Auteur/autrice : patrick reymond

  • La pompe à chaleur : la pac verticale article III

    La pompe à chaleur : la pac verticale article III

    Pac_iv_1Toutefois, dans la pac verticale, il arrive parfois un problème, c’est qu’on ne trouve pas d’eau.
    On utilise alors le principe de la pac horizontale, on fait circuler un fluide (eau glycolée) jusqu’au fond du forage, le fluide se recharge en calorie et alimente la pac.
    C’est un système un peu moins efficace car la cop (coefficient de performance) tombe à 4.
    C’est à dire qu’on ne produit plus que 4 calories, avec une calorie consommée. C’est une punition légère et qui n’enlève rien à l’intérêt du système.

    le seul problème de cette technologie est d’être bridée par … le manque de foreur…
    La aussi une autorisation administrative est nécessaire.
    les problèmes avec les pac verticales sont beaucoup moins nombreux qu’avec les pac horizontales. En effet les mouvements de terrain sont beaucoup moins à craindre, souvent pour plus de sureté, les foreurs cimente le puit. Sans être inexistants, les problèmes sont rares.

  • la pompe à chaleur : le captage vertical article II

    la pompe à chaleur : le captage vertical article II

    Pac_vv_4Il existe deux sortes de pac à captage vertical.
    Etudions ici le plus efficace (cop de 5), c’est à dire chaque calorie consommée en fournie 5.
    La possibilité d’installer cette pac est liée à l’existence ou non d’une riviére souterraine sur le terrain ou d’une ressource en eau suffisante.
    Le forage en lui même n’est pas un problème, il peut descendre à 80 métres ou plus.
    Une variante consiste à avoir deux puits, un de captage, un de relâche des eaux (en cas d’insuffisance de la ressource, les eaux, en cheminant d’un puit vers l’eau se rechargent en calories).
    Ce genre de technologie est surtout possible  et même très aisés à proximité d’une rivière.
    En effet, au lit visible de la rivière se conjugue un lit souterrain.
    Le lit visible recharge constamment le lit souterrain.
    Et dans ce cas de figure, le recours à un foreur n’est même pas obligatoire.

    En effet, la ressource est souvent proche, et il suffit de prévoir une base de puisage assez large.
    Cette technologie risque d’être limité par la loi sur l’eau.

  • la pompe à chaleur : le captage vertical

    la pompe à chaleur : le captage vertical

    Pac_ivLe captage vertical pour une pac est le plus efficace.
    Il n’est pas aimé du tout par les chauffagistes, pour la bonne raison que la plupart ne le connaissent pas, qu’il nécessite souvent l’intervention d’un foreur, que le forage est coûteux et le foreur est une espèce rare.
    De plus une autorisation administrative est nécessaire.
    Alors que les chauffagistes peuvent à l’inverse faire appel aisément à l’entrepreneur de travaux publics du coin, pour une pac horizontal.
    Le cop pour un captage vertical s’établit à 4 ou 5 suivant le système possible.

    Dans une construction neuve, il est possible de faire le forage, non à l’extérieur, mais dans la maison, chose impossible après.
    Mais il est possible de doter tous les logements existants de ce sytème.

  • Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article IV

    Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article IV

    Photos_102…La crise énergétique et agricole du XIV° siècle va être terrible. Les rendements agricoles s’effondrent, les forêts, ou plutôt les taillis qui restent et qui ne peuvent plus alimenter les forges. A cette époque se pose déjà la question de l’énergie renouvelable.
    Tant en hydraulique qu’en éolien, pas loin de 200 000 moulins vont être bâtis en France. En 1800, ils seront toujours là. Les « centrales au fil de l’eau » sont leurs héritières directes.

     

    La grande peste noire, les guerres qui s’ensuivent, les pillards, vont laisser se reconstituer à toute allure une forêt, sans doute plus grande qu’à l’époque gauloise et même préhistorique. Les anciens marais deviennent forêt, mais elle est largement abandonnée cette fois. La population se regroupe à un jet de pierres des fortifications.
    La France des années 1430 ne comptent plus que 8 000 000 d’habitants. Ce n’est plus qu’une « forêt de brigands » fort nombreux d’ailleurs.
    L’insécurité est telle que souvent les parlements condamnent les forêts à mort…

     

  • Tout le monde n’a pas la chance d’habiter un émirat électronucléaire article V

    Tout le monde n’a pas la chance d’habiter un émirat électronucléaire article V

    Torchere_iiLe propre de l’abondance, c’est qu’elle engendre le gaspillage. L’énergie est le secteur économique où cette maxime est le plus évident.
    Cette torchère est le symbole le plus visible, mais pas le plus choquant.
    Une étude complète a été faite aux Pays-Bas il y a quelques années sur l’impact du gaz naturel de Groningen.
    Le résultat fut sans appel : au mieux impact nul, au pire impact négatif.
    La découverte de ce gaz n’a servi en rien les intérêts des Pays-Bas, il a seulement entrainé une perte globale et généralisée de l’efficacité énergétique et plus largement économique de la totalité de l’économie Batave.
    Pourquoi ? parce que d’abord l’énergie est fournie à bas prix à l’ensemble de l’économie, ce qui décourage toute tentative d’économie pendant longtemps.

    Ensuite parceque les recettes de ce genre de ressources sont considérables, et passent non pas dans des dépenses d’investissements, mais dans des dépenses courantes, car souvent on perd aussi de l’efficacité dans la collecte des impôts.
    Dans certains cas comme la Norvége, on thésaurise ni plus ni moins…
    Un ami guinéen m’a fort bien résumé la question : "j’envie les japonais, non pas parce qu’ils sont plus riches que nous, mais parce qu’ils ont la chance de n’avoir aucune ressource naturelle autre que leur travail et leur ingéniosité. En réalité, ce qui dors dans le sol, c’est l’or du diable".

  • la pompe à chaleur à prise d’air : une bonne solution.

    la pompe à chaleur à prise d’air : une bonne solution.

    Pac_vv_3Il existe aussi une pac à prise d’air, elles sont désormais de bonne configuration et atteigne le cop (coefficient de performances) correct de 3.
    Les pompes à chaleur perche, avaient notablement discrédités ce genre de technologie, et un certain nombre de gens ont encore cela en mémoire, il faut alors recadrer les choses.
    La perche gelait à 0 ° et était donc à ce niveau là un chauffage électrique classique. Les pompes actuelles ne souffrent de ce défauts qu’à – 15° (les pac sont désormais dotées d’un inverseur) chose beaucoup plus inhabituelle sous le climat actuel de la France, tout le monde en conviendra.
    Néanmoins pour ces périodes là, un chauffage d’appoint peut être nécessaire.
    Il peut être monté en air/air ou en air/eau.
    C’est néanmoins, la moins bonne des pacs.
    Elle peut être toutefois une très bonne affaire, à savoir :
    – pour remplacer un chauffage électrique pur,
    – pour la ville.

    Elle peut être toutefois une très bonne affaire, à savoir :
    – pour remplacer un chauffage électrique pur,
    – pour la ville.
    Neanmoins, il faut se méfier des conditions d’installations.
    A savoir, mettre la sortie sur la façade la plus ensoleillée et la plus chaude. Plus l’air extérieur est chaud, plus le cop sera efficace (certains mettent la prise d’air sous une veranda).
    Comme dans bien des cas l’avis de plusieurs professionnels peut être nécessaire.

  • Tout le monde n’a pas la chance d’habiter un émirat électro-nucléaire article IV

    Tout le monde n’a pas la chance d’habiter un émirat électro-nucléaire article IV

    Pac_v_1La pompe à chaleur et son principe n’est pas neuf.
    Il existait, il y a bien des années. La Finlande par exemple est bien doté en cet équipement, et la Finlande est sous le cercle polaire.
    Ce risque n’avait guère échappé à notre compagnie d’électricité nationale et préférée. Elle qui se dotait de moults centrales nucléaires et qu’adviendrait il d’elle si elle se retrouvait avec ce genre de fantaisies ?

    Alors elle réagie énergiquement et habilement et promue la pompe à chaleur P E R C H E.
    Contrairement aux modèles nordiques qui fonctionnaient (déjà) sur captage au sol, elle, elle fonctionnait sur captage d’air.
    C’est là que se situait l’astuce.
    En effet, à zéro et en dessous, la P E R C H E se transformait en chauffage électrique classique.
    Pourquoi ? Simplement parce que l’entrée d’air gelait !
    La perfection pour Edf, quand il faisait froid, la P E R C H E n’était d’aucune utilité.
    Bien entendu, son "succés" dura ce que dure les roses..;

  • la pompe à chaleur : la pac horizontale article II

    la pompe à chaleur : la pac horizontale article II

    Pac_vv_1Une erreur souvent commise et largement répété par les chauffagistes est que l’installation d’une pac, dont la production de chaleur est à basse température est qu’elle ne peut se marier avec un système classique de chauffage par radiateur.
    C’est entièrement faux.
    On peut très bien avoir une pac sur chauffage central classique à radiateurs.
    Les industriels fabricants de chaudières, ont trés bien vu le parti qu’ils pouvaient prendre du parc déjà existant. Ils ne pouvaient faire l’impasse dessus.
    Effectivement, il faut une sortie d’eau, au départ élevé, mais  c’est parfaitement possible.
    L’aspect extérieur de l’engin n’est pas anodin non plus.
    Cela ressemble a un refrigerateur.
    Blanc, propre et de moins en moins bruyant.
    Toutes les qualités.
    Un point a été soulevé pourtant sur certains modéles.

    La durée de vie de la pac est plus élevé sur 380 v que sur 230 v.
    Un autre aspect est à signaler, la possibilité en été d’inverser la pac pour rafraichir.  Mais là, l’économie d’électricité est en partie annulée par une utilisation plus longue de la pac. ( c’est souvent en option seulement).

  • la pompe à chaleur : la pac horizontale

    la pompe à chaleur : la pac horizontale

    Pac_vvLes pompes à chaleur sont sans aucun doute le chauffage de l’avenir. Il en existe differents types. La plus couramment installé sur une maison neuve est la pac dite sol/sol. Le principe est simple, c’est la récupération des  calories dans la terre par l’intermédiaire d’un fluide qui chauffe la maison (par un plancher chauffant) et produit l’eau chaude sanitaire.
    Le cop (coefficient de performance) atteint 4, c’est à dire que pour chaque calorie consommé (electricité) il en produit 4.
    C’est un chauffage électrique très amélioré, et compatible avec une production individuelle d’électricité.
    C’est loin d’être la meilleure solution, même si c’est la plus usitée.
    pourquoi est elle la plus utilisée ?
    C’est simple, les chauffagistes savent le faire et dispose aisément d’engins de chantiers pour le réaliser.
    On enterre des capteurs à 1.5 métres (le gel est à 80 cm) sur une surface égale au minimum à 1.5 fois la surface chauffée.

    Cette solution souffre de certaines tares.
    En effet, le pelletage coûte cher et peut être à recommencer rapidement.
    EXplications : le sol bouge, ondule et même si les tremblements de terre sont rares en France, ils ne sont pas inexistants, et très rapidement le captage peut être hors service, alors la pac se transforme en chauffage électrique classique, gouffre énergétique.
    Sur longue durée, il y a toutes les chances que ce captage souffre de ce genre de problème.
    Autre problème constaté fréquemment, la formation de permafrost. En effet, il arrive souvent que le terrain utilisé soit trop petit. L’utilisation du sol est alors impossible pour n’importe quel usage.
    Le sol peut aussi se dessécher, le captage l’épuisant, et en calories et au niveau hydrique. Là, la solution est cependant assez simple, il faut bonifier le terrain par ajout de sable.
    mais le coût n’est pas nul…

  • La « vraie » maison de maçon article III

    La « vraie » maison de maçon article III

    Photos_071Le maçon était jusqu’à la seconde guerre une personne trés qualifiée. Le mot tailleur de pierre serait plus indiqué.
    Monsieur R M a aujourd’hui 80 ans, et dans les années 30, il était apprenti chez son père :
    " j’ai surtout travaillé aux ouvrages d’arts    de la dernière ligne de chemin de fer avec mon pére, lui, comme il était très habile arrivait à faire toute sa journée avec une seule gâchée de ciment. Moi comme j’étais maladroit et que j’apprenais, j’en passais plus aisément trois. De temps en temps il regardait ce que je faisais et en deux coups de ciseaux, il arrivait à appareiller parfaitement la pierre".

    "C’est qu’à l’époque, on n’avait de bétonnière et qu’on trimballait tout à dos d’homme, et puis le recours au ciment était ressenti comme un gaspillage pénible".
    Autres temps autres moeurs, l’avantage de la pierre, c’était qu’elle produisait peu de gaz à effet de serre.
    Mais à cette époque, la maçon était une personne beaucoup plus qualifié qu’elle ne l’est actuellement.