Elle est belle et bien enterrée , on prévoyait 2 tranches de 3500 MW et de 12 milliards d’euros.
Il est trop lourd à porter financièrement, et tout bonnement, la récession/dépression frappe à la porte de l’Afrique du sud, comme partout ailleurs.
La compagnie nationale locale (Eskom) était pressentie par Areva pour se voir vendre 12 centrales EPR.
En réalité, l’investissement dans les périodes économiques troublées est reporté un jour, et la rétractation des marchés permet à l’outil ancien d’assurer la demande résiduelle.
On comprend aussi, la fragilité des projections, qu’elle soit pour l’industrie nucléaire, gazière, pétrolière ou autre.
Elles reposent, en effet sur plusieurs postulats et dogmes. Le premier est que la vie est un long fleuve tranquille, que l’économie est linéaire, ensuite qu’il n’y aura pas de basculement du monde d’un pôle (économique) à l’autre.
Manque de bol, si on ne connait pas le prochain caïdat économique, on voit que la puissance dominante du XX°siècle, les USA sont entrés en crise violente, suivi de ses satellites les plus proches.
Ensuite, le ridicule visiblement ne tue pas : 12 centrales nucléaire dans un pays largement sous développé, dans LE continent le plus pauvre de la planète, ça ne choquait personne.
Le plus étonnant, c’est que ces projections, visiblement totalement farfelues, ont pu être établies avec le plus grand sérieux, de la même manière qu’on prévoit des centaines de centrales nucléaires…
Vendredi 5 décembre 2008







