").
    Ces malvacées sont soit annuelles soit arbustives, les premières meurent avec l’arrivée de l’hiver, les autres vivent de 2 à 5 ans avant de disparaitre.

    Du soleil, un sol profond exempt d’humidité et donc bien drainé, voilà qui leur convient parfaitement.
    Les lavatères annuelles se sèment en pleine terre d’avril à la mi-juillet dans une terre bien retournée.  Pour avoir une bonne levée, il faut arroser tous les jours jusqu’à l’arrivée des plantules et puis réduire les apports d’eau pour forcer le plant à s’enraciner profondément. Eclaicissez si nécessaire en laissant une vingtaine de centimètres entre les pieds. Surtout, ne déplacez pas les lavatères, elles n’apprécient pas d’être changées de place.
    Plantez vos lavatères arbustives achetées en grands pots et bouturez-les en été pour avoir de nouveaux pieds car leur durée de vie est plutôt courte. Prélevez des rameaux non fleuris d’une dizaine de centimètres, ôtez les feuilles sauf les deux de l’extrémité et installez vos boutures dans un mélange de tourbe et de sable. Arrosez et laissez à l’ombre, cet hiver il faudra les abriter du gel et vous pourrez les replanter au printemps.

  • les vigoureuses échinacées pourpres

    les vigoureuses échinacées pourpres

    Echinace Mais regardez-les, elles sont belles n’est ce pas? Grandes, avec des tiges atteignant 1m de haut, ces vivaces bulbeuses ont des fleurs dans les tons blanc ou rose, elles se font remarquer par leurs fleurs de bonne taille.

    Les achinacées pourpres ont des allures de marguerites, mais elles ont un coeur protubérant et des pétales qui retombent ce qui leur donne un petit air craintif. Le coeur brun et vaste de la fleur est une vraie piste d’atterrissage pour les papillons qui adorent son nectar et qui sont de bons agents de pollinisation de cette plante.

    Plus connue sous le nom de rudbeckia pourpre, cette astéracée est originaire des Etats-Unis et a d’intéressantes propriétés médicinales.

    Voilà une plante facile à vivre qui avec l’age devient de plus en plus vigoureuse et qui fait preuve d’une grande rusticité, elle résiste à des températures trés basses (-35 degrés) et si la partie aérienne gèle en hiver, la racine bulbeuse se moque du gel et redémarre au printemps.

    Ces rudbeckias sont superbes en massifs où ils s’étalent sur au moins 0,90m, il faut leur laisser suffisamment de place au moment de leur installation, pour qu’ils se développent à leur aise.

    La plantation s’effectue au printemps ou en automne, il leur suffit d’un sol léger, fertile, bien drainé et d’une exposition ensoleillée, arrosez-les sans excès et ne vous tracassez pas en cas d’oubli, la plante supporte la sècheresse passagère.

    Dés fin juin les fleurs s’épanouissent et le spectacle durera jusqu’au mois d’octobre, coupez les fleurs fanées en cours de floraison mais laissez-les en automne-hiver, elles sont décoratives et comme les graines subsistent elles constituent une bonne nourriture pour les oiseaux.

    Il existe de nombreuses variétés de rudbeckias, faites votre choix!

  • Les doryphores passent à l’attaque

    Les doryphores passent à l’attaque

    Doryphore Celui que vous voyez sur la photo a été surpris alors qu’il se promenait tranquillement sur les feuilles d’un pied d’aubergine, en y regardant de plus prés on a pu constater qu’il n’était pas tout seul, une vraie ribambelle de doryphores étaient installés sur les plants!

    Ce coléoptère se voit facilement car il mesure entre 1 à 2 cm et avec sa couleur jaune et ses élytres rayées de noir il est aisément reconnaissable.
    Grand amateur de feuillles de pomme de terre, on le trouve aussi mais moins fréquemment sur les feuilles de tomates, de poivrons ou d’aubergines dont il se régale.

    Les femelles pondent leurs oeufs en amas au revers des feuilles ce qui les protège des intempéries, du soleil mais aussi des prédateurs. Les larves qui apparaissent sont rouges avec des taches noires sur l’abdomen, elles sont extrèmement voraces, peut-être même plus que les adultes.
    Capables de dévorer trés rapidement les pousses et les feuilles des plantes qu’ils affectionnent, les doryphores sont une vraie plaie au potager ou dans les aires de cultures. Les végétaux ainsi défoliés sont fragilisés, la photosynthèse ne se fait pas et forcément la récolte est compromise.

    Il faut essayer d’éradiquer ce fléau et pour commencer il faut inspecter trés régulièrement les plantes concernées et ramasser à la main tous ces coléoptères. Il existe des traitement efficaces pour se débarrasser de ces nuisibles mais malheureusement la plupart sont nocifs pour d’autres insectes utiles que nous aimons bien comme les coccinelles, alors finalement la ramassage manuel est une bonne solution, mais il n’est possible que sur de petites surfaces.

    Certaines plantes s’entraident sans le savoir, essayez donc de planter un datura stramoine à côté de vos plants dévorés par les doryphores, les larves s’empoisonneront avec cette plante qui est toxique par ingestion, pour elles comme pour nous.

  • Un brin d’exotisme avec l’hibiscus syriacus

    Un brin d’exotisme avec l’hibiscus syriacus

    Hibiscus_syriacus Vous rêvez d’avoir cet hibiscus au jardin pour donner à ce dernier un petit air exotique? Ne vous privez pas de ce plaisir car cet arbuste trés facile à vivre est trés rustique, peu exigeant et vous donnera une floraison des plus spectaculaire.

    Il nous vient d’Inde et de Chine, a été introduit en Europe au XVI ème siècle et depuis a conquis grand nombre de passionnés de plantes.
      Roses-mauves, blancs, bleus, rouges, les pétales entourent un coeur au ton plus vif d’où se dresse un pistil bien voyant. Vous avez le choix entre les variétés à fleurs simples et celles à fleurs doubles, toutes s’épanouissent de juillet à octobre.

    Cet hibiscus se plait dans tous les sols, il s’accommode également d’une terre calcaire. Vous pouvez l’installer en isolé dans une pelouse, ou dans un massif, regrouper quelques pieds pour constituer un bosquet ou une haie libre, il pousse aussi trés bien en bac à condition que celui-ci soit assez grand. Vous voyez, tout lui convient!
    Planté au soleil, il pousse rapidement et doit être taillé aprés la floraison, vous pouvez même lui faire une taille sévère il la supportera et cela lui évitera de se dégarnir de la base.

    Vous voulez faire des boutures? En fin d’été, coupez un rameau d’une dizaine de centimètres (pousse d’extrémité qui n’a pas fleuri) ôtez les feuilles sauf les deux terminales et plantez votre bout de tige dans un mélange de tourbe et de sable, arrosez et laissez votre bouture à l’abri.
    Attention, ne confondez pas cet hibiscus avec l’hibiscus rosa sinensis, un grand frileux qui passe l’été dehors mais doit être rentré au chaud avant l’arrivée du froid.

  • Un grenadier rien que pour le décor

    Un grenadier rien que pour le décor

    Grenadier Je commençais à désespérer de voir fleurir mon grenadier d’ornement et voilà que cette année il m’a offert une magnifique floraison qui m’a récompensée de ma patience.

    Le grenadier à fleurs a un joli port ramifié, il est d’une hauteur plutôt raisonnable, (entre 3 à 6 m) et son feuillage devient jaune d’or à l’automne ce qui en fait un arbre décoratif bien aprés l’été. Mais ce qui le rend particulièrement interessant, ce sont ses fleurs d’un rouge lumineux.  Les gros boutons en s’ouvrant libèrent un flot de pétales tout froissés et trés serrés les uns contre les autres comme des pompons.
    Cet arbuste qui est originaire d’Asie, s’est parfaitement acclimaté dans le midi de la France où il s’est naturalisé.

    Habitué des zones chaudes et ensoleillées, il a une rusticité relative, vous ne pourrez pas  cultiver ce grenadier en pleine terre si vous habitez une région aux hivers trop rigoureux, si c’est le cas, installez-le dans un grand bac et rentrez-le en serre ou véranda dés que le froid sévira.
    La croissance de cet arbuste est rapide, il a besoin d’un sol riche et trés bien drainé mais se passe d’engrais. Au jardin, il fera de l’effet planté en isolé mais peut être inclus dans un massif ou servir de haie.
    Une taille de formation à la plantation est suffisante, aprés laissez-le vivre sa vie et contentez- vous de tailler les branches abimées ou mortes.
    Il existe des variétés naines elles conviennent fort bien pour une culture en pot à installer sur un balcon, mais attention à l’exposition, s’il résiste bien à la sécheresse, le grenadier a besoin de soleil et préfère ne pas être en plein vent.

  • Tuteurez vos delphiniums

    Tuteurez vos delphiniums

    Delphinium_violet Les delphiniums sont tellement grands pour certains que leur taille dépasse les 1,5m. imposants avec leurs lhautes hampes florales, on les apprécie beaucoup pour la classe qu’ils apportent aux massifs.
    Ce sont des vivaces ou des annuelles, on les connait mieux sous leur appellation de pied d’alouette ou de dauphinelle, ce dernier nom est donné à l’espèce sauvage qui pousse dans les prés.
    Les variétés les plus petites n’ont pas besoin d’être tuteurées mais les autres, ceux qu’on nomme" géants" doivent avoir un support, c’est impératif.

    Au moment de la plantation prévoyez d’installer des rameaux ébranchés au fond du trou, j’en profite pour vous rappeler qu’il vaut mieux mettre des graviers au fond du trou pour avoir un bon drainage  car les delphiniums détestent avoir les racines baignant dans l’humidité. Pour en revenir à notre tuteur, évitez d’installer des tuteurs bien droits style tuteurs en plastique cela donnerait à votre delphinium une allure trop rigide. Il existe des cercles avec pied qui permettent de maintenir harmonieusement les tiges, sinon faites jouer votre sens artistique.
    De juin à septembre-octobre ces plantes vont vous offrir de belles fleurs, vous pouvez en faire des bouquets qui dureront longtemps en vase.
    N’oubliez pas d’arrosez régulièrement en apportant de l’engrais, pensez à ôter les fleurs fanées et rabattez la plante au niveau du sol quand l’automne sera là.