Auteur/autrice : patrick reymond

  • hydroliennes à paimpol.

    hydroliennes à paimpol.

    Images_2_2 Le premier champ d’hydroliennes va être installé au large de l’ile de Bréhat. Il sera opérationnel en 2012.
    4 turbines, permis de construire, enquête d’utilité. La première sera en service en 2011 et les trois autres un an plus tard.
    On peut donc voir que nous vivons dans un monde malade. Il est en effet, complètement malade et ivre de ses procédures.
    En effet, la technologie utilisée n’a rien de bien révolutionnaires et les risques sont minimes (peut être va t’on traumatiser des moules ? Qui se refermeront dans leur coquille ?).

    Le problème principal vient du non-échelonnement des risques.
    En effet, on voit mal ce que cette technologie pourrait amener comme "risques", à part des risques financiers (24 millions d’euros engagés) ou celui de tomber à l’eau.
    Comme on est dans un champ d’hydrolienne, la chute ne sera pas très forte.

    Il serait plus judicieux d’être pointilleux sur la sécurité nucléaire, la sécurité des barrages et le traitement des déchets nucléaires.
    Apparemment, on préfère l’enculage des mouches, dans bien des domaines.

    Lundi 2 Mars 2009.

  • Dépression en Europe et dans le Monde.

    Dépression en Europe et dans le Monde.

    American_union_bank La récession indique une remise en question du modèle économique.
    Le marché automobile espagnol ne montre aucun signe d’amélioration, il baisse toujours de près de 50 %.
    En France, la baisse se creuse d’une manière importante (- 13 %) en février, d’une manière plus tenue si l’on tient compte du nombre de jours ouvrables (- 8.8 %).
    Le marché automobile japonais et globalement les économies coréennes et japonaises se contractent fortement : – 25.6 % pour la production industrielle coréenne et – 32 % pour le marché automobile nippon.

    Selon Evans Pritchard, la récession est beaucoup plus profonde et violente qu’en 1929.
    On peut donc raisonnablement penser, qu’on a été trop loin dans un modèle de développement.
    Et la remise du compteur à zéro fait mal.
    Notamment, un certain nombre de marchés automobiles étaient gravement surgonflés, par rapport aux performances économiques réelles des pays concernés.
    On peut penser à l’Espagne, la Grande Bretagne, mais aussi aux USA. Les emplois, largement occupationnels étaient des emplois du tiers monde et non des emplois de pays développés.

    Au niveau énergétique, on devrait assister à une contraction importante des consommations, la crise est trop violente.
    En France, on reste au politiquement correct : – 1.5 % de croissance, 100 milliards de déficits et 300 000 suppressions de postes. En réalité, on sera sans doute, largement au dessus. Le Dow Jones retombe au niveau de 1997 : la crise asiatique l’avait fait bondir, la crise mondiale le fait dégonfler. Qui a vécu par le glaive périra par le glaive.

    Lundi 2 mars 2009

  • ENEL ENEL ENEL ENEL…

    ENEL ENEL ENEL ENEL…

    Images_3 "La compagnie d’électricité italienne Enel va lancer une augmentation de capital de cinq à sept milliards d’euros qui lui permettra de maintenir sa politique de dividende."
    On le voit, un certain nombre de choses sont des PRETEXTES.
    L’automobile est un prétexte pour vous vendre un crédit, bien plus rentable que l’automobile en question, et d’autant plus rentable qu’on vous propose systématiquement des modèles de plus en plus gros et consommateurs, pour vous vendre des crédits de plus en plus gros.
    Pareil pour l’immobilier. Quelle est la partie la plus rentable ? La construction elle même où la spéculation et les intérêts ?

    Enel a vu son endettement monter de 50 à 60 milliards. Elle veut, à tous prix, maintenir son dividende à 49 centimes.
    Enel se refuse à tout commentaire, et pour cause. Cette décision n’a aucun sens économique, elle n’a aucune justification, de quelque ordre que ce soit.
    Depuis 2004, les sociétés empruntent pour payer des dividendes.

    On est donc, en comptabilité, dans la distribution de dividendes fictifs. Les équipements et les investissements de base n’ont pas été effectués, et le délabrement est de plus en plus criant.

    Dimanche 1°Mars 2009

  • Crise du crédit et énergie.

    Crise du crédit et énergie.

    Madamebovary La crise du crédit a une forte influence sur l’ensemble de la machinerie économique.
    "La carte de crédit a enclenché le processus, avec ce slogan racoleur : "Qu’attendez-vous pour vous faire plaisir ?". Vous avez envie de quelque chose qui est au-dessus de vos moyens ? ".
    On peut citer deux produits, fort voraces en énergie : le logement et l’automobile. la "satisfaction des besoins" était un prétexte. Le prétexte à vendre un crédit, et le contractant idéal n’était pas le contractant qui respectait la règle, mais celui qui était juste en dessous, avec des incidents.
    Taux d’intérêts gonflés, pénalités, agios, tout y passait.

    "En Angleterre, l’un des principaux organismes de crédit vient de refuser le renouvellement de cartes bleues aux clients qui s’acquittaient de leurs mensualités et échappaient ainsi aux pénalités financières."
    Voilà, tout est dit, l’usurier traditionnel bourreau de madame Bovary.
    Il veut un esclave pour dette, le meilleur des esclaves.
    Il ne faut pas s’occuper de lui, il essaie de se débrouiller lui même, mais tous les mois, il finit par verser sa dîme, une dîme qui a, depuis longtemps dépassé sa dette initiale, largement remboursée.
    " les solutions envisagées consistent à recapitaliser les banques pour leur permettre de reprendre leur fonctionnement "normal". "

    Sauf que Madame Bovary, aux abois, a avalé l’arsenic. Les remèdes administrés ne fonctionnent que dans un mode normal de crise. Là, on est rentré dans une crise fondamentale : La concurrence entre le plaisir de l’achat et le dégoût du crédit, voit le dégoût l’emporter. Les immeubles ne trouvent pas preneurs et les automobiles pas preneurs.
    Il est loin le temps où un directeur de GM pouvait affirmer qu’on se moquer de ce qu’on mettait dans une automobile, un char d’assaut GM.

    Dimanche 1°Mars 2009

  • L’aide à Opel

    L’aide à Opel

    Images L’idéologie n’abdique pas, pour l’instant, devant les faits. Mais les faits sont têtus.
    Ce qui pose problème avec Opel, et d’ailleurs avec la crise économique en général, c’est que les responsables économiques et politiques ne cèdent qu’à chaud, quand la situation économique est devenue intenable et couteuse.
    Le gouvernement allemand veut bien aider Opel, maintenant, reste à savoir l’importance de l’aide (3.3 ou 5 milliards), les modalités, prêts ou prises de participation, tout en niant que la valeur actuelle d’Opel, c’est zéro.

    Fournir des aides, mais à condition que ce ne soit pas siphonner par GM. Louable, mais impossible. Dans un groupe, les comptabilités et facturations sont élastiques.
    Tous ceux qui ont un semblant d’expérience professionnel en la matière le savent. Sauf les parfaits cancres que sont les hommes politiques.
    ""L’Etat devrait rester en dehors de cela", a déclaré Martin Winterkorn, président du directoire de VW au magazine Der Spiegel.  "
    Oui, c’est bien connu, les grandes catastrophes totales relèvent du privé. Il n’y a que les firmes privées qui arrivent à faire aussi bien.

    Yes, we can disent les salariés, mais sans GM

    Dimanche 1°mars 2009

  • La frontière sud flanche.

    La frontière sud flanche.

    Rio_bravo La frontière sud des USA semble donner raison à GEAB 2020, qui indiquait le retour des guerres civiles.
    Cette frontière sud, et notamment, Ciudad Juarez : "Selon des spécialistes français du contre-terrorisme, la “guerre de la drogue” sur la frontière Sud des USA équivaut désormais à la guerre d’Algérie menée de 1954 à 1962, dans certaines de ses phases les plus intenses, notamment dans les batailles urbaines.  "
    Ciudad Juarez 1 600 000 habitants et 2 000 morts cette année.
    Le Mexique, en déplétion pétrolière, armé jusqu’aux dents, aux frontières d’un pays armé jusqu’aux dents est entré dans la voie de la militarisation croissante.

    Sa police est impuissante ou achetée.
    Mais, il est vrai que si le Mexique est encore un pire cauchemar pour les USA que le Pakistan, il existe une différence fondamentale.
    Les avions, l’armement sophistiqué sera inutile dans la guerre contre les narcos.
    Ce qu’il y faudra, c’est de la piétaille, des gardes frontières, des armes simples et finalement peu couteuses, pas les 300 milliards de budgets d’investissements gaspillés dans des programmes abscons.
    Mais ces programmes couteux, souvent aériens, toujours dispendieux, obligatoirement patriotiques, ne seront d’aucune utilité.

    L’armée US, elle même est persuadée de la menace. Elle n’essaie même pas de protéger ses budgets d’investissements.
    Même réduit des 3/4, ils seraient encore les premiers de la terre.

    Vendredi 27 Février 2009

  • Clochermerle à réaction…

    Clochermerle à réaction…

    Clochemerle05 A son fils Titus qui lui reprochait de faire payer pour l’accès aux "vespasiennes" (on dit que c’est la taxe qui leur donna son nom), il lui répondit que l’argent n’avait pas d’odeur.
    C’est ce que doit se dire Ryanair qui veut faire payer l’accès aux toilettes.
    Doit on en conclure, finalement, que la seule rentabilité de l’avion, c’est la pissotière qui y est prévue ?
    Je me disais bien que nous vivions une époque "impériale".
    Avec les empereurs dalmates, les vivants payaient pour les morts.

    Si on casse sa pipe dans l’avion, est ce que l’on devra payer une double, triple ou quadruple place ? Diable, allongé, on tient plus de place au sol. Ou devra t’on finir comme bagage, dans la soute ? (Avec supplément, bien sûr !).
    On pourra même organiser des tombolas : le gagnant aura un accès illimité aux WC, par exemple.
    Non, on est bien le 27 Février, pas d’erreur de calendrier, on n’est pas le premier avril.
    On peut quand même se poser la question de savoir si le papier sera fournit gratos, ou vendu ?

    Il n’y a pas à dire : nous vivons une époque formidable et le progrès est en marche…

    Vendredi 27 Février 2009

  • Effondrement de l’industrie automobile nipponne.

    Effondrement de l’industrie automobile nipponne.

    Images L’industrie automobile nipponne décroche fortement : – 41 % en janvier dont – 59 % à l’exportation.
    Pour les USA, la chute atteint 76 %, pour l’Europe, elle est plus mesurée à – 63 % et pour l’ Asie, les chiffres sont à peine meilleurs à – 55 %.
    On n’attend pas de chiffres meilleurs avant mai.
    L’ajustement, apparemment s’est fait, les stocks ne sont pas trop importants.
    On peut s’interroger, dans ce contexte là, sur l’avenir des implants britanniques, par exemple.
    Ils ont déjà, dans leur situation de soumission, subi des réductions de productions encore plus importantes.

    En effet, les chaines de production ne sont plus rentable en deçà d’une certaine charge de travail. Il semble logique donc, de sacrifier certaines usines, au profit d’autres.
    Les usines britanniques servaient surtout à la réexportation dans l’union européenne.
    On peut penser que, au vu des réductions de capacités et surtout si la crise perdure après mai 2009, qu’il sera logique de fermer purement et simplement certains sites.
    Simples bases de réexportations, les usines britanniques, comme les implants US, pourraient voir leur avenir très compromis.

    D’une manière générale, la politique industrielle devra être largement revue. Les implantations sans débouchés réels dans le pays où ils sont implantés, n’ont pas d’avenir.
    D’ailleurs, devant une telle rétractation du commerce internationale, Lamy pourrait prendre les clefs de l’OMC, fermer soigneusement et rentrer chez lui.

    Vendredi 27 Février 2009

  • Transport aérien : jusqu’ici ça va…

    Transport aérien : jusqu’ici ça va…

    Images_3 La chute du transport aérien s’est légèrement accentuée en Janvier, avec, pour le transport voyageur, une baisse de 5.6 % en augmentation de 1 point, par rapport à décembre, et le fret a souffert énormément aussi, avec – 23.2 %, en augmentation aussi sur décembre 2008  ( -22.6 %).
    En outre, la fiabilité de certaines données est très faible.
    Des coefficients élevés de remplissage n’avaient été atteint qu’en cassant et massacrant les prix.
    On parle d’une baisse globale de 7 % du chiffre d’affaire. C’est beaucoup et c’est trop pour une industrie qui équilibrait à peine ses comptes.

    En outre, toutes les projections sur la fin de l’année, parient dans le pire des cas sur un maintien du trafic, et dans le meilleur, pour une remontée.
    Rien n’est moins sûr.

    On peut voir, dans la situation, quasi désespérée du transport aérien nippon, l’image de la récession dans ce pays.
    Or, la puissance de celle-ci, à – 12.7 % est colossale.
    Affaire à suivre, donc, le transport aérien jouant le rôle de canari dans la crise…

    Jeudi 26 Février 2009

  • Toitures et murs végétalisés.

    Toitures et murs végétalisés.

    Toix_vegetaux On semble redécouvrir toitures et murs végétalisés.
    Ceux ci apparaissent pour les toits plats d’une grande efficacité, et d’un coût d’entretien peu important. Enfin, du moins, pour les toits récents.
    On a, en effet, fait beaucoup de progrès sur l’étanchéité. Sinon, ils n’auraient pas été abandonnés.
    En effet, comme beaucoup de techniques de constructions, elles n’étaient viables, que parce que la main d’oeuvre n’était pas cher et que les habitants, à chaque printemps, remettaient en état.
    Il ne faut pas croire que l’abandon ne correspondait pas à une certaine logique.
    De même, la phonolite de volcan (lauze), si elle est très belle, a un gros défaut, c’est que les lauzes glissent.

    Elles glissent en hiver, les mousses se gorgent d’eau et pèsent sur la charpente. Les bâtiments, là aussi, ne tenaient le coup que parce que l’entretien était annuel.
    Après, les paysans-ouvriers partaient travailler ailleurs. Ils s’étaient formés chez eux.
    Le problème principal – à l’heure actuelle- est que cette technique ne tolère pas l’a-peu près de la construction actuelle.
    Il faut, dans ce cas, de solides charpentes, des murs porteurs bien porteurs, et une bonne isolation.
    Les américains, égalent à eux-mêmes avaient, dans un premier temps pensé à des habitations anti-atomiques, et désormais, on y parle même de culture intensive…

    Le coût de ces toits, n’est pas rédhibitoire. Ce qui est couteux, c’est l’exigence de qualité de bâti, pour un toit, dont le poids peut énormément varier.
    Pour résumer, cette technique, née chez les pauvres, ne peut plus s’appliquer que chez les riches…

    Jeudi 26 Février 2009