Auteur/autrice : patrick reymond

  • Centrale nucléaire sud africaine…

    Centrale nucléaire sud africaine…

    Eskom Elle est belle et bien enterrée , on prévoyait 2 tranches de 3500 MW et de 12 milliards d’euros.
    Il est trop lourd à porter financièrement, et tout bonnement, la récession/dépression frappe à la porte de l’Afrique du sud, comme partout ailleurs.
    La compagnie nationale locale (Eskom) était pressentie par Areva pour se voir vendre 12 centrales EPR.
    En réalité, l’investissement dans les périodes économiques troublées est reporté un jour, et la rétractation des marchés permet à l’outil ancien d’assurer la demande résiduelle.
    On comprend aussi, la fragilité des projections, qu’elle soit pour l’industrie nucléaire, gazière, pétrolière ou autre.

    Elles reposent, en effet sur plusieurs postulats et dogmes. Le premier est que la vie est un long fleuve tranquille, que l’économie est linéaire, ensuite qu’il n’y aura pas de basculement du monde d’un pôle (économique) à l’autre.
    Manque de bol, si on ne connait pas le prochain caïdat économique, on voit que la puissance dominante du XX°siècle, les USA sont entrés en crise violente, suivi de ses satellites les plus proches.
    Ensuite, le ridicule visiblement ne tue pas : 12 centrales nucléaire dans un pays largement sous développé, dans LE continent le plus pauvre de la planète, ça ne choquait personne.
    Le plus étonnant, c’est que ces projections, visiblement totalement farfelues, ont pu être établies avec le plus grand sérieux, de la même manière qu’on prévoit des centaines de centrales nucléaires…

    Vendredi 5 décembre 2008

  • AIE : baisse sur 2008-2013

    AIE : baisse sur 2008-2013

    Images_2 Dans la série : "je suis complètement paumé, et je persévère", L’agence internationale de l’énergie continue dans ses projections absurdes.
    La dépression est désormais visible et le politiquement correct fait ses ravages. On prévoit certes une "baisse de l’augmentation" de la demande de pétrole, avec – 200 000 barils/jours, dans les pays OCDE et + 1200 000 dans les pays en développement.
    Bien entendu, les membres de la triade (USA, Europe, Japon), en sont déjà à bien plus que cela, et les timides 200 000 barils jours en moins chaque jours, concernera un seul pays de taille moyenne comme la France.

    les saoudiens ont coutume de dire que l’âge de pierre ne s’est pas terminé, faute de pierre.
    Mais un monde économique a été poussé à la surextension, et la détente est brutale.
    On a poussé à l’acquisition d’une automobile dans les années 1970, pour permettre la précarisation des emplois et "renforcer la croissance".
    L’automobile est désormais en crise, la possession est rarement vue comme une libération, mais comme une contrainte, 46 % des logements français sont des "passoires thermiques" (le terme de poubelle conviendrait mieux) et un léger investissement (10 000 euros) en isolation, permettrait d’en économiser 500 par an…

    La dernière période de 30 années libérales a été une période d’accumulation de retard en tout genres : automobile, bâtiment, et l’aboutissement, c’est un violent mouvement inverse.
    La "relance" Sarkozy fera long feu, mais elle pose un principe : l’investissement. Un effort, et on verra le montant à consacrer à la sortie de la dépression : au minimum, chaque année, dix fois le plan Sarkozy.
    Pour l’instant, c’est la dépression, au minimum égale à celle de 1929 qui décide de la baisse. Plus de 1200 000 emplois perdus aux USA en trois mois, 71 000 au Canada en un mois… Bien entendu, les pays émergents seront ENCORE PLUS touchés par la dépression que les pays OCDE? Donc réduiront EUX AUSSI leur consommation.

    Vendredi 5 décembre 2008

  • La Russie reprend le contrôle de ses entreprises

    La Russie reprend le contrôle de ses entreprises

    Russie2 L’arrivée au pouvoir de Poutine s’était traduit par un Deal. Les privatisations ne seraient pas remises en causes à condition que les oligarques paient les impôts, se tiennent tranquilles et remplissent aussi un rôle économique qui ne soit pas que négatif.
    Comme la Russie est une économie largement minière, ce partage a eu une influence essentielle en matière énergétique.
    Les productions, qui s’étaient notablement repliées, notamment en matière pétrolière, se sont reprises.
    Aujourd’hui, changement de décor. Les oligarques jouaient aussi aux sous, flambaient, investissaient et étaient passablement endettés.
    Leurs dettes étaient sûr, leurs créances incertaines. Elles le sont de plus en plus.

    Leur fortune s’est réduite de 230 milliards de $ et beaucoup sont aux abois. L’état russe renationalise donc sans peine et comme la dernière fois (en 1917), pour la même raison. Le système privé est aux abois.
    Même si, le contraire est affirmé : "L’Etat est prêt à entrer dans le capital des groupes russes pour les soutenir pendant la période de crise mais il ne s’agit aucunement de leur nationalisation. ", tout en affirmant, d’un autre côté, le contraire…(L’Etat entrera dans le capital des grosses sociétés, là où cela sera avantageux. Je n’exclus pas que cela puisse se faire sur une échelle assez vaste ).
    Au niveau macro-économique, on semble aussi avoir retenu la leçon : "Dans certains pays confrontés à la crise on envisage d’abaisser les salaires réels et les revenus de la population, a noté M. Poutine. "Nous ne le ferons pas, nous voulons au contraire remplir tous nos plans prévoyant de les relever"  ".

    Il faut dire qu’après la période de régression économique, sociale et politique Elstinienne, l’application sans nuance du "compromis de Washington", les Russes savent ce qu’est un beau désastre économique, pire que le communisme.

    jeudi 4 décembre 2008

  • Le plan de relance sarkozy.

    Le plan de relance sarkozy.

    Images_2 Le plan de relance Sarkozy mixe investissements et cadeaux aux entreprises (il ne faut pas donner des mauvaises habitudes aux pauvres).
    Selon le journal les échos, il entreprend des investissements dignes des trente glorieuses, ce qui est vraiment, là aussi, se payer la gueule du populo.
    En tout, ce plan représente 0.8 % du PIB, repose sur l’idée -fausse- que la crise sera légère, et un aléa.
    Il est donc, on ne peut plus minable et pas du tout à la hauteur des problèmes.
    La récession touche les USA depuis un an déjà et elle atteint 5 % en fin d’année 2008.
    On en est au Plan de relance US du début 2008.
    Il aura les mêmes effets. Il en appellera un autre (des autres), 5 fois plus gros.

     

    Bien entendu, des "experts" (lire : décervelés) pointent du doigt la dette.
    En 1945, on avait une dette aussi colossale que monstrueuse, on en eu de la croissance parce que l’on s’en contrefichait, au Japon, depuis 20 ans, on s’en contrefiche aussi, et les taux d’intérêts s’effondrent.
    On fait l’impasse sur le rendement, pour sauver le stock.
    En outre, au pays du soleil levant, la bagatelle de 98 % de la dette est détenue par la BOJ, ce qui fait qu’une agence gouvernementale (le trésor), le doit à une agence gouvernementale (le trésor), sans que le monde s’écroule, mais sans que le gouvernement veuille reconnaitre que cette dette est fictive, et que les nippons se sont serrés la ceinture pour rien.
    Les moyens financiers donc ne manquent pas, et "verdir une croissance", pour répondre à certains internautes est facile : il faut transformer une dépense de consommation d’énergie en dépense d’investissement.
    Bien entendu, le montant nominal du pib est amené à baisser, une "non-consommation" n’entre pas en compte, alors qu’une consommation entraine "création de richesse" (vous pouvez rire), rentrée fiscale et manipulation d’argent.
    En réalité, le Pib est une norme comptable, changeante et maintes fois changées.
    On y compte dedans, par exemple, le loyer fictif qu’un propriétaire se verse à lui même.
    C’est dire s’il est largement biseauté.
    On peut très bien changer son mode de calcul, car aujourd’hui, gonflé (truqué) comme une outre par les services, il n’a guère de vraisemblance.
    Dans les non-nouvelles d’aujourd’hui : Trichet baisse les taux d’intérêts.
    Mesure de nulle utilité, elle aura nulle effet. 
    Mais, comme dit Bernanke : "tout ce que je fais, mon singe le refait", sans, bien entendu, le moindre esprit critique.

    Jeudi 4 décembre 2008.

  • « Verdir » la croissance…

    « Verdir » la croissance…

    Images_4 Quand on est au pied du mur, autant faire semblant de faire un choix.
    Pour les Nations Unies, la crise est le moment de verdir la "croissance". Il est vrai que le modèle économique antérieur, assis sur une consommation croissante, cale.
    Il cale pour tout un tas de raisons, mais, pour donner une cause globale, par son absence de perspective.
    La généralisation d’un mode de vie américain à la planète entière est impossible, et d’ailleurs, le simple maintien du mode de vie américain aux USA même est sujet à caution.
    Prendre 25 % des ressources énergétiques de la planète n’est possible que pour une puissance dominante.

    Et le déclin de cette domination est désormais éclatant.
    Il faudra donc faire local, car c’est, finalement, ce qui revient le moins cher en énergie.
    Dans un journal ayant pignon sur rue (avec France Inter), on devient même très voltairien.
    Il faut cultiver son jardin pour éradiquer bidonvilles et recréer la sécurité alimentaire.
    On voit d’ailleurs le talon d’Achille de certains "développements", sans sécurité alimentaire.
    Ce même aveuglement avait conduit, au 19°siècle, la Grande Bretagne a sacrifié sa sécurité. Au sortir de 1815, elle avait été sacrifiée totalement. En 1914, 80 % de la nourriture du royaume était importée. De toute façon, avec sa puissance -éternelle-, rien ne l’empêcherait, jamais, de s’approvisonner.
    Puis, il y eut deux batailles de l’Atlantique, toutes les deux, dans le but de l’affamer.

    Une autre variante est connue sous le nom de "loi de l’emmerdement maximum".

    Mercredi 3 décembre 2008

  • Constructeurs US : le jackpot.

    Constructeurs US : le jackpot.

    Images_2 Les constructeurs automobiles US vont toucher le jackpot, ils voulaient initialement 25 milliards, l’ardoise se monte à 34, avant de monter en flêche, comme les banques.
    Il n’y a que le premier pas qui compte.
    Pour justifier l’aide, on va massacrer l’emploi, des marques vont être supprimées.
    La crise est partout, et le marché nul part.
    La cause en est toujours la même, la compression des salaires. Dacia fait un tabac en France, mais chôme techniquement. Son marché intérieur s’effondre.
    La crise sera longue, car le problème de ce marché, c’est que la roue de secours du crédit s’est dégonflée et que la masse salariale se dégonfle aussi.

    Le "gagne- pain" d’ouvriers disparait, et les PDG se croient crédibles quand ils disent vouloir travailler pour un $.
    Les 200 millions de Nardelli, prix de son incompétence lui permette sa "générosité" tout comme les émoluments précédents de Wagoner et de Mulally.

    Mais c’est le Bureau International du Travail qui dresse un tableau clair de la situation. Tous les problèmes viennent du bridage des salaires, qui, aujourd’hui se conjugue avec le Krach du crédit.
    Il y a, pour l’instant, deux grandes victimes de ce Krach, le marché automobile et le marché immobilier. Comme il n’y a aucun moyen de regonfler une bulle crevée, il faudra bien envisager l’autre alternative, la hausse des salaires.
    Bien entendu, la venue des difficultés accentue les différentes tares qui préexistaient. Le retard technique nord américain, l’autisme des constructeurs, leur trop grande habileté manoeuvrière.
    Tout cela éclate aujourd’hui.

    Mercredi 3 décembre 2008

  • Verdir l’économie, un souhait de riches ?

    Verdir l’économie, un souhait de riches ?

    Baril_petrole On dit qu’une croissance verte n’intéresse pas les pays pauvres ? C’est faux. les pays en phase de décollage industriel ont toujours recherché la dernière technologie disponible, pas celle de la veille ou de l’avant veille.
    L’essor industriel français, le deuxième après la révolution industrielle britannique fut beaucoup plus frugale, comme le fut le cas allemand.
    En plus, quand on ne dispose pas de ressources, on cherche à les économiser.
    Economiser l’énergie -chère- est encore plus vitale pour les pauvres que pour les riches, même si ce n’est que du bois. Le four solaire, même seulement à certaines périodes de l’année, rempli parfaitement ce rôle.

    Bien entendu, dans les chiffre actuels, les résultats seront beaucoup plus spectaculaires, globalement pour un ressortissant US qui consomme ses 8 tonnes équivalent pétrole ou européen qui en consomme 4, que pour le ressortissant du pays du tiers monde qui en consomme 0.2.
    0.2, c’est marginal rapporté à 8 tonnes. Cela représente 2.5 % de ce montant.
    C’est pour cela que dans un cas, il est difficile de progresser et que dans l’autre, un effort de 50 ou 75 % est non seulement réalisable, mais sommes toute, facile.
    En effet, si l’on prend les conditions de vie d’un citoyen US, c’est consommer 10,5 litres au cent, et vivre dans une maison de 250 M2.
    Sans aucun effort technologique, pourtant possible et de grande ampleur, la consommation est réductible de moitié, par la réduction des tailles.
    C’est ce qui est en train de se passer avec la crise financière. Les familles se regroupent.
    Avec un effort technologique la même performance (- 50 %) est facile aussi.

    Les deux peuvent clairement faire un effort. Même si les résultats des uns, faibles, seront sans doute, plus méritoires que les résultats, appelés à être spectaculaires, des autres.
    On arrive aussi à un moment d’inversion. La consommation d’unités supplémentaires est ressentie et est nuisible, alors que la rétractation du nombre d’unités amènera créations d’emplois, soulagement et divers gains environnementaux.

    Mardi 2 décembre 2008

  • Nouvelles automobiles.

    Nouvelles automobiles.

    Images_2 Les actualités autos arrivent à foison aujourd’hui.
    Le marché automobile allemand passe un trou d’air (- 18 % en novembre).
    Les constructeurs français craignent une hécatombe. Ils devraient être content, c’est leur oeuvre.
    Ils ont délocalisés, alors que le coût de la main d’oeuvre est somme toute marginale dans une automobile (10%), mais que, par contre, Goshn et consorts "cost killers" ont réussis à arriver à la dépression à coup de salaires bloqués, plans "sociaux", mise à la retraite et "départs volontaires".
    Ils ont appelés "Môman" -l’état- et des mesures "fortes", et ces mesures, sont, bien entendus, ridicules : Une prime à la casse.

    On sait ce que ça a donné précédemment. Un surgonflage artificiel de quelques mois (cas connu en début d’année avec les primes écolo), suivi d’un décrochage brutal.
    Reste que 1000 euros rajoutés aux promotions constructeurs, ça ne règlera pas le problème.
    J’ai une proposition diabolique : laissons faire le marché, qui doit, théoriquement, s’équilibrera surement à coup de baisses de prix.
    Dis tonton Goshn, pourquoi tu tousses ?
    Plus ridicule encore, les constructeurs américains, et Ford en Particulier. Son PDG vaudra un dollar, et ils passeront aux petites voitures et voitures propres. C’est encore bien trop. Il ne les vaut pas.
    L’année dernière, il avait touché 28 millions de $.
    Bien entendu, on ravage encore la demande, en demandant des sacrifices aux salariés, alors que la cause de la gravité de la crise des constructeurs US, c’est d’avoir délaissé la véritable voiture pour le petit camion, vendu au particulier, sous forme de Hummer, SUW et Pick-up.
    Ils avaient tout misé sur ce créneau, ravagé par la crise énergétique.
    Pour le véhicule normal, ou petit, son retard est abyssale, sa technologie, vieille.
    Par la manipulation du consommateur, du congrès, les constructeurs américains ont survécus longtemps à leur perte de compétence technique.
    Aujourd’hui, ils sont en position d’accusés.  On vend les derniers joyaux, Saab (pour GM) et Volvo (pour Ford), ou on veut les vendre et en tout cas, c’est près de leur gouvernements respectifs que ces constructeurs vont chercher des garanties.

    Photo : une histoire drôle. A cette époque, Ford savait fabriquer des automobiles, peu couteuses, son PDG gagnait le salaire d’un ingénieur et il fallait que les employés puissent en acheter. C’est quasiment, une moralité.

    Mardi 2 novembre 2008

  • Crise et changement climatique…

    Crise et changement climatique…

    Images_3 Certains craignent que la crise repousse aux calendes grecques la lutte contre le changement climatique. Le problème serait alors oublié et enterré et empirerait.
    Je ne pense pas que cette crainte soit fondée.
    D’abord, la crise entraine, tout bêtement et mécaniquement des ravages : chute du marché automobile, arrêt de la construction, abandon de logements, etc…
    Toutes ces choses ne sont pas neutres. Je ne reviendrais pas sur ce que dit le coauteur de ce blog sur la consommation pétrolière US.
    Elle baisse à une allure qu’on aurait difficilement imaginé plus tôt et qui est le pire des cauchemar du pétrolier moyen.

    Ensuite, le cycle de l’investissement se continue. Le meilleur moyen d’économiser l’énergie, c’est de ne pas la consommer, et si la modernisation du parc immobilier français n’est pas ce qu’elle devrait, le parc des moyens de chauffage rajeunit vite.
    Un changement de génération, en tout état de cause, et quelque soit le mode de chauffage choisi, dont les résultats sont positifs et colossaux.
    La fièvre de l’or noir de cet été a laissé des traces dans les mentalités.

    En outre, la raréfaction des investissements dans le pétrole, la déroute des oligarques, des émirs, des…etc… Pourrait aussi avoir l’effet inverse, c’est à dire rendre la voie de la baisse de la consommation obligatoire et inéluctable, A COURT TERME, comme elle l’était déjà, A LONG TERME.
    En outre, la donne politique est importante. Aucun gouvernement ne sera mécontent de voir, dans une crise économique qui s’annonce dure et longue, une opportunité d’en sortir : la lutte contre le changement climatique par la sobriété énergétique.

    Lundi 1°décembre 2008

  • Marché automobile français en Novembre.

    Marché automobile français en Novembre.

    Images_2 Le mois de novembre n’est même pas froid que tombe le couperet. C’est la dégringolade. – 14,4 % en donnée brute, – 5.4 % à jours ouvrables constants.
    Le groupe Peugeot Citroën vit des jours difficiles (-19.8 et – 14 %), Renault s’en tire mieux, surtout grâce au vilain petit canard Dacia ( + 2.3 % et + 13.9 %), mais beaucoup de constructeurs étrangers sont fort mals lotis : GM – 40, Hyundaï – 47, BMW, Mercedes et Toyota perdent le quart de leurs ventes.
    A vrai dire, ce genre de crise est un coup de torchon.
    Beaucoup de "petites marques", de petits réseaux, de constructeurs peu implantés sur certains marchés souffrent énormément. Non pas que les grands réseaux soient meilleurs, mais leur assise financière est plus importante.

    Les dépôts de bilan dont on entend parler sont les concessionnaires et garagistes de marques peu implantées et/ou ayant une image floue.
    Bien avant donc, les qualités intrinsèques, c’est le poids économique qui compte et qui est décisif. On va donc assister à des replis nationaux, même dans les règles du marché.
    Autre point à remarquer, la relance de début d’année, grâce aux primes écolos (et reprises constructeurs), a son retour de bâton. Cela ne change pas la demande globale, cela l’a avancé un petit peu, et a rendu le plongeon plus spectaculaire.
    Le marché annuel progresse toujours, mais d’un souffle (0.8 et 1.7 %), souffle qui devrait s’arrêter en décembre.

    Une consolation : le marché italien s’essoufle encore plus vite, le marché espagnol tourne au carnage (-50 %), et les autres marchés ne valent guère mieux.

    Lundi 1°décembre 2008