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  • L’oranger des osages, arbre ornemental

    L’oranger des osages, arbre ornemental

    Orange_osage Connaissez-vous ce fruit ? La première fois que je l’ai vu je l’ai trouvé bien étrange. Il a la grosseur d’un pamplemousse et est recouvert d’une peau granuleuse d’un ton vert vif. Ce fruit peu connu est issu d’un bel arbre dont le nom scientifique est "maclura pomifera" mais on l’appelle communément "orangers des osages".

    Originaire du centre des Etats-Unis, cet arbre doit son nom à une tribu amérindienne du comté d’Osage, qui utilisait l’écorce de cet arbre pour en extraire un colorant jaune-orange utilisé pour les teintures.

    Les orangers des osages ont chez nous une hauteur de 10 à12 m, ils ont une jolie silhouette et en automne leur feuillage prend une magnifique teinte jaune sur laquelle se détache la couleur verte de ses fruits. Ceux-ci succèdent à une floraison verdâtre qui a lieu en juin-juillet et arrivent à maturité à la fin de l’automne, ils prennent alors une couleur jaune pâle. N’espérez pas vous régaler avec, ils n’ont aucune valeur gustative, ils sont juste très décoratifs.

    La croissance de cet arbre est très rapide, il se contente de toutes les natures de sol mais aime le soleil. On peut le voir planté en alignement dans certaines avenues et pas seulement dans le sud puisqu’il est planté aussi au nord de la Loire (en situation ensoleillée et en sol bien drainé).
    Plantez-le au printemps ou à l’automne. Vous pouvez tenter le semis, et si vous connaissez quelqu’un qui en possède un, essayez de bouturer les rejets, ils reprennent sans problème.

    Le bois de l’oranger d’osage est un bois dur utilisé pour fabriquer des arcs, des barrières…Les branches ont de grandes épines, on peut avec ces arbres, constituer de bonnes haies défensives.
    Attention au latex qui s’écoule de ses blessures, il peut provoquer des dermites.

  • Le pin aquatique, utile et décoratif.

    Le pin aquatique, utile et décoratif.

    Pin_aquatique_2   Pas de bassin sans végétation ! Un bassin est un lieu vivant mais fragile où faune et flore se côtoient, il faut donc quelque soit sa taille y installer des plantes aquatiques. Elles rendent le bassin plus attrayant, et jouent un rôle considérable puisqu’elles oxygènent l’eau.

    Le pin aquatique dont le nom scientifique est "hippuris vulgaris" est intéressant, il a une allure originale qui lui a valu son nom car il ressemble à un pin miniature, il est très résistant, vit très longtemps et s’accommode de tout.

    Surtout, c’est une excellente plante oxygénatrice.

    L’hippuris vulgaris est une plante rhizomateuse traçante, de ses racines immergées partent de nouveaux pieds qui forment une mini forêt. Si vous l’installez dans un bassin peu profond, il va se dresser hors de l’eau et arrivera à avoir une petite floraison insignifiante, sinon la plante reste complètement  immergée.

    Plantation en pot ou directement dans l’eau ? C’est selon ce que vous préférez, mais la deuxième solution convient mieux aux bassins déjà installés et qui donc, ont un fond de terre et de vase. Un bon conseil si vous n’optez pas pour les pots contentez-vous de lester la plante avec un caillou, elle se débrouillera toute seule.
    Il lui faut du soleil, mais le pin aquatique résiste parfaitement aux hivers rudes même s’il n’est pas totalement immergé.

    Essayez de contrôler son envie d’expansion, grâce à ses racines traçantes cette plante devient vite envahissante.

  • Le dahlia « impérialis », un géant au jardin

    Le dahlia « impérialis », un géant au jardin

    Dahlia_imprialis_4 Comme tous les dahlias il fait partie de la famille des astéracées et posséde un tubercule, mais voilà, à part cela le dahlia impérialis se distingue bien des autres membres de sa famille !

    Jugez-en par vous même, il pousse de 4 à 5 m en une saison et fleurit en novembre quand ces congénères sont au repos depuis déjà deux bons mois. C’est une plante spectaculaire par ses dimensions, par sa belle floraison dans les tons rose ou blanc mais aussi par la taille de ses tiges qui ressemblent à des cannes de bambous. C’est pour cela qu’on l’appelle souvent "dahlia bambou" ou "dahlia arborescent".

    Cette vivace doit être cultivée en zone de climat doux, les fleurs apparaissent tard dans l’automne et le froid compromet la floraison, les premières gelées sont fatales aux tiges qui meurent, mais la souche si elle est protégée repart au printemps suivant.

    Installez votre dahlia géant dans une terre riche et bien drainée , placez-le au soleil ou à mi-ombre, le mieux est de le planter dans un endroit abrité du vent car avec leur haute taille les tiges risquent de casser.
    Apportez-lui des arrosages copieux et engraissez-le régulièrement.
    On multiplie facilement cette plante en replantant au printemps des morceaux de tubercule, mais soyez un peu patient, la première année il va s’installer et il ne fleurira que l’année suivante. C’est le cas du tronçon qu’une amie m’a donné et qui a été planté au printemps.
    En attendant de pouvoir photographier le mien, j’illustre cette note avec une photo que  François Graux m’a gentiment fait parvenir et je l’en remercie.

  • Le roi du potager en novembre : le poireau

    Le roi du potager en novembre : le poireau

    4568587487 Originaire d’Asie centrale, le poireau appartient à la famille des alliacées, et porte le nom un nom savant : "allium porrum".

    Les nuits fraîches arrivent, et rien de tel qu’une soupe au poireau pour attaquer l’arrivée du froid de bon coeur. Symbole de l’autome avec le potiron, dont nous avons déjà parlé, le poireau se récolte dès maintenant, même si, résistant au gel, il peut trôner dans votre hiver toute la saison fraîches.

    On sème le poireau fin février, puis en mai, on repique les plants en rang distant de 25-30 cm, avec une douzaine de centimètres d’écart entre chaque pied.

    Avant le repiquage, n’oubliez pas de laisser sécher les plants, pendant 1 à 3 jours, afin que les plants durcissent.

    Arrosez quand cela est nécessaire et buttez légèrement vos pieds au fur et à mesure de la croissance.

    "Marriez" des oeillets d’Inde à vos rangées de poireaux, leur odeur tiendra éloignés les insectes.

    Voici quelques bonnes recettes.

    La famille des alliacées, quel bouquet de… saveurs !

    Le roi du potager en novembre : le poireau

    L’échalotte, la reine de nos sauces

    L’endive se fête dans le Pas-de-Calais !

  • Bassin d’agrément, entretien d’automne.

    Bassin d’agrément, entretien d’automne.

    Bassin_dagrment1 Allez, si vous ne l’avez pas encore fait il est plus que temps de penser à vous occuper du bassin d’agrément!
    Avoir une pièce d’eau au jardin est un plaisir sans cesse renouvelé, la flore aquatique est belle et la faune qui y vit est intéressante. Poissons, grenouilles, libellules sont attrayants à regarder à la belle saison et ce que j’aime surtout c’est voir les oiseaux s’y baigner en été et s’y désaltérer toute l’année.

    Mais pour bien profiter de son bassin et qu’il passe l’hiver sans problème, il faut un minimum d’entretien.

    Les feuilles des arbres qui volent partout et tombent dans le bassin sont nocives pour les poissons car elles dégagent en pourrissant des gaz qui réduisent le taux d’oxygène. Il faut donc en priorité éviter qu’elles s’accumulent au fond de l’eau, pour cela, soit on les enlève régulièrement jusqu’à ce qu’elles soient toutes tombées des arbres, soit on tend un filet à mailles sérrées à la surface de l’eau  au début de l’automne (on le fait tenir sur le pourtour avec des pierres) et de temps en temps on récupère les feuilles.
    Les plantes aquatiques comme les nénuphars sont fanées et leurs feuilles devenues brunes doivent être enlevées, du reste,  les tiges sont tellement ramollies que ce travail est facile à faire.
    Soyez prévoyant, pensez au gel. Lorsque la glace est épaisse elle emprisonne les gaz toxiques qui peuvent étre fatals aux poissons, de plus elle exerce une pression et si votre bassin a des parois rigides il y a risque de fissures.
    Que faire?  Mettez sur l’eau une bûche, un ballon ou tout simplement une grosse bouteille d’eau à moitié remplie, elle fera très bien l’affaire mais je vous accorde que question esthétique ce n’est pas la meilleure solution!

  • La famille des alliacées, quel bouquet de… saveurs !

    46623652541Le genre Allium contient de très nombreuses espèces, mais elles ne sont pas toutes cultivées. La plus connue d’entr’elles est sans doute l’aïl, qui porte le nom latin d’allium sativum.

    Mais d’autres petites merveilles qui vous transforment un plat en un clin d’oeil appartiennent à cette famille des allium : l’échalotte, la ciboulette ou encore le poireau dont nous venons de parler. Une famille bien savoureuse en somme que cette famille des alliacées ! Et dont les bienfaits pour la santé, anti-bactériennes par exemple, ne sont plus à démontrer.

    L’ail tout comme l’orégan, seraient des concurrents sérieux des antibiotiques, en plus d’avoir des propriétés anti-oxydantes. Mais le jour de la Saint-Valentin, par contre, pensez à un autre assaisonnement… 🙂

    Leur couleurs sont aussi remarquables : blanches immaculées, elles peuvent être pourpres ou violacées, en passant par le rose. Leurs fleurs sont très belles aussi, comme le prouve cette photo, et leur entretien est assez facile.

    Mais c’est la bulbe qui est convoitée dans cette espèce, même si les fleurs sont souvent spectaculaires, formant une sorte d’ombrelle à l’extrémité d’une hampe nue, comme le montre cette photo d’un allium roseum.

    La famille des alliacées, quel bouquet de… saveurs !

    Le roi du potager en novembre : le poireau

    L’échalotte, la reine de nos sauces

  • L’abutilon mégapotamicum, lanterne chinoise

    L’abutilon mégapotamicum, lanterne chinoise

    Abutilon_megapotamicum Rampant, retombant, grimpant? C’est comme vous voulez! L’abutilon mégapotamicum se prête à toutes ces situations car il est souple et s’adapte facilement.
    Membre de la vaste famille des malvacées, il est originaire des zones tropicales et subtropicales d’Amérique du sud.  Son surnom "d’abutilon du Grand Fleuve" ferait référence au Rio Grande.

    C’est une plante à la floraison originale et très abondante, elle a toutes mes faveurs.

    Cet abutilon a un port arbustif et si vous décidez de le traiter en grimpant, il faut le palisser car ses longues tiges flexibles ont tendance à retomber lui donnant un aspect pleureur.
    Son feuillage  persistant ou semi-persistant est composé de feuilles pointues et dentelées, à l’aisselle de celles-ci partent les fleurs soutenues par de longs pédoncules.
    Calice rouge,  pétales jaunes au centre desquels pendent de belles étamines, voilà une fleur qui sort du commun par son aspect juponné.
    Si vous désirez en installer un chez vous, prévoyez un pot suffisamment grand rempli d’un mélange de terreau, de tourbe et de sable. La plante résiste un peu au gel s’il n’est pas trop fort et si le pied est protégé, mais mieux vaut la rentrer dans une pièce fraîche où elle continuera à fleurir!
    L’abutilon mégapotamicum a besoin de lumière, laissé à mi-ombre ou dans un lieu un peu ensoleillé à l’abri du vent  il n’en est que plus beau.
    Taillez-le en fin d’hiver ou au début du printemps pour avoir des repousses solides en rabattant d’un bon tiers, surveillez-le toute l’année car les aleurodes et les cochenilles aiment bien le coloniser.
    Vous allez voir, cet arbuste ne vous donnera que des satisfactions!

  • Potiron : les grands classiques, la tarte au « pumkin » (2/2)

    Potiron : les grands classiques, la tarte au « pumkin » (2/2)

    5465454646Voici une recette fort simple de la tarte au potiron. Mais d’abord un peu d’histoire.

    "The tradition of pumpkin pie may date back to the first Thankgiving feast in 1621 (or some say the second Thanksgiving feast). In either case, most likely milk, honey, and spices were poured inside the pumpkin itself. The first pies probably came out more like pudding than like the custard fillings that we use today." La tradition de la tarte au potiron servie à l’occasion de la fête de Thanksgiving, remonte aux toutes premières célébrations, dès 1621. Les premières versions de ce plat ressemblaient davantage au flan, que l’on servait dans la citrouille elle-même, qu’à la tarte classique telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    La tarte au potiron

    350 g de chair de potiron, coupée en cubes, 50 g de sucre, 50 g de beurre, 100 ml de crème épaisse ou de yaourt ou de fromage blanc, 2 oeufs, cannelle et bien sûr 200 g de pâte brisée.

    Cuire la chair de potiron dans une casserole, jusqu’à ce qu’elle ramollisse. Quand sa consistance atteint celle d’une purée compacte, retirer la casserole du feu. Ajouter à la purée le sucre, le beurre, la crème et les oeufs battus, ainsi que l’assaisonnement.

    Etaler la pâte, verser le mélange, et enfourner pour une bonne demi-heure. Le four doit être préchauffé, à 190 degrés.

    Bon appétit !

    Potiron : les grands classiques, la soupe à la courge (1/2)

    Potiron : les grands classiques, la tarte au "pumpin" (2/2)

  • Potiron : les grands classiques, la soupe à la courge (1/2)

    Potiron : les grands classiques, la soupe à la courge (1/2)

    46464654646Les rois de France raffolaient des potirons et des courges. Ils en avaient fait planter des champs entiers, et on dit qu’ils avaient jusqu’à 50 sortes différentes dans leurs jardins et dans les fermes qui y attenaient.

    Ce dernier week-end d’octobre pour cause de Halloween est le moment idéal de (re)découvrir ce légume savoureux. En effet, de nombreux commerces vous en proposent de toutes sortes.

    Deux plats sont essentiellement cuisinés dans les pays anglo-saxons : la tarte au potiron, alias the pumpkin pie et la succulente soupe à la courge.

    Ne cherchez plus de livres de cuisine ni de mets très compliqués, voici les recettes les plus simples et les plus répandues. Je choisis aujourd’hui la soupe à la courge, car ce plat vous permet d’épater vos enfants en servant le plat, fumant dans la courge elle-même. Quel régal et quel spectacle !

    La soupe à la courge (ma préférée est la plus simple, mais vous avez des dizaines de recttes ici) :

    1 courge de  2 kg environ, 3/4 de litre de bouillon de légumes ou de volaille, de la crème épaisse ou du fromage blanc si vous êtes au régime ;-), sel, poivre, noix de muscade, et si possible un petit bouquet de cerfeuil

    Après avoir coupé le chapeau de la belle citrouille, vider-la de sa chair. Enlever la partie blanchâtre remplie de pépins. Faites cuire dans l’eau ou à la vapeur les morceaux de potiron, 15 à 20 minutes en fonction de leur taille. Mixez le bouillon, ajoutez l’assaisonnement.

    Photo : Food-Mag

    Potiron : les grands classiques, la soupe à la courge (1/2)

    Potiron : les grands classiques, la tarte au "pumpin" (2/2)

  • Tout en délicatesse, les Cléomes.

    Tout en délicatesse, les Cléomes.

    Cleome_1 De haute stature, avec d’imposantes fleurs originales aux couleurs blanches ou roses dans des tons plus ou moins foncés, les cléomes nous étonnent par leur silhouette légère et élégante.

    Elles nous viennent d’Amérique centrale et ont le surnom peu commun de" plante araignée" sûrement à cause de leurs étamines si longues qu’elles ressemblent à de longues pattes frêles.

    Ce sont des annuelles très résistantes, il faut les semer en avril dans des caissettes que l’on met dans un coin bien abrité du jardin, sous un chassis de préférence. La levée est un peu longue et demande au moins 3 semaines.
    Fin mai, début juin il sera temps de les planter dans les massifs ou dans des pots assez grands car la plante a une bonne croissance (ils atteignent 1m à 1m20)

    En pleine terre, préférez l’installer en groupe, en fond de massif pour avoir un effet de couleur et mariez-la avec les tabacs, les rosiers ou les cosmos.
    Quelques apports réguliers d’engrais, des arrosages plutôt copieux et vos cléomes vont faire votre fierté par leur floraison qui va s’étaler de juin à la fin de l’automne.

    Voici quelques variétés intéressantes:
    "Helen Campbell ": ses fleurs sont d’un blanc très pur
    "Rose queen" qui a une couleur rose foncé
    "Purple queen" au ton  pourpre, la couleur la plus foncée chez les cléomes, c’est aussi le plus grand, il arrive à faire 1m50, ce qui donne une belle plante imposante.