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  • Boisrichieux : un jardin médiéval, conservatoire végétal

    Boisrichieux : un jardin médiéval, conservatoire végétal

    454656556554Voici un jardin et une ferme médiévaux sublimes que je vous invite à visiter : Bois Richieux. La beauté des lieux ne doit pas faire oublier son utilité : c’est aussi un conservatoire végétal. En effet, il nous arrive droit d’un… autre temps !

    "La ferme Médiévale de Bois Richeux est l’une des plus vieilles fermes de France établie, à l’époque celte, au centre de la forêt des Carnutes. En 1178, devenue Villa Franche du chapître de la Cathédrale de Chartres, elle accueille les premiers paysans libres.

    Pendant tout le Moyen-Âge, c’est une importante ferme forte avec son manoir, sa chapelle, sa grange dîmière (XIIème siècle) et son colombier (1364). En 1674, elle est acquise par Madame de Maintenon et Louis XIV.

    Le jardin médiéval de Bois Richeux témoigne de cette histoire exceptionnelle.

    Autour du logis seigneurial, dans l’ordonnance d’un damier de préaux, se mêlent aromates, condiments, et simples. Un courtil intime, protégé des vents de Beauce par de fins plessis de treilles et d’osiers palissés, abrite hortus potager et fleurs courtoises.

    Son cloître de charmes, conduisant de la chambre d’amour à la chambre de méditation rappelle que le jardin de Bois Richeux est plus qu’un conservatoire végétal, un itinéraire dans la symbolique du Moyen-Âge.

    Il se trouve au Sud-Ouest de Rambouillet

    Le jardin médiéval de Bois Richeux

  • Le lycianthe rantonnetii, un beau solanum

    Le lycianthe rantonnetii, un beau solanum

    Lycianthe_rantonnetii_1 Avec ses fleurs bleues tirant sur le violet et son coeur jaune vif, cette plante ne passe pas inaperçue d’autant que sa floraison est longue puisqu’elle dure de mai-juin à novembre. Une vraie aubaine pour le jardinier qui en plus, n’a que peu de soins à lui prodiguer !

    C’est une solanacée originaire d’Argentine et du Paraguay, son nom est difficile à retenir et on la connait plus communément sous le nom de solanum.

    Frileuse, la plante craint le gel et doit être réservée aux régions à climat doux pour une culture en pleine terre. Ailleurs, cultivez- la en bac et rentrez-la pour l’hiver, vous la ressortirez au printemps et vous en profiterez pour la tailler. Vous pouvez avant de l’installer dehors pour la belle saison la rabattre de plus de moitié, cela va l’aider à s’étoffer.
    Si vous avez la chance de pouvoir planter ce lycianthe au jardin, vous pouvez le laisser en isolé, constituer une haie libre ou le palisser car ses rameaux sont longs et flexibles et il a une jolie forme buissonnante.

    Vous verrez, il a une croissance très rapide et quand il fleurit c’est avec beaucoup d’entrain, tout le buisson devient bleu-violet !

    Soyez vigilants car cette plante est sujette aux attaques de certains parasites comme les araignées rouges, les aleurodes, les pucerons.

  • Jardin : 600 plantes carnivores, chosissisez la vôtre ! (3/3)

    Jardin : 600 plantes carnivores, chosissisez la vôtre ! (3/3)

    565645665546Nous vous avons conté les mésaventures d’une souris, Plante carnivore, "mammiférovore" (1/3), et présenté le site web karnivores, Jardin : les plantes karnivores (2/3). Avec l’accord de cette "pépinière bien particulière" nous nous permettons de reprendre l’histoire bien passionnante de ces plantes qui y est contée.

    "L’histoire de la carnivorité des plantes remonte à bien longtemps. Au XVème siècle, des botanistes avaient déjà répertorié certaines plantes types Drosera et Pinguicula, mais sans supposer quoi que ce soit de leur étrangeté.

    Ce n’est qu’au XVIIIème siècle que le débat va vraiment être lancé : en 1875, Charles Darwin, après certaines expériences et travaux de recherche sur la famille des Drosera, mettra en évidence la faculté de ces plantes à capturer et à assimiler une proie. On parle alors de nutrition carnivore dans le règne végétal !!!

    S’en suit une guerre scientifique, politique, voire religieuse autour de cette théorie et de son inventeur. Bien que la plupart des scientifiques aient reconnu qu’il existait une interaction nutritive entre certaines plantes et les insectes, ce n’est que pendant les années 1970 que des équipes de chercheurs purent prouver par des tests chimiques que certaines plantes digèrent leurs proies.

    La carnivorité n’est pas seulement le fait d’attraper une proie, elle inclut sa digestion, grâce à des enzymes secrétées par la plante elle-même ou grâce à des bactéries présentes dans le liquide digestif, et l’assimilation des nutriments issus de ce processus de digestion.

    Aujourd’hui, on reconnaît officiellement plus de 600 plantes carnivores, appartenant à 17 ou 18 genres, eux-mêmes classés en 10 familles."

    N’hésitez pas à commander une karnivore, vos enfants vont les adorer et ils feront sensation à l’école pendant leurs cours de science. Que de spectacles et de récits en perspective !

    Source et photo (c’est un sarracenia minor) : karnivores

    Plante carnivore, "mammiférovore" (1/3)

    Jardin : les plantes karnivores (2/3)

    Jardin : 600 plantes carnivores, choissisez la vôtre ! (3/3)

  • Attirer les oiseaux au jardin

    Attirer les oiseaux au jardin

    Baies_de_laurier_tin_1 Etre reveillé le matin par le chant des oiseaux, les entendre gazouiller et les voir voler d’un arbre à l’autre, voilà un vrai plaisir qu’il faut savoir apprécier.

    Mais comment attirer les oiseaux au jardin? Pour s’assurer de leur présence, il faut les inviter et leur apporter le nécessaire. Ils ont besoin du gîte et du couvert et s’il y a en plus un petit point d’eau alors, pour eux c’est le paradis et ils s’installent à demeure.

     

    Le gîte est fourni par les arbres, arbustes touffus et pour peu qu’ils aient en plus des épines comme les pyracanthas ou les berbéris alors c’est parfait car les oiseaux sont ainsi protégés des prédateurs(chats, petits carnivores). Le couvert est assuré par les baies de certains végétaux qui sont souvent très décoratives et qui font leur régal. L’idéal est de prévoir des espèces dont la fructification est étalée dans le temps cela leur permet de se nourrir toute l’année mais il faut garder à l’esprit que  la période cruciale pour eux est l’hiver.

    Voici quelques végétaux qui vous permettront d’accueillir et de nourrir les oiseaux.

    En haie:Le pyracantha, l’aubépine, le prunellier, le fusain, le troène, le groseiller cassis, le laurier  sauce, le génévrier, le calliparta, le laurier tin, le houx, le cyprès de lawson, l’if, les ribes, certaines viornes dont la lantana et la viorne aubier…
    En isolé: le mahonia, le frêne, le hêtre, le chêne, le charme, le bouleau, l’aulne, le sureau noir, le noisetier commun, le houx, le merisier, le saule pleureur et tant d’autres, sans oublier le sorbier des oiseleurs qui porte si bien son nom.
    Quelques grimpantes: le lierre, le chèvrefeuille, l’églantier, les ronces  touffues…

    Vous allez avoir l’embarras du choix mais pensez avant de les planter que les végétaux ont des besoins quant au climat et quant à la nature du sol.

    Les oiseaux  vont être ravis et vous aussi!

  • Jardin : les plantes karnivores (2/2)

    Jardin : les plantes karnivores (2/2)

    546546464664Si vous êtes amateur de plantes carnivores, vous allez certainement apprécier le site de karnivores. C’est aussi une boutique-pépinière. Je suis contente de ma trouvaille, et le contact avec la société a été excellent. J’ai demandé l’autorisation de parler de karnivores.com, et un adorable mail est arrivé aussitôt.

    Karnivores est "une entreprise horticole créée en juillet 2002 spécialisée dans la production des plantes carnivores. Depuis juillet 2003, nous disposons d’une serre située à Colmar, à 25 minutes de Mulhouse, 40 minutes de Bâle (Suisse) et 40 minutes de Strasbourg."

    "Notre but est de proposer, au-delà des plantes seules, tous les conseils, les informations, les réponses possibles aux curieux, aux amateurs, aux passionnés des plantes carnivores.

    La création de cette entreprise a été le fruit d’une constatation personnellement vérifiée à savoir la pauvreté de choix proposé dans les jardineries ainsi qu’une méconnaissance quasi totale des soins à prodiguer à ces chères plantes carnivores.

    Fort de ce constat, nous nous efforçons jour après jour de fournir des plantes de qualité, ainsi que des conseils des plus complets pour vous assurer le succès lors de la culture de votre prochaine plante carnivore."

    Source et photos : karnivores

    Plante carnivore, "mammiférovore" (1/3)

    Jardin : les plantes karnivores (2/3)

    Jardin : 600 plantes carnivores, choissisez la vôtre ! (3/3)

  • La célosie, quel panache!

    La célosie, quel panache!

    Closie Avez-vous remarqué dans certains massifs, ces étranges fleurs en forme de plumeau ? Ce sont des célosies, elles sont originaires d’Asie et font partie de la famille des amaranthacées.
    Intéressantes pour leur floraison originale et très colorée, les célosies s’épanouissent tout l’été et peuvent être  selon les variétés, plantées en massifs, en bordures ou jardinières.
    C’est une plante peu connue du public mais très cultivée dans les parterres des parcs et jardins municipaux.

    Cette année elle a été choisie par le "National Garden Bureau", organisme Americain qui chaque année met une plante à l’honneur.
    Vous voulez faire vos propres semis?  Alors dès février semez les graines dans des caissettes et laissez-les à une température d’au moins 15 degrés. Les plantules se repiquent quand elles ont 2 feuilles et s’installent en place au mois de mai.
    La floraison dure jusqu’en octobre, cela laisse le temps de bien  profiter de ces tons flamboyants, roses, rouges, jaunes, orange.
    Il existe une variété de célosie non pas à plumeau mais à crête de coq qui est elle aussi peu banale.
    Choisissez !

  • Plante carnivore, « mammiférovore » (1/3)

    Plante carnivore, « mammiférovore » (1/3)

    64454656454Alors que Valérie nous avait présentée la jolie carnassière, la dionée, la plante carnivore, je voudrais vous conter l’aventure d’une souris. Elle a fait le tour du monde, l’histoire, pas la souris. Le rongeur a fini sa course dans les sucs et le nectar. Il a été "mangé" par la plante, qui de carnivore sera peut-être rebaptisée mammiférivore.

    Jusqu’à présent, le mot carnivore était un bien grand mot pour désigner la "capacité" d’attraper quelques moucherons ou quelques blattes. Mais il s’avère que la plante mérite son appellation et pour la première fois, on a trouvé un mammifère dévoré par le dangereux végétal.

    "Un jardinier-botaniste a découvert dans les serres du Parc de la Tête d’Or de Lyon une souris piégée par une plante carnivore originaire des Philippines, la Nepenthes truncata, un phénomène observé pour la première fois au monde en serre", a annoncé la ville de Lyon.

    Jeudi matin, "on a été alerté par une odeur nauséabonde dans la serre, et le jardinier a vérifié les urnes, c’est-à-dire les feuilles en forme de poche de la plante, et on a trouvé la souris au fond", a expliqué Frédéric Pautz, responsable des serres du Parc.

    Le rongeur, qui devait être piégé depuis plusieurs jours, avait sans doute été attiré par les insectes morts se trouvant dans l’urne de la plante et il est tombé au fond, a estimé M. Pautz.

    Une fois au fond, "il a dû se débattre et essayé de remonter, mais les parois internes sont lisses, avec des petits poils orientés vers le bas. La souris s’est essoufflée, et comme l’urne est remplie de sucs digestifs, elle est sans doute morte assez rapidement", a-t-il poursuivi.

    "Il y avait beaucoup de fantasmes sur ce que pouvaient manger les plantes carnivores. Dans les manuels, il est écrit qu’elles peuvent digérer des petits mammifères ou des oisillons, mais c’est la première fois qu’on en a la preuve en photos", a-t-il ajouté.

    "Il nous est arrivé de trouver des blattes de 3 ou 4 cm au fond des plantes, c’est ce qu’elles avaient attrapé de plus gros jusqu’ici. Mais là, il s’agit de mammifères, cela veut dire que les capacités de la plante sont plus efficaces encore qu’on le pensait", a conclu le responsable des serres du Parc.

    Si vous voulez en savoir plus sur les plantes carnivores, je vous invite à consulter ce site : infocarnivores.

    Plante carnivore, "mammiférovore" (1/3)

    Jardin : les plantes karnivores (2/3)

    Jardin : 600 plantes carnivores, choissisez la vôtre ! (3/3)

  • L’aptenia cordifolia, plante tapissante

    L’aptenia cordifolia, plante tapissante

    Aptenia_cordifolia La forme particulière de ses feuilles d’un beau vert tendre  lui a  valu son surnom "d’aptente à feuilles de coeur".
    Cest une vivace succulente qui forme de superbes tapis, elle est originaire d’Afrique du sud et offre de petites fleurs en forme de marguerites dans les tons blanc, rose et rouge. Voilà une plante qui ne vous donnera aucun soucis et qui ne demande qu’à se développer, elle rampe et fleurit tout l’été, prolongeant sa floraison en automne. Seul bémol, les tiges sont fragiles et se brisent facilement .

    L’aptenia cordifolia aime les sols bien drainés, voire même sablonneux et apprécie d’être installée au soleil. La sècheresse ne lui fait pas peur mais elle est bien plus belle si elle bénéficie  d’arrosages quelque peu réguliers. Ce qu’elle craint le plus, c’est le gel prolongé, il vaut mieux la protéger d’une bonne couche de feuilles en fin d’automne si vous habitez une région aux hivers  froids.
    La multiplier est chose aisée, il suffit de prélever des morceaux de tiges et de les planter. La plante se marcotte toute seule car ses tiges s’allongent sur le sol et s’enracinent donnant naissance à de nouveaux pieds.
    Dans la zone méditerranéenne elle est classée plante envahissante.

  • Les fusains caducs, chatoyants en automne

    Les fusains caducs, chatoyants en automne

    54454466644Cette année, l’été indien est toujours là, pour notre plus grand bonheur. Cette période est propice aux couleurs chatoyantes, et souvent, après les premières nuits fraîches, le beau temps ravive ces palettes infinies de couleurs chaudes dont se parent certains arbres et arbustes.

    Certains arbres et arbustes qui illumineront votre jardin de leurs couleurs de feu, comme par exemple les fusains caducs.

    Il existe deux types de fusains, les caducs et les persistants. Si les fusains persistants sont déjà bien présents dans nos jardins, leurs cousins caducs, le fusain ailé et le fusain d’Europe, sont encore largement méconnus. Le premier se pare de couleurs d’automne extraordinaires, mais le second nous enchante grâce à ses baies bicolores fort décoratives.

    Originaire de Chine et du Japon, le fusain ailé (euonymus alatus), doit son nom à ses petites "ailes" liégeuses qui ornent curieusement ses rameaux. Ses couleurs d’automne sont parmi les plus extraordinaires de la saison.

    Dès les premières nuits fraîches d’octobre, son feuillage se colore et passe du vert foncé légèrement bronze aux oranges, pourpres, écarlates, rouges et roses les plus éblouissants. Ses fruits, très décoratifs, sont aussi très toxiques. Même les oiseaux n’y touchent pas, et laisse la "déco" à leur place. Très accommodant, il pousse à peu près partout en France, et ne nécessite quasiment aucun soin. Sa résistance au froid est exceptionnelle.

    Les fusains caducs n’aiment pas la promiscuité : ne les plantez donc pas trop serré. Les fusains caducs sont parfaits dans une haie libre, qu’ils animent par leurs brillantes couleurs d’automne et leurs fruits décoratifs.

    Deux sortes de fusains caducs peuvent être plantés sur un balcon : euonymus alatus "compactus" et euonymus nanus var. turkestanicus. Il ont besoin d’un bac de 40-50 cm de large et 40 de profondeur pour  prospérer.

    Un peu de soleil, un peu plus d’ombre, c’est-à-dire une exposition mi-ombragée  un sol assez humide, calcaire ou sablonneux, peu importe, et de la place, voici ce dont a besoin le fusain caduc. Ils poussent très bien dans toutes les zones où l’hiver est froid, et l’été chaud. Il s’adapte moins bien sur le pourtour méditerranéen.

    Achetez des plants de 40 à 80 cm de hauteur et plantez-les lorsqu’ils ont perdu leurs feuilles (de novembre à mars). La plantation en conteneur est toutefois possible toute l’année.

    Afin de lui éviter de se dégarnir, vous devez couper ses branches sans pitié, dès la in de l’hiver. Cela favorisera les nouvelles pousses.

    Pendant sa croissance, votre fusain doit respirer, évitez lui la proximité des herbes sauvages. Au printemps, bêchez le sol tout autour pour lui permettre d’être mieux arrosé. Il aimera un manteau de paille en été, cela lui permettra de garder un bon niveau d’humidité. Un peu d’engrais complet (engrais «rosiers» ou engrais «arbustes») une fois par an au printemps lui donnera un coup de peps.

  • La châtaigne, fruit de saison.

    La châtaigne, fruit de saison.

    Chataignes Vous aimez les châtaignes? Elles sont mûres et en ce moment on en trouve sur les étals, mais si vous habitez une région de châtaigniers, faites-vous plaisir, partez sur les chemins ou longez les petites routes bordées de ces arbres et ramassez-en un plein pannier.
    En octobre, les bogues qui protègent les fruits s’ouvrent et tombent laissant apparaitre trois beaux fruits d’un marron bien brillant. Il faut souvent les dégager de leur enveloppe recouverte de piquants et là, attention à vos doigts!

    De nos jours,c’est un fruit cher à l’achat et qui est consommé occasionnellement mais pendant longtemps, il a joué un rôle essentiel dans l’alimentation. Les châtaignes conservées au sec, remplaçaient alors les autres céréales et évitaient à la population de souffrir de famine les années de mauvaises récoltes.
    A cause des larves d’insectes qui les habitent, les châtaignes fraîches ne se gardent pas au delà du mois de décembre, c’est pour cela qu’on utilise la déssication pour les conserver.
    Ces fruits sont consommés grillés, bouillis, étuvés, on peut en faire de la purée, de la confiture, de la farine  ou la fameuse crème de marrons. N’oublions pas les marrons glacés qui ne sont rien de plus que de grosses châtaignes confites au sucre et cristallisées!