Auteur/autrice : patrick reymond

  • ERDF et les 100 000 clients.

    ERDF et les 100 000 clients.

    Images_4 100 000 clients ont été privés d’électricité dans le massif central, certains plusieurs jours, et les pannes tournantes ont été légions.
    Bien entendu, on incrimine neige, verglas, conditions climatiques diverses.
    Hors, si cela avait été le cas, il est fort probable que ce n’est pas le massif central qui aurait été dans le noir, mais la France entière, car le Massif central est un gros producteur d’électricité hydraulique.
    Le problème est autre. Il réside dans le fait que ces départements sont de plus en plus boisés, et que les équipes chargés de l’entretien des lignes, de plus en plus réduites.

    Pour dresser le constat, c’est simple. Il suffit de s’arrêter le long des lignes électriques et d’essayer de les voir, perdues dans la végétation.
    L’autre alternative, c’est que les responsables ERDF aient une documentation qui date sur le massif central. Si au 18°siècle, on parlait de "toit chauve de la France", la situation a évolué depuis et certains départements sont devenus parmi les plus boisés de France.
    Bien entendu il n’y a pas que les lignes EDF qui soient touchés, je me rappelle ces deux frères (habitants le même village), obligé de se téléphoner (en 2005) sur le portable.
    En effet, la ligne téléphonique (détruite en 1999) n’était toujours pas réparé.
    Bien entendu, les arbres ayant le mauvais goût de pousser, nous risquons de connaitre, à l’image yankee ou italienne, la mégapanne causée par UN arbre qui se croûte sur la ligne à haute tension.
    De même, la plupart des pannes sont causées par des petites lignes, lignes qu’on peut techniquement enterrer.

    La panne n’est pas technique, elle est politique. Bien entendu, dès que la panne, par cascade, touchera la région parisienne, on fera semblant de découvrir le problème.
    A l’heure où les dirigeants EDF ne semblent pas jouir de toutes leurs capacités en rachetant les entreprises de production électro-nucléaires à grand coups de milliards, après les déconvenues des "investissements" en amérique latine, on peut effectivement se poser des questions.

    Vendredi 19 décembre 2008

  • OPEP et le jeu de la barbichette.

    OPEP et le jeu de la barbichette.

    Images_3 La globalisation, finalement, c’était simple, une économie à la Ponzi, du nom du célèbre escroc (destiné à être remplacé par Madoff).
    On est dans une pyramide, et quand la pyramide est incapable d’agrandir sa base, elle s’écroule.
    Financièrement, c’est on ne peut plus risible : les $ des uns sont entassés par les autres et si ceux-ci arrêtent le mouvement, c’est la fin.
    La ruine conjointe des deux.
    Mais le marché pétrolier, visiblement obéi aussi à une pyramide de Ponzi.
    On imagine les consommateurs sous la coupe des producteurs, mais l’inverse est vraie aussi.

    L’alternative a toujours été de ne pas consommer, et beaucoup de techniques existent pour cela.
    Il a fallu une politique tenace des états pétroliers pour bâtir l’économie telle que nous la connaissons, avec un dollar assis sur le pétrole (comme monnaie de négoce).
    Bien entendu, pour la puissance tutélaire, le pétrole était gratis, il ne coutait que les frais pour fabriquer la monnaie.
    La chute actuelle des cours du pétrole est causée, non seulement par le déclin de la spéculation, mais aussi par le décrochage économique violent des puissances anglo-saxonnes, souffrant le plus d’addiction au pétrole.
    La fin de la tension sur les marchés pétroliers entraine logiquement la baisse des prix, sans que cela porte remède à l’économie réelle.
    Les emplois perdus sont perdus, et il faut longtemps pour en créer d’autres.
    En outre, les dépenses superflues sont sabrées.
    Et on vient de s’apercevoir qu’en matière de pétrole, il existait beaucoup de superflu.

    Le "normal" d’une époque passe brutalement au mode "passé", comme le tour de ville en voiture des jeunes américains.
    C’est, assez largement, un changement culturel. Et contre cela, l’OPEP ne peut rien.

    Vendredi 19 décembre 2008

  • AIE : Le Pic-Oil pour 2020.

    AIE : Le Pic-Oil pour 2020.

    Images Effectivement, les organismes devant prévoir l’avenir, donne plus d’indication sur leur mode de pensée, de fonctionnement, leur bureaucratie que sur l’avenir lui-même.
    L’AIE (agence internationale de l’Energie), bascule dans le camp de ceux qui croient le PO proche. Il sera là en 2020.
    Sachant qu’il faut 20 ans pour l’adaptation, on est déjà dans les choux.
    Enfin c’est ce que dit cette bureaucratie irresponsable, tentaculaire et irrécupérable, à l’image de l’époque actuelle et de ce que sont les grandes bureaucraties : constructeurs automobiles, entreprises côtées, Pentagone…
    Les prévisions n’y existaient même pas. c’était simplement des compromis bureaucratiques.

    La vérité est beaucoup plus crue et beaucoup plus abrupte, nous la vivons actuellement.
    On réduit la voilure, tout simplement.
    La voiture d’aujourd’hui en France consomme la moitié de ce que consommait le parc en 1974. La réduction du parc économisera ce qu’il faut pour s’ajuster.
    La réduction aussi, du parc immobilier (les surfaces habitées ont beaucoup augmentées) se réduiront aussi.
    La pauvreté est une raison importante et suffisante pour cela.
    On voit aussi que le schémas de distribution souffrent gravement.
    Les supermarchés achètent au meilleur coût, sans voir si ce coût est énergétiquement dépensier.
    Je rappellerais simplement l’époque où les villes étaient ceinturées de ceintures maraichères.
    Les petits commerces, souvent, n’avaient aucun souci d’approvisionnement, c’était des voisins qui le ravitaillait en légumes frais, et d’une manière générale, de tout ce qui était disponible à proximité.

    D’ailleurs, la baisse de production de l’OPEP s’est révélée un coup foireux. En même temps, les mythes vont s’effondrer : la hausse "structurelle" de la consommation électrique.
    En même temps, les projections prennent les conditions actuelles et les adaptent dans X années. On voit que dans le cas des anglo-saxons, la crise risque d’être sévère, très sévère. Voire d’être une crise d’effondrement.

    vendredi 19 décembre 2008

  • Constructeurs automobiles US : énième…

    Constructeurs automobiles US : énième…

    Detroit Comme l’a dit R. Bonnaterre, les prévisions instruisent plus la manière de penser des gens qui la produisent, qu’elle n’est réellement utile pour savoir ce qui va se passer.
    Une projection, c’est toujours ce que l’on a vécu par le passé + ou – importantes.
    Manque de bol, un jour, il existe la rupture. On ne produisit jamais 50 millions de tonnes d’acier en France. Il y a des tas de choses qui ne se passèrent pas.
    Mais les constructeurs US, les hommes politiques, apparaissent d’un archaïsme, d’un manque d’imagination, d’une inculture économique assez incroyable.

    Deubeuliou voudrait bien laisser tomber l’automobile, mais semble ne pas prendre en considération : mes retraités de cette industrie, les sous-traitants, qui vont prendre de plein fouet le dépôt de bilan des constructeurs (et risquent, eux, de ne pas s’en relever) et le marché de la dette de ces 3 constructeurs. Bien entendu, on peut rajouter les états qui abritent ces usines, les comtés, les villes, les écoles…
    Les états verraient leurs dépenses d’assistance monter au plafond, pendant que les recettes s’effondreraient…
    Mais il hésite, pour ne pas laisser au président suivant, une catastrophe : "Franchement, il y a une autre considération, c’est que j’éprouve une obligation envers mon successeur. Je crois qu’il est de bonne politique de ne pas déverser sur lui une catastrophe majeure."
    Les constructeurs, comme des pantins déphasés, parlotent. On dit qu’ils parlotent… Fusion (entre GM et Chrysler).
    Le président en fonction ne veut pas de "faillite incontrôlée". Reste à savoir ce qu’est une "faillite contrôlée" ?

    La réalité, c’est que les constructeurs sont tombés dans leur propre merdier. Surinvestissement (GM ouvre une usine en Chine), surcapacitées globales, dividendes et rachats d’actions qui les ont privés des moyens de faire face à cette crise.
    Moi aussi je pense que l’univers est illimité, mais qu’on n’en a pas la preuve, mais que la bêtise humaine est illimité, et que là, c’est incontestable…

    Jeudi 18 décembre 2008

  • France : la consommation de carburant chute

    France : la consommation de carburant chute

    Images_5 La consommation de carburants a chuté en Novembre en France.
    – 12.3 % en Novembre 2008 par rapport à novembre 2007, à répartir entre – 11 % pour le gazole et – 16.2 pour l’essence.
    Bien entendu, si le succès des voitures "vertes", plus économes peut expliquer une -petite- partie de la baisse, la plus grande provient évidemment de la dépression.
    Sur un an, la baisse est d’un peu plus de 3 %, et sur ce montant, on peut en effet penser qu’une partie significative est due au renouvellement du parc.

    Bien entendu, et bien plus significatif est la baisse de consommation des carburants fossiles liquides pour le chauffage.
    La substitution d’un parc de PAC (pompes à chaleur), notamment aérothermes à des chaudières fioul a été important cette année. 
    L’unité de mesure était le camion chargé de PAC.
    Si les ventes de chaudières fioul ont un peu repris en fin d’année, elles sont désormais marginales et souvent couplées à du solaire thermique ou servent d’appoint à des PAC pour périodes froides.

    Mercredi 17 décembre 2008

  • Constellation : la tête dans les étoiles…

    Constellation : la tête dans les étoiles…

    Images … mais pas les pieds sur terre pour EDF.
    EDF prend 49.99 % de participation chez Constellation, Warren Buffet empoche quelques centaines de millions pour se désister (il n’avait pris participation que pour faire monter les enchères).
    EDF dépense -encore- 4.5 milliards de $ pour prendre une participation minoritaire chez l’électricien nucléaire et sombrer dans le miroir aux alouettes.
    Il n’est jamais venu l’ombre de l’idée à EDF que l’économie des USA était en ruine, que le pays était ravagé économiquement et certains anticipent une longue période de crise.

    Rien n’indique, en effet, une résilience du système, et pour les firmes françaises de J6M à Renault, en passant par beaucoup d’autres, le continent nord américain a toujours servi à "acquérir, à prix d’or, beaucoup de repentir" (Louis XI).
    En effet, une crise fait sentir son poids. Qu’en sortira t’il ? La réponse est toujours la même au cours des âges : un monde différend de celui qui est rentré dans cette même crise.
    Les grandes crises économiques font toujours le ménage : elles disqualifient ou usent les puissances dominantes, et préparent ou entérinent l’émergence de nouvelles étoiles.

    On voit, passer l’effet de propagande, les puissances économiques, puis politiques réelles émerger.
    1929 a marqué le glas de la £ et de la Grande Bretagne,
    1873 avait marqué son déclin.
    1783 avait marqué la fin de la Hollande comme centre économique nord européen, et les 3 crises économiques du siècle précédent avaient tous entérinées, elles aussi, le déclin hollandais et une émergence graduelle de Londres.
    EDF agit sur un schéma ancien. EDF ne se renouvelle pas. EDF a une vision complétement erronnée et passéïste.
    En pleine crise économique, elle joue aux courses (avec nos sous)… Grande Bretagne et USA sont des puissances. DU PASSE.

    Mercredi 17 décembre 2008

  • Le chantage.

    Le chantage.

    Images_2 Les maitres chanteurs étaient les chefs d’entreprises. Ils exigeaient des baisses de charges en menaçant de délocalisation.
    Bien sûr, le consommateur était censé consommer autant, bien que l’emploi bien rémunéré parte à l’étranger.
    Aujourd’hui, leur débilité mentale a fonctionné à 100 % : la consommation s’effondre.

    Alors, aujourd’hui, les chefs d’entreprises, tout aussi incompétents, demandent l’aide de l’état, pour les protéger des conséquences de leurs actes stupides.
    L’objectif, pour les pouvoirs publics : "redevenir exportateur net, reconquérir des parts de marché et augmenter la part de la valeur ajoutée produite en France. "
    Bien entendu, c’est la fin de la mondialisation qui est en jeu.
    Et pour reprendre des parts de marché, c’est simple, il suffit de droits de douane.
    On économisera, de plus, de considérables dépenses de transports en tout genre. Sans doute, le quart de la consommation mondiale d’énergie. Il faut produire sur place, ce qu’on consomme sur place, ou le plus possible.

    Le capitalisme n’est pas une création spontanée, c’est une création d’états développés. Il n’existe pas sans eux.

    Mardi 16 décembre 2008

  • Grêve en Afghanistan.

    Grêve en Afghanistan.

    Images Les chauffeurs de poids-lourds pakistanais qui ravitaillent les forces de l’OTAN, via la passe de Kaybar, menacent de se mettre en grêve. (La CGT se serait elle implantée à Peshawar ?)
    Déjà, la menace talibane pesait sur cette route, et les attaques et destructions de camions étaient légions.
    L’OTAN, avec bien de ses membres trainant des pieds, faisait une guerre, a minima, au rabais, mais coûteuse.
    Bien entendu, les talibans, qui contrôlent déjà la majorité du pays, se frottent les mains. Le sud du pays devrait ENCORE PLUS tomber sous leur coupe.

    L’occupation de l’Afghanistan, qui visait à siphonner l’Ex-URSS de ses ressources énergétiques aux dépens de la Russie, dépend, de plus en plus, du bon vouloir de la dite Russie.
    La question "transport" révèle ici son importance.
    On se rappelle aussi des rapports difficiles de De Gaulle avec les américains et les anglais. En 1944, peu de temps après la libération, et alors que la guerre durait toujours, il les menaça de grève dans les chemins de fer.
    Les armées occidentales, calquées sur un moule américain, sont incapables de faire la guerre sans un flot colossal de ravitaillement.
    La suite logique, tout le monde la devine. Les talibans feront peser le poids de la guerre sur les voies de communications, trop longues pour être toutes gardées.
    L’Otan ne peut donc que perdre ce conflit. Les ponts aériens seront trop couteux et n’arriveront pas à garantir le standard des armées.
    Le pire qui puisse arriver, c’est que les armées, trop longtemps maintenues, soient dans l’obligation d’utiliser TOUS les moyens possibles pour se dégager.

    En tout cas, si les talibans se mettent à crier : "Tous ensemble, tous ensemble, ouai !", un monde aura basculé.

    Mardi 16 décembre 2008

  • Peugeot a la patate.

    Peugeot a la patate.

    Images_3 Peugeot a la patate. Le comité d’entreprise de Sochaux a renoué avec de vieilles traditions. 7 tonnes de pommes de terre, vendues 1.5 euros les 2.5 kilos.
    Ce genre de démonstration montre l’étendue de la crise.
    Le gel des embauches, le renvoi des intérimaires, le non renouvellement des CDD.
    Les anciennes entreprises publiques, privatisées comme Renault, demandent l’aide de l’état.
    Dans le marché néolibéral, elles avaient "oubliées" que la demande, non seulement, elles étaient incapables de la créer spontanément, mais que la seule chose qu’elles étaient capable (incapables qu’elles étaient !) de faire, c’était de la massacrer en délocalisant, licenciant, comprimant les salaires et"cost-killant" à tout va.

    Bien entendu, les demandes des princes sont toujours très coquettes : l’unité de compte, c’est la dizaine de milliards d’euros.
    Pourtant, ce n’est pas la compétence qui étouffe ces PDG surpayés de rémunérations coquettes, de stocks-options gargantuesques et amateurs de versements de dividendes pantagruéliques.
    C’est d’ailleurs le spectacle de ces "responsables" qui donne au commun des mortels, le vertige.

    Nulle trace de respect nulle part, nulle trace de considération, nulle trace de justification. Leurs seules relations, ce sont désormais des courtisans.
    L’appellation la plus polie est de trois lettres, commençant par un "C" majuscule.
    Bien entendu, la globalisation n’apporte aucun mieux, au contraire.
    Tous les marchés dégringolent en même temps. Progressivement, on avoue la vérité.
    La Chine ne devrait plus avoir qu’une croissance de 5 % l’an prochain.
    Enfin, c’est la nouvelle au 15 décembre. Au 31, elle ne fera plus que 2.5.

    Lundi 15 décembre 2008

  • Nord contre sud.

    Nord contre sud.

    Destructionshermansatlanta Si l’on connait tant soit peu l’histoire américaine, le résultat de l’élection de novembre, c’était celui de 1860. Les étiquettes, seules étaient inversées. Obama emporta les mêmes états que Lincoln.
    Il dit s’inspirer de lui. Ce n’est pas forcément un gage très rassurant pour l’avenir. Ce fut un président de combat, acharné à un seul but, le maintien de l’union à tout prix.
    La dernière phase de la guerre civile américaine fut un prémisse des guerre du 20°siècle ; une destruction soignée, totale et fignolée du sud après Gettysburg.
    J’avais déjà consacré un article sur ce clivage. Aujourd’hui, le site "De defensa", reprend cette césure, mais pour les positions des sénateurs sur l’aide à l’automobile.

    Les sénateurs sudistes bénéficient des "implants", nippons et allemands, des créations d’emplois et des investissements.
    L’ouverture, pour eux, a été bénéfique. Le sud de 1860 était aussi libre-échangiste.
    En 1860, le nord était démocratique et industriel. Aujourd’hui, il regroupe les usines des constructeurs américains où les salariés -syndiqués- sont bien mieux payés que ceux -non syndiqués- du sud. Le coût de la main d’oeuvre y atteint 70 $ de l’heure, contre 50 dans le sud.
    Bien entendu, les sénateurs sudistes sont terriblement limités intellectuellement parlant. Ils n’imaginent pas que La fin des "big three", sonnerait aussi la fin de leurs usines à eux, et ne procèderait pas à un transfert en leur faveur.
    Les licenciés n’achètent pas de voiture DU TOUT.
    Une différence à noter avec la thèse de "De Defensa", Lincoln n’abolit pas l’esclavage, parce qu’en difficulté, il abolit l’esclavage parce que vainqueur. L’opinion du nord se radicalisait, elle n’aurait pas accepté le "statu quo ante", le soutien des "border states" (états du sud non sécessionnistes) devenait moins important, la victoire acquise.
    La libération des esclaves se fit d’ailleurs contre indemnités pour les personnes et les états fidèles à l’union.
    C’est aussi l’action des armées nordistes qui opéraient dans le sud qui aboutit à la déclaration d’émancipation. Les chefs militaires retenaient les nombreux esclaves fugitifs comme "contrebande de guerre" car les esclaves prirent en charge l’effort de guerre confédéré, ainsi que les travaux du génie. (la guerre civile fut aussi une "guerre de tranchée").

    Lundi 15 décembre 2008