Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Les cours du pétrole ne monteront pas jusqu’au ciel

    Les cours du pétrole ne monteront pas jusqu’au ciel

                            La meute des économistes et des commentateurs est en parfait accord: les cours du pétrole seront plus haut demain, rien ne peut arrêter cette ascension, les pays producteurs augmentent leurs prix(?) pour compenser la baisse du dollar. Un Président de l’OPEP, Chakib Khelil, vient pourtant de bien expliquer la puissance de "l’effet Trichet" (FIG.) qui par une simple menace d’augmentation des taux courts en Europe, déclenche une vague spéculative d’achats de "future" à New York pour se débarrasser d’un dollar qui brûle les doigts, c’est du "edging". Mais voila, plus les cours sont élevés et plus cet exercice de haute finance devient périlleux. Alors l’effet Trichet s’amortit, ce n’est plus 10 dollars comme la fois précédente qu’a gagné le pétrole hier, mais un dollar. Jct

                           En effet, après un plus haut de tous les temps à 142,99 dollars le baril du pétrole en séance sur le NYMEX, le baril a reperdu plus de 2 dollars dans les trente dernières minutes de trading à New York, pour terminer à 140,21 dollars. Les marchés des commodities et ceux des produits pétroliers sont très nerveux. Les cours du gaz, sur les prévisions météorologiques clémentes aux Etats-unis, ont même perdu un peu de terrain.

                          Barclays Capital vient de publier des indications sur les marchés des commodities en Europe. Ce qui est important c’est le flux de cash frais qui vient s’investir sur ces marchés, pour faire grossir la bulle. BC note une décroissance de ces flux au deuxième trimestre. Ils ont été de 800 millions de dollars contre 1,9 milliards de dollars au premier trimestre. Les placements sur les produits agricoles ont baissé de 68%, ceux sur les métaux précieux de 50% et les flux sur les métaux et l’énergie ont été négatifs. Les seuls papiers sur lesquels les nouveaux flux se sont placés sont des "produits courts" liés à l’énergie qui permettent de jouer la baisse des cours.

                          Un autre indicateur est donné par les consultations des traders par Bloomberg. Une majorité d’entre eux pronostique maintenant une baisse des cours en raison des baisses de consommations de produits pétroliers aux Etats-Unis et des hausses de stocks prévisibles. Le marché de l’énergie est un marché à évolution lente, analogue au phénomène physique de thixotropie (LIRE), mais des prix élevés pendant longtemps arriveront bien à faire décroître la demande.

                           Hors évènement géopolitique majeur, toutes ces raisons militent pour une pause dans la hausse des cours du pétrole à New York, la hauteur du niveau atteint risque de donner l’envie à certains de redescendre un peu. La baisse des taux du 10 ans US à moins de 4% en fin de semaine indique que les financiers, quittant le Marché en péril des actions, arbitrent sûrement vers des produits moins risqués que les "futures" à l’approche de l’été.

    Le 28 Juin 2008.

  • Europe: l’industrie du biodiesel souffre de la concurrence subventionnée américaine.

    Europe: l’industrie du biodiesel souffre de la concurrence subventionnée américaine.

                          L‘European Biodiesel Board (EBB) vient de publier les résultats d’activité de cette industrie en 2007. Ils sont très décevants: les volumes produits en croissance de 17% sont passés de 4,9 millions de tonnes en 2006 à 5,7 millions de tonnes en 2007. Cette faible croissance pour une activité émergente, ne suit pas l’accroissement important des capacités de production (FIG.). Ce résultat, dans un marché du gazole européen en croissance, voisin de 200 mille tonnes par an (3,8 millions de barils/jour), montre que les unités de production européennes, essentiellement allemandes et françaises, produisent en moyenne à 60% de leur capacité de production. Biodiesel

                            L’European Biodiesel Board explique cette contre performance par la concurrence des biodiesels importés des Etats-Unis, qui ne proviennent pas forcément tous de ce pays. En effet il existe une réelle "biodiesel connection" qui optimise les aides fiscales mondiales. Un bateau de biodiesel en provenance du Brésil ou de Malaisie arrive dans un port américain du Golfe du Mexique. Il ajoute 1% de gazole à sa cargaison et il touche 1$ par gallon de subvention de l’Administration américaine. Puis il part pour l’Europe et vend son "B99" américain en touchant les subventions européennes. Un exemple de plus montrant la faiblesse de tous ces mécanismes de subventions. L’EBB a déposé une plainte le 29 Avril qui a déclenché une procédure d’investigation antidumping et antisubventions de la part de la Commission Européenne à l’encontre du biodiesel américain.

                          Dans un nouveau climat de marché en 2008 en forte croissance des prix du pétrole et de prix élevés du gazole mondial, la non reprise des productions européennes de biodiesel poserait alors des questions plus fondamentales de viabilité de certaines unités de production de tailles insuffisantes. La création d’une véritable industrie par le procédé d’hydrogénation de Neste Oil à Rotterdam (LIRE) devrait à terme consolider cette filière.

    Le 28 Juin 2008

  • Le « peak car américain »: une hypothèse sérieusement envisagée

    Le « peak car américain »: une hypothèse sérieusement envisagée

                               Il a été reporté sur ce blog la baisse du parc automobile Japonais résultant mathématiquement d’un nombre de ventes de nouvelles voitures inférieur au nombre de véhicules mis à la casse (LIRE). Dans une étude parue sur CIBC World Markets, Jeff Rubin et Benjamin Tall, partant d’une hypothèse d’un prix du pétrole à 200$ le baril en 2010, conduisant à un prix de l’essence à 7$ le gallon (il était en moyenne de 4,08$ le gallon la semaine dernière) envisagent sérieusement une contraction du parc automobile américain. Ils basent leur prévision sur un accroissement des mises à la casse de vieilles voitures qui passerait de 5,2% en 2007 à 6% en 2011 -2012 soit un nombre de voitures retirées qui passerait de 12 millions à 14 millions. Ils anticipent également une baisse des ventes de voitures neuves, en raison de la désaffection des plus pauvres pour un véhicule au profit des transports en commun.Peakcar

                         En effet 57 millions des foyers américains possédant une voiture ont un accès raisonnable aux transports en commun, ce qui permet d’imaginer qu’à ces prix de l’essence 10 millions d’entre eux cesseraient de posséder une voiture.

                        Cette réduction du parc automobile, l’abandon progressif des 4X4 dont la part de marché dans les ventes, décroît régulièrement tous les mois, l’arrivée de nouveaux modèles plus économes en carburants (petites cylindrées, véhicules plus légers, versions hybrides, etc.), la réduction des miles parcourus avec une élasticité de 0,06 (pour une augmentation des prix de l’essence de 10%, les miles parcourus par les automobilistes américains baissent de 0,6%) permettent d’anticiper des baisses de consommations de carburants beaucoup plus nettes que celles retenues jusque là, dans les études prospectives.

                        Cette baisse de la consommation dans le domaine du transport américain, est la raison principale qui pourrait amener le Marché du pétrole à se stabiliser …un jour ou l’autre?

    Le 27 Juin 2008.

  • La Californie poursuit sa traque aux gaz à effet de serre

    La Californie poursuit sa traque aux gaz à effet de serre

                          L‘Air Resources Board ou ARB, la très puissante administration californienne en charge de l’étude des actions susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de leur mise en application, après vote des lois, poursuit la mise à jour du Global Warming Solutions Act (ou AB 32) de 2006. Elle propose de nouvelles mesures qui doivent faire baisser les émissions annuelles de gaz de 169 millions de tonnes équivalent CO2 à l’horizon 2020, pour atteindre la valeur de 427 millions de tonnes qui était le montant de 1990 ( à titre de comparaison les émissions de gaz à effet de serre ont été de 981 MT en Allemagne en 2007). Californie2020

                        Pour arriver à ce résultat en 2020, quantifié analytiquement (FIG.), l’ARB envisage quatre types de grandes actions:

    1. Etendre et renforcer les programmes d’amélioration de l’efficacité énergétique,
    2. Porter la part des énergies renouvelables dans la génération d’électricité à 33%,
    3. Mettre en place une Bourse des droits d’émissions de CO2 selon le mécanisme européen de "Cap and Trade" avec limitations des droits d’émissions et possibilité de négoce de ces droits. Cette Bourse sera compatible avec le plus large projet de la Western Climate Initiative qui allie toute la Côte Ouest et des Provinces canadiennes jusqu’au Québec. Elle devrait être opérationnelle en 2012.
    4. Faire appliquer les lois sur les véhicules à faibles émissions, sur les biocarburants, etc.

    La compétence et l’autorité de l’ARB en font un modèle pour l’élaboration des futures lois fédérales américaines qui devront un jour réguler les émissions de gaz à effet de serre de ce grand pays.

    Le 27 Juin 2008

  • Carlos Ghosn: « Nissan, avec Renault, va devenir un leader global dans les véhicules à zéro émission »

    Carlos Ghosn: « Nissan, avec Renault, va devenir un leader global dans les véhicules à zéro émission »

    Denki_cube                           Lors de l’Assemblée Générale des Actionnaires de Nissan, Carlos Ghosn a présenté la stratégie de Nissan dans le cadre d’un Plan à 5 ans ambitieux. Il a en particulier affirmé que Renault et Nissan allaient devenir des leaders dans le marché global des véhicules à zéro émission. Ce type de véhicules électriques est la seule possibilité de concilier à la fois, besoins croissants de véhicules pour les pays tels que l’Inde, la Chine, le Brésil, la Russie, le Moyen-Orient et impératif de créer une planète plus propre. Après avoir rappelé le planning de lancement en 2010 au Japon et aux Etats-Unis, puis de l’offre à Israël et au Danemark en 2011, il a confirmé un lancement mondial en 2012. Nissan et Renault se présenteront avec une gamme de véhicules électriques "fiables, bien conçus, attractifs et agréables à conduire". D’un point de vue économique, hors batterie la voiture électrique ne sera pas plus chère qu’une voiture classique et les économies d’essence réalisées, devraient largement compenser les frais de location de la batterie.

                                 La stratégie de Carlos Ghosn est claire, il va faire l’impasse du véhicule hybride, ce qui lui permettra de se focaliser sur le véhicule 100% électrique. En arrivant parmi les premiers sur ce créneau il espère ainsi prendre une place de tout premier plan. Seul un Toyota beaucoup plus puissant et plus en avance technologiquement, peut s’offrir une stratégie tous azimuths, allant de l’hybride, au Plug-in et au véhicule 100% électrique.

    Le 26 Juin 2008.

  • L’Administration américaine n’a pas totalement intégré que les consommations de pétrole seraient plus faibles en 2030

    L’Administration américaine n’a pas totalement intégré que les consommations de pétrole seraient plus faibles en 2030

                              L‘Energy Information Administration vient de publier les premières données concernant son exercice annuel de prévision à l’horizon 2030, l’International Energy Outlook, version 2008. Cet exercice comporte 5 scénarios: la référence (Référence Case) qui n’est que la projection à 2030 de ce qui s’est passé depuis 2005 avec une croissance continue des productions et des consommations d’énergie, scénario catastrophe qui n’a aucun sens sinon de mettre en colère les citoyens responsables qui voudraient que le gaspillage cesse. Parmi les quatre autres cas "Croissance Economique Forte", "Croissance Economique Faible", "Prix Elevés", "Prix Bas" il n’y en a aucun qui envisage sérieusement une réduction significative des consommations de pétrole dans l’OCDE. L’hypothèse la plus "audacieuse", celle avec des prix forts ne parvient à faire réduire les consommations de pétrole de 0,1% par an entre 2005 et 2030 (FIG.).Ieo2008ocde

                      L’hypothèse la plus prudente conduit en conséquence, à une croissance des consommations mondiales de 0,7% par an portant à l’horizon 2030 la consommation mondiale à 99 millions de barils/jour (FIG. II).

                      Cet exercice montre combien la réduction des consommations américaines de pétrole et d’énergie en général est encore un sujet tabou aux Etats-Unis. Il faudra bien qu’un jour une administration envisage sérieusement cette hypothèse, en étudiant un scénario alliant prix élevés et croissance économique faible qui conduirait à une décroissance des consommations des pays de l’OCDE de 2 à 3% par an et qui permettrait à la consommation mondiale globale de rester stable aux environs de 90 millions de barils par jour.Ieo2008monde Sinon à quoi servent les grands programmes de biocarburants, le déploiement des véhicules hybrides, l’arrivée programmée des véhicules électriques, la réduction du parc d’avions et leur modernisation par des aéronefs plus économes, etc…

    Le 26 Juin 2008.

  • Etats-Unis: la baisse des consommations de carburants relaxe les cours du baril de pétrole

    Etats-Unis: la baisse des consommations de carburants relaxe les cours du baril de pétrole

                            Le Marché financier commence à percevoir, paradoxalement bien après les consommateurs, que les Etats-Unis sont passés d’une période de pure stimulation de l’offre de pétrole (FIG., courbe rouge) à une ère de réduction de la demande (FIG., courbe verte). Ce changement de pente des variations de cours, lié à  la dévaluation du dollar, à la croyance dans une pénurie imminente attisée par de multiples prévisions délirantes concernant les futurs cours du pétrole (150$ pour Goldman, 200$ pour Morgan, 250$ pour le patron  de Gazprom!) a provoqué des réactions d’adaptation de la part des consommateurs américains, qui jusque là avaient brûlé du carburant sans aucune retenue. Les consommations américaines de produits pétroliers, la semaine dernière, à 20 millions de barils/jour, étaient inférieures d’un million de barils/jour à celles d’il y a un an. La décroissance des consommations de carburants observée confirme les observations de Master Card Spending Pulse qui avait noté, pour la semaine dernière, une réduction des achats de carburants à la pompe de 2,7% par rapport à il y a un an.Courswti

                         Cette baisse des consommations, associée à la production de fuel éthanol, se traduit par un approvisionnement sans aucune tension des raffineries américaines (FIG.II) qui produisent peu (88%) pour favoriser la production de gasoil qu’elles exportent. La conséquence est un accroissement de stocks de pétrole brut (+0,8 millions de barils), un accroissement des stocks de gasoil et kérosène (+3,7 millions de barils) une augmentation de saison des stocks de Propane (+1,2 millions de barils) et une quasi stagnation des stocks d’essence (-0,2 million de barils) approvisionnés par une importation soutenue.

                          En résumé: dans le cadre d’une demande faible, les Etats-Unis exportent du gasoil dont les prix internationaux sont soutenus et importent de l’essence dont la marge de raffinage est faible. L’ensemble se traduit par un accroissement des stocks en produits pétroliers de 5,5 millions de barils (FIG. II) . Sur la nouvelle, les cours du pétrole ont perdu hier, trois dollars par baril.Stocks_hebdo20080620

    Le 26 Juin 2008.

  • Le Japon qui promeut l’énergie solaire, n’aime pas l’énergie éolienne

    Le Japon qui promeut l’énergie solaire, n’aime pas l’énergie éolienne

                            Le Japon est un des leaders mondiaux de l’industrie photovoltaïque, retombée naturelle de son industrie électronique et de la maîtrise des technologies gravitant autour du Silicium de très grande pureté (LIRE les divers articles publiés ici sur le photovoltaïque japonais). C’est par contre une nation qui se désintéresse totalement de l’industrie éolienne. Avec un PIB de 30% supérieur à celui de l’Allemagne, avec de multiples côtes et de multiples îles, le Japon possède un parc de 1409 éoliennes qui représentaient à la fin du mois de Mars, fin d’année fiscale japonaise, une puissance installée de 1675MW. L’industrie japonaise, handicapée par de nouvelles normes antisismiques, a installé dans l’année fiscale 2007, 185 MW de puissance éolienne. Ces chiffres en Europe placeraient le Japon entre l’Autriche et les Pays-Bas (FIG.).

                         Bien sûr, dans le cadre du protocole de Kyoto, pour donner le change, le gouvernement japonais va demander à ses industriels de faire un geste de bonne volonté en investissant plus. L’objectif modeste est d’atteindre 3000 MW installés en 2011.Eolienjapon

    Le 25 Juin 2008.

  • Zone Euro: les entrées de commandes à l’industrie en forte hausse au mois d’Avril

    Zone Euro: les entrées de commandes à l’industrie en forte hausse au mois d’Avril

                         Après un premier trimestre d’entrées de commandes à l’industrie globalement satisfaisant pour la Zone Euro, estimé en croissance de 4,4%, les entrées de commandes du mois d’Avril ressortent en hausse de 11,7% par rapport à celles du même mois 2007. Ce résultat porte la croissance sur les quatre premiers mois aux environs de 6%. Pour le mois d’Avril ce sont les commandes de machines et d’équipements, y compris celles destinées aux industries électriques et électroniques, qui tirent le résultat vers le haut. La métallurgie est également bien servie. Ces paramètres font que ce sont surtout les commandes à l’Allemagne qui progressent, avec une avancée de 16,7% (FIG.), alors que les entrées de commandes à la France en progrès de +9,7%, bien que très correctes, se retrouvent au dessous de la moyenne de la Zone Euro.

                         Ces commandes qui feront les chiffres d’affaires des mois à venir, sont très encourageantes pour l’évolution industrielle de la Zone Euro.Commandes2008avril

    Le 25 Juin 2008.

  • Le Japon qui n’a pas résolu ses problèmes énergétiques, importe toujours plus de pétrole

    Le Japon qui n’a pas résolu ses problèmes énergétiques, importe toujours plus de pétrole

    Utamaro1795                    Le gouvernement japonais parle volontiers de l’horizon 2050 avec de formidables objectifs de réductions d’émissions de CO2, divisées par plus de deux, grâce à des plans d’une très grande qualité et qui, soyons en sûrs, feront faire de grands progrès technologiques à ce pays (LIRE). Mais il est plus discret sur les performances actuelles de son pays. Son industrie électronucléaire est en plein marasme. L’arrêt de la plus grande centrale électronucléaire du monde de Kashiwasaki-Kariwa, à la suite d’un tremblement de terre en Juillet 2007, a plongé l’approvisionnement en électricité japonais dans de grandes difficultés. Par exemple au mois de Mai, les usines électronucléaires nippones ont affiché un taux de charge (puissance effective/puissance théorique) de 51%. Cela veut dire que statistiquement une usine sur deux est arrêtée!

                         Alors le Japon fait tourner à fond ses centrales électriques thermiques et importe à tout va du gaz et du pétrole. Au mois de Mai, les importations de pétrole ont atteint 3,8 millions de barils par jour, en augmentation de 8% par rapport au même mois de l’année précédente. La facture atteint 12 milliards de dollars.

                        Ces demandes additionnelles japonaises, dont on ne voit pas très bien l’issue, en raison de la discrétion des autorités administratives sur l’état d’avancement de la résolution des problèmes posés par ses centrales électronucléaires, participent au moins autant que l’accroissement des besoins en pétrole chinois, dans les besoins supplémentaires d’approvisionnement de cette région.

    Le 25 Juin 2008.