Les constructeurs automobiles sont pitoyables.
Mendiants, aux 4 coins du monde, on peut faire le détail d’une journée chargée.
Pour commencer, les "Big Three" sont dans une situation catastrophique, jouent de cette situation, et le PDG de Chrysler va jusqu’à ne vouloir être payé, qu’un seul dollar.
Ce voeu, il peut l’exercer parce qu’il en a les moyens, mais il faut le reconnaitre, un dollar, c’est encore trop payé. Comparé aux "talents" déployés, il devrait payer pour travailler.
Le PDG de Ford est plus classique, les efforts, ce sont pour les employés.
Les constructeurs US vendent leurs derniers bijoux, les participations chez les constructeurs nippons.
Mais tous sont d’accord, la mort d’un d’entre eux, signifierait la mort pour tous.
En conséquence, ils montent tous en ligne pour défendre le plan de soutien, vivement combattu par les républicains (et leur base électorale).
L’inculture économique crasse, véhiculée par les médias, cache la vérité aux Yankees. La mort de l’industrie automobile, c’est la mort de l’économie US. Elle mettra un siècle à s’en remettre.
En Allemagne, un acquéreur (solarworld) s’est présenté pour Opel, qui "n’est pas à vendre" selon GM. Enfin, pas pour tout de suite.
Opel est la seule marque de GM ayant un savoir faire certain pour les petites voitures.
Mais si la crise s’aggrave, Opel risque d’être nationalisé outre-Rhin (ou Landerisé).
Le bon sens étant une chose peu répandue, Daniel schwarz, de Commerzbank a estimé : "Ni le gouvernement, ni SolarWorld ne peuvent séparer Opel de GM. "
Une cht’ite loi de nationalisation, un coup de goupillon et le tour est joué…
Le PDG de Renault, lui, persiste et signe. Bien que Nissan ne fasse plus de bénéfice, que celui de Renault diminue ntoablement, et que les deux firmes risquent de se retrouver à sec de trésorerie, il ne veut reonnaitre, ni son conformisme (grandir, c’est bien), ni son erreur fondamental de jugement.
En effet, dans les conglomérats, la crise fait que les entreprises se plombent les unes les autres.
C’est désormais aux constructeurs britanniques d’appeler à l’aide, face à l’effondrement du marché intérieur.
Bien entendu, l’Asie n’est pas épargnée.
Le tableau général est donc que l’économie mondialisée, de par les canaux qui ont été crée, les interconnexions, généralise la crise. L’ouverture des marchés, des frontières, se révèle donc être la première cause de la crise généralisée de l’économie productive.
Mercredi 19 novembre 2008.