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  • Pélargoniums en péril

    Pélargoniums en péril

    Pelargonium_3 Ils étaient beaux, vigoureux, en pleine forme et bien fleuris et voilà que mes pélargoniums ont triste mine. Feuillage jauni, boutons floraux qui sèchent et tombent, tout cela n’est pas bon signe.
    Inspection faite, je constate que les tiges sont nécrosées et percées de trous qui se trouvent à l’aisselle des feuilles, visiblement mes plantes ont été la cible d’attaques de ravageurs virulents.

    Reste à identifier le coupable et cela n’a pas été difficile car le responsable de ces dégats fait beaucoup parler de lui depuis quelques temps: il s’agit du brun du pélargonium, un papillon nommé "cacyreus marshall", trés présent dans le sud de la france depuis quelques années.

    La chenille de ce lépidoptère est un vrai fléau pour les géraniums. Le papillon pond ses oeufs sur les boutons de fleurs et la chenille à peine née s’empresse d’en dévorer l’intérieur, elle n’en reste pas là, descend dans la tige où elle fait un trou bien visible à l’oeil nu et mange les tissus internes. Epuisé, la plupart de ses  tiges ayant l’intérieur dévoré, le pélargonium est trés mal en point, ses feuilles tombent et il ne fleurit plus.

    Que faire? Cette chenille est difficile à éradiquer, il faut traiter plusieurs fois par semaine avec un insecticide de contact mais le résultat n’est pas toujours concluant.

    J’ai coupé toutes les parties abimées des miens, je n’ai laissé que les tiges vraiment saines avant de passer mon insecticide, avec un peu de chance ils devraient repartir.

  • Des lychnis tout pimpants

    Des lychnis tout pimpants

    Coquelourde_1 Coquelourde, voilà un nom qui sonne bien et c’est celui qu’on a donné à cette variété de plantes  que sont les lychnis coronaria.

    Ils ont une couleur fuchsia qui capte le regard. Les fleurs sont portées par de longues tiges qui se dressent au dessus d’un feuillage gris bleuté à la texture duveteuse.
    Dans les régions où le gel n’est pas trop fort, ce feuillage est semi-persistant, ailleurs il disparait mais la plante redémarre au printemps. D’une hauteur moyenne, entre 40 et 50 cm, la coquelourde est souvent utilisée en bordure, mais elle est aussi adaptée aux massifs, aux rocailles, aux pots et jardinières.

    Il y a quelques années, j’avais récupéré des graines que j’avais semées en place au printemps et depuis, sans que j’ai besoin de m’en occuper j’ai toujours des coquelourdes au jardin. Certes elles ont joué les voyageuses et se sont ressemées ailleurs mais qu’importe, elles sont là et leur couleur m’enchante.
    Ces lychnis aiment les terres trés légères, sableuses voire même caillouteuses, pas étonnant que je retrouve des plants dans les allées!
    Ils se plaisent au soleil et ne demande que peu d’arrosage, du reste, si vous en avez mis en pot veillez à ne pas être trop généreux en eau car vous risquez de faire pourrir les racines.
    A l’automne, quand les tiges sont sèches et que les coques se sont vidées de leurs graines, je les taille, c’est le seul entretien que me demandent mes coquelourdes, vous voyez, elles ne me donnent pas beaucoup de travail.

  • Le triomphe des begonias « Bonfire »

    Le triomphe des begonias « Bonfire »

    Begonia_bonfire_2 Franchement, on ne voit qu’eux tellement leur coloris est flamboyant et leur floraison importante. Comment résister à leur attrait? Impossible! j’ai donc adopté ce bégonia "Bonfire"et je m’en félicite car il est tellement facile à vivre et me donne tellement de satisfactions que je vous le recommande vivement.

    Ce bégonia est arrivé tout recemment sur le marché, il a été découvert en bolivie en 1990 et dés sa commercialisation a connu un franc succès bien mérité.

    Comment vous le décrire? Il a un port arrondi, des feuilles dentelées bordées de rouge, de magnifiques fleurs effilées orange vif qui recouvrent le feuillage par leur multitude, c’est un bégonia qui ne passe pas inaperçu!

    La floraison est importante et dure longtemps, elle débute au printemps et s’achève fin octobre. Ce begonia peut être installé en massif, en pot, en suspensions, il est aussi bien au jardin que sur un balcon et sa robustesse va vous surprendre.

    Peu sensible aux maladies, il supporte sans problème les aléas climatiques, pluie, sécheresse estivales ne le contrarient pas, ce qui est exceptionnel pour une variété de bégonia. Seul bémol, la plante n’est pas rustique et vous devrez la rentrer en hiver, mais c’est un bien petit inconvénient.

    Sa croissance étant trés rapide, vous aurez rapidement des touffes spectaculaires formant de belles potées.

    Installez-le au soleil, il ne le craint pas mais il supporte aussi une ombre légère. Un terreau ordinaire lui convient, il appréciera les arrosages mais ne boudera pas si vous l’oubliez un peu, décidement, ce bégonia "Bonfire" c’est que du bonheur!

  • Une plante toute en légèreté: l’astilbe

    Une plante toute en légèreté: l’astilbe

    Alstilbe Vaporeuses, légères, colorées, les fleurs des astilbes attirent le regard lorsqu’elles sont présentes dans les jardins. Ce  sont des fleurs originales. Chez elles, pas de pétales entourant un coeur mais une inflorescence en forme d’épi plumeux qui se dresse ou retombe selon les variétés. Imaginez un groupe d’astilbes frissonnant sous le vent, quel beau spectacle!

    Ce sont des saxifragacées, elles ne demandent que peu d’entretien, donnent toujours satisfaction au jardinier qui les adopte et apportent au jardin une note aérienne. Associez-les à des plantes au feuillage attractif comme les hostas, vous aurez un beau massif.

    Plantes d’ombre ou de mi-ombre, les astilbes aiment les sols non calcaires, humides et riches en humus, ne négligez surtout pas les arrosages, elles s’en ressentiraient.

    A l’arrivée du printemps, il faut tailler les tiges sèches et tous les 4 à 5 ans il est bon de diviser les souches qui deviennent trop importantes, replantez les pieds ainsi obtenus dans une terre que vous aurez au préalable travaillé.

    Trés rustiques, ces plantes passent l’hiver sans protection et les épis sont même trés décoratif à cette saison quand le givre les recouvre. Mais la mauvaise saison est encore loin ce n’est pas le moment d’y penser, songeons plutôt à profiter de ces coloris si variés que nous offrent les astilbes.

    Coloris mauve (astilbe "Pumila"), épis retombants rose foncé (Astilbe "Ostrich Plume"), ton blanc ("Arendsii diamant"), ou rouge vif ("astilbe Bella"), le choix est vaste. Une nouvelle variété a vu le jour, elle a une couleur jaune anisé ce qui lui a valu d’être primée.

  • Que planter au milieu d’un massif?

    Que planter au milieu d’un massif?

    Massif On parle souvent des bordures de massif ou bien des fleurs de premier plan mais on oublie que pour que le décor ait de l’allure il faut que le massif prenne de la hauteur et c’est là qu’interviennent toutes ces grandes plantes que l’on installe au centre afin qu’elles donnent du relief à l’ensemble et le structure.
    Choisissez-les en fonction de leur taille bien sûr (elles doivent faire au moins 60 à 70 cm) mais tenez compte aussi de leur aspect (léger ou non), et essayez d’associer les couleurs de façon harmonieuse.
    Les plantes installées ainsi peuvent être tout simplement des espèces à feuillage décoratif comme la cordyline , le lin de Nouvelle-Zélande ou l’alocasia, cela fera ressortir la floraison des autres plantes .

    Le massif sera bien équilibré si en son centre vous installez des plantes qui vont se dresser pour dominer les autres, le choix est vraiment vaste, voici quelques noms qui pourront vous guider dans votre choix si vous n’avez pas encore terminé vos plantations, mais maintenant il vous faudra choisir des plantes vendues en godets car l’été est déjà là et n’oubliez surtout pas de les arroser copieusement.
    Si vous aimez les plantes colorées et à grandes fleurs, choisisez des lupins, des digitales, des delphiniums, des penstemons ou des cannas.
    Parmi les plantes à sélectionner pour leur légéreté vous pouvez opter pour les cosmos, les cléomes, les lavatères, les gauras…
    Floraison généreuse, feuillages panachés, colorés ou décoratifs par leur forme, le massif que vous aurez crée vous donnera satisfaction si vous avez plaisir à le contempler et s’il attire le regard, c’est là l’essentiel!

  • De l’utilité des lupins

    De l’utilité des lupins

    Lupin_bleu Plante connue depuis l’antiquité pour ses qualités nutritionnelles, le lupin est une légumineuse dont les graines enserrées dans des gousses semblables à celles des pois, sont riches en proteines. Certaines variétés demandent un traitement  avant d’être consommées pour éviter tout effet toxique, cela explique en partie sa culture trés réduite en agro-alimentaire.

    Dans les jardins les lupins sont des sujets de choix qui forment de superbes décors. Laissez-les en isolé dans une pelouse ou faites-en un beau massif, vous ne serez pas déçu car ces plantes qui peuvent pour certaines atteindre 1,5 m ont des hampes florales de toute beauté et un feuillage palmé trés original.

    Les lupins sont en fleurs actuellement, ils le resteront jusqu’à la fin juillet pour certains et si vous coupez bien les hampes fanées, vous aurez le plaisir d’avoir une deuxième floraison à l’automne.

    Ce qu’ils aiment? Le soleil, un sol ordinaire mais sans calcaire et quelques arrosages. Pas compliqués à cultiver les lupins!

    Les semis se font d’avril à juin en place car la plante n’apprécie pas le repiquage, les lupins se ressèment naturellement et vous risquez d’en retrouver un peu partout dans le jardin si vous les laissez monter en graines. Ils ont tendance à devenir envahissants, essayez de les maitriser.

    Selon les variétés, ce sont des plantes annuelles ou vivaces, dans ce dernier cas elles sont trés rustiques, reviennent chaque année mais au bout de 4 à 5 ans la touffe est épuisée et finit par mourir, soyez prévoyant et divisez-la avant qu’elle meure pour avoir des plants de bonne taille.

    Les lupins constituent un parfait engrais vert, leurs racines hébergent des bactéries qui fixent l’azote et enrichissent le sol, de plus elles retiennent les polluants et les pesticides, ce sont des plantes qu’il faudrait davantage cultiver.  Avis aux amateurs…

  • Quelques grimpantes fleuries au jardin

    Quelques grimpantes fleuries au jardin

    Bignone Indispensables grimpantes! Que seraient nos balcons et nos jardins si nous ne les avions pas pour nous isoler, pour cacher un grillage ou un mur inesthétique ou tout simplement pour réaliser un beau décor avec une tonnelle ou une pergola.

    Certaines sont vivaces, d’autres sont des annuelles qui se ressèment volontiers chaque année, en tous cas, elles sont là, fidèles au poste pour agrémenter notre environnement. Ces grimpantes sont trés florifères et pour la plupart, sont faciles à cultiver, ne vous privez pas de leur beauté, vous trouverez sûrement un endroit où les installer.

    Parmi ces plantes, vous pourrez trouver des espèces trés connues et cultivées en toutes régions, mais également des grimpantes plus sophistiquées, plus exotiques mais aussi plus fragiles, celles-là sont à cultiver en pot et à rentrer en hiver.
    Parlons d’abord de celles que nous connaissons bien et que beaucoup d’entre-nous ont planté chez eux, les capucines par exemple, elles poussent trés rapidement et sont en fleurs de mai-juin jusqu’aux gelées. Les pois de senteur sont aussi de grands classiques des jardins ainsi que les ipomées, championnes de croissance et qui se ressèment généreusement d’une année sur l’autre. Les clématites sont tellement belles qu’elles forment un ensemble parfait, n’oubliez pas que si leur tête a besoin de soleil, leur pied doit rester à l’ombre. Ne pas oublier les rosiers bien sûr, ni les bignones, ni les glycines, ni les clématites, et tant d’autres…

    Plus fragiles certaines grimpantes ne peuvent être laissées dehors en hiver que dans le sud. Les bougainvilliers qui nous attirent tant fleurissent sans compter jusqu’aux gelées, les passiflores sont spectaculaires mais seule la caerula résiste un peu au froid, les autres doivent passer l’hiver à l’abri, les mandévillas grimpent sans se faire prier et ouvrent leurs grosses cloches colorées, le jasmin nous enchante par sa belle floraison et par son parfum.Quel choix! A vous de décider quelles fleurs vous aimez mais pensez à la possibilité ou non d’hivernage sinon il vous faudra remplacer chaque printemps les plantes mortes de froid.

  • Cueillons les fleurs du tilleul

    Cueillons les fleurs du tilleul

    Tilleul1 Depuis quelques semaines, certaines places et avenues embaument à la moindre brise qui fait frémir les branches des tilleuls chargées de fleurs. Quel parfum agréable et quelle belle allure a cet arbre qui est connu depuis l’antiquité pour toutes ses vertus.

    Ses fleurs sont d’un jaune pâle lumineux, elles forment des grappes pendantes qui oscillent sous le feuillage, ce sont elles que l’on récolte pour faire les  tisanes aux effets calmants et relaxants. Ses feuilles captent la lumière au moindre mouvement, selon la variété du tilleul elles sont grandes ou petites, les tilleuls à grandes feuilles sont plus haut que les autres, ils dépassent les 30 m.

    C’est un arbre solide au tronc droit qui développe des racines traçantes, plantez-le chez vous seulement si vous avez suffisamment de place car il pousse vite et est imposant. Capable de vivre plusieurs siècles, le tilleul s’adapte à tous les types de sols, il supporte même le calcaire.
    Son exposition? Le soleil ou la mi-ombre, il n’est pas difficile. En hiver il supporte de trés basses températures et peut donc être cultivé pratiquement en toutes régions.
    Cet arbre s’accomode des tailles qui lui sont faites, n’hésitez pas à manier sécateur ou ébrancheur.
    Les pucerons sont trés friands de leur sève, le miellat rend les feuilles collantes et la fumagine les noircit, passez le feuillage au jet d’eau pour le nettoyer. Certains papillons sphinx aiment aussi beaucoup cet arbre, ils pondent leurs oeufs au revers des feuilles que les chenilles dévoreront. Surveillez votre tilleul!

  • Drôles de fleurs pour le cotinus!

    Drôles de fleurs pour le cotinus!

    Cotinus2 Quand il fleurit il se couvre de grosses inflorescences légères et chevelues ce qui lui a valu son surnom d’arbre à perruque. La floraison de cet arbuste qui peut atteidre les 5 m, est originale et la gamme des coloris va du rose pâle presque blanc au rouge. Le feuillage lui aussi est décoratif, les feuilles arrondies sont jaunes, orangées puis rouges à l’automne.

    Isolé ou utilisé en haie cet arbuste est attrayant et apporte une touche originale au jardin, il demande peu d’entretien et s’adapte à tous les jardins.

    Vous le planterez au printemps ou à l’automne dans une terre ordinaire et bien drainée, et vous lui choisirez un emplacement ensoleillé, il y sera bien mais comme il est de bonne composition il acceptera la mi-ombre.

    Le cotinus est une vivace rustique, ce n’est pas la peine de le protéger en hiver. Au mois de juin vous avez peut-être fait quelques boutures, si non, vous pourrez le multiplier à l’automne en séparant les rejets qui poussent auprés du pied mère.

    Ces arbustes sont beaux lorsqu’ils ont un port buissonnant bien compact, pour leur garder une ramure bien fournie, pratiquez une taille sévère en hiver en évitant bien sûr de le faire en période de gel.

    Parmi les variétés interessantes vous trouverez le cotinus coggygria "Young Lady" qui fleurit plus tôt que les autres, le cotinus "coggygria flame" au feuillage bien rouge en automne, le cotinus "Rubrifolius" à la floraison rouge foncé, ou le cotinus coggygria "Royal purple" au feuillage pourpre.

    Mise en garde: cette plante est toxique

  • Maladie du rosier: le marsonia

    Maladie du rosier: le marsonia

    Marsonia Vos rosiers sont ne sont pas trés beaux cette année et vous vous désolez de les voir un peu dénudés avec sur les feuilles restantes de vilaines taches brunes? C’est un symptôme qui est fréquent et qui ne trompe pas mais il donne au rosier un air chétif et maladif que nous n’aimons pas voir. En ce moment les rosiers sont en fleurs et si la maladie les frappe, la floraison est fortement compromise.
    N’attendez pas pour agir, il vaut mieux même le faire préventivement chaque année dés l’arrivée des beaux jours plutôt que d’attendre que la plante souffre.

    L’apparition de taches brunes et rondes sur les feuilles est dûe à un champignon: le marsonia.
    Une attaque importante de cette maladie entraine le jaunissement puis la chute des feuilles et votre rosier risque de se retrouver bien dégarni! Il va ensuite devoir reconstituer son feuillage et va y concentrer toute son énergie, pendant ce temps, il ne fera pas de boutons floraux. Dommage, un rosier défeuillé et sans fleurs en été, c’est bien triste.
    Ce champignon apparait par temps doux et humide, il arrive en général au printemps et fatigue la plante si on n’intervient pas.
    Coupez les branches les plus atteintes, celles qui commencent à sécher, brûlez-les pour éviter toute propagation du champignon. Traitez sans attendre avec un fongicide, il existe des produits bio trés efficaces qui ne sont pas nocifs pour l’environnement.

    A titre préventif utilisez de la bouillie bordelaise et ramasséz les feuilles tombées en automne car le champignon s’y développe.