Auteur/autrice : patrick reymond

  • France : hausse de la consommation électrique

    France : hausse de la consommation électrique

    Images_2 en 2008.
    Elle se concentre chez les particuliers uniquement. On atteint 494.5 TWh. (486.1 hors 29 février, contre 480.4 en 2007).
    La consommation domestique augmente de 3 %, la consommation des gros industriels, elle diminue de 2.6 %.
    La production française devient de moins en moins excédentaire, et la production se ventile ainsi :
    – production nette 549.1 à plus 0.8 %,
    – nucléaire : 418.3 fait – 0.1 %,
    – hydraulique : 68 + 7.4 %,
    – fossile : 53.2 – 3.3 %,
    – éolien : 5.6 + 37.4 %,
    – autre renouvelable : 4 + 6.6 %

    En réalité, plusieurs enseignements sont à retirer de ce rapport.
    On n’a fait aucun effort d’économie d’énergie chez le particulier, mieux, la gabegie du chauffage électrique règne en maitre.
    Dans cette optique là, aucun moyen de production ne sera suffisant pour faire face aux pointes.
    Seul l’hydraulique le peut, dans une certaine mesure.
    En effet, une centrale thermique n’est pas un barrage.
    Il demande de l’entretien, une dépense constante pour des périodes de productions finalement très faibles.
    Une centrale électrique est beaucoup moins exigeante.
    Les industriels, gros consommateurs ont, eux, bien intégré la notion de coût.

    le secteur du fluide électrique représente donc le secteur du gaspillage par excellence, dans tous les pays. L’électricité ne parle pas, à personne, on ne réalise pas ce qu’est une consommation.
    Le logement, le particulier a toutes les chances de devenir la prochaine cible des politiques d’économies.
    Malgré le "retour en grâce", le nucléaire est du passé.
    On ne voit sérieusement, aucun gouvernement remplacer toutes les centrales trop vieilles.

    Mercredi 14 janvier 2009

  • De la bière et des putes !

    De la bière et des putes !

    Yersina_pestis Marc Faber ne mâchait pas ses mots. Le plan de relance américain ? Il servira :
    "Le gouvernement américain nous donne un chèque de 600 dollars. Si on le dépense au Wal Mart, l’argent va aller dans les poches de la Chine. Si on le dépense en essence, il ira chez les Arabes. Si on achète un logiciel, il ira en Inde. Si on le dépense en fruits et légumes, il ira dans les poches du Mexique, Honduras et Guatemala. Si on achète une bonne voiture, il ira en Allemagne. Et si on achète des choses qui ne servent à rien, cela ira à Taïwan. Aucun achat n’ira dans les poches de l’Amérique. La seule façon de le garder ici consiste à le dépenser avec des putes et en bières, puisque ce sont les deux seules choses toujours produites aux Etats-Unis  "

    Bien entendu, tout ceci n’est possible qu’avec des transports internationaux énergivores.
    Bien entendu, il ne faut pas choisir une pute importée (Ukrainienne, mexicaine ou chinoise par exemple), et ne pas aimer la gueuze. (donc, dans les deux cas être pointilleux sur le choix de la gueuse).
    Avec le plan de relance Obama, la même chose peut se reproduire, à savoir, les 1 000 $ promis prennent le même chemin.
    Dans la version optimiste, les américains ne dépensent rien et remboursent quelques dettes criantes avec cet argent.

    Conclusion : on n’est pas sorti de la M… (Non, pas de rapport avec la gueuse…)

    Mercredi 14 décembre 2009

  • L’Aveu

    L’Aveu

    Libertyrescue545 "L’Amérique ne peut résoudre seule les problèmes les plus pressants du monde et le monde ne peut pas les résoudre sans l’Amérique  ".
    Si la première assertion n’est pas discutable, la deuxième est de moins en moins vrai.
    la pression sur Téhéran est aujourd’hui paradoxale.
    Une faction US veut faire retomber la fièvre, une autre reste belliciste.
    L’amiral Muellen avait été parler ou plutôt prévenir Israël qu’une deuxième attaque "USS liberty" comme en 1967 ne serait pas toléré, et que les comptes sur cette attaque serait réglée.

    C’est dans le complexe énergétique moyen oriental qu’il faut replacer le conflit actuel dans la bande de Gaza.
    Le gaz naturel en mer, au large de la bande n’est pas non plus étranger au conflit.
    Un profil bas est adopté en Irak par les USA, sans doute une évacuation ne prenant pas mauvais allure.
    Pour ce qui est de l’Afghanistan, les militaires US ont trouvé la solution à leurs problèmes de voies de communications : désormais, les talibans, achetés, protègent les convois.
    Bien entendu, comme le corps expéditionnaire va être plus nombreux, il y aura plus de convois à escorter, une vraie mine d’or.
    Cela permettra au talibans de continuer la guerre. Lumineux, non ?
    "Chacun a faim, chacun a besoin de manger. Ils attaquent les convois parce qu’ils n’ont pas de travail. Ils prennent facilement de l’argent pour ne pas attaquer. "
    Cela peut paraitre étonnant, mais c’est une technique courante d’acheter l’ennemi.
    C’est comme ça que la violence a baissé en Iraq, par l’achat et l’intégration des insurgés Sunnites.
    Les soviétiques procédèrent aussi à des achats d’insurgés en Afghanistan, technique remise au gout du jour.

    Mais, c’est sans doute déjà trop tard. Ce qui désormais focalise le "President Elect", c’est la situation intérieure et la crise économique.
    Le problème du moyen orient, c’est la baisse de consommation énergétique des USA qui va le régler.

    Mardi 13 janvier 2009

  • EDF : manque de sérieux.

    EDF : manque de sérieux.

    Images Le masque est jeté, l’autorité de sureté nucléaire vient de suspendre l’agrément des laboratoires d’EDF.
    Le constat est clair, la propagande de sureté n’est que de la propagande.
    Ces "contrôles" ignorent aussi un principe fondamental, celui de séparation du contrôle et celui de l’exploitation.
    Ou on ne laisse pas un renard surveiller le poulailler.
    "L’industrie nucléaire montre qu’elle est très loin d’être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu’elle fait peser sur l’environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres ."

    De plus, cette dépense peut sembler une dépense superflue.
    Ce n’est qu’un coût et on demandait 15 % de rendement à l’électricien, comme aux autres entreprises.
    En réalité, le temps d’EDF et des grands électriciens sont passés.
    Le système devient trop lourd et trop complexe.
    L’électricité est trop abondante en période creuse, et l’électricien ne peut répondre aux périodes de pointe.
    Politiquement, les demandes irresponsables d’augmentation des tarifs la fragilise.

    Il ne manque plus que la déconfiture des investissements hasardeux en Grande Bretagne et aux USA pour finir le tableau.
    Incompétence + incompétence + incompétence.

    Mardi 13 janvier 2009

  • Infos gazières…

    Infos gazières…

    Methane_2 Les informations concernant le gaz s’accumulent. Le kirghistan semble décider à obtenir la fermeture de la base américaine de Bichkek. Base dont le Kirghistan n’aurait pas permis l’utilisation contre l’Iran.
    Cette nouvelle, prouve l’inanité des aspirations américaines dans la région.
    L’Afghanistan n’a aucune chance d’être reconquis, l’accès au gaz de l’Asie centrale reste donc au mieux, un rêve passé.
    L’Union européenne espère voir le gaz russe transiter par l’Ukraine, comme avant.
    On comprend, là aussi, l’aveuglement de responsables politiques, qui veulent "sécuriser des approvisionnements", à l’image de l’aveuglement des responsables britanniques du 19° siècle qui renoncèrent à la sécurité alimentaire.
    La sécurité assurée par la flotte britannique suffisait.
    Il en résultat deux batailles de l’Atlantique.

    On voit ici aussi, la fragilité des flux économiques, dans ce cas d’espèce gazier, venant de loin.
    Plus la distance est grande, plus le risque est élevé.
    Les sécurités demandées sont du bla-bla, tout au plus, seule une dépendance la plus réduite possible est la vraie sécurité.
    Le jeu de chat et de la souris fait par les ukrainiens a fait long feu. La prompte réponse sur les "ajouts" ukrainiens faits aux accords signés "il n’y a pas eu de prélèvements, il n’y a pas de dettes", a, semble t’il, réglé le problème.
    Gazprom semble s’emparer du contrôle des gazoducs, même si c’est de manière indirecte.

    Quand à l’union européenne, elle semble aussi, sur ce plan là, se disloquer un peu plus. Les balkans se sentent bien seuls et les slovaques veulent rouvrir la centrale nucléaire qu’ils ont du fermer pour intégrer l’union.

    lundi 12 janvier 2009

  • GM : New Deal.

    GM : New Deal.

    Images_2 GM veut se relancer en concluant un "new deal" avec le syndicat UAW. Ce "New Deal" n’en est pas un, car c’est une immense régression qu’il envisage, appuyé par le gouvernement, qui a interdit la grêve pendant la période de restructuration.
    La boucle est bouclée depuis 1947 et le Taft-Hartley act qui criminalisait les mouvements sociaux.
    La direction prétend que c’est un écart de 10 $ avec les constructeurs nippons, basés dans le sud qu’il faut réduire. En réalité, même si ce montant était exact, ce serait finalement assez faible.
    Cet écart et même au delà, c’est en réalité les retraites qui la constituent.
    On ne peut Tenir GM totalement innocent : les belles années, la direction s’est refusée à toute solidarité

    envers malades (question mutuelle) et personnages âgées du pays.
    Faut il encore rappeler que les prémisses des mutuelles et des retraites ont été crées au 19° siècle pour des raisons on ne peut plus terre à terre : avoir une main d’oeuvre en bonne santé (l’absentéisme coutait cher et faisait perdre de la main d’oeuvre expérimentée), et la fidéliser (par le droit à la retraite).
    En effet, qui changeait d’employeur perdait tout.
    Quand à l’interdiction des grêves, on voit que le respect de la légalité de la part du gouvernement est de simple forme, cette clause est tout simplement malhonnête.
    Elle contraint des gens qui ne sont pas signataires.
    De plus, le Taft-Hartley act, lui permettait déjà de suspendre tout mouvement pendant 80 jours.

    D’ailleurs, le déclin économique des USA a sans doute été causé par cette loi de 1947, et il n’est sans doute pas totalement étranger au fait que les états les plus pauvres et de tradition esclavagiste sont aussi ceux qui ont les lois les plus restrictives concernant le droit de grêve.
    "Taft-Hartley entrenched significant executive tyranny in the workplace, with ramifications that are more severe today than ever. … It is past time for the repeal of Taft-Hartley  "(Nader).

    Lundi 12 janvier 2009

  • Les civilisations meurent aussi.

    Les civilisations meurent aussi.

    Ares Les civilisations meurent aussi, et l’exemple de la crise financière actuelle est sans doute LE bon exemple.
    Une architecture financière très sophistiquée s’est crée ces 25 dernières années. Tellement sophistiquée que personne ne la dirige, car personne n’est capable d’y comprendre quoi que ce soit.
    Elle a, d’ailleurs, semble t’il, largement entamée son déclin.
    Une fin de civilisation, hors toute vision apocalyptique, le retour à des architectures beaucoup plus frustres, mais au final, beaucoup plus efficaces.
    Emberlificotée, l’organisation entre en redondance, et l’on ne finit plus que par brasser du vent.

    "On observe de plus en plus de manifestations de la loi des rendements décroissants. "
    C’est surtout vrai en matière énergétique, et cette conjoncture 2008/2009 semble montrer à beaucoup de points de vues, des organisations complexes, trop complexes, qui patinent et n’arrivent plus à faire face à des problèmes pourtant peu étendus.
    On peu citer la vague de froid récente, qui menace la distribution d’électricité, une électricité devenue insuffisante en quantité en période de pointe, la distribution de gaz, ravagée par la querelle russo-ukrainienne et par un relâchement dans la gestion des stocks en Europe.
    D’une manière générale, l’extraction de l’énergie souffre aussi des rendements décroissants, conjugué à une perte d’efficacité générale.
    Mais on peut citer aussi d’autres signes de sophistication, trop poussés, les armées.
    En 1914, 70 % des mobilisés étaient affectés à des unités combattantes.
    Dans les armées occidentales, le chiffre de ces unités doit atteindre désormais 10 % et elles sont visiblement incapables de faire la guerre, ce qui est le comble du paradoxe, pour les plus grands budgets de l’histoire.

    Le modèle de l’efficacité fut l’armée israëlienne. Je me rappelle une période où une guerre dura six jours. Aujourd’hui, elle est en guerre, depuis 14 jours, sans faire mine d’arriver à déborder des milices sommes toutes très faibles militairement mais beaucoup plus frustres dans leur fonctionnement.
    " Les réseaux complexes qui nous relient étroitement ensemble – et transportent des personnes, des matériaux, des informations, de l’argent et de l’énergie – transmettent et amplifient tous les chocs. "
    On peut dire que nous arrivons à la maturité de la mondialisation : le grand pétrin, qui ne pétrit plus…

    Dimanche 11 janvier 2009

  • « ça a eut payé »…

    « ça a eut payé »…

    Pasteur Dis Fernand, je crois que tu as été pillé.
    Il parait que la délocalisation, ça a eut payé, mais ça ne paie plus.
    D’abord, les salaires, finalement, pour un produit industriel, le salaire, même dans les pays développés, c’est assez peu important dans le coût final. Si on prend l’automobile, c’est 10 %.
    Ensuite, pour que la délocalisation soit calculée comme profitable, il faut avoir "oublié" quelque chose dans l’addition : "Frais de transport, hausse des salaires, problèmes de qualité…  " Auquel bien sûr, on peut ajouter, corruption, vol, habitudes locales…

    Les "pays de rêves" pour les entreprises, tournent souvent au cauchemar.
    Beaucoup d’entreprises, d’ailleurs, déposent le bilan, suite à une délocalisation mal gérée. Et d’une manière générale, déménager, pour une entreprise, c’est TOUJOURS à haut risque. Même si c’est à quelques kilomètres.
    Les frais induits, les frais de locaux, les frais auxquels on n’avait pas pensé explosent toujours.
    Bien sûr, on a toujours l’alibi du-consommateur-qui-veut-toujours-moins-cher.
    Mais, paradoxalement, celui-ci en profite TRES peu.
    C’est surtout l’intermédiaire-qui-s’en-met-plein-les-poches.
    Avec la libéralisation des échanges textiles avec la Chine, les prix de gros avaient effectivement, copieusement baissé.
    En France, le prix de détail, d’environ 2 %.
    Bien entendu, le salarié-viré a tendance à moins consommer. Le groupe Casino, lui, entreprend une innovation capitale : il réduit la taille de ses supermarchés.
    Bientôt, sans doute, ouvrira t’il des magasins de proximité de 400 M2, voire moins.

    On voit donc un modèle économique qui s’épuise, basé sur le transport, la consommation à longue distance.
    Désormais, un diktat de l’économie est remis en cause. Si l’on ne produit pas, on ne consomme pas.
    Les pays occidentaux, regardant d’un oeil bienveillant les délocalisations, voient désormais s’ouvrir un gouffre devant leurs pieds.
    C’était largement prévisible, mieux, inévitable.
    "Quand je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je suis bien content     de penser ce que je pense  "

    Dimanche 11 janvier 2009

  • Propagande uranifère.

    Propagande uranifère.

    Kpoeck la propagande uranifère et nucléaire continue de plus belle.
    l’uranium, c’est bon, c’est beau, c’est propre, il y en a à foison. Voilà le message.
    le seul problème c’est qu’on ne produit que la moitié de ce qui est nécessaire (55 %), le reste étant un recyclage de stocks militaires.
    Les gisements d’accès facile, riches sont exploités ou en cours d’exploitation, le reste… reste à découvrir.
    Et plus encore, le reste, nécessite de l’investissement, beaucoup d’investissements, dont on n’a pas vu le commencement du premier Kopeck.

    La hausse jusqu’à 130 $ de la livre d’uranium à entrainé le développement d’une "dot.com" économie, avec des start-up à foison, et les seules bonnes affaires, ce sont les petits génies qui ont vendus leur entreprise, aussi fraichement crée que déficitaires, à des grosses, souvent à des prix aussi indécents que surévalués.
    On peut d’ailleurs se poser des questions sur la santé mentale des dirigeants de ces entreprises capables de payer des wagons d’argent sur des "concepts", là aussi, aussi biscornus que farfelus, et dont aucun n’a rien donné.

    On peut se poser aussi des questions sur cette propagande qui arrive à un moment où des parcs nucléaires s’avèrent à bout de souffle, où l’économie se recompose à une allure si phénoménale qu’on peut réellement se demander si TOUTES les options ont été étudiées, et notamment, celle d’un effondrement de la consommation (notamment énergétique).

    Dimanche 11 janvier 2009

  • US Army : le Mexique est en Déshérence

    US Army : le Mexique est en Déshérence

    Quetzalcoatl2 Pour le Pentagone, le Mexique est un état au bord du collapsus, "rapid collapse" même.
    Comme le Pakistan.
    C’est d’ailleurs pire que la Pakistan, car le Mexique est quasi-considéré comme l’intérieur des Etats-unis même.
    Le schéma est classique.
    Une politique libérale qui ruine la société, doublée d’une monoculture pétrolière qui tend à devenir gazière, avant de disparaitre.
    La dernière élection présidentielle, fut, de plus une pantalonnade, dirigée de Washington.
    Les chiffres de l’insécurité et des morts violentes évoquent ceux d’une guerre (8000 ces deux dernières années).

    Les deux trafics qui se croisent (drogue vers le nord, armes vers le sud) font détonner le cocktail.
    Le trafic de drogue est devenue L’ACTIVITE, faute de mieux.
    Les raids des gangs très puissamment armés se multiplient au delà de la frontière nord.
    C’est pour les USA, un "front" vital, un des premiers partenaires commerciaux, le pays d’où sont originaires des millions de citoyens US et de résidents, par une politique d’immigration aussi débridée que sans cervelle.
    Le Pentagone va s’en servir pour une justification de la militarisation croissante de la société US, sans doute avec son habituel succès -absolument nul-.
    Il est clair qu’un pays aussi important, devenu foyer de troubles aux frontières des USA sonnerait aussi le glas de ce pays comme super puissance.
    Il aurait certainement besoin de toute sa puissance militaire, ne serait ce que pour circonscrire les troubles. (la guerre derrière la porte)…

    Mais il y a une différence significative désormais, entre le Mexique actuel et celui de Pancho Villa et d’Emiliano Zapata, la dernière période où le Mexique a implosé, c’est la différence de poids démographique. Il est désormais, multiplié par 4.

    Samedi 10 janvier 2009