Auteur/autrice : patrick reymond

  • Automobile en janvier : la grande dépression.

    Automobile en janvier : la grande dépression.

    Batelier_volga Le marché automobile US continue dans sa logique d’effondrement en janvier.
    Globalement, il décline de 40 %, tombant en rythme annuel à 9.53 millions. Quand à dire si le marché est plus dynamique en Chine, il faudra avoir les chiffres chinois.
    Les constructeurs US sont les plus atteints : – 56.5 % pour Chrysler, – 50.9 % pour GM et – 42.6 % pour Ford.
    Les constructeurs nippons, trop américanisés, souffrent aussi grandement : Toyota – 34 %, Nissan – 30 %, Honda – 28 %.
    On peut signaler l’honnête performance de Volkswagen à – 12 % (seulement !).
    Le marché automobile espagnol aussi s’évapore à – 41.6 %.

    Dans ce contexte, la chute française de – 8 % (seulement) fait figure de miracle.
    Partout, les nouvelles oscillent entre récession et dépression, avec la question sous-jacente : quels pays entreront dans une très grande dépression ?
    Japon (- 28 %, Italie – 32 %, Allemagne – 14 %), sans parler, bien sûr du naufrage islandais total.
    Le ton sera donc donné par la Chine.
    Pour le moment, l’Espagne est dans une situation critique : 200 000 chômeurs supplémentaires en un mois.

    On peut donc en conclure qu’une situation analogue à celle de la "très grande dépression (1873-1896)" est en train de se mettre en place.
    Bien entendu, un tel coup de massue aura des répercussions sociales et politiques.

    Mercredi 4 Février 2009

  • La marque étincelante du déclin…

    La marque étincelante du déclin…

    Images_2 2009 marquera la date visible de la contraction de l’empire américain. Civilisation du pétrole, elle meurt avec la perte de son caractère bon marché et abondant, même s’il n’est pour l’instant, qu’un peu plus cher et un peu moins abondant.
    On parle de réduire le reliquat de l’équilibre de la terreur à 1000 têtes par ex-superpuissance, soit 80 %. Cela aurait pour effet de redonner du mou financier, de regarnir les stocks civils, bien dépourvus de combustibles nucléaires, tout en prenant une auréole de sainteté, et en même temps le parfum. Les jocrisses feront remarquer que 1000 têtes, c’est encore deux fois plus que le maximum de l’arsenal militaire français (troisième), réduit depuis.

    La base US de Manas au Kirghizstan va aussi être fermée. Ouverte il y a huit ans, "pour un ou deux ans", les autorités Kirghizes n’ont jamais vu arriver les compensations promises.
    Les autorités russes ont su faire les gestes : annulations de dettes, prêts nouveaux et centrale électrique.
    Quand à Hillary Clinton, elle annonce une nouvelle politique vis-à-vis de l’Iran : "Il est clair que l’Iran a une occasion de devenir un membre  productif de la communauté internationale. Nous tendons la main, nous verrons comment progresser ensemble vers une politique qui représentera nos objectifs communs à l’égard de l’Iran. "
    La situation en Afghanistan se dégrade, la guerre des voies de communications reprend, se poursuit et s’aggrave.

    Un jour le Maréchal de Villars dit à Louis XIV qu’il partait combattre ses ennemis, et qu’il lui laissait le soin de combattre les siens à la cour.
    BH Obama rencontre un péril mortel actuellement, en la personne du général Petraeus. Celui de l’enlisement face à la bureaucratie militaire. Pour le reste et le monde, c’est déjà aussi plié et emballé que le Bouclier antimissile (BMDE), bientôt défunt.

    Mercredi 4 Février 2009

  • « IN » et « OUT »

    « IN » et « OUT »

    Images_2 Le marché du travail s’est structuré depuis le début des années 1970 en un "IN" et un "OUT" caractérisé par l’évolution des contrats.
    Le centre, le coeur des entreprises, ce sont les travailleurs intégrés, en CDI.
    L’OUT, c’est la sous-traitance, les services extériorisés, mais aussi les "nouveaux contrats" de travail, crées à partir de 1970 : CDD, Intérim, temps partiel.
    Joint à l’immigration et l’afflux des femmes dans le monde actif, la mécanique pour arriver à la compression des salaires était en place.
    Inutile de rappeler que les plus maltraités dans le monde actuel du travail, ce sont les "nouveaux", immigrés, femmes, CDD, Intérim et temps partiel. (Quand aux femmes, immigrées, en intérim à temps partiel…)

    Ils sont là pour souffrir et faire souffrir les autres. "Main d’oeuvre abondante et bon marché" nous disent les organisations patronales (lire : chômage et baisses de salaires et accessoires).
    Cette organisation a tenue plus de trente années, dans un contexte où il existait quand même une possibilité de se recaser en cas de licenciement.
    Mais les licenciements massifs survenus en Grande Bretagne, a fait éclater un consensus politiquement correct.
    L’arrivée de nouveaux venus, sous-traitants de Total, pour l’extension d’une raffinerie, sans la moindre embauche sur place a déclenché une grêve sauvage, grêve qui métastase à l’ensemble du secteur énergétique et qui va beaucoup plus loin qu’il n’y parait.
    En effet, et si toute la charpente d’exploitation du salariat éclatait ?

    Ce dont a besoin le patronat, ce n’est pas d’un stock, c’est d’un FLUX de nouveaux entrants. Le travailleur local, ou l’immigré installé de longue date, et qui n’est plus déphasé par les salaires et donc, rejoint le noyau central, ne vaut plus rien dans cette optique.
    Quand à la femme, son ventre la dessert : elle va avoir des enfants, elle a des enfants, ça lui prend du temps, elle pense à autre chose (la logique : temps partiel).
    Pourquoi n’a t’elle pas d’enfants ? C’est bizarre ! Elle doit être instable ! En tout cas, elle n’exerce pas son travail apostolat, avec toute la célérité voulue (la logique : pas de promo).
    Normale qu’elle ait pas les bonnes places, malgré ses diplômes. En même temps, pression sur les hommes : vous avez vu comme elle est diplômée ? C’est pas votre cas, les mecs !(la logique : gaffe aux augmentations…)
    Comme dit la mention, "Toute ressemblance avec…"

    Mardi 3 Février 2009

  • Ron Paul et Gorbatchev Président

    Ron Paul et Gorbatchev Président

    Images Ron Paul avait fait une bonne campagne pour les présidentielles, bien que totalement ignorée chez nous.
    Militairement, son programme était simple : la liquidation de l’empire, le retrait des 800 bases extérieures et le recentrage sur le sol national.
    Obama est dans cette optique révolutionnaire, avec L’ASSENTIMENT des chefs militaires et civils du Pentagone.
    Ils ne cherchent même pas à sauver LEUR budget.
    Blackwater et les mercenaires ont été remerciés en Irak, par le gouvernement irakien, certainement pas sans l’assentiment de Washington. Les mercenaires était 100 000. Autant d’économiser.

    Pendant ce temps, les tensions, dit on, vont "grandir".
    C’est sous estimer grandement l’effet d’un "changement de régime".
    Ce sont les USA qui étaient source de tension.
    Autre cocotte inutile, appendice du complexe militaro-industriel qui risque de souffrir cruellement : l’armée israëlienne.
    Il va s’en dire que même une confrontation avec la bande de Gaza est impossible, sans approvisionnements américains. Ses stocks sont ridicules (d’ailleurs les stocks US, ne sont plus très hauts, eux aussi).
    Avec la situation empirant notablement au Mexique, voire à l’intérieur, l’armée US est déphasée, surmotorisée.
    Elle aura, en effet, besoin, à effectifs constants ( 1 400 000 hommes), besoins d’unités de combats très classiques (fantassins "pousse-cailloux"), alors que ses effectifs de combats sont très bas (70 000 hommes).
    Il lui sera nécessaire de réduire le nombre de peigneurs de Girafes.
    En 1914, l’armée française avait un ratio de 70 % de ses effectifs dans les unités de combats, ratio tombé à 50 % en fin de conflit.
    Déjà à cette période, les 2 000 000 de soldats américains arrivés sur le sol français, ne représentaient que 500 000 combattants, soit un montant -déjà- fort modeste.
    Aujourd’hui, ce serait un pourcentage plus adéquat.

    Cette armée aura besoin de "dégraisser le mammouth", sa bureaucratie, va sans doute notablement réduire ses moyens de projections et se recentrer sur son propre sol.

    Mardi 3 Février 2009

  • Cantarell et Mexique : effondrement…

    Cantarell et Mexique : effondrement…

    Images_3 Cantarell meurt, le Mexique meurt.
    Cantarell pour avoir été trop exploité, le Mexique trop destructuré par les USA.
    Pour le Pentagone, ses cartels sont LE problème numéro UN.
    Le gisement géant agonise. Sa production est passée de 2.125 Millions de Barils/jour en 2004 à 1.471 en 2007 et 1.01 en 2008.
    Les exportations se rétractent vivement :  de 1.870 MBJ en 2004 à 1.687 puis 1.403.
    La production totale passe sur le même laps de temps de 3.383 MBJ à 3.083, puis 2.799

    Le gisement de Ku Maloob Zaap semble devoir précéder dans peu de temps Cantarell. Mais le Mexique exportateur de pétrole devrait sous peu, entrer dans l’histoire.
    D’après certaines sources, certainement un peu pessimistes, 2009 serait l’année où le Mexique cesserait d’exporter le pétrole.
    Quand aux prévisions, elles sont vraiment TROP fortes. Les mexicains annoncent des productions, de champs pas encore découverts…
    la grande inquiétude du pentagone, c’est le délabrement du Mexique (dont les USA sont responsables) et la montée en puissance des cartels, qui opérent désormais des deux côtés de la frontière, et qui se sont emparés pratiquement du trafic de drogue dans pratiquement toutes les villes américaines.

    A moins, bien sûr, que l’effondrement économique des USA n’entraine la disparition totale du trafic de drogue…
    En attendant, l’armée américaine risque d’avoir un foyer de tension à ses portes…

    Lundi 2 Février 2009

  • Grande Bretagne : la grêve…

    Grande Bretagne : la grêve…

    Images_2 Les mouvements de grêves s’étendent et se durcissent dans le monde. On parle désormais, comme en Guadeloupe, d’endroits "au bord de l’insurrection".
    Le fruit semble mûr, et il semble mûr en Grande-Bretagne.
    Dans un contexte de surendettement généralisé, de valeurs immobilières en chute libre, de licenciements en vagues, un élément a mis le feu au poudre à la raffinerie Total de Lindsey : la venue de travailleurs étrangers travaillant au projet d’extension de la centrale.
    Les choses semblent évoluer à toute allure et l’internet joue son rôle.

    Le secteur, au combien stratégique de l’énergie -pas particulièrement les gens défavorisés-, est au bord de l’explosion.
    Pire, dans la mentalité et les lois britanniques, ce sont des "mouvements non officiels" (grêves sauvages, partant de la base et non soutenus au départ, par les syndicats).
    Margaret Thatcher avait brisé le mouvement de grêve des mineurs, très long et très dur, grâce à des "moyens quasi-militaires".
    Cette fois, si le mouvement s’envenime, la donne sera entièrement différente.
    Tout le monde est inquiet, tout le monde est surendetté, tout le monde est propriétaire immobilier ruiné.
    Cela donnera un mouvement beaucoup plus dur.
    La dette a pour caractéristique de calmer un temps le jeu social. On distribue ainsi l’argent qui n’est plus gagné, on hésite à être revendicatif et grêviste.
    Mais quand on le devient, c’est sur un coup de sang, sans esprit de recul.
    A son époque, il ne faut pas oublier, non plus, la sortie de crise du monde charbonnier.
    Dans les faits, on ne subventionna plus la production de charbon, mais des mises en invalidité très nombreuses.
    Dans le monde des mines, assez âgé, pratiquement tout le monde s’y retrouva.
    Mineur est un métier très dur et très usant.

    Lundi 2 Février 2009

  • Le trafic aérien est très malade.

    Le trafic aérien est très malade.

    Images Le trafic aérien est très malade, le fret plus que le transport de passagers et l’Asie est particulièrement touchée.
    Si le trafic de passagers progresse encore de 1.6 % en 2008 (après 7,4 en 2007), les deux derniers mois ont été horribles, particulièrement décembre.
    Janvier, d’après les premières impressions, ne  montre non seulement aucun signe d’amélioration, mais, de plus voit la conjoncture s’aggraver nettement.
    Pour le fret, la chute de décembre est si important à plus de 22 %, que ce mauvais résultat plombe l’activité pour l’année, avec une chute globale de 4 %.

    Dans l’air du temps, les compagnies aériennes sont souvent surendettées, sans guère de trésorerie, avec une marge très faible.
    La plupart ont une capacité de résistance économique très réduite et elles devraient être nombreuses à se mettre en faillite.
    Aux USA, l’utilisation du chapitre 11 a été une constante de ces dernières années.
    En même temps, les prévisions globales de pertes (2.5 milliards) confinent au ridicule.
    La chute de l’activité fret, la chute importante de l’activité voyageurs qui a semble t’il, marqué le mois de janvier multiplieront ce chiffre.
    On peut penser à des pertes dix fois plus importante, un ravage complet du paysage du transport aérien, des annulations de commandes, des mises aux hangars et la destructions d’appareils les plus anciens.
    Les aéroports ne seront pas exempts, et les asiatiques, particulièrement touchés, sont au bord de l’asphyxie financière.

    Dimanche 1°Février 2009

  • « Augmentation structurelle » !

    « Augmentation structurelle » !

    Uraniumusgov C’est la formule magique ! La consommation d’électricité augmente de façon "structurelle". En réalité, c’est la politique du chien crevé au fil de l’eau.
    Dans la fin des années 1970, s’est produit "l’horreur", la consommation électrique qui doublait tous les 10 ans, s’est mise à stagner.
    Alors, on a cherché à gaspiller, tant et plus, pour justifier toutes ces centrales nucléaires qui poussaient aux 4 coins du pays, tout en supprimant les projets les moins avancés, contribuant à la faillite de Creusot-loire.

    Le chauffage électrique à effet-joule est une aberration, permise par le nucléaire.
    Le chauffage électrique thermodynamique, notamment celle des PAC (pompes à chaleur) aérothermes, de par leur succès, est venu renforcé l’aberration.
    Pourquoi ? Parce que, plus il fait froid, plus on consomme de l’électricité de par le chauffage à effet-joule, c’est normal, on a des périodes de pointes correspondantes aux pointes de froids.
    Mais les PAC, avec un appoint en résistance électrique pour les périodes de grands froids, sont venues renforcées "l’effet de pointe", expliquant les records de consommation.
    Si la décision d’équiper une PAC d’une résistance est parfaitement cohérente au niveau d’un individu (une semaine maximum de chauffage électrique par an, ce n’est pas important), au niveau global, cela aboutit à la catastrophe.
    Et cet "effet de pointe" aurait été pire si EDF et le législateur n’avait pas supprimé le cadeau fiscal pour les PAC air/air. En effet, cette technologie souffre du "défaut" de prendre aisément la place du chauffage électrique classique.

    Partout aussi, le même constat : des convecteurs dans des bâtiments où l’isolation est fort vétuste pour ne pas dire inexistante.
    Préparer l’avenir, ce n’est pas construire des centrales nucléaires ; c’est les fermer, en réduisant les consommations.
    Où en sont les stocks de combustible ? Pas haut, non plus. Il y a deux ans, ils étaient seulement de 8 000 tonnes, selon le PDG d’AREVA. Soit trois à quatre ans de stocks pour couvrir la production défaillante, et défaillante pour longtemps.
    Quand aux chantiers EPR, il ne faut pas cacher : des pétaudières, accumulant les surcouts, les problèmes, les défaillances, les retards… " Cela montre des négligences systématiques et des violations des normes de sécurité."
    Quand au pays de tous les phantasmes, la Chine, la consommation électrique vient de s’effondrer de 10 %. Les commandes d’EPR, fréquemment annulées, pourraient l’être aussi en Chine.
    Rien n’indique que le modèle de consommation croissante soit tenable, et au contraire, tout indique qu’il explose en vol.
    Un jour, dans toutes les civilisations, on s’aperçoit que la résilience du système qui a TOUJOURS existé, n’existe plus.

    Dimanche 1° Février 2009

  • Moins de 2 $ par jour…

    Moins de 2 $ par jour…

    Famine_irlande Le BIT estime que le nombre de travailleurs pauvres (vivant avec moins de 2 $ par jours), atteindra 1 400 millions de personnes, en hausse de 176 millions.
    Cela représente 45 % de la population active ayant un emploi.
    45 % de la population des pays du tiers monde ont donc souffert de la faim récemment, avec la hausse des denrées alimentaires, et cela est un minimum.
    Avec de si bas revenus, il est en effet difficile de se constituer un matelas d’épargne pour les coups durs, et même légèrement au dessus, il a certainement été aussi difficile de faire face aux augmentations.

    Enfin, une bonne partie de la population a du y laisser tous ses avoirs.
    On peut donc estimer que la crise alimentaire a été TRES sérieuse et a éprouvé durablement, au moins les 3/4 de la population du tiers monde, soit en la faisant souffrir directement de la faim, soit en engloutissant toutes ses disponibilités et/ou ses ressources d’endettement.
    Bien entendu, on ne compte pas le chômage, qui correspond au dernier étage du sous prolétariat.

    On est donc très loin aussi des sempiternels "900 millions" souffrant de la faim (ce chiffre représente surtout ceux souffrant GRAVEMENT du manque alimentaire) au cours de ce qu’il faut bien appeler la dernière grande famine, causée par le pacte de famine spéculatif. ce renouveau d’une chose très ancienne nous éloigne donc d’un cercle vertueux d’épargne et d’investissement au profit d’une économie de l’instant et au jour le jour.
    L’économie du développement n’est donc pas -plus- à l’ordre du jour.

    Dimanche 1°février 2009

  • Présidence révolutionnaire…

    Présidence révolutionnaire…

    Pentagon_satellite_image La remise en cause des consensus aux USA va son train. Poussé par les évènements et la crise, les remises en cause prennent un aspect de perestroïka et de glasnost.
    D’abord, le nouveau secrétaire d’état au trésor espère sauver les banques de la nationalisation. Sans aucun doute, passé le 15 février, ce sera un voeu pieux.
    Ensuite, plus intéressant, le télescopage entre la présidence et le CMI (complexe militaro-industriel) sur le budget militaire : il va être réduit, de 10 % soit 55 milliards, avec, sur la sellette, le très contreversé système d’acquisition d’arme, totalement remis en cause, ainsi que le bouclier anti-missile.
    La dérive des couts, dans la pétaudière qu’est devenu le Pentagone (en réalité, il a toujours été réputé pour être une bureaucratie étouffante), a atteint son apogée et son maximum.
    Cette dérive n’a pas laissé d’autre choix à la présidence (sens large : administration présidentielle), que de l’attaquer frontalement, après deux présidences essayant de contrôler le monstre budgétivore.

    Le départ de Blackwater d’Irak, prié de débarrasser le plancher par son gouvernement (à vue de nez, les mercenaires sont aux alentours de 100 000), sont une autre indication de la rétractation absolue de puissance, causé par l’explosion financière, immobilière et économique générale.
    Ces mercenaires étaient, de plus, non pas payés par le budget principal, mais par des budgets annexes, non répertoriés comme dépenses de défense "officielles".
    Ce qui restait d’industrie va considérablement souffrir.
    Boeing, notamment, largement subventionné par l’USAF, va être à la croisée des chemins, d’autant que les programmes d’armements les plus contreversés touchent justement l’aéronautique.

    Par contre, à Moscou, on est heureux comme des canes, beaucoup moins à Prague et à Varsovie, où l’on vient de se réveiller cocu.
    A Kiev et Tbilissi, des valises sont sans doute en cours de préparation.
    C’est donc bien, la fin d’une époque. Attaquant sans retard, la présidence a donc pris à froid les groupes de pression.
    Pour un autre lobby, le lobby pétrolier, cela va aussi être la fin d’une époque.

    Dimanche 1°Février 2009