L’état va accorder des prêts à Renault, Renault Trucks et Peugeot, pour des montants de 3 milliards, 1/2 milliard et 3 milliards.
Ces prêts porteront intérêts à 6 % et seront remboursables dans 5 ans.
Mais pour mettre tout le monde d’aplomb, on peut préciser qu’ils ne seront jamais remboursés.
Et ces prêts auront une contrepartie, à savoir de ne pas licencier et de conserver les sites.
On en est aux réductions de salaires et de postes et pour C. Goshn, le mal voyant économique : "Les pires scénarios possibles se sont systématiquement réalisés. "
Pour les huiles, l’horreur : "une réduction des bonus pour les dirigeants, et la modération des dividendes."
Reste que le bonus est censé payer une performance, des bons résultats, et tels Esope cherchant avec sa lampe en plein jour, on peut se demander où ils sont.
l’impression que tout cela donne est que la fonction de PDG de grande entreprise, c’est le fonctionnariat : on perd, on appelle maman, tout en ne se trouvant ni culpabilité, ni responsabilité dans l’histoire (cela impliquerait leur démission).
Reste qu’avec une trésorerie nette négative, on peut se demander si le bon dividende n’est pas le dividende zéro.
Pour cela, 2009 règlera le problème : il n’y aura pas de bénéfices.
Quand au salaire de C. Goshn, (et bien entendu celui des autres), même réduit à 1.2 millions par an, la moindre des corrections serait de le réduire de 90 % (il dit qu’il faut faire des économies). Il n’en serait pas un SDF pour autant.
Lundi 9 Février 2009













